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EAN : 9782846261692
504 pages
Au Diable Vauvert (19/09/2013)
3.91/5   230 notes
Résumé :
Après la guerre nucléaire, une pollution mortifère a confiné la partie privilégiée de la population mondiale dans des mégapoles équipées de filtres purificateurs d'air. La plupart des capitales sont désormais regroupées en Cités Unifiées. NyLoPa, la plus importante et stable des CU, réunit New York, Londres et Paris et compte 114 millions d'habitants. Les citoyens sont équipés d'une puce d'identité et la sécurité est assurée par une armée suréquipée qui fait office ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (45) Voir plus Ajouter une critique
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sur 230 notes
Le premier feuilleton de l'auteur, "Les derniers hommes", paru en six épisodes en 2010, m'avait agréablement diverti, mais est loin de posséder la force narrative de "Chroniques des ombres", initialement diffusé sur les réseaux numériques en 36 épisodes en 2013. (Re-édité en six épisodes numériques ainsi qu'en tant que livre de 860 pages papier, que voici, en 2015)

Je n'ai pas l'intention d'écrire une "tartine" pour résumer cette histoire foisonnante qui se situe entre récit post-apocalyptique, thriller d'espionnage et aventure(s) de survie... juste quelques lignes pour planter le décor...

Après la Grande Guerre (nucléaire), l'humanité s'est divisée en deux : les nantis ont eu le temps et les moyens de s'emmurer dans des Cités Unifiées tentaculaires, claquant portails et hayons aux démunis qui survivent désormais dans un Horsite dévasté par les retombées atomiques. Mutations génétiques et malformations, précarité, violence et barbarie sont leur lot quotidien...
Les "prisonniers" des Cités, eux, vivent certes longtemps et dans une relative opulence mais ont dû se plier à une sécurité poussée à son paroxysme par l'intermédiaire d'une biopuce implantée, qui, reliée à une Matrice, permet de surveiller paroles et gestes de chaque habitant...
Surgissent alors dans ce monde en noir et blanc, des "créatures" qui, sans laisser la moindre trace, massacrent des quartiers entiers des Cités... ainsi que les clans dans le Horsite...

C'est dans ce cadre que Bordage, auteur réputé pour écrire de la SF humaniste, a placé l'élément central de ses romans : l'être humain !
...cette espèce discordante qui sait si bien creuser sa propre tombe en guerroyant et complotant dans la course aux possessions et le pouvoir politique ou religieux... espèce que Bordage aime, malgré tout... beaucoup. En témoignent les personnages-clés (psychologiquement bien travaillés) de son histoire comme (e.a.) Ganesh, sorte de super-détective supplémenté d'une nouvelle biopuce améliorée ou encore, Deux Lunes, guérisseur et pacifiste, capable d'une grande empathie et compassion... Personnages pour lesquels notre coeur bât rapidement plus vite... d'autant plus vite que l'auteur, dans une écriture énergique et sans ambages, précipite Ganesh, Deux Lunes et leurs compagnons d'infortune de tribulations en péripéties, culminant la tension à chaque fin de chapitre... Et on tourne donc fébrilement les pages pour les retrouver !

Un récit parfait, donc ? Non, je pinaille peut-être un peu en lui reprochant quelques invraisemblances et des idées déjà présentes et puisées dans "Les derniers hommes" (les clans et leurs structures sociales, le guérisseur, là prémonition, et jusqu'au nom d'une maladie qui a son importance dans ce premier feuilleton). Or, tout cela est vite oublié quand, immergé dans cette excellente histoire apocalyptique qui stigmatise les travers de notre société... on se laisse porter par l'art inventif de Bordage, un conteur indéniablement doué !
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Dingue. C'est un pavé dingue. C'est le premier mot qui me vient. Ils sont tous fous là-dedans. A part peut-être Deux Lunes qui est le seul à garder une ligne de conduite claire et directe, et à rester "centré".

Ceci dit, dans le monde post-apocalyptique où ils vivent, il y a de quoi l'être, complètement dingue.

Je vais tout d'abord parler de ce qui m'a un peu agacée. Les "rappels" réguliers de ce qu'il s'est passé avant dans les relations entre les différents personnages, comme si le lecteur était un peu "neuneu". Mais, en lisant l'avis de Domi, j'ai compris pourquoi : si c'était une "série à épisodes", tout s'explique ! Donc je pardonne, car c'est, à dire vrai, le seul défaut que je lui ai trouvé.

