Valérie Perrin

"Violette Toussaint est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués viennent se confier et se réchauffer dans sa loge. Avec la petite équipe de fossoyeurs et le jeune curé, elle forme une famille décalée. Mais quels événements ont mené Violette dans cet univers où le tragique et le cocasse s'entremêlent?"



J'ai été invitée à faire la connaissance de Violette grâce à l'une de mes copinautes bloggeuses qui m'a chaudement recommandé cette lecture dont vous avez très certainement, souvent entendu parler.

Qu'en dire de plus? La tâche est ardue ou peut-être pas lorsque l'on laisse parler son cœur.

Car c'est bien notre cœur que Valérie Perrin prend en otage durant 664 pages.

Violette, c'est le genre de femme ordinaire qui vit l'extraordinaire.

Violette, c'est la rencontre d'un être qui vous marquera à tel point que vous peinerez à croire qu'il ne s'agit là que d'un personnage de roman.

Mais quel personnage de roman!!!

Violette, cette femme sensible, fragile que la vie n'épargnera pas.

Violette ça peut être vous, ça peut être moi.

Et c'est aussi cela qui fait la force de l'histoire.

L'histoire d'une femme, d'une vie, que dis-je de plusieurs vies...

"Changer l'eau des fleurs" c'est un florilège d'émotions, une bulle de savon. Parfois doux et léger, parfois prêt à éclater en plein vol.

Ce roman fait du bien, il nous rappelle que la vie a un début et une fin et que le reste n'est que ce que nous en faisons !

Belle lecture à vous...

Une histoire de famille des plus dramatiques dont les secrets vont lever peu à peu leur voile, mais un récit tout en poésie, en finesse et habilement construit par l’auteure qui nous emmène où elle veut !

Valérie Perrin se présente comme photographe et scénariste, maintenant écrivain avec ce premier roman, et nous retrouvons de multiples éléments de ces savoirs faire au cours de notre lecture : le cahier d’écriture de la protagoniste, le métier de photographe d’un autre personnage et l’importance de diverses photos au long de l’intrigue, pour ne pas dire des intrigues.

Les personnages prennent aisément corps entre ces lignes car ils sont dotés d’une grande humanité malgré leurs faiblesses. La vie n’est guère douce avec eux, la plupart manquent de chance. Malgré tout ils finissent plus ou moins par trouver une part de bonheur, ou tout du moins une façon de pouvoir continuer à vivre. Ce qui gâchent le plus ces vies ce sont les secrets, les non-dits, qu’il faut bien lever un jour et les regarder en pleine lumière. Cela n’atténuera en rien le mal qui a été fait, cependant cela permettra à chacun de poursuivre son chemin de vie dans un meilleur climat.

Ces histoires illustrent à quel point un secret de famille perturbe l’évolution d’un enfant qui ressent malgré tout des choses néfastes et n’obtient guère de réponses à ses questions.

Un bel hommage est rendu aux personnels soignant des maisons de retraite qui accompagnent chaque jour les personnes dépendantes. Mais ça ne s’arrête pas à cela. Dans ce roman on parle des enfants, de la famille, des personnes âgées mais aussi des jeunes d’une vingtaine d’années qui cherchent leur voie. On y parle de la vie tout simplement.

Une auteure dont j’apprécie pleinement la finesse d’écriture.

Magnifique roman qui mérite bien un énième éloge, si modeste soit-il.



Une multitude de sentiments s’entrechoquent lors de sa lecture. Des ressentis ô combien douloureux qui sont admirablement remplacés par des sensations plus douces, plus sereines, plus belles.

Abandon, injustice, douleur, colère, anéantissement, s’estompent peu à peu pour laisser place, à travers d’admirables paroles et gestes, au bonheur d’une vie.

A l’image des fleurs et légumes qui poussent en silence dans le jardin de Sasha qui deviendra celui de Violette, la recherche du bonheur, fil conducteur de ce roman, se sème un beau jour et se récolte après patience, soins et tendresse.



