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3,63

sur 472 notes
De sa plume si légère, avec l'air de ne pas y toucher, l'auteur tisse en quelques pages d'une écriture vive le piège qui va se refermer sur les personnages...
Le lecteur est d'ailleurs prévenu dès la première page que ça va mal finir. Il assiste avec beaucoup de voyeurisme et un peu de malaise à la mise en place du drame, jusqu'à sa conclusion inattendue.
Ce roman se lit très vite et avec beaucoup de plaisir. L'écriture de Besson est très rythmée, on a presque envie de la lire à voix haute pour la faire résonner !
Par contre, quelques jours après, il ne reste plus grand chose des impressions laissées par cette lecture, qui s'effacent assez vite.
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Homme à femmes impose à son fils de 18 ans de passer ses vacances avez lui dans leur maison de vacances. Cette même maison où la mère du garçon s'est tuée 2 ans plus tôt.
Roman court, petite similitude de construction, façon David Vann. La tension monte peu à peu entre le père et le fils jusqu'à l'issue fatale. Bouclage réussi.
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Dans La maison atlantique, Besson revisite la tragédie amoureuse à travers les yeux d'un fils qui méprise son père et qui le voit petit à petit séduire la voisine … jusqu'au drame ! Pour le fils, qui essaye de faire son deuil de sa mère, la situation devient en effet vite insupportable. "Ces vacances qui avaient pour objectif de nous rapprocher à défaut de nous souder étaient en train de nous séparer un peu plus. de jeter entre nous un territoire immense, séparé en son milieu par une frontière infranchissable."

Récit rétrospectif, à la première personne, le jeune garçon se fait le chroniqueur du drame des vacances au bord de la mer, jouant également le rôle de déclencheur de ce drame en passant du mépris à la haine du père.

Roman prenant mais sans grande profondeur, je l'ai lu sans véritable plaisir : la fin est attendue, les personnages sont des stéréotypes, auxquels on ne s'attache pas au cours de ces 150 pages bien aérées et présentées sous forme de chapitres extrêmement courts (comme ça on peut faire des pauses fréquentes, sans se fatiguer …). Un peu à la manière de Bonjour tristesse, mais sans le talent derrière et la légèreté qui est la marque de Sagan.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Bien que le sujet ne m'attire pas spontanément, j'ai pris ce livre dans les "coups de coeur" de la bibliothèque municipale, en me disant qu'au vu du format cela passerait vite de toute façon.
Le narrateur explique qu'il a perdu sa mère jeune, puis son père, dans des circonstances qu'il se propose de nous relater. On découvre au fur-et-à-mesure l'histoire de ses parents et la sienne, dans cette maison de vacances sur la côte atlantique. Bien que je reste assez mitigé, je comprends qu'on puisse aimer ce livre. C'est bien écrit, les révélations sont progressives, il n'y a pas excès de pathos.
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C'est fascinant ce que Philippe Besson sait faire avec les mots ,
Et extraordinaire qu'il arrive toujours à atteindre cette justesse .

Les narrations qui te font entendre , sentir , voir : fabuleux
Les livres sont souvent mieux qu'un film , mais avec Philippe Besson c'est mieux qu'un livre .
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Je remercie Babelio de m'avoir permis de participer à une rencontre dédicace avec Philippe Besson,et les éditions 10 18 d'avoir organisé la rencontre et de m'avoir offert le roman La maison atlantique.

La Maison atlantique est un roman de 175 pages qui se lit rapidement ; François Busnel, dans la quatrième de couverture qualifie le style de Besson de "court, sec, vif," et le compare son roman à un "'un bon polar : on dirait Simenon égaré sur la côte atlantique".
François Busnel n'a pas tort, on retrouve dans la maison atlantique une atmosphère provinciale, une tension, un aspect inquiétant qui le rapprochent de Simenon.
Ce roman mérite plusieurs lectures. Chacune d'entre elle nous permet de découvrir un éclairage, une thématique nouvelle.
Celle que je préfère serait celle d'un polar ; l'auteur, dès les premières lignes du roman, ne s'en cache pas : un drame va se produire. Tout l'art du romancier va être de mettre en scène ce drame, de nous présenter les différents acteurs, de nous prendre par la main afin que nous assistions au déroulement de l'intrigue puis à son dénouement tragique.