Le style narratif est à part ça impeccable, et d'une maîtrise absolue. Les introspections que l'auteur nous livre régulièrement sont bien écrites, et on sait ensuite à "qui" elles appartiennent dans le chapitre suivant. Ce choix narratif en fait un livre quand même pas évident à lire au départ. Je le sais, pour l'avoir pris lors de l'opération de ma fille, et n'avoir pas réussi à le lire, trop préoccupée à ce moment-là.

Il faut s'y plonger dedans, lui consacrer de l'attention et "suivre". Bref, je n'ai lu que lui toute cette semaine, même pas une petite BD à côté, et ça ne m'a pas manqué ! Car c'est dense, foisonnant, avec tous les sujets qui tiennent à coeur à Bordage, et ce sont tous des sujets qui me tiennent à coeur aussi, et qui me désespèrent aussi. La stupidité humaine est sans fond. "L'abîme" où nous plongeons et sur lequel Bordage nous alerte sans arrêt, dans tous ses bouquins.

Ma formation sur le crime en ce moment-même (sur l'université numérique FUN) en rajoute encore une couche, et n'entraîne pas une joie débordante. Il faut avoir les nerfs solides pour ne pas "plonger", je vous le dis. Cultiver le beau, le bon, voire le spirituel si vous le voulez et/ou le pouvez. Cultiver une conscience claire. Chérir l'honnêteté et la vérité. C'est ce que j'essaie de faire depuis que j'ai 36 ans (ce n'est pas si vieux, et non), quand je me suis rendu compte que j'y étais, au fond du trou. Et peut-être n'y tomberez-vous qu'un petit peu, pas jusqu'au fond. Parce qu'on y tombe tous, un jour ou l'autre.

Mais ceux qui essaient d'en sortir en arrêtant d'accuser les autres de tous leurs maux sont rares. Et d'autant plus chers à côtoyer. Naja vous le dirait, son expérience vaut de l'or...
Un livre à lire les yeux ouverts (ahah !) et le coeur aussi. Je trouve navrant que certains lisent ça comme de la "pure science-fiction". Réveillez-vous, vous êtes en plein dedans, bon sang ! C'en est un, d'ailleurs, de coup de coeur !
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Premier livre lu de cet auteur découvert dans le cadre du challenge Pierre Bordage (avis aux amateurs, si cela vous dit, c’est ci-dessous ...) et une chose est sûre, ce ne sera pas le dernier.
http://www.babelio.com/forum/viewtopic.php?t=11556&start=120

J’ai adoré ce livre ! J’ai pesté à l’idée de devoir le lâcher pour aller bosser, accessoirement dormir, puis fêter la triste fin de mes illusions 2015, sans manquer d’applaudir aux nouvelles qui se sont pointées avec autant d’entrain que les anciennes ont mis à mourir aux derniers coups de minuit... - Serait-ce le moment de vous souhaiter à tous une bien belle année 2016 ? Si ce n’est déjà fait... -

Alors, revenons-en aux chroniques des ombres. Par où commencer ?
- L’histoire : foisonnante de personnages aussi divers qu’intéressants, bien ficelée, complètement addictive... J’aime pas vraiment les résumés (ni trop les lire, ni les écrire), mais pour faire court : Nous découvrons ce qu’est devenu le monde à la suite d’une catastrophe nucléaire. Une partie de la population s’est réfugiée à l’intérieur de cités (NyLoPa est la principale, mais loin d’être la seule), où les hommes sont pucés (comme mes deux chats ou ces salariés suédois pour faire des photocop et manger gratos à la cafét, cool !) et les faits et gestes de chacun surveillés et sanctionnés à la première échappée belle (nous avons assez défilé pour la sécurité, on va pas pleurer sur la liberté !).
L’autre partie a subi les rayonnements nucléaires, les mutations génétiques et s’est divisée en clans qui, vu des cités, ne sont que des ramassis de vestiges d’humanité voués à la barbarie, la violence et la mort à court terme, dans un combat pour la survie que n’aurait pas renié un Darwin ou un Nietzsche. Vu des horcites, c’est plus complexe, mais je vous laisse découvrir.
Donc, ces deux parties de monde, se retrouvent confrontées à une étrange vague de meurtres, aux proportions frôlant le génocide. Les fouineurs, agents spéciaux d'un FBI high tech, sont à cran pour mettre fin à ces tueries de masse (du côté « cités », bien sûr, pour les « horcites », tout le monde s’en fout ! Sauf les principaux concernés, bien sûr, cela va de soi...).