En passant devant le cimetière hier, j’ai eu une pensée pour Violette et son jardin. Merci Violette pour ton admirable parcours qui restera gravé dans ma mémoire.

Je ne peux qu’ajouter ma voix au concert de louanges puisque je lis ce livre bien après qu’il a rencontré le succès.

Changer l’eau des fleurs est un formidable roman, avec une histoire touchante qui réserve des surprises jusqu’au bout et des personnages attachants.

C’est simple, plein d’humanité, ça fait tout simplement du bien même si c’est triste.

Justine, 21 ans, orpheline élevée par ses grands-parents, travaille dans une maison de retraite. Ce n'est pas une corvée, c'est une vocation : son attachement aux personnes âgées serait-il lié à la perte brutale de ses parents et aux silences qui entourent leur décès ? Elle aime écouter leurs "histoires des vieux". Intriguée par l'histoire d'une pensionnaire en particulier, elle écrit ses récits éparses pour transmettre ses souvenirs au petit fils d'Hélène.



Jusqu'où peut-on aller par amour ? Et par manque d'amour ? Valérie Perrin explore les affres des relations humaines, des coups de cœur et des coups du sort qui changent à jamais les destins ; les amours illusoires, interdites, empêchées...



Ce roman comporte plusieurs niveau narratif : le quotidien de Justine, ce qu'elle écrit du passé d'Hélène et ce qu'elle découvre au sujet de l'accident qui a causé la mort de ses parents. Plus on avance dans les histoires parallèles, plus les intrigues s'épaississent, attisant la curiosité et la soif de résoudre les énigmes qui se multiplient. Le rythme est cadencé, plus ou moins rapide selon les récits. Le style est fluide et très agréable à lire. Les personnages, plutôt banals au premier abord, s'avèrent profonds, complexes et retors au fil de la lecture.



J'ai particulièrement apprécié les réflexions sur la vieillesse, le temps qui passe, celui qui se perd sans jamais se "récupérer". J'ai néanmoins préféré un autre ouvrage de l'autrice : Changer l'eau des fleurs, que j'ai trouvé plus fouillé et plus abouti que Les oubliés du dimanche. Même si j'ai retrouvé dans les quêtes de Justine les thèmes liés à la famille et ses secrets, l'importance des souvenirs et de leur absence...

"Les violettes sont le sourire des morts." (Paul-Jean Toulet).  



L'autrice a sacrément bien choisi le prénom de son héroïne.  Il lui donne une existence palpable, réelle : quel coup de génie ! Ce prénom à lui seul m'a fait vibrer tout au long du roman.



Dès les premières lignes, Violette a accaparé mes pensées, mon coeur, mon sourire, mon souffle ; elle m'a accueillie avec bienveillance dans son petit monde particulier :  elle est garde-cimetière depuis vingt ans à Brancion-En-Chalon. Et elle prend grand soin de ses calmes résidents.  Sa présence éclaire les allées du cimetière d'une lumière douce et paisible.  Son potager cultivé avec amour distille la vie dans ce lieu de recueillement.



Elle a un COEUR gros comme ça, Violette, même s'il a été brisé plusieurs fois, l'incroyable volonté qui l'habite et une formidable résilience ont recollé les morceaux. Bien sûr, il est fêlé, mais il est toujours vaillant pour mettre du baume à celui de ses amis ou quidams qui franchissent le seuil de sa loge.



Le roman est truffé de petites anecdotes et grandes histoires émouvantes ou drôles sur les habitants du cimetière, leurs proches, les fossoyeurs, le curé, les croque-morts, les amis et connaissances de Violette.



On rit, on s'émeut, on s'attendrit, on souffre, on a une boule dans la gorge et les yeux humides, on est sidéré, on est révolté, on a la haine, on aime, on s'apaise.



Violette est une héroïne inoubliable, une belle âme : d'une élégance sobre à l'extérieur, d'une élégance lumineuse sous le manteau.



Il y a du drame dans ce très beau roman, mais surtout de la renaissance, de l'espérance et de la confiance dans la vie, l'avenir et même la mort.



Merci Madame Valérie Perrin pour cette merveille !



