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3,43

sur 954 notes
Hum, c'était donc le premier roman de Christine Angot qui tombait dans mes mains et pas sûre d'en voir un second un jour...

Que dire de ce livre? Pour être honnête, pas grand chose.

Les phrases sont courtes et fragmentées, le livre est répétitif (et, à mes yeux, lassant), le ton est volontairement déprimant (ou comment bien plomber une après-midi sombre d'un dimanche de décembre) et, personnellement, la relation mère-fille - thème majeur du livre - ne m'a pas véritablement convaincue, et encore moins émue.

Bref, une déception!

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Il y a C. Angot, auteur médiatisé qui ne fait pas l'unanimité, pas toujours sympathique. Et Il y a C.Angot, l'écrivain qui creuse son sillon, comme une nécessité, indifférente aux remous provoqués par ses positionnements. Oubliez la première!
Il y a aussi l'écriture de C. Angot, sa voix singulière, sobre, sa recherche du mot juste, qui donne de l'intensité à son texte, particuièrement dans ce livre.
C.Angot arrive, avec un sujet qui vient de l'intime puisqu'elle explore la relation à sa mère qui n'a pas su la protéger de l'inceste, à nous faire ressentir l'universel de la relation mère/fille: une véritable complexité que l'amour ne résoud pas.
Lisez ce livre, arrêtéz de croire ou de penser que c'est impudique! faites vous votre propre opinion et traversez avec elle cette province française des années 60/70 encore très marquée par la lutte des classes et les différences sociales.
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Second roman lu de Madame Angot. J'ai beaucoup aimé ce roman. Cette femme qui accepte tout de l'homme qu'elle aime sans contrepartie aucune. Un statut de maîtresse cachée alors qu'il n'est pas marié mais il est riche, et de mésalliance il n'en veut pas. Mais on ne le saisit qu'au fur et à mesure car au début je pensais qu'il voulait uniquement être libre, être égoïstement libre. Mais il va se marier et l'on comprend alors que Rachel n'était pas assez « bien » pour lui. Socialement il la méprise. Socialement bien sur mais ne peut-on également y voir le mépris de l'homme envers un inférieur, la femme.
De cet amour, une fille va naître et cette même fille sera violée par son père pendant son « droit de garde ». En vieillissant elle tente d'expliquer cette horreur, démontrant à sa mère que, par ce biais, elle n'existait pas pour lui. Les dernières pages m'ont beaucoup moins intéressé, j'aurais préféré plus de détails dans sa relation-réparation avec sa mère.
C'est un amour fusionnel qu'elle vit avec sa mère tout au long de sa vie. C'est très beau cet amour. le style de l'auteur avec ses phrases courtes est très percutant mais je ne me suis à aucun moment identifiée aux personnages comme si j'avais un appareil photo. J'ai vécu cela « de loin ». Je n'ai pas ressenti d'émotion pour les personnages sauf pour Rachel peut-être. Je suis restait dans l'intellect et pas dans l'affect. J'ai écouté Mme Angot à la grande librairie, j'ai bien aimé. Avant la page 156, j'ai lu la quatrième de couverture et cela a gâché ma lecture. Je ne connaissais pas la bio de Christine Angot (et oui il y en a encore..).
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Depuis le temps que j'attendais ma première incursion dans l'oeuvre de Christine Angot ! Je craignais la déception, mais non, j'ai été touchée, emmenée dans ce récit de vie autobiographique. J'appréhendais un peu le grand déballage de son drame, mais non, il est amené tout en finesse, avec beaucoup de pudeur, on le verrait à peine arriver si on n'était pas prévenu de sa présence, avant d'avoir commencé la lecture.
J'ai aimé cette histoire, racontée sobrement, mais dans un style épuré, mais très touchant. L'évolution des personnages, des sentiments de la petite fille, puis jeune fille, puis jeune femme, pour sa mère, sonne vraie.
Je n'hésiterai pas à poursuivre ma découverte de cette belle auteure qu'est madame Angot.
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Je serai franche, ce livre ne m'a pas vraiment passsionnée. Les cent premières pages sont plutôt intéressantes : la rencontre des parents, l'enfance, cette relation quasi fusionnelle entre la mère et sa fille, la reconnaissance par le père. Jusque là, ça va.
Mais, après plusieurs années d'absence, voilà le retour paternel, et là, c'est le drame. Mère et fille, naguère si proches, voit leur relation se détruire petit à petit. Une fois la mère mise au courant des agissements de son ancien amant, on penserait que des efforts soient faits pour rétablir la paix au sein de ce foyer presque détruit, mais les problèmes ne font que s'accentuer. La seconde moitié du livre semble n'être qu'une succession d'épisodes brefs d'une relation qui se défait totalement et devient quasiment inexistante, si ce n'est totalement destructrice, avant de se recosntruire dans les dix dernières pages.
Franchement, ce livre est peut-être cathartique pour l'auteur (et je reconnais que la fin est assez positive, surtout le dernier paragraphe) mais il ne m'a pas du tout emballée. Il se lit vite mais ce n'est pas une quelconque passion qui m'a poussé à le finir aussi rapidement. Honnêtement, l''auto-psychanalyse, très peu pour moi !
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J'ai beaucoup de mal à écrire quelque chose concernant ce roman et pourtant il faut que je le fasse pour décrire un malaise, un sentiment très étrange qui ne me quitte pas depuis que j'ai lu la dernière page. En fait, je me pose une question essentielle : pourquoi Christine Angot a-t-elle écrit ce livre ? A-t-elle encore besoin à 56 ans de régler ses comptes avec ses parents et de les traîner en première ligne, au regard de l'autre alors qu'une bonne psychanalyse aurait peut-être fait meilleur effet ? Pour moi, il ne s'agit pas, comme on a pu le dire, d'une déclaration d'amour mais plutôt d'une longue conversation narcissique. J'ai écouté C. Angot lors de plusieurs interviews et j'ai eu envie de lire le roman, mais je ne l'ai pas aimé et je regrette que cet auteur ne puisse pas - enfin - et malgré ce qu'elle a vécu, passer à autre chose.
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Le début est dérangeant.. le fait de s'immiscer dans la relation amoureuse, sexuelle, intime de ses parents m'a mise mal à l'aise, je trouvais que l'auteur n'y avait pas sa place, une impression de voyeurisme. Mais c'était surement une introduction nécessaire pour parler de son ressenti à elle.
Christine Angot a ensuite une parole très claire, presque sereine. L'évolution est sensible depuis L'inceste ou tout était flou et où on ne percevait que la rage et la souffrance. C'est un très beau livre, où elle analyse ses sentiments, se remet en cause dans ses relations avec sa mère. Elle va de l'avant avec intelligence et subtilité, une très belle oeuvre.
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Avec cet énième auto-pseudo biographie, Angot sort ce qu'elle fait de meilleur dans le pire qui l'habitait : un travail sur le style, sans plus (on peut discuter). le reste n'a strictement aucune importance. C'est du vent, du mauvais vent.
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Ce livre, lorsque j''en ai commencé la lecture m'a fait une drôle d'impression. Celle d'avoir vendu mon âme au diable. Moi, qui m'étais juré grands dieux de ne plus jamis lire le moindre écrit de Christine Angot depuis sa « semaine de vacances ». Et puis, un matin, il y eut Olivia de Lambertirie (France2-Télématin) qui l'a si bien vendu que j'ai décidé de plonger, de me trahir.
Elle l'a tellement bien vendu, Olivia, que chacun de ses arguments étaient d'une justesse…
Vous l'avez déjà compris, j'ai aimé ce roman auto-biographique et c'est vrai qu'il fallait peut-être ses écrits précédents pour en arriver à celui-ci où elle parle de son enfance avec la mise en avant de sa mère.
Cette femme qui n'a rien vu de ces viols de sa fille par ce père qui a toujours refusé de l'épouser pour cause de différence de condition sociale. Mais cet homme, elle l'a beaucoup aimé mais pour qui sa mort lui est, on ne eplus indifférente.
Ce livre entraine énormément de questions sur le déni de la mère mais aussi une haine vis-à-vis de ce père incestueux.
Et arrive les dernières pages de réconciliation et d'explication entre la mère et la fille. Cette fin, elle est simplement éblouissante. La démonstration du cynisme, du machiavélisme de ce type est comme le dit Mme de Lamberterie un moment qu'il va être dur ou impossible à oublier.

