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3,43

sur 954 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Dès la première page j'ai su que je n'allais pas terminer ce livre. Et pourtant je déteste ça, abandonner. Mais le style, enfin, si l'on peut parler de style, est insupportable. Jugez plutôt : "Les Américains avaient construit entre Châteauroux et Levroux un quartier, qui s'étendait sur plusieurs hectares, de petites maisons individuelles de plain-pied, entourées de jardins, sans clôture, dans lesquelles des familles de militaires vivaient."
Ou encore : "Leur famille habitait Paris depuis des générations, dans le dix-septième arrondissement, près du parc Monceau, était issue de Normandie.
Et ce qui m'a fait lâcher définitivement : " Il décrivait tout ce qu'il voyait,..., avec une précision telle que ça gravait ce qu'il disait en elle".
J'ai d'abord cru à des erreurs typographiques, mais non, Madame Angot écrit bel et bien avec ses pieds. Ou bien a-t-elle choisi d'adopter la grammaire des langues allemande et néerlandaise ?
Bref, même si elle a certainement des choses à raconter, l'écriture est absente et j'oserais même dire indigne d'être publiée. Et cette bouillie est sélectionnée au Goncourt ? Pauvre langue française exécutée sur l'autel de la médiocrité absolue.
Mais je dois être une extra-terrestre quand je vois le nombre de critiques qui encensent ce bouquin. J'assume !
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Christine Angot a fait sa réputation avec des textes sulfureux, provocateurs et souvent polémiques. Je m'attendais donc à découvrir un roman vraiment différent avec de l'originalité. Après tout ce que j'avais entendu de cette auteure, je pensais recevoir un uppercut et me préparais à être secoué et m'en réjouissais d'avance.

J'ai ouvert le livre, lu quelques lignes, quelques chapitres, puis quelques pages…j'assistais à la vie banale d'une famille banale. Aux abois, je guettais le moment où tout allait basculer et où la grande Christine Angot allait faire son apparition. A la fermeture de la dernière page quand j'ai posé l'ouvrage sur ma table de nuit, j'espérais toujours en vain. le récit de ses parents est particulièrement insipide et n'a aucun intérêt (juste pour elle peut-être !). le style Angot ne m'a pas du tout convaincu. L'écriture est commune et handicapée par de longs dialogues sans fin. Je n'ai pas reconnu la plume acérée que l'on m'avait annoncée. Les échanges entre les personnages sont truffés de bons sentiments et débordent de naïveté. Paradoxalement, tous les évènements rencontrés sont assez crus et durs alors que les réactions transpirent la tendresse et le pardon.

En racontant l'histoire de ses parents de son point de vue mais sans jamais m'ouvrir la porte de ses sentiments, Christine Angot m'a laissé en dehors de son drame et je n'ai à aucun moment été ému ou concerné. J'ai regardé ces échanges verbaux dépourvus de personnalité sans la moindre implication.

J'ai trouvé ce court texte insignifiant et beaucoup trop convenu pour rester dans ma mémoire. Je pourrais me dire que je n'ai pas commencé par le meilleur livre de sa bibliographie, mais c'est Christine Angot elle-même qui m'a conseillé de débuter son oeuvre par celui-ci. C'est pourquoi ce sera surement ma première et ma dernière rencontre avec cette auteure! Tant pis…

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Christine Angot imagine sans doute s'être forgé une véritable "patte d'artiste" grâce à l'ahurissante indigence stylistique dont elle fait preuve dans ses écrits et qui apparemment constitue sa marque de fabrique. Certes, elle devient ainsi exceptionnelle, puisque reconnaissable au premier coup d'oeil .... ce qui permet au lecteur averti de vite refermer ses bouquins, ce que j'ai failli faire !
Les critiques élogieuses de la presse m'en ont cependant dissuadée et j'ai donc persévéré dans ma lecture ... pour un avis final très mitigé !