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire La maison atlantique, la construction du roman, le style de Philippe Besson sont originaux. Alors que les personnages restent assez flous, leurs motivations, les sentiments qu'ils éprouvent ou qu'ils inspirent sont dépeints avec une très grande minutie.
Deux passions vont s'affronter : d'une part le chagrin retenu d'un enfant inconsolable, qui a perdu sa mère, et de l'autre l'amour que va découvrir son père sous les traits d'une voisine de vacances. Ces deux passions sont d'une violence extrême et vont faire voler en éclats le monde assoupi de la maison atlantique.
J'aimerais terminer en évoquant le style de Philippe Besson, ce style vif et court qui accompagne l'histoire, et qui lui donne son rythme propre.

Cette Maison atlantique me donne vraiment l'envie de continuer à parcourir l'univers romanesque de Philippe Besson, et ma prochaine étape sera "Un garçon d'Italie".







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Très bon roman. On entre très vite dans la tension et l'atmosphère oppressante de la maison atlantique. Des fantômes planent, de nombreux non-dits font augmenter l'opposition entre les deux hommes propriétaires de cette maison.
Au fil des pages, on sent que quelque chose va se jouer, qu'un drame va se produire et pourtant tout arrive très vite à la fin et de manière assez imprévisible pour le lecteur. Était-ce à quoi il s'attendait réellement ?

Le fils transmet toute la rancune qu'il a envers sont père grâce à ces mots, et c'est très addictif à lire ! Je note d'ailleurs qu'on ne mentionne jamais son prénom, ce qui ajoute à la tension mais n'est pas gênant dans la lecture.

L'auteur écrit court, vif, rapide et clair : en peu de mots tout est dit. Plus qu'un huis-clos, la maison atlantique est le théâtre de rancoeurs et de drames familiaux dans lequel le lecteur joue un rôle de voyeur.
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Dès le départ, le ton est donné. C'est un orphelin qui prend la parole. Sa mère est morte quand il avait seize ans et il a perdu son père à dix huit ans.
Dix huit ans, l'année du bac où il se voit contraint de passer ses vacances avec son père dans une maison familiale, héritage de la mère au bord de l'Atlantique. Même si il préférait partir avec ses copains dans le Sud, il accepte cette volonté de retrouvailles d'un père qui n'a jamais été présent. Grand avocat, égoïste, ambitieux, il a rendu sa femme malheureuse par ses infidélités et le jeune homme le tient responsable de la mort de sa mère. Conflit de génération et rancoeur d'enfance, l'ambiance estivale risque d'être électrique.
Et c'est par cette jeune vacancière, Cécile qui loue la maison voisine avec son mari Raphaël que le scandale arrive. Une belle jeune femme qui s'ennuie un peu dans une vie de couple monotone, un prédateur à l'affût de chair fraîche, l'adultère est inévitable. Face à cette nouvelle incartade qui remet en mémoire toute l'hypocrisie du père et la souffrance de la mère, le jeune garçon tente de trouver un peu de chaleur dans des amours de vacances. Mais la mèche est allumée et l'explosion est imminente.
J'ai souvent regretté chez cet auteur une langueur insupportable de ses personnages, un fondu doucereux trop appuyé. Pour une fois, il me semble que cela convient bien à ce jeune garçon et à l'ambiance de cette maison atlantique. Période et lieu de vacances propice à la légèreté et aux amours passagères et surtout nonchalance, fragilité mais aussi rébellion d'un caractère adolescent.
Des le départ, l'ambiance est donnée et cette période de vacances sera cruciale.
" Depuis j'ai appris à aimer ce moment où les cuirasses tombent, où les fragilités se dévoilent, où les destins bifurquent."
Pourtant, en nous dévoilant l'issue fatale dès le début du récit, l'auteur nous prive d'une partie du drame. Il ne nous reste qu'à apprécier l'évolution prévisible des personnages au cours de cet été meurtrier.
Lien : http://surlaroutedejostein.w..
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J'aime bien les romans de Philippe Besson et son écriture très concise. Dés l'ouverture du roman, il plante le décor : une villa au bord de la mer, un père et son fils qui se détestent depuis la mort de la mère du narrateur.
Celui-ci a 18 ans, il est en vacances, il flirte, sort, joue au tennis. Son père est un avocat renommé, un grand séducteur. Un jeune couple a loué la maison d'à côté. Les personnages se côtoient. Puis le père noue une relation avec la jeune femme et l'on sent que la drame va éclater.
Un roman très fort, efficace, bien écrit.
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Poussif et viellot . le canevas : famille , je vous hais ( en l'occurrence, père je te hais ) . On a lu ça cent fois
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