Mon seul regret en refermant ce livre : l'avoir déjà lu !

Waouh ! J’avais déjà aimé « Les oubliés du dimanche » mais avec ce roman je me suis pris une claque. Ce roman nous raconte une belle histoire d’amitié. On va suivRe dans ce récit Nina, Adrien et Etienne trois ados qui à l’âge de 11 ans vont se rencontrer dans la cours de l’école et ne vont plus se quitter. Valérie Perrin avec sa plume va nous conter cette belle amitié qui va des années 80 à 2017 avec ses hauts ses bas, ses joies, ses peines et tout au long de la lecture nous dévoiler leurs secrets. J’ai tellement été happé par ma lecture que je n’ai pas vu les 750 pages défilés. Je me suis fortement attachée aux protagonistes et j’ai trouvé ce livre émouvant. Ce roman est absolument merveilleux

Valérie Perrin écrit vraiment de beaux romans.

Après le coup de cœur pour Changer l'eau des fleurs et le personnage de Violette Toussaint j'étais impatiente de lire Les oubliés du dimanche.

J'ai souvent eu des remarques de lectrices qui m'ont dit tu sais les oubliés du dimanche ce sont les petits vieux à la maison de retraite. Et rien de plus. J'ai fini par me dire quatre remarques c'est beaucoup vais-je aimer ce livre ?



La réponse est oui. Ce n'est pas un coup de cœur mais j'ai aimé l'histoire de Justine Neige, j'ai aimé l'histoire d'Hélène. Valérie Perrin a le don de faire apparaître les histoires dans les histoires. De dévoiler des personnages secondaires et de les faire venir dans la lumière. Et de la lumière les personnages de ce roman en avaient besoin. Secrets, remords, malheurs... rien n'épargne les personnages. Et c'est avec douceur et sincérité que l'autrice brode leurs histoires.

Bravo ! Un bon moment de lecture que je recommande vivement.

Quel joli livre que j'ai dévoré ! L'ambiance pourrait être glauque, dans un cimetière, citations liées à la mort, drames et tristesse. Mais les personages sont attachants, l'intrigue prenante, on a envie de connaître la suite ! Ce livre m'a rappelé que dans chaque situation on peut trouver du bon, du réconfort et que l'on peut se l'apporter soi-même. Il mérite son titre de 2018 !

Bon la je pense que je vais m’attire les foudres mais tant pis ..

Alors autant j avais beaucoup aimé les 2ers romans , mais alors la pas du tout !!!!!

Trop de dates ,tu les dates!!! On s'y perd complètement !!! J'ai eu beaucoup de mal a savoir qui fessait la narration a chaque chapitres ou "sous" chapitres . Pourtant l'histoire avais l'air sympa on en a beaucoup entendue parle un peu partout avec des commentaires vraiment top ! Mais désolé non pas du tout du même avis ! C'est quoi cette histoire qui part dans tout les sens au bout d'un moment on ne ce rappelle même plus du début et comment l'autrice a fait pour en arrivée la !

Les thèmes abordés sont mal mis en forme il y a des choses qui on été écrite qui mon laissée sans voix tellement cela a mal été formulé !!

Une chose est sur c'est une livre qui va être très vite oubliée pour ma part

Une très grande déception !

Comme pour "Changer l'eau des fleurs" Valérie Perrin nous plonge au coeur d'une histoire d'amour et d'amitié cette fois intergénérationnelle.



L'histoire d'une quête parallèle de deux femmes l'une âgée Hélène, résidente aux Acacias, réfugiée sur une plage merveilleuse qu'elle conte à petits pas à Justine. Justine qui partage des moments d'intimité avec le même homme "Je ne me rappelle plus comment", refusant absolument de se rappeler son prénom, de partager autre chose avec lui que ces moments d'intimité qui lui donnent l'impression d'exister sans contrainte. L'auteure aborde des sujets sérieux sans pathos ni mièvrerie, tous les personnages sont incarnés et touchants.