Alors, pour finir, je voudrais m'excuser auprès de Christine Angot pour les mots très durs que j'ai publiés ici même après ma lecture d' « une semaine de vacances », allant même jusqu'à avancer que ce n'était qu'une histoire de fric. Comme je regrette. Si on m'avait prévenu avant qu'il ne fallait pas que ce livre soit le premier que l'on lise….

Moi aussi, je souhaite de tout mon coeur que ce livre obtienne un grand prix littéraire.
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J'avais beaucoup entendu parler de ce livre suite à un prix qu'il avait eu, je ne sais plus trop lequel, mais je n'étais pas plus inspirée que çà. Par hasard j'ai vu que le livre a été adapté au théâtre, puis qu'il allait l'être au cinéma. Je crois que c'est ce qui m'a poussé à le lire.
Dans ce roman autobiographique, Christine Angot évoque la relation de ses parents, cet amour impossible, et sa relation avec ses deux parents.
De cet amour impossible découlent des conséquences et sentiments assez contradictoires, un amour inconditionnel entre une fille et sa mère, un ressentiment de la part de l'une et un fort sentiment de culpabilité de l'autre.
Je regrette que le résumé en dise autant sur cette histoire, en effet, on apprend en lisant la quatrième de couverture que l'auteur aura été abusée sexuellement par son père, mais cet évènement n'est révélé qu'aux alentours de la page 150. du coup on lit, tout en attachant peu d'importance à ce qui est dit puisqu'on attend la révélation de cet acte.
Quoi qu'il en soit, j'ai aimé le style de Christine Angot, sa franchise, sa dignité, et le ressenti que j'en ai est que ce roman est un très beau témoignage d'amour envers sa mère.



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