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EAN : 9782070197002
448 pages
Gallimard (11/01/2018)
3.27/5   67 notes
Résumé :
«Il y a deux ans, Sa Majesté Felipe VI m’a dit : "Comme vous nous avez manqué!" En fait, il s’adressait à l’ensemble des séfarades à travers le monde, ces descendants des Juifs expulsés d’Espagne en 1492. À l’occasion d’une nouvelle loi nous accordant la citoyenneté, le roi d’Espagne nous offrait de revenir au pays.
Sur le moment, je l’avoue, j’ai un peu hésité. Cinq siècles après, tout de même... Puis j’ai pris pour moi cet appel historique.
J’ai dé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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En 2015, l'Espagne fait voter une loi qui accorde la nationalité aux juifs expulsés du pays en 1492. La première question qui vient à l'esprit est « Pourquoi revenir? ». le pays est en proie à une grave crise économique et ceux qui le peuvent ont déjà quitté le territoire pour aller gagner leur vie ailleurs. Et, surtout, depuis le XVème siècle, l'eau a coulé sous les ponts… Très vite pourtant des listes se mettent à fleurir sur le net, sorties dont ne sait où (sans doute de l'ouvrage de Pere Bonnin) dans le genre, « Si votre nom figure ici, vous pouvez prétendre à la nationalité espagnole ". Personnellement, je ne connais qu'une Cubaine qui ait tenté l'aventure.

C'est donc avec beaucoup de curiosité que j'ai lu le livre de Pierre Assouline, Retour à Sefarad, qui raconte comment un beau jour, il a décidé de franchir le pas et de redevenir Espagnol: « J'ignore ce qui fait qu'un individu renonce à étudier la vie tranquille des choses pour en examiner le cours étrange, ce qui fait qu'il éprouve à un moment particulier de son existence le désir confus, bientôt mué en impérieuse nécessité, de fouiller son écheveau inextricable, de démêler l'entrelacs de ses contradictions, d'interroger ses identités pour se déplier enfin. »

Retour à Sefarad pourrait répondre à la question "Comment peut-on être Espagnol? », quand nous sommes fait d'identités multiples. Assouline va parcourir le pays, s'entretenir avec une foule d'interlocuteurs, lire, s'interroger et parler, beaucoup, tout le temps… J'adore les digressions, les associations d'idées, les portes qui s'ouvrent sur d'autres portes… j'ai donc beaucoup apprécié cet ouvrage érudit, drôle aussi, jamais pesant. Il montre une nouvelle fois et sous une autre forme, ce que l'on a déjà noté chez des romanciers aussi différents que Jodorowski, ou Alberto Gerchunoff , ou depuis l'apparition d'internet sur des blogs uruguayens ou argentins, que les Séfarades de la diaspora ont toujours gardé le souvenir de l'Espagne malgré la tragédie de l'expulsion. L'attachement au pays d'avant la reconquête, via la langue, la nourriture, et de lointaines réminiscences a perduré à travers les siècles.

Préparez-vous donc à chausser vos bottes de sept lieues, à parcourir la Red des Juderias de España et les Caminos Sefarad, à rencontrer Javier Marias, Javier Cercas, Antonio Muñoz Molina , Cervantes, Lorca, les rois catholiques, Franco, les diplomates espagnols en poste dans les pays sous occupation allemande, les cinéastes, les poètes, les quidams, et les universitaires…. Retourner à Sefarad c'est comme faire le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle (enfin j'imagine), c'est fatigant mais exaltant. C'est drôle aussi, j'ai beaucoup aimé les lignes consacrées au film culte de Bigas Luna, Jambon, Jambon, ou le passage dans lequel l'auteur, à fond dans son trip espagnol, se lève une nuit pour regarder un documentaire sur Arte consacré au cheval andalou.
Je ne connais pas l'oeuvre de Pierre Assouline dont je n'ai lu que Lutetia et le dernier des Camondo, mais j'ai bien l'intention de poursuivre ma lecture de ses ouvrages. Je souhaite bon courage aux obstinés qui iront jusqu'au bout de démarches administratives kafkaïennes. Retrouver la nationalité espagnole via la Loi sur la Mémoire Historique pour la diaspora républicaine était quand même bien plus simple.

Seul bémol, la bibliographie en fin d'ouvrage... une centaine d'ouvrages mentionnés à la queue leu leu... il faut presque être un spécialiste en épigraphie pour arriver à tout lire...
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«  Comme vous nous avez manqué »: sa Majesté Felipe VI s'adresse ainsi en 2015 à l'ensemble des séfarades de part le monde, ces descendants des juifs expulsés d'Espagne en 1492.

L'auteur a pris ces mots - là pour lui, si intimes, personnels, poignants , à l'instant même où le roi les a prononcés .