Elle nous accroche un sourire tendre au visage tandis qu'une larme y perle sans qu'on y prenne garde. Le talent de Valérie Perrin : aimer les gens qu'on voit tous les jours sans y prêter attention. Les oubliés du dimanche nous parle d'humanité, de solitude, d'amour, d'amitié, de tendresse et de secrets souvent douloureux.



Des mouettes, que plus jamais, je ne regarderai comme avant cette lecture.



Ce roman n'est pas un simple roman "feel good", il pose sans façon, doucement tellement de questions et d'émotions sur le bord du coeur qu'il mérite bien plus que cette appellation qui invite à s'installer confortablement dans une histoire sensible et douce amère. C'est effectivement un roman qui fait un bien fou, à savourer sans précipitations jusqu'au dénouement trop rapidement atteint.



J'attends le prochain roman de Valérie Perrin avec impatience !




Lien : https://mespetitesetagerespa..

Une écriture qui semble simple mais qui est extrêmement travaillée, une histoire prenante, des personnages attachants, des détails de la vie quotidienne très bien trouvés et mis en valeur pour faire ressortir les émotions. C'est beau, on a envie de ne pas arriver au bout trop vite.

Je découvre Valérie Perrin avec ce roman et je ne regrette pas, c'est un grand coup de coeur !

Peut-être que j'attendais trop de ce livre qui concentre de nombreuses critiques élogieuses et qui a reçu le prix des lecteurs du livre de poche dans la catégorie littérature.



Certes, Valérie Perrin sait raconter les histoires mais il y a quand même beaucoup de points qui m'ont empêché de rentrer pleinement dans ce roman.



Déjà la longueur, non pas que je n'aime pas les romans trop long mais là il y avait vraiment 200 à 300 pages de trop par rapport au contenu. C'est donc très lent et très descriptif. On voit arriver les retournements de situation d'assez loin et ces longueurs m'ont clairement empêché de ressentir bon nombre des émotions que l'auteur essaye de transmettre au lecteur. Tout semble noyé dans la masse.



L'écriture est très légère, même plutôt trop simple. L'avantage étant que cela se lit facilement même si le temps paraît bien long de par la longueur du roman. L'inconvénient, c'est que le cumul avec la longueur m'a donné le sentiment d'un roman plutôt creux où l'auteur a voulu trop en faire.



Ça a l'air paradoxal, mais c'est vraiment le sentiment que cette lecture me laisse, si je devais résumé je dirai trop d’enrobage inutile pour peu de contenu le tout mal servi par une écriture simpliste .



C'est dommage car au delà de ces points, on retrouve quelques personnages plutôt intéressants, quelques situations bien trouvées, de bonnes idées...



Bref, cela n'a pas fonctionné avec moi, je passe à autre chose, ce livre ne restera pas gravé dans ma mémoire.

Des chroniques élogieuses, j’en ai lues des dizaines. Pourtant, je n’avais pas ouvert ce roman, je ne l’avais pas acheté, je l’avais même boudé. Pourquoi ? Le sujet, sans doute. Le contexte : un cimetière ? Est-ce bien un lieu que j’ai envie de connaître ? Non, pas vraiment… Ai-je la patiente et l’envie d’écouter les chagrins ou les regrets ? Décidément non. L’éditeur parle « d’entremêler le tragique et le cocasse » : j’étais sceptique et pas motivée par ce genre de lecture. Pourtant…

Pourtant, j’aurais fait une grosse erreur en passant à côté de ce merveilleux roman. J’aurais raté une histoire touchante, émouvante, passionnante… troublante, triste, tragique et dramatique… Ce livre est un GROS COUP de COEUR. Cet attachement est le bienvenu en ce 31 octobre et triste 1er novembre.

PARFAIT. Parfait parce que les chapitres sont courts. Ils invitent à se plonger davantage dans les vies des vivants et des morts. MAGNIFIQUE parce qu’au-delà de la perte et du chagrin, il y a la vie, l’existence terrible de Violette Toussaint qui traverse les obstacles du destin avec courage. Ce livre, c’est sa rencontre avec d’autres, avec elle-même aussi. TRISTE et profondément TOUCHANT.

