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Critiques de Valérie Perrin (3430)
Changer l'eau des fleurs

Voilà un livre que j’ai beaucoup aimé même si certains passages m’ont semblé superflus ou un peu trop étirés. Une histoire sensible, féminine et intimiste avec une intrigue qui s’installe insidieusement... Un très bon moment de lecture qui m’a donné envie de lire « les oubliés du dimanche » de la même auteure !
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Changer l'eau des fleurs

Difficile de s’attaquer à un tel bouquin !

Encensé par les lecteurs de tous bords, recommandé par les copines, mis en avant par les libraires, bref « Changer l’eau des fleurs » m’apparaissait comme un monument.

J’ai attendu, attendu… jusqu’au jour où j’ai trouvé ce livre dans une boîte à livres, en grand format et très bon état, qui me tendait les bras. Je me suis dit : « c’est un signe ». J’ai succombé et fait connaissance avec Violette.

« Changer l’eau des fleurs » est une histoire de vie, un doux portrait, celui de Violette.

Violette n’a pas vraiment d’âge, pas vraiment de visage. Elle est gardienne du cimetière de Brancion-en Chalon, en Bourgogne.

Elle nous livre son incroyable destinée. Les pages défilent et nous sommes accueillis dans son intimité comme elle pourrait nous recevoir au cœur de sa loge douillette et colorée.

C’est un mélange d’émotions, de bon sentiments. Amours, amitiés, secrets, retours dans le passé. Personnellement, j’ai trouvé ça un peu gentillet, un peu convenu. Les personnages ne m’ont pas attendri plus que ça, je les ai même trouvés un peu stéréotypés. Dans la vraie vie, on ne croise pas ce type de personnes. J’ai trouvé qu’ils manquaient de naturel, de spontanéité. Je ne me suis pas identifiée ni projetée dans l’un d’eux.

Le livre fait un peu plus de 550 pages et même si ma lecture a été fluide, j’ai observé quelques longueurs et répétitions.

Ce fut une lecture agréable mais sans plus.















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Changer l'eau des fleurs

J'adore quand je trouve des livres sans même savoir qu'ils sont des best-seller.

C'est étrange car même en étant très active sur Babelio il y a des phénomènes littéraires qui m'échappent parfois (la faute aux classiques dans lesquelles je suis beaucoup trop immergée ? Peut être). Bref, je voguais un jour dans ma bibliothèque locale quand j'ai aperçu ce livre dont le titre m'a intriguée. J'ai consulté la 4ème de couverture et quand j'ai mes yeux ont lu le mot « cimetière » j'ai été saisie. Pour beaucoup ce mot aurait suffit à reposer le livre, mais pour moi étant taphophile (passionnée par les cimetières) c'est que ce qui m'a fait le choisir. Donc j'ai emprunté ce livre, tout en gardant à l'esprit que ce seul critère ne suffirait sûrement pas à être gage d'une bonne lecture et surtout qu'au vu de mon expérience des romans « feel good » (oui je sais s'en est pas un mais j'ai cru) je ne voulais pas m'attendre à grand chose.



Et bien, il m'aura fallu plusieurs jour après avoir terminé le livre pour pouvoir écrire cette critique. Tant j'ai été bouleversée et secouée par cette histoire.

Dès les premières pages j'ai été séduite par Violette Toussaint. Cette femme touchante, forte et courageuse mais torturée par un sombre passé. Elle s'occupe avec amour de son joli petit cimetière de Briançon-en-Chalon, accompagnée de trois employés des pompes funèbres et d'un prêtre, tous devenus ses meilleurs (et seuls) amis.

Je pensais avoir affaire à une histoire toute tranquille. Je ne m'attendais absolument pas à être emportée dans une véritable enquête, ou plutôt quête, sur le passé de Violette. Au fil des pages on va osciller entre présent et passé pour reconstituer pièce par pièce l'histoire de sa vie. Pourquoi est-elle seule aujourd'hui ? Où est passé son mari ce fameux Philippe Toussaint ? Et leur fille où est-elle ?

Il est impossible de résumer ce roman tant il est dense et profond.

Et tragique. J'ai tout adoré du début à la fin.

L'atmosphère quotidienne du cimetière, jamais glauque, toujours douce et émouvante, les personnages plein de naturel et réalisme qui évoluent au fil de l'histoire de façon normale et les relations authentiques qu'ils entretiennent entre eux (ça change des feel-good).

