A nouveau mitigé par cet épisode.
Je suis toujours admiratif de la représentation de Paris de la fin du 16e siècle. Et je trouve fort intéressant de focaliser sur les Ligueurs de Paris. On retrouve quelques personnages qui ont réellement existé. Les effets de foule dingue sont bien vus.
Mais l'intrigue elle-même me passionne peu. Toutes ces tribulations pour trouver… je ne vais pas dire quoi mais j'ai trouvé l'enjeu léger. Les deux héros germaniques se contentent d'être ballotés à droite à gauche sans contrôler quoi que ce soit. le comportement des méchants Ligueurs est sans subtilité ; il n'y a qu'à regarder leurs faces déformées de joie à l'idée de torturer son prochain. En comparaison nos deux lansquenets essaient de jouer les durs mais je n'y crois pas ; ils sont liés par leur rôle positif. Quant aux actes ultrarisqués de l'Archange – le maître des gueux de Paris -, ils sont tout à fait incompatibles avec un être occupant une telle position.
Pour résumer : mouais pas mal mais pas plus !
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Septembre 1589, nos deux compagnons tentent de poursuivre leurs missions confiées par Henri IV dans le coeur de Paris, ville qui est aux mains des ligueurs.
Ils doivent récupérer un diamant pour garantir les alliances futures entre Henri IV et la reine Elisabeth d'Angleterre.
"car pour la guerre, quand l'argent manque, tout manque"
Dans cet album, Paris devient le champs d'action de ces mercenaires : course-poursuite, intrigues, éxécutions, manipulations sont inévitables pour atteindre leur objectif.
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Ce volume, m'a surtout permis de comprendre ce qui m'avait échappé dans le tome 3.
C'est aussi l'occasion de découvrir un monde parallèle dans paris : la vallée de misère. L'organisation en place pour tout surveiller, et la vitesse à laquelle se propage les informations.
Encore une fois je suis plus intéressée par le décor que par le fond de l'histoire.
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Septembre 1589, Paris est calme, calme par étouffement, les grosses chaleurs d'été, qui écrasent la ville, se mélent aux trois ou quatre pouvoirs, officiels ou occultes, qui l'enserrent dans des griffes de fer. Chacun y joue son jeu et veut gagner, à la rafle, l'ultime partie.
La bastarde( grande épée) pèse au-dessus d'un peuple malheureux, écartelé, gavé de discours étrangers et fanatiques auxquels il a fini par croire, comme pour s'assurer qu'il lui reste encore un avenir possible, une issue à ses souffrances...