Ce livre, lorsque j''en ai commencé la lecture m'a fait une drôle d'impression. Celle d'avoir vendu mon âme au diable. Moi, qui m'étais juré grands dieux de ne plus jamis lire le moindre écrit de
Christine Angot depuis sa « semaine de vacances ». Et puis, un matin, il y eut Olivia de Lambertirie (France2-Télématin) qui l'a si bien vendu que j'ai décidé de plonger, de me trahir.
Elle l'a tellement bien vendu, Olivia, que chacun de ses arguments étaient d'une justesse…
Vous l'avez déjà compris, j'ai aimé ce roman auto-biographique et c'est vrai qu'il fallait peut-être ses écrits précédents pour en arriver à celui-ci où elle parle de son enfance avec la mise en avant de sa mère.
Cette femme qui n'a rien vu de ces viols de sa fille par ce père qui a toujours refusé de l'épouser pour cause de différence de condition sociale. Mais cet homme, elle l'a beaucoup aimé mais pour qui sa mort lui est, on ne eplus indifférente.
Ce livre entraine énormément de questions sur le déni de la mère mais aussi une haine vis-à-vis de ce père incestueux.
Et arrive les dernières pages de réconciliation et d'explication entre la mère et la fille. Cette fin, elle est simplement éblouissante. La démonstration du cynisme, du machiavélisme de ce type est comme le dit Mme de Lamberterie un moment qu'il va être dur ou impossible à oublier.
Alors, pour finir, je voudrais m'excuser auprès de
Christine Angot pour les mots très durs que j'ai publiés ici même après ma lecture d' «
une semaine de vacances », allant même jusqu'à avancer que ce n'était qu'une histoire de fric. Comme je regrette. Si on m'avait prévenu avant qu'il ne fallait pas que ce livre soit le premier que l'on lise….
Moi aussi, je souhaite de tout mon coeur que ce livre obtienne un grand prix littéraire.