Et puis il y a toutes les histoires de vies latérales que l'on va rencontrer au travers des enterrements. Tant de vie ! Tant d'humanité !

Dans ce roman on trouve de tout : de la mort, de la vie, de l'amour, de la solitude, de la tristesse, de l'injustice, de la bonté, de la cruauté, tout. Et tout a été superbement bien décrit, bien narré et surtout extrêmement bien développé par l'autrice. Quel talent et quelle qualité de plume pour réussir à mettre dans 600 pages un tel condensé de vie.

Une histoire qui m'a prise au coeur et que je n'arrivais plus à lâcher. Et à présent triste d'avoir quitté...



Quel coup de coeur !
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Changer l'eau des fleurs

Violette n'a pas eu beaucoup de chance dans sa vie. Née sous X, son prénom a été défini par la sage femme, tout comme son nom de famille "Trenet". Elle n'a jamais été adoptée et elle est passée de famille d'accueil en famille d'accueil.

Dès le départ, le ton est donné :

« J’ai été très malheureuse, anéantie, même. Inexistante. Vidée. J’ai été comme mes voisins de palier mais en pire. Mes fonctions vitales fonctionnaient mais sans moi à l’intérieur. Sans le poids de mon âme, qui pèse, paraît-il, que l’on soit gros ou maigre, grand ou petit, jeune ou vieux, vingt et un grammes.

Mais comme je n’ai jamais eu le goût du malheur, j’ai décidé que ça ne durerait pas. Le malheur, il faut bien que ça s’arrête un jour. »

Après avoir été garde barrière, elle deviendra gardienne de cimetière. Comme dans son précédent poste, elle est sensée assumer ce poste à deux, avec son mari, Philippe. Elle s'est mariée très jeune, trop vite, et n'a jamais été acceptée par sa belle-famille. Sa belle-mère défendra toujours son fils, n'en aura que pour lui, et ensuite pour Léonine, leur fille. Après la "disparition" de son mari, elle continuera à assumer son poste seule, en compagnie de 3 fossoyeurs, 3 personnages uniques en leur genre. Elle n'est entourée que de belles personnes, si l'on exclut Philippe et sa famille. On ne peut avoir que de l'empathie pour Violette qui devra faire face à un drame épouvantable. Malgré ce cataclysme dans sa vie, elle saura se relever et sera à l'écoute des familles touchées par le deuil d'un proche. Sa porte sera toujours ouverte pour leur permettre de venir boire un café, tout en ayant la possibilité de s'épancher s'ils en ressentent le besoin. Elle s'occupera également des tombes abandonnées du cimetière afin d'éviter les exhumations ou fera des boutures de lavande pour que des amants, enterrés dans ses tombes séparées, aient une fleur en commun pendant des années.

Tout au long du livre, on alternera entre période ancienne et période récente. En effet, la vie de Violette va évoluer peu à peu, après l'arrivée, un bon matin, de Julien Seul, venu au cimetière car sa mère, dans ses dernières volontés, a exprimé le souhait que ses cendres soient déposées sur la tombe de Gabriel Prudent, un avocat dont il ignorait jusqu'alors l'existence.

Une lecture bien agréable... Je vais enchaîner avec l'autre livre de Valérie Perrin.
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Changer l'eau des fleurs

Que dire ? Mes amis babeliotes ont déjà tout dit : impossible de lâcher ce livre...quelle claque !

Il faut juste essayer d'être raisonnable, pour être en compagnie de Violette, le plus longtemps possible :-))

Mon meilleur livre 2020 :

»» celui qui m'a le plus marquée

»» le premier que j'ai acheté chez mon libraire préféré en période de confinement :-))



Deux extraits qui m'ont touchée :

"parce que une vie ne se refait jamais. Prenez une feuille de papier et déchirez-la, vous aurez beau recoller les morceaux, il restera toujours les déchirures, les pliures et le scotch"

" que sont les " larmoyances" ?

C'est un mot que j'ai inventé pour réunir la mélancolie, la culpabilité, les regrets, les marches avant et les marches arrière. Tout ce qui nous emmerde dans la vie quoi. Ce qui nous empêche d'avancer"
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Changer l'eau des fleurs

Très joli livre, délicat qui nous surprend tout au long de sa lecture. Nous suivons Violette, gardienne de cimetière, femme sans âge, dans la vie des autres, les morts et ceux qui restent, et dans la sienne. Violette est une femme délicate qui prend soin de autres, alors que peu ont pris soin d'elle, à l'exception d'un ou deux personnages forts, dont on comprend à peine leurs motivations, si ce n'est l'humanité et rendre la vie belle aux gens.

