Je remercie Babelio de m'avoir permis de participer à une rencontre dédicace avec
Philippe Besson,et les éditions 10 18 d'avoir organisé la rencontre et de m'avoir offert le roman
La maison atlantique.
La Maison atlantique est un roman de 175 pages qui se lit rapidement ;
François Busnel, dans la quatrième de couverture qualifie le style de Besson de "court, sec, vif," et le compare son roman à un "'un bon polar : on dirait
Simenon égaré sur la côte atlantique".
François Busnel n'a pas tort, on retrouve dans
la maison atlantique une atmosphère provinciale, une tension, un aspect inquiétant qui le rapprochent de
Simenon.
Ce roman mérite plusieurs lectures. Chacune d'entre elle nous permet de découvrir un éclairage, une thématique nouvelle.
Celle que je préfère serait celle d'un polar ; l'auteur, dès les premières lignes du roman, ne s'en cache pas : un drame va se produire. Tout l'art du romancier va être de mettre en scène ce drame, de nous présenter les différents acteurs, de nous prendre par
la main afin que nous assistions au déroulement de l'intrigue puis à son dénouement tragique.
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire
La maison atlantique, la construction du roman, le style de
Philippe Besson sont originaux. Alors que les personnages restent assez flous, leurs motivations, les sentiments qu'ils éprouvent ou qu'ils inspirent sont dépeints avec une très grande minutie.
Deux passions vont s'affronter : d'une part le chagrin retenu d'un enfant inconsolable, qui a perdu sa mère, et de l'autre l'amour que va découvrir son père sous les traits d'une voisine de vacances. Ces deux passions sont d'une violence extrême et vont faire voler en éclats le monde assoupi de
la maison atlantique.
J'aimerais terminer en évoquant le style de
Philippe Besson, ce style vif et court qui accompagne l'histoire, et qui lui donne son rythme propre.
Cette Maison atlantique me donne vraiment l'envie de continuer à parcourir l'univers romanesque de
Philippe Besson, et ma prochaine étape sera "
Un garçon d'Italie".