Je remercie Babelio et les masses critiques pour l'envoi de ce roman dont l'auteur, originaire
D Auvergne, m'était inconnu bien que "
Les chandeliers" soient son troisième roman.
Ce n'est pas un coup de coeur, mais un roman agréable à lire.
Il se déroule en deux époques : de nos jours et pendant la guerre. Il y a donc plusieurs flash-back, mais ça ne m'a pas gêné.
Augusta, 89 ans, tient un atelier de bougies artisanales. Sandrine, une jeune fille au nez très fin, travaille chez elle avant d'intégrer une maison de création de parfums.
Chérif, un promoteur immobilier arabe issu de la banlieue nord (ça a son importance) lorgne sur la maison d'Augusta, son jardin et son atelier ainsi que les maisons du quartier pour créer des résidences dernier cri : les Villas
Victor-Hugo (qui n'auront rien de villas !).
La vieille dame ne veut pas lui vendre sa propriété, mais bien la lui donner (pas crédible du tout; elle va habiter où? dans la rue?). Pour cela, il doit réussir les épreuves qu'elle lui impose.
Augusta est une dame alerte, joyeuse, positive et pourtant, parfois, elle a des moments de tristesse et de nostalgie. Que s'est-il passé dans sa jeunesse et qui est ce frère dont elle ne parle jamais? Elle pense à David, un petit juif de 5 ans qui a atterri chez elle quand elle avait 9 ans. (Il n'y est resté qu'un jour, pas de quoi marquer une fillette de 9 ans, je pense !)
Pas très crédible tout ça, pas de grosses surprises. le lecteur sait ce qu'il va se passer et un happy end un peu facile.
Bref, une lecture agréable, mais pas indispensable.
Le petit plus : les références à
Victor Hugo et à son roman "
Les misérables".
PS Comme souvent dans les romans où on trouve des enfants, les propos de David semblent sortir de la bouche d'un enfant beaucoup plus âgé.