Mais de quel amour impossible nous parle-t-elle donc ?
Celui de ses parents ? mais là c'est particulièrement évident. Comment un fils de famille bourgeoise traditionnelle, fier de ses origines, conscient de son incomparable supériorité de classe, intelligence remarquable et culture haut de gamme, pourrait-il se marier avec une "petite secrétaire" sans éducation, juive de surcroît, même si celle-ci est très jolie et très amoureuse ? lui faire un enfant, pourquoi pas ? mais l'épouser, jamais ! Voyons, ça ne se fait pas chez ces gens là ! - et en fichu salaud qu'il est, de bien lui faire prendre conscience de son infériorité sociale ainsi que de la tare originelle de sa judéité !

Celui éprouvé pour son père ? Car, image idéalisée par sa mère aidant, la jeune Christine rêve de connaître ce père "exceptionnel" dans les griffes de qui elle va brûler son adolescence !

Celui qu'elle vit avec sa mère ? ardent et chaleureux pendant toute l'enfance, en outre protégée par la parentèle maternelle, il deviendra peu à peu entaché de rancoeur, à partir du moment où elle voit régulièrement son géniteur, puis de froideur allant jusqu'à l'indifférence... pour finalement refleurir.

Tout cela se fond dans un récit banal, dont la vacuité est cependant sauvée par quelques moments de grâce, d'émotion pure, liés à l'enfance, que Christine Angot a su parfois faire magistralement resurgir, réveillant le lecteur qui soupirait d'ennui à la découverte de toutes ces platitudes !
et pour ces brèves fulgurances, peut-être, cet amour impossible vaut-il d'être lu ! peut-être ....
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Un amour impossible... Double signification pour un écrit sur un couple parental particulier. Livre singulier, histoire d 'après guerre où Christine ANGOT livre son histoire familiale celle de ses parents.

Et bien que dire... je n'ai pas été transporté par cette histoire bien commune voire même je l'avoue un brin égocentré...
Il me reste un gout amer dans la bouche, cet écrit manquait de sentiments de douceur, j'ai senti l'abrupt, le cru... J'étais même un brin mal à l'aise parfois.

Dommage.
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Je serai franche, ce livre ne m'a pas vraiment passsionnée. Les cent premières pages sont plutôt intéressantes : la rencontre des parents, l'enfance, cette relation quasi fusionnelle entre la mère et sa fille, la reconnaissance par le père. Jusque là, ça va.
Mais, après plusieurs années d'absence, voilà le retour paternel, et là, c'est le drame. Mère et fille, naguère si proches, voit leur relation se détruire petit à petit. Une fois la mère mise au courant des agissements de son ancien amant, on penserait que des efforts soient faits pour rétablir la paix au sein de ce foyer presque détruit, mais les problèmes ne font que s'accentuer. La seconde moitié du livre semble n'être qu'une succession d'épisodes brefs d'une relation qui se défait totalement et devient quasiment inexistante, si ce n'est totalement destructrice, avant de se recosntruire dans les dix dernières pages.
Franchement, ce livre est peut-être cathartique pour l'auteur (et je reconnais que la fin est assez positive, surtout le dernier paragraphe) mais il ne m'a pas du tout emballée. Il se lit vite mais ce n'est pas une quelconque passion qui m'a poussé à le finir aussi rapidement. Honnêtement, l''auto-psychanalyse, très peu pour moi !
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Je vais le dire tout de suite, je ne suis pas fan des romans autobiographiques qui mettent en scène le malheur des gens. Je comprends qu'on puisse exorciser ces démons en criant haut et fort sa vérité, mais qu'on me traite d'autruche, c'est le genre de vérité que je n'ai pas envie d'entendre. Je sais que le monde n'est pas rose, et je lis justement pour l'oublier quelques heures. Alors, ces romans ne sont vraiment pas faits pour moi. D'autant qu'après deux, trois romans, quand l'auteur n'écrit que sur cela, ne vend que cela, je ne peux m'empêcher de penser que cette personne fait un commerce de son malheur et ça, ça me choque vraiment. Ne soyez donc pas surpris si cette critique n'est pas très tendre ou si je n'ai pas aimé ce roman encensé par la critique. Après tout, il faut de tout pour faire un monde.

