Je tiens tout d'abord à remercier la Masse Critique et les Editions DUPUIS pour cet envoi soigné et magnifique : Quel beau coffret ! (voir sur mon blog)
Même si j’ai à un moment comparé le dessin à un certain Tintin de Hergé (dernière vignette page 38), je suis séduite par ce qui se dégage du coup de pinceau de Valérie Vernay, d’autant qu’il se suffit souvent à lui-même dans cette bande dessinée peu bavarde. (...)
Par le cadrage, on devine à quel point Rose se sent seule : seule dans un grand nombre de vignettes, seule en public, seule dans l’intimité, seule avec sa faculté.
Une solitude subie, une solitude voulue.
Bah oui, Rose n’a plus de famille, le deuil de son père, tout autant que son ignorance des activités et des fréquentations paternelles, l’isolent à l’enterrement et ce n’est pas la bonne du détective privé, pleine de sollicitude, qui va nous prouver le contraire ; elle ne fait que souligner l’absence et le vide, la solitude d’une capacité hors du commun (se dédoubler), qui n’aide pas particulièrement la jeune femme à se faire des amis.
Et cependant, malgré ces premières impressions, la personnalité de Rose est difficile à cerner. (...)
Une solitude subie, une solitude voulue.
Perdue par la mort de son père, Rose s’engage peu à peu dans plusieurs quêtes et enquêtes (...)
C’est là que la couverture prend tout son sens. (...)
Elle promet, cette bande-dessinée, non ?
Le mystère s’épaissit donc. Le lecteur, qui se frotte bien fort les mains, remonte le temps avec Rose et déroule peu à peu tous les fils qu’elle déniche. Toutes les questions convergent vers l’immeuble qui appartient au père de Rose et nous ramènent au secret de la naissance de celle-ci. Que pouvait bien cacher ce père, dont les regrets s’expriment depuis l’au-delà de n’avoir pas pu assez protéger sa fille, qui s’apprête désormais à affronter des démons qui l’attendent depuis aussi loin que toute sa vie entière ?
(...)
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