A travers l'histoire, poignante de Violette, ce livre nous montre que la mort n'est pas une fin, que tout ne s'arrête pas, que la relation entre ceux qui restent et ceux qui sont partis continue, et continue à faire évoluer les vivants. Ce livre nous montre également qu'il est possible de réapprendre à vivre, trouver un autre chemin, malgré l'horreur de certaines épreuves.

Oui, délicat est le mot qui me vient en tête après la lecture de ce livre, parfois poignant
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Changer l'eau des fleurs

C'est sur le conseil de ma fille de 28 ans que j'ai lu ce roman. Elle qui avait perdu le goût de la lecture après avoir été une "dévoreuse de bouquins" jusqu'à l'adolescence, a retrouvé l'envie de lire après avoir, par hasard, acheté le premier qui lui est tombé sous la main pour s'occuper durant un long voyage en car. C'est sans doute un des (rares) effets bénéfiques de la grève sncf, puisque du coup elle m'a fait part de son enthousiasme et m'a prêté son exemplaire. Un livre qu'à priori je n'aurais sans doute pas lu, trop de battage médiatique, un titre qui ne m'inspirait pas et une couverture...bof !

Et je serais passée à côté d'un petit bijou ! Le pire, c'est que j'ai bien failli l'abandonner après les premiers chapitres, le trouvant trop embrouillé pour une lecture de vacances. Je l'avais emporté à Rome où nous avons passé le changement de décennie, et du coup après des journées très chargées, je rentrais épuisée à l'hôtel et ne parvenais à parcourir que quelques pages avant de m'écrouler, vaincue par le sommeil, moi qui passe souvent des heures à lire quand il faudrait dormir. Je devais chaque soir revenir en arrière pour me remémorer ce qui s'était passé avant et quelle histoire concernait quels personnages. J'ai fini par le reprendre entièrement ; et bien m'en a pris, parce qu'enfin j'ai pu en apprécier pleinement la saveur et faire correctement connaissance avec Violette, Philippe Toussaint (jamais désigné par son seul prénom), Léonine, Gabriel et Irène, Julien, Célia et Sasha, les amis fidèles, et toute la bande du cimetière, chien et chats compris.

C'est vrai qu'il faut un petit temps d'adaptation avant de rentrer dans les histoires (parce qu'il y en a plusieurs, à différentes époques) qui s'entrecroisent, mais une fois qu'on y est, on s'attache vite à certains personnages et on a envie de les suivre, on espère qu'ils vont oser accueillir le bonheur, on a envie de les conseiller, de leur dire "mais vas-y maintenant, qu'est-ce que tu attends ! "

J'ai découvert un métier dont je ne soupçonnais absolument pas les aspects variés et ma foi plaisants : garde-cimetière, je me demande si l'évocation qu'en fait Valérie Perrin est vraiment conforme à la réalité. Mais elle a semble-t-il bien approfondi son sujet, si l'on en juge par les remerciements en fin de volume. Qui sait, elle m'a presque donné l'envie d'une ultime reconversion professionnelle, nous autres contractuels de l'éducation nationale étant bien maltraités actuellement...

Pas de larmoyances (oui je sais, mais j'aime bien le mot), même dans les situations tristes, des atmosphères si bien dépeintes qu'on s'y plonge aisément, des histoires dont on suit l'avancement tout au long du roman sans s'ennuyer, finalement "Changer l'eau des fleurs" avait tout pour me plaire, et dire que pour un peu je passais à côté ! Merci Valentine (ma fille), continue à me faire découvrir tes pépites, je suis si heureuse que tu aies redécouvert le plaisir toujours renouvelé de la lecture. Et merci Violette, toi qui a traversé tant d'épreuves et a su garder l'optimisme et la volonté de bien faire, tu nous donnes une belle leçon de courage.
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Changer l'eau des fleurs

Une vie entière ou presque avec flashbacks et diversions : les talents de scénariste de Valérie Perrin servent une histoire racontée en grande partie à la première personne, parsemée de grands malheurs et de petits bonheurs, d'entrecroisements et de rencontres dans un style fluide et imagé très vif et agréable. C'est foisonnant et chaque chapitre ou presque, change d'époque et d'angle de vue, pour que chaque bribe de vie finisse par se rejoindre dans un bouquet final ! Tiens tiens... on dirait du Lelouch !