On tremble pour cette anti-héroïne. Sa jeunesse est une défaite, sa vie, un combat, son futur, une quête. Dans ce roman, le suspense m’accompagne. Certes, pas comme un roman policier mais l’intrigue est solide et il aurait été impossible de ne pas connaître le fin mot de cette affaire. L’auteure ne fait pas que dépeindre un lieu, un contexte, une vie. Elle use de stratagèmes pour nous impliquer dans sa narration : plusieurs expériences à suivre, des retours dans le passé, le croisement de personnages, Violette Toussaint, elle-même, qui est observatrice et actrice de ce monde.

Comme tous romans, avec efficacité, Changer l’eau des fleurs m’invite à une réflexion sur le « après » la vie et davantage encore, sur le présent. Comment le vivre ? Comment l’éprouver et le surmonter ?

J’aime la plume poétique de Valérie PERRIN, que j’avais déjà découverte avec les oubliés du dimanche. J’aime sa sensibilité, les sujets qu’elle aborde. J’aime ses personnages tendres et bienveillants, ceux aussi que je jugerais moins attachants mais qui ont eux-mêmes une sensibilité et un fonctionnement, des êtres vrais que l’on pourrait rencontrer et que l’on connaît.

Ce livre est un roman lumière. Il brille par son originalité. Il rayonne par ses bons sentiments. Il donne à réfléchir. Il est incontournable…
Lien : https://alapagedeslivres.wor..

il y a des mots qui restent gravés, il y a des livres qui vous marquent à jamais et celui-ci en fait partie, c'est indéniable.

On se laisse emporter entre l'hiver et l'été de Violette.

je suis en pleine lecture et j'avance, recule pour relire un passage..un poème au creux d'une page m'a laissée rêveuse, cette histoire de chat qui a croqué un petit oiseau..bouleversant.

Un livre que je relirai sans nul doute, c'est rare.Il faut dire qu'il y en a tant que j'aimerais lire que ma vie ne sera pas assez longue.

Certainement mon livre coup de coeur de ces dernières années

Si vous avez aimé « L’élégance du hérisson, je suis certaine que vous aimerez « Changer l’eau des fleurs ».

Comme vous vous êtes passionné pour Renée, concierge d’immeuble, vous vous passionnerez pour Violette, garde-cimetière.

Deux personnes de l’ombre mais qui illumine la vie, parce que se sont de belles personnes (et hop un petit clin d’œil à « La couleur des Sentiments ») !

Voici un récit tout en tendresse, même s’il évoque les accidents de la vie (l’abandon, la séparation et le deuil).



Il s’agit d’un roman avec un fil conducteur principal mais agrémenté de tiroirs faits de petites histoires qui donnent vie à des personnages secondaires, tous aussi truculents les uns que les autres. Sans avoir peur de se perdre, Il faudra tous les ouvrir ces petits tiroirs, sous peine de passer à côté de l’histoire de Violette. Car il y a aussi du suspens dans ce livre !



Chaque chapitre est introduit par une épitaphe poétique (parfois issue d’une chanson… « Rien de s’oppose à la nuit, rien ne justifie » par exemple pour le chapitre 26) : ce détail de construction donne beaucoup d’émotion au récit, car personnellement j’ai eu l’impression de me promener dans un cimetière, au milieu des tombes.

Violette est gardienne de cimetière. Elle alterne les anecdotes de son quotidien avec le récit de son existence.

Violette a vécu le pire, est particulièrement intelligente et optimiste, généreuse et humaine. Elle soigne ses résidents avec beaucoup d'attention, cultive un magnifique jardin potager, créé de nouvelles fleurs car elle est experte en boutures.

Bref, cette perfection devient rapidement oppressante et surtout peu crédible, autant que la somme de malheurs en une si courte période. Alors quand l'auteure baigne sa prose dans les textes des chansons de Jean-Jacques Goldman, je manque d'arrêter ma lecture.

Si j'ai malgré tout poursuivi, c'est parce que l'auteure introduit une forme de suspens dans sa narration. Alors parce que le temps était triste, parce que j'avais le temps, j'ai fini ce roman qui m'a agréablement préparée au sommeil.