Sa décision est prise, il rentre au pays , même s'il l'avoue , cinq siècles après, une légère hésitation subsiste. ....

«  Retour à Séfarad » met en scène ce candidat, juif séfarade , candidat à l'obtention du passeport Espagnol ,démarche ô combien complexe , semée d'embûches et décourageante : les candidats doivent prouver leur lien à l'hispanité ,suivre des cours de langue et de civilisation à l'institut Miguel de Cervantes, dans les bureaux de l'administration le dossier bute sur des obstacles imprévus.. pratiquement insurmontables ....

Comment se souvenir , retrouver ces racines d'il y a cinq siècles ?

Dans quel état va t- il retrouver ce pays?

Il s'en est passé des choses depuis le 31 juillet 1492.

Inutile de partir en quête de la maison familiale , du cimetière , encore moins des — archives....
Alors : au cours d'un voyage particulièrement érudit , l'auteur arpente le pays, s'entretient avec une foule d'intellectuels , écrivains , philosophes , s'interroge et interroge sans relâche ,parle , parle ,échange, dresse des inventaires ,polémique , digresse, évoque Marguerite Duras , «  Je suis un écrivain dans son genre « , Robert Musil, Michelet , Miguel de Cervantes, René Char, Pierre- Boileau, l'historien Yitzhak Bear, Georges Simenon , Stendhal et son « de l'Amour » , Julien Gracq, Charles Baudelaire et tant d'autres.... .
Des histoires entraînent d'autres anecdotes , leur multiplicité rythmée et enthousiaste oblige le lecteur à une concentration telle qu'il doit surprendre sa lecture pour reprendre son souffle, il rencontre Franco, rois catholiques, maints diplomates Espagnols .......jusqu'au fait étrange que l'auteur se lève pour visionner sur «  Arte » un documentaire à propos du cheval andalou....

Cet ouvrage est un festival d'érudition massive—-en tout sens —- un méli-mélo d'anecdotes historiques ou contemporaines , parfois fantaisistes , un peu embrouillées , toujours savantes, sur le fil, un brin provocatrices mais jamais pesantes ..

Pierre Assouline : dont j'avais lu «  La cliente » en 1998 «  Lutetia » en 2005,   Sigmaringen » en 2014, nous plonge dans un très long voyage dans le temps et l'espace à propos de l'Espagne à l'aide d'une trajectoire fouillée , très documentée allant de l'Inquisition aux traces contemporaines de ces juifs dans les villes, les anciennes synagogues devenues églises.

Une plongée fascinante , parfois drôle et provocatrice , ironique , désabusée, semée d'aventures intellectuelles multiples , de réflexions très fortes , puissantes, à propos de l'identité , du sentiment très fort d'appartenance, d'attachement , du devenir , de la connaissance de soi , de L'HISTOIRE DES PEUPLES et de leur destinée ...

Des déserts ruraux et villages d'outre - tombe, aux chants andalous profonds —-aux cathédrales d'Espagne : les vitraux à León, la rosace à Burgos——aux reflux de mémoire de l'auteur ——jusqu'aux rues animées et grouillantes de Madrid , sans parler du Moyen - Âge, de Federico Garcia Lorca, de la Shoah, du président d'Israël, du franquisme, des juifs américains , de Màlaga..........

Un roman palpitant mais exténuant, prenant et riche , comme souvent avec Pierre Assouline, ancien directeur du magasine Lire . ( à voir l'importante documentation à la fin , le nombre d'ouvrages cités ! )
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« ...je me suis mis en tête cette folie de redevenir espagnol »

Car une nouvelle loi espagnole permet aux descendants juifs séfarades, expulsés au 15e siècle par les Rois Très Catholiques, de revendiquer leur origine ibérique et d'en récupérer la nationalité.

Pierre Assouline se lance avec persévérance dans un parcours très symbolique et intellectuel de «reconquête identitaire », au point d'en faire un journal de bord où s'invitent des réflexions sur le patronyme, la langue orale et une compréhension de l'Espagne contemporaine, gangrenée par des relents nauséabonds de catholicisme extrémiste.

Dialogues à la Guitry, érudition tout azimut versée à la louche mais toujours fantaisiste, élucubrations et mots d'esprit pour tout et rien, Pierre Assouline est inspiré!
On a l'impression qu'il s'amuse de tout, du contexte, de lui-même, de son identité juive, de cette étrange idée de la quête des origines, avec une pointe de réalisme pragmatique et grinçant : « Les Juifs ont intérêt à avoir plusieurs passeports. On ne sait jamais ce que le sort nous réserve. »

Avec sa plume provocatrice et son argumentaire érudit et historique, l'écrivain éclaire le lecteur sur les siècles noirs de l'Inquisition, concept religieux autant que politique, mais le balade aussi dans un mélimélo d'anecdotes et de digressions. On le suit sur les traces des communautés juives disparues, pérégrin curieux autant de rencontres que d'atmosphères, de symboles ou d'interprétations biscornues. Il finit tout de même par nous concocter un bon gros pudding bourré de références, qu'on peut avoir un peu de mal à digérer mais qu'on ne peut que reconnaître brillant, finement analysé et plein d'humour.

