Cette très belle et puissante série explore les relations entre hommes et machines, tout ce qui en découle. Ce tome explore une histoire vieille comme le monde mais qui reste très puissante, l'amour impossible, oui entre une humaine et un robot. Un tabou aux yeux de la société. Nous verrons comment ils se rencontrent par hasard, leurs yeux ne se quittent plus, les questionnements et réflexions, ainsi que la décision finale.
Elle fait partie d'une famille plutôt bourgeoise, Naiad, avec un père aimant, très protecteur, qui tient une usine. Naiad est espiègle, curieuse, et elle s'interroge. Elle va tomber amoureuse sans rien maîtriser d'un robot, qui n'est en plus pas n'importe lequel, mais un limier, mal vu parmi les siens à cause de son travail. Une histoire d'amour qui semble impossible pour plein de raisons. Comment un robot peut aimer ? Et en plus tel que lui ?
Rien n'est si simple, et ils ne sont pas les premiers à défier toute logique, à constater deux coeurs qui a priori n'avaient rien à faire ensemble et pourtant battent à l'unisson.
Tout commence, alors qu'il y a un esclandre à l'usine, notamment dû au fait qu'un robot dirige des humains, et que cela semble impossible et dérange. du genre, quoi moi obéir à un tas de ferraille. le limier entre en scène pour faire le ménage. Il a un côté gentleman, sait se défendre, mais également trouver les mots.
La famille de Naid a plusieurs robots à leurs services, des domestiques. Naiad semble avoir une relation assez complice et partager des secrets avec Marceau, qui lui tient compagnie, veille sur elle, et projette des films. Naiad est avide de découvrir la vie, ce qu'il y au-delà de l'horizon qu'on lui laisse voir, quitte même à se mettre en danger.
La relation qui se tisse entre cette humaine et ce robot a quelque chose dès le départ. On sent qu'un courant passe entre eux, alors même qu'ils se connaissent à peine. D'ailleurs, à certains moments le graphisme change entre autre avec le limier tout est en fond rose, tout comme cette couleur rose qui se reflète dans les yeux de Naiad. Nous devons voir comment le limier aperçoit les choses. Un exercice intéressant et habile qui ajoute de l'émotion. Tout comme les différents personnages et situations rencontrés.
Cette série continue à être une réussite à conseiller aux gens.
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Un troisième album tout en émotions, qui nous délivre tous les secrets de famille de la jeune Naiad.
Une série remarquable en bien des points, tant au niveau de l'histoire, du dessin, des couleurs, le tout est très homogène et agréable à lire.
Les messages transposés peuvent se retranscrire dans notre vie de tous les jours et poser question, ou du moins, à la réflexion.
La peur des autres, la différence, les malentendus et la généralisation des problèmes.
Non, tout n'est pas blanc ou noir, les différences peuvent s'accommoder et pourquoi pas, rendre le monde meilleur.
Bref, une superbe série que je recommande vivement !
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J'ai adoré ce tome. Peut être le plus fort pour mettre frontalement le sujet des différences, au travers de la rencontre de l'héroïne Naiad et d'un robot. C'est très bien amené, très fort et extrêmement touchant. C'était le bon moment d'apporter ce regard en tome 3, les dessins et les relations humains/robots ayant été déjà entamées avec cette série. Plus tôt, ce récit n'aurait peut être pas été aussi impactant. Une fable très actuelle et porteuse de forces, avec un graphisme incroyable.
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Toute la puissance du récit de Beka est encore plus forte dans ce tome 3 très bien construit, à la fois émouvant et au centre d’une évolution imprévue. Le découpage est lui-aussi sans faille et on le répète le dessin de Jose Luis Munuera joue une partition d’exception. Il y a du Cendrillon dans ce tome 3, un jeu d’aplat de couleur bien trouvé pour montrer les regards échangés entre Naiad et le Limier. Beauté, amour et fantaisie, un plaisir qui n’est pourtant sans risques.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Un univers original et abouti aux personnages forts, aux enjeux importants et riche en scènes poignantes, voilà ce que proposaient les deux premiers tomes des Cœurs de Ferraille, et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce troisième épisode leur tient la dragée haute.
Lire la critique sur le site : LesAmisdelaBD
Cachez-vous jusqu'à ce que la laideur se calme.
Ah ! Mais réduire l’amour au seul physique, c’est comme réduire la vie à la seule respiration. L’amour est une force qui va au-delà. Il transcende la biologie. C’est une connexion entre deux cœurs. Et même la mort n’arrive pas à déconnecter ce lien.
Oh, de la violence, des malentendus. C’est l’histoire de la cohabitation de nos races. De la cohabitation de toutes les races …
Des fois, il ne faut pas se demander si on peut. Des fois, il ne faut rien se demander du tout. Il faut juste faire ce qui est évident. Et ajouter de la beauté au monde.
Pourquoi ? Ah, je sais ! Tu as compris que j’étais un tas de ferraille et toi, un tas de viscères. Et tu devines lequel des deux est le plus résistant.
Naiad, fille d'un riche industriel mêlant employés humains et robots dans ses usines, est fascinée par ces étranges êtres de métal. Un jour, alors que son père a envoyé un Limier mater une révolte organisée par des ouvriers humains, la jeune fille croise le puissant robot et en tombe éperdument amoureuse. Séduit lui aussi par la jeune fille, le Limier va voir son existence chamboulée, face à une société incapable de tolérer son couple ni même l'existence de sentiments dans ses circuits imprimés...
Avec ce troisième tome, BeKa et Munuera revendiquent encore plus puissamment leur plaidoyer pour le vivre-ensemble, à travers une histoire d'amour aussi belle qu'inattendue.
"Les Coeurs de ferraille" de Munuera et BeKa - Trois tomes disponibles au rayon BD
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