Mais au delà du roman et de la fiction, il y a ce à quoi Pierre Bordage veut nous faire réfléchir : la place de l’individu humain dans les institutions qui, sous couvert de démocratie et d’intérêt sécuritaire, nous font accepter un recul de nos libertés et de nos libre-arbitres : L’avènement de l’oligarchie au détriment de la démocratie comme point d’orgue de cette grande mystification.
Les dérives de cette course au progrès technologique et ce désir d’absolu : la pureté, l’intelligence, la performance à tout prix dans des sociétés où il n’y a plus de place pour la contingence et le hasard : tout ne peut être que nécessité et déterminisme, et exit la différence et les accidentés de la vie. Pas de déchets dans ces sociétés là, que de la matière première efficace et fonctionnelle !
Certaines scènes où les habitants de NyLoPa défilent dans les rues pour réclamer plus de sécurité sont l’exacte réplique de ce que nous pouvions voir il y a encore quelques mois dans les rues de Paris ou d’ailleurs. Je le sais, j’y étais !
J’arrête là, mais il y aurait encore beaucoup à dire...

Et on fait quoi maintenant, Pierre ?
On se coltine les 750 pages des chroniques et on choisit son camp ! (oups ! Désolée, faut croire que je n’en suis pas sortie indemne...) / On reste éveillé et on se dit que l’intelligence, le savoir c’est bien, mais que l’imagination au service de la réflexion, c’est pas mal non plus... C’est la clef de toutes les grandes découvertes et des hypothèses scientifiques les plus folles, non ?
Puis on s’attache aux pourquoi, comment plus qu’aux combien et parce que :
Pourquoi nous en sommes arrivés là ? Comment on peut espérer s’en sortir ?
Plutôt que :
C’est pas le tout, mais combien ça va (me) coûter ces idées à la con et combien ça va (me) rapporter d’aller au charbon ? Parce que sinon, c’est pas la peine d(e m)’investir...

- C’est comment déjà la formule ?
- Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.
- Merci ! J’avais failli oublié...
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Bordage exploite ici la veine de la SF post-apocalyptique et celui des villes refuges après une guerre nucléaire …
Une veine riche , ancienne et bien étayée en SF francophone .
Le roman est sympathique , la caractérisation est bonne , l'univers est présent et fonctionnel , et l'intrigue est crédible d'un point de vue romanesque.
Le roman exploite le thème , éculé et récurent de la théorie du complot , mais sans trop de pathos , avec une philosophie politique , légèrement de comptoir quand même.
Le récit est nimbé dans l'action et dans un certain suspens .
C'est un récit agréable avec des personnages très crédibles et attachants.
Même si l'univers n'atteint pas les sommets du texte « Les derniers hommes « , cet univers est crédible , et cela même si son aura , aurait pu être plus puissante et plus splendide , connaissant le talent de l'auteur.
Bref , un excellent moment de distraction dans un monde de citées , assez impressionnantes , des villes doucement dystopiques et aussi à l'extérieur , dans un monde périlleux , âpre et livré aux mutations.
Le récit alterne les deux univers , pour ce qui est du file narratif , et les deux mondes se rejoignent à la fin …
Sympa , …. Comme roman , sans plus mais sympa …



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Un accident nucléaire touche la terre, les populations survivantes sont divisées en 2: d'un côté les cités unifiées qui se sont protégées des retombées radioactives et de l'autre les territoires horcites véritables jungle ou tout être vivant (ou presque) a muté.
Mais une vague de meurtre décime les cités unifiées. Ganesh jeune fouineur mène l'enquête.

Bordage a des thèmes de prédilections dans ses romans.. et celui-ci ne fait pas exception. L'être humain est une fois de plus mis en avant, ainsi que toute une morale de pensées et politique. Néanmoins, même si ce sont des sujets très récurrents chez cet auteur, il faut avouer que son talent de conteur et ses mises en scène font que chacun de ses romans reste unique et plus que plaisant à lire et a découvrir. Il arrive a nous emmener dans des mondes qui nous font voyager et nous immerge complètement dans son histoire.

Un roman ou la théorie des complots à une large place avec toujours une critique de la société et de l'être humain. Mais surtout avec une once d'espoir. Même si l'être humain par sa nature intrinsèque a vocation a "bouffer" d'autres êtres humains pour arriver à ses fins, il reste quand même certaines personnes plus censées que d'autres qui réfléchissent a un avenir serein .

Sachant que ce roman a été bati sous forme d'épisodes au départ, j'ai quand même eu un petit regret lors de cette lecture. Tout simplement certaines questions n'ont pas obtenu de réponse. Je pense tout particulièrement au personnage de Théo. Mais cette petite "lacune" n'a en rien nuit a mon plaisir de lectrice puisque j'ai accordé 5 étoiles
En parlant de personnage , je les ai trouver tout particulièrement travaillé et, prenant pour certain une grande intensité au fil des pages. Une chose est sûre Bordage a une capacité à nous rendre ses "créatures" sympathiques.