Encore un livre qui informe et interroge, passage de témoin au-delà des siècles vers notre époque de migrants, s'appuyant sur cette éternelle valse des déracinés pour cause de guerres ou persécutions.
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Le roman de Pierre Assouline est aussi délirant que la décision du roi d'Espagne qui autorise par décret, (jusqu'au 31/12/2019), les descendants des Séfarades expulsés en 1492 à demander la nationalité espagnole.
132 000 personnes ont été ainsi naturalisés et ont réparé la chaîne qui s'était interrompu lorsque leurs ancêtres ont quitté l'Espagne, bannis par le roi catholique de l'époque Ferdinand d'Aragon.
Comme le dit l'auteur, le royaume d'Espagne va au-delà du pardon, au-delà du "pardonne mais n'oublie pas", il est dans le reviens chez toi, nous regrettons d'en avoir chassés tes ancêtres il y a six siècles et des poussières.
" Comme vous nous avez manqué !" conclut le Roi dans son discours.
Afin de pouvoir retrouver la nationalité espagnole, les prétendants doivent répondre à trois critères
Figurer sur la liste, publiée avec le décret royal, des 5 000 noms de Marranes et Séfarades expulsés.
Démontrer sa connaissance de la culture espagnole en satisfaisant à un test de l'institut Cervantès
Produire un acte de mariage démontrant que ses grands-parents ou parents sont de religion judaïque.
A titre personnel, je ne peux satisfaire qu'aux deux premiers critères.
Mes ancêtres lointains ont véritablement abjuré la religion juive et embrassé la religion catholique.
Assouline joue sur trois registres sa surprise à la découverte de ce décret, sa surprise de se voir figurer sur la liste et sa décision de mener une enquête pour savoir ce qui se cache derrière le décret et s'il peut véritablement devenir espagnol...
Il passe par plusieurs étapes :
Au Consulat d'Espagne, tiens ! tiens ! tiens ! il est reçu par un certain Alfonso Iglesias Nunez (qui lui, je vous l'assure, figure sur la liste), mais le prétendant n'osera pas avoir l'outrecuidance de le lui demander.
A Madrid, il décide de rencontrer Isaac Querub, président de la Fédération des communautés juives d'Espagne et Alberto Ruiz Gallardo, ministre de la justice, les deux hommes qui sont à l'origine de la fameuse loi du retour des séfarades dans ce qui fut leur pays.
Le roman rappelle le rôle des Séfarades dans l'histoire espagnole, les moments de l'histoire qu'ils ont marqués mais aussi les livres films ou pièces de théâtre qu'ils ont inspirés.
Le livre est construit de telle façon que le lecteur peut choisir de le lire de la première à la dernière page ou de batifoler au gré de son envie en choisissant l'un des 70 chapitres qui constituent.
En fin d'ouvrage on trouve un résumé de chacun de ces chapitres.
Je reviendrai pour ma part sur le chapitre 42, consacré au film d'Antonioni : Profession Reporter. Film sublime qui se déroule de Barcelone à Alméria pour finir dans le village de Vera, berceau de ma famille.
« Il est cinq heures de l'après midi à Vera, l'heure de la corrida, la plaza de toros est là devant, et la voix de Garcia Lorca tout près murmure un chant funèbre pour son ami l'illustre torero Ignacio Sanchez Mejias mortellement blessé dans l'arène de Manzanares, l'endroit se couvre d'iode, au loin vient la gangrène, les plaies brûlent comme des soleils, il n'y a vraiment qu'en Espagne que la poésie revient partout nous envahir et nous dévoiler la vie comme la mort, il est juste cinq heures d'ombre de l'après-midi à Almeria. »
Et en lisant cette citation, me reviennent les paroles de Initials B.B. de Gainsbourg :
« À chaque mouvement
On entendait
Les clochettes d'argent
De ses poignets
Agitant ses grelots
Elle avança
Et prononça ce mot
Alméria
C'est cela aussi le livre d'Assouline, un révélateur de culture et un catalyseur d'émotions qui nous fait voyager dans notre propre passé et dans son histoire pour que jamais nous n'oubliions ce qui les relie.
Lumineux !