Pourtant au départ, ma lecture n'a pas mal démarré. Les mots s'enchaînaient facilement, j'avais sous les yeux une écriture simple, mais efficace. J'appréciais la tendresse qui se dégageait de ce titre. C'était un récit doux et je me surprenais à me demander pourquoi j'avais évité Christine Angot comme la peste. Sous les traits de sa mère se dessine le portrait d'une femme battante qui s'essaie à la modernité malgré son éducation traditionnelle. J'ai beaucoup aimé cette femme, même si elle est naïve, même si elle veut croire au bonheur, même si on voit le personnage de Pierre venir de loin et qu'on sent bien que ce type a un caractère trop bizarre et une façon de la traiter désagréable.

Bref, ma lecture se passait très bien jusqu'à ce que la vie de Christine déraille. Là, j'ai beaucoup moins aimé. Pas ma tasse de thé, pas dans mon caractère de pardonner les gens qui cherchent un bouc émissaire ; alors oui, j'ai bien vu que c'est un hommage, que c'est une tendre façon de demander pardon, etc., mais pour les raisons que j'ai citées plus haut, je n'ai pas adhéré au récit. J'ai complètement décroché de ma lecture, et j'ai pensé que si elle avait vraiment voulu s'excuser auprès de sa mère, elle aurait dû se contenter de la première partie, au lieu de la rouler encore une fois dans la boue…

Enfin, je ne vais pas m'éterniser là-dessus. Ce n'est tout simplement pas mon type de lecture. Je ne voulais écarter aucun titre du Goncourt, je l'ai lu, cela n'a pas changé mon point de vue d'un iota.
Lien : https://belykhalilcriticizes..
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Gênant.
A proposer trop d’intimité crue, l’autobiographie impudique (ou autofiction? je ne sais pas très bien) me pose en voyeur. Je n’aime pas trop ça.

En plus, quand le mot de l’éditeur me résume le livre en une page et demi, ça me la met mauvaise.
Lien : http://noid.ch/un-amour-impo..
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Elle écrit bien. Mais franchement je suis restée bloquée sur son interprétation finale. Elle expose, sous forme d'un dialogue avec sa mère, une hypothèse tirée par les cheveux sur les agissements de son père et notamment sur l'inceste qu'il lui a fait subir. Je pense que ça va encore mûrir, c'était peut-être un peu tôt pour annoncer son verdict. C'est comme au cluedo faut être bien sur d'avoir toutes les cartes en mains. Perso j'attends le prochain livre pour savoir qui était son père, son arrière-grand père, tout ça...Il doit y avoir un traumatisme ancestral plus qu'un antisémitisme ancestral, enfin je dis ça...je dis rien...Faudrait demander à Tisseron ou Cyrulnick...
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Plutôt déçue par ce roman qui pourtant m'avait attiré lors du passage de l'auteur à l'émission d'On n'est pas couché.
Le début commence plutôt bien, et on accroche tout de suite à l'histoire.
Puis après à la naissance de Christine, changement de décor et surtout changement de ton. le roman devient moins facile à lire notamment niveau compréhension.
L'histoire en elle-même est bouleversante, mais le roman ne retransmet pas cette émotion... Dommage.
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Ma citation résume toute l'écriture d'Angot, l'impersonnel et le vide. On ajoute des pincées de factuel, des dialogues artificiels, des états d'âmes distanciés à tel point qu'ils évoquent la liste des commissions, du genre « ça a été très gai », un ton façon rapport de commissariat, une ambiance de salle d'attente, de parloir de prison, et puis c'est tout. le reste ? Qui aime qui, ne peut pas, à cause de qui, de quoi, parce que le père, et donc le rapport fille/mère ? Banalités effarantes, psychologie magazine en plus long, témoignage tendance journal intime.
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