J'ai aussi eu un sentiment étrange en lisant ce roman...dérangeant même parfois. En effet, j'y ai vu beaucoup de corrélations avec notre actualité de début d'année. Cette volonté d'imposer par la force ou par le ruse une idéologie parfois religieuse, parfois politique. Sans entrer plus profondemment dans le sujet ou je risque de me brûler ,je vais juste développer une des choses qui m'a marquée. Rien que dans l'idée de donner les pleins pouvoir a un maire alors que la situation des cités unifiées était critique cela m'a très fortement fait penser au fameux état d'urgence instauré par notre gouvernement.

Et pour conclure j'ai tout simplement adoré ce roman qui pousse a la réflexion .

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Citations et extraits (95) Voir plus Ajouter une citation
À ceux qui disent que l'humanité est tombée au plus bas, je repondrai qu'insondables sont les enfers dans lesquels elle peut encore se fourvoyer.
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Pour la première fois depuis la fondation de la C.U., la population de Paris, gagnée par la panique descendait dans la rue pour clamer sa colère et son inquiétude. La police peinait à contenir les vagues humaines qui déferlaient sur l'hôtel de ville et menaçaient de le submerger. Jamais NyLoPa n'avait été à ce point déstabilisée. Les citadins commençaient à réclamer un gouvernement autoritaire et le déploiement de l'armée Unifiée. Une solution stupide : les soldats de l'A.U., même armés jusqu'aux dents, même bardés de nouvelles technologies, n'auraient servi à rien contre les insaisissables meurtriers, mais les populations terrorisées avaient besoin de voir des uniformes sur les places, dans les rues, devant leurs portes. Les médias jetaient de l'huile sur le feu, accusaient les municipalités d'incurie, vilipendaient les maires et leurs conseillers, réclamaient des mesures énergiques, urgentes, radicales.
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"Je n'ai jamais aimé les maires, ces hommes ou femmes qui, une fois arrivés au sommet, étaient prêts à toutes lescompromissions pour s'y maintenir. Des magistrats honnetes et lucides avaient proposé de limiter le pouvoir des maires à un mandat unique de 4 ans, mais la proposition avait été rejeté à l'unanimité. Les élus voulaient à tout prix conserver leurs fauteuils; les financiers, les chefs d'entreprises et les responsables des forces de l'ordre préféraient traiter avec des interlocuteurs déjà corrompus; la population elle même se sentait rassurée par les visages qu'elle avait l'habitude de voir. Bref, personne n'avait intérêt à ce qu'une véritable démocratie s'instaure dans les Cités Unifiées."
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- C'est vous, Dents de Rats ? Oui, c'est vous, sans aucun doute : vos dents de devant, on dirait celles d'un castor. Dame, j'aimerais pas que vous me mordiez. J'ai rencontré il y a quelque temps un jeune gars appelé Deux Lunes. Il m,a dit, si je passais dans le coin, de vous donner le bonjour.
Constatant qu'il n'avait rien à craindre de son vis-à-vis, le trappeur renfonça dans sa gaine la lame du large coutelas qu'il portait à sa ceinture.
Deux Lunes ? Il va bien ?
Deux Lunes avait disparu sans donner des nouvelles depuis trois jours. Dents de Rat en avait conçu une vive inquiétude : ce n'était pas dans les habitudes de son jeune disciple de s'absenter sans prévenir.
- Dame, l'est, guère plus épais, qu'un chat sauvage, mais il a l'air à aller à peu près bien.
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— Ces gars-là ont l’air invincibles, objecta Colb. C’est la loi des espèces : s’ils sont plus forts que nous, ils finiront par prendre notre place.
— Ils prendront notre place parce que nous jouons les mauvaises cartes. Nous pensons que la loi du plus fort est la meilleure réponse aux agressions, la meilleure forme d’organisation ; je crois au contraire qu’elle est la pire, et qu’elle nous conduit à notre perte.
— Qu’est-ce que tu proposes en échange, mon gars ? »
Deux Lunes se releva, cheveux, barbe, visage et poitrine perlés de gouttes d’eau.
« La solidarité, l’entraide, le don. »
Le trappeur secoua vigoureusement la tête avant de retourner, à l’aide d’un bout de bois, les restes du ragondin sur les braises rougeoyantes.
« Moi, j’dis qu’avec un programme comme ça, on tiendrait pas deux générations.
— Faudrait d’abord essayer. »
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