Lien : https://camalonga.wordpress...
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« Comme vous nous avez manqué ». Cette adresse de Felipe VI à tous les séfarades expulsés d'Espagne en 1492 s'accompagne d'une possibilité d'accorder la nationalité espagnole à leurs descendants, invités à revenir au pays.
Prenant le monarque au mot, Pierre Assouline se lance dans cette aventure intime, culturelle et historique, qui bien que symbolique n'est pas pour autant dénuée de complications administratives.
En plus de 400 pages, le journaliste-historien-romancier détaille les étapes nécessaires pour obtenir le précieux sésame comme autant de plongées dans l'histoire politique, culturelle des Juifs expulsés. A la fois édifiante et truculente, cette entreprise nous amène aux quatre coins de l'Espagne, en compagnie des plus grands écrivains et poètes sans pour autant oublier les inconnus d'hier et d'aujourd'hui. Elle permet de remonter le passé pour mieux souligner les absurdités des rouages administratifs contemporains.
Comme souvent chez Assouline, la solidité du propos hyper documenté est rehaussée par une écriture alerte et plaisante.
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critiques presse (1)
LaCroix
17 janvier 2018
Explorateur du symbolique, du réel et des consciences, Pierre Assouline se veut espagnol pour être juif séfarade. Captivant...
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
42. Où je rejoue avec une émotion sans mélange le travelling mémorable de Profession : Reporter d'Antonioni sur les lieux mêmes et d'autres encore grâce à un maniaque de la cinéphilie.
(...)
Il est cinq heures de l'après-midi à Vera, l'heure de la corrida, la Plaza de toros est là-devant, et la voix de Garcia Lorca tout près murmure un chant funèbre pour son ami l'illustre torero Ignacio Sanchez Mejias mortellement blessé dans l'arène de Manzanera, l'endroit se couve d'iode, au loin vient la gangrène, les plaies brûlent comme des soleils, il n'y a vraiment qu'en Espagne que la poésie revient nous envahir et nous dévoiler la vie comme la mort, il est juste cinq heures d'ombre de l'après-midi à Almeria.
(...)
On n'imagine pas que des hordes de touristes envahissent jamais Vera - hormis les naturistes.
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À la fin des années 1920, plongé dans une profonde dépression après avoir vu Un chien andalou de son ami surréaliste Buñuel qu'il prend comme une attaque contre lui, après que son autre ami Dali lui a annoncé avoir rencontré la femme de sa vie, écrasé par un milieu familial à qui il n'ose pas dévoiler son homosexualité, au lendemain d'une rupture douloureuse avec le jeune et fougueux sculpteur Emilio Aladrén Perojo, il entre dans la confrérie de la Vierge des Angoisses dont il porte le lourd catafalque lors de la Semaine Sainte de Grenade. La pensée de cette seule image de Garcia Lorca me réconcilie avec un rite qui n'est pas mon genre de beauté tant il charrie de morbidesse et de paganisme.
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39. Des rapports inattendus entre Thérèse d'Avila et Fanny Ardant.
(...)
Teresa Sanchez de Cepeda Dávila y Ahumada, alias Thérèse (...) une alulmbrada, une illuminée qui vivait une expérience spirituelle d'union à Dieu (...) ses écrits circulaient recopiés dans les couvents (...) elle les appelait des chansonnettes, d'autant qu'elles exaltaient souvent sa passion pour la nativité. Line Amselem, impeccable traductrice de ses poésias, ne se fait pas prier pour les fredonner (...)
L'autre jour en m'en parlant, elle a esquissé un rapprochement qui m'a comblé :
«Elle me fait penser à Mathilde dans La Femme d'à côté de François Truffaut, tu te souviens, cette amoureuse incarnée avec une sensibilité et une sensualité inoubliables par Fanny Ardant. Car, comme Thérèse, elle est convaincue que les chansons disent la vérité même si elle est toute bête.»
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Au festival de Cannes cuvée 2016, je m'étais trouvé aux côtés de l'ancien Monty Python, à la cantine des VIP, avant qu'il ne s'éloigne un peu de notre table pour s'entretenir, debout mais longuement, avec Jim Jarmusch qui passait par là. Que pouvaient-ils bien se raconter ? La curiosité me coupa l'appétit. (...) La lumière me vient donc un an après à Las Palmas de Gran Canarias en feuilletant La Provincia. Ils tournent justement en ce moment du côté de Fuerteventura, à l'aube bout de l'archipel, L'Homme qui tua Don Quichotte, ultime avatar de son projet fou (...) espèce de film hallucinant qu'Orson Welles a ébauché à partir du même chef d'oeuvre avant de l'abandonner en route.
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Julio est là mais il a retiré sa veste, les pectoraux gonflés et mis en valeur par de larges bretelles anglaises. Quelque chose de Gordon Gekko alias Michael Douglas dans Wall Street. Tout est dans l'accrochage : surtout pas de pièces en acier inoxydable mais des pattes en cuir. Il a le bon goût de ne pas porter de ceinture en sus.
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