et bien bizarrement je me suis attachée a cet auteur et à cette autobiographie, sans jamais avoir entendu parler de lui auparavant.. son parcours m'a touché meme si je ne savais pas qui il etait, et m'a donné envie de decouvrir son oeuvre foisonnante semble til.. Il nous fait part, presque avec impudeur, de ses errements, ses hesitations, quelques échecs aussi , qui lui ont permis d'avancer dans sa construction de comédien et d'auteur. le personnage est attachant et je vais me mettre à la recherche d'autres livres de lui mais je ne sais pas s'il est connu en france.
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Pour faire la lecture de ce livre, je pense qu’il faut déjà connaître Simon (et l𠆚imer). C𠆞st en quelque sorte un assemblage bigarré de ses souvenirs. le lecteur a l’impression d𠆞ntendre Simon parler, raconter à haute voix son histoire. J𠆚i adoré ma lecture!
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Simon Boulerice partage des bribes de son enfance et de son parcours dans son nouveau livre, Pleurer au fond des mascottes.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Le prolifique auteur et dramaturge Simon Boulerice revisite trois moments de sa vie dans Pleurer au fond des mascottes, récit d'autofiction dans lequel on découvre qu'un Simon peut en cacher plusieurs autres, mais pas toujours.
Lire la critique sur le site : LaPresse
"Ne pas distribuer de "bonne chance" aux comédiens avant la représentation, plutôt que "merde", car à l'époque ou les spectateurs venaient au théâtre en calèche, les chevaux profitaient de cette halte pour faire leur besoin devant le théâtre. Or, plus il y a de la merde, plus il y avait de spectateurs qui applaudissaient dans la salle." p.148
Je lis tout, je surligne des pages entières pour être traversé par la vivacité des autres, pour me contaminer. Quand je jalouse une phrase, qu’elle semble m’appartenir, j’inscris mes initiales dans la marge. S.B. Ceci est moi. C’est ce que je crois, ce que j’endosse, ce que j’embrasse. Ou c’est ce à quoi j’aspire. Au fond, oui, cet auteur m’a plagié.
"Ce sourire est quoi, sinon un paravent derrière lequel je me change sans qu'on ne voie rien ? Sans que ma nudité soit révélée ?
Une protection, donc. Mais une politesse aussi." p.18
"J'ai tellement bricolé dans mon enfance que mon haleine conserve des relents de papier construction et de colle blanche." p.24
Dans Jean Cocteau par Jean Cocteau : entretiens avec William Fifield, Cocteau cite Raymond Radiguet : Il faut se mettre devant un chef d’oeuvre, le copier, et c’est dans la mesure où on ne peut pas arriver à le copier qu’on est original.
#SalonDuLivreDeMontreal #slm2022
Simon Boulerice présente Déjeuner avec papa