J'avais envie d'une lecture légère, distrayante, avec un peu d'humour et beaucoup d'optimisme. Un livre qui me change des romans : gore, policiers, thrillers…
Oh, mince, j'aurais dû prendre un ouvrage d'amour, ou de poésie…
Je plaisante bien sûr, il n'empêche que j'ai trouvé tout ce dont j'avais besoin pour me divertir. Un agréable moment où j'ai pu rire (un peu), verser une petite larme et voir le monde des pompes funèbres différemment.
Un métier difficile, non reconnu, que je regarderai d'un autre oeil.
Bonne lecture !
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Plutôt déçue par cette lecture qui loin de nous présenter des perles - qu'on imagine drôles, nous présente des anecdotes sur le métier qui pourraient être intéressantes si ce n'était pour les ficelles trop visibles tirées par l'auteur. Quand on essaye de me "guider", de me faire comprendre "attention, une blagounette / la chute arrive" de façon trop évidente ça coupe ma réaction justement. Certains "jugements" sous-entendus m'ont aussi un peu dérangé (comme l'anecdote de l'enterrement du chien), oui il y a des gens qui exagèrent dans leurs sentiments, et on peut ne pas toujours le comprendre puisqu'on n'est pas à la place des autres, mais je ne pense pas que l'on puisse juger la douleur d'une personne, ce n'est pas quelque-chose qui se réfléchit.
J'aurai aussi peut-être dû choisir l'un des tomes plutôt que l'intégrale qui reste un pavé à lire avec parcimonie. Ca n'a pas été une mauvaise lecture, mais juste sans plus et la quantité me l'a rendu un peu indigeste.
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C'est alors que la fillette, qui se tenait sagement à côté de son père, retira prestement sa petite main de celle de son papa et trottina jusqu'à la tombe avant que qui que ce soit n'ait le temps de réagir. Là, debout devant le trou, penchée au-dessus le cercueil de sa mère, devant l'assemblée médusée, elle cria : Bon, allez, sors de là, c'est plus drôle, maintenant, maman !
- Mais, Madame, il n'y a rien qui vous choque ?
- Non, quoi ?
- Il est mort, Madame. Il est mort depuis un moment, Madame.
La vieille le fixe, son regard perdu dans un vide auquel même elle sans doute n'a pas vraiment accès, puis déclare :
- Ah... Je me disais, aussi, qu'il n'était plus très causant, ces derniers temps...
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