Houaouh ... je viens de terminer ce roman et j'en ai pris plein la poire ! Je déplore le fait que la couverture et la 4ème ne lui rendent pas justice. En réalité, on trouve dans ce roman une forte dose de suspens qui en fait un vrai page-turner. Le propos est absolument cohérent, les sentiments y sont justes, les difficultés des uns et des autres extrêmement bien décrites. C'est un roman charnel et d'une grande densité. Ceux qui cherchent une lecture "feel-good" peuvent passer leur chemin. Nous sommes ici dans du lourd, de l'émotion à l'état brut. Interdiction formelle de prendre ce livre pour piquer du nez sur la plage ! Ce roman et le lot d'émotions qu'il provoque sont à savourer, en toute intimité.

Merci.

Quel roman ! une histoire qui s'étire et ouvre d'autres récits, comme des poupées russes. Violette est adorable, malgré le malheur qui la frappe depuis sa naissance, elle va de l'avant, aidée pas des personnes éblouissantes, adorables. Mille petits détails font que ce livre se révèle un vrai bonheur de lecture malgré le thème difficile. A travers les divers parcours des uns et des autres, l'auteure a su tisser une belle toile aux couleurs parfois chatoyantes parfois pastelles, mais toujours bien harmonieuses. Certes, parfois on se demande si tant d'histoires dans l'histoire fut nécessaire, et pourtant, on aurait pu encore creuser, comme l'histoire du curé en manque d'enfant. Une amorce avec l'accueil de réfugiés futurs parents, aurait pu donner lieu à une autre histoire.

J'ai beaucoup aimé quand Violette fut prise en charge par le gardien du cimetière. C'est un personnage touchant qui m'a beaucoup plu.

C'est toute une panoplie de vie qui se déplie au fur et à mesure de la lecture, on picore ici et puis là, et on revient encore ici et puis là-bas, c'est adorable bien sûr sans omettre le terrible drame. Mais c'est aussi une façon de nous dire, que la vie n'est pas toujours facile et pourtant, il faut poursuivre son chemin que la route peu encore nous offrir de beaux moments, de belles rencontres malgré le manque, la douleur.

Ce n'est pas un roman passe partout, mais un roman qui nous offre un exemple d'une vie de femme née sous X qui n'a pas toujours eu le bonheur qu'elle méritait, mais elle a su rester elle-même, humble sans en vouloir à la terre entière.

Une bien belle personne qu'on aimerait rencontrer, écouter et partager.

Les oubliés du dimanche de Valérie Perrin est un joli roman mettant à l'honneur les personnes âgées oubliées dans les maisons de retraite, le dimanche.

Justine a 21 ans et elle travaille dans une maison de retraite. Elle les aime, ses petits vieux. Notamment Hélène, 93 ans, dont la mémoire part. Elle écrit pour elle, puis elle lui relit ses souvenirs..

Justine est orpheline, elle a perdu ses parents dans un accident de voiture. Elle a cousin, Jules, un peu plus jeune qu'elle qui a lui aussi perdu ses parents le même jour.

Ils vivent toujours avec leurs grands-parents, et avec beaucoup de non-dits. Il y en a des secrets dans cette famille, mais Justine a décidée de les percer...

Dans les oubliés du dimanche, on suit donc Justine. Par moment, on suit aussi quelques passages de la vie de ses petits vieux de la maison de retraite.

Jamais je ne m'y suis perdue entre les différentes histoires car ça se recoupe et c'est très bien écrit.

C'est bien ficelé, et c'est parfois vraiment émouvant.

J'ai appréciée le personnage de Justine, qui pour vivre pleinement sa vie va aussi sa vie à elle, car pour vivre réellement sa vie, elle va devoir percer les secrets qui l'entourent.

Il y a pas mal de surprises dans ce livre, il y a plusieurs choses que je n'avais pas vu venir.

Les oubliés du dimanche est un très joli roman, qui fait du bien, et à qui je mets quatre étoiles et demie :)