Très prenant, ce gros livre touche à nos émotions et navigue entre les drames avec assez de recul et de pudeur, voire d'humour, pour être très plaisant à lire.

On se perd un peu dans le dernier quart, quand les époques se rapprochent, jusqu'à une fin aussi surprenante que bien amenée.

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Changer l'eau des fleurs



Changer l'eau des fleurs, c'est se relever, c'est recommencer à voir les étoiles briller, c'est décider de continuer de vivre...



Violette Toussaint est gardienne d'un cimetière en Bourgogne. Elle connait le nom de tous ses tranquilles pensionnaires, de tous les chats errants qui ont élu domicile au milieu des tombes et certains secrets des vivants qui se réfugient régulièrement dans sa cuisine. Violette a aussi ses secrets, qu'elle ne partage pas et certains secrets lui sont cachés... elle ne le sait pas. Un jour, Julien frappe à sa porte pour tenter de comprendre pourquoi sa mère a souhaité que ses cendres soient répandues sur la tombe d'un inconnu.



A partir de cet instant, l'écheveau du passé et du présent vont s'entrecroiser, se mêler, se démêler, se nouer...



Valérie Perrin nous livre pour son deuxième roman une histoire très touchante. On s'attache immédiatement à Violette; elle nous touche cette gardienne de cimetière qui semble si forte et fragile à la fois. Tout est délicatesse, frôlement de sentiments, caresse du coeur, nostalgie, mélancolie, lumière...



Avec Changer l'eau des fleurs, on passe du rire aux larmes à chaque page. On remet en cause ses croyances sur les personnages, jusqu'à la fin, dont on croyait pourtant tout savoir presque dès le début.

Changer l'eau des fleurs est un roman fort, écrit tout en délicatesse; un roman qui donne autant la pêche qu'il ne donne l'envie de pleurer.

C'est beau...
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Les Oubliés du dimanche

Ce roman est une histoire , celle de Justine, aide soignante et orpheline, en quête d'amour et débordante de tendresse.

C'est une intrigue, avec pour décor une maison "de retraite" dans laquelle des personnes âgées attendent et se souviennent.

C'est un récit dans le récit, avec les confidences d'une vieille dame "analphabète" que Justine recueille et nous offre.

Ce sont aussi de lourds secrets de famille, traversant le temps et des remords portés à vie.

J'en ai presque trop dit, c'est surtout un ouvrage écrit simplement par Valérie Perrin, avec des mots sans fards, mais qui m'ont tenue en haleine jusqu'à la dernière page.

Ne le manquez pas.
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Changer l'eau des fleurs

Depuis des années que je suis inscrite sur Babelio, je pense que changer l’eau des fleurs est le roman dont j’ai lu le plus de critiques élogieuses ; beaucoup l’ont qualifié de « coup de cœur », certains l’ont peut-être même sélectionné pour leur île déserte. Je me suis donc décidée à le lire. Après plus de 1500 critiques, je ne vais pas résumer l’histoire mais mon ressenti directement.



Ce n’est pas une mais plusieurs vies qui sont habilement imbriquées les unes dans les autres autour du personnage principal, Violette Toussaint, garde-cimetière en Bourgogne. C’est vrai qu’on est pris dedans mais entre les situations géographiques et les chronologies dans la vie des uns et des autres, il faut bien suivre. Valérie Perrin n’a pas son pareil pour détailler les joies et les peines des protagonistes ; avec leurs forces et leurs fêlures, j’ai eu l’impression de partager ma vie avec Violette, Philippe, Irène, Gabriel, Sasha et bien sûr Julien. Il y a beaucoup d’amour et de larmes dans ce roman que je n’irais pas jusqu’à qualifier de « feel good » contrairement à certains babelionautes. Je n’ai pas eu de véritable coup de cœur sans doute à cause de la mort un peu trop présente tout de même… Ma note : 4/5

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Changer l'eau des fleurs

Le succès de ce livre et son tag « feel-good » sont les deux critères qui m’ont poussée à choisir cette lecture estivale. Un pavé de 664 pages, il me fallait un lapse de temps large pour pouvoir m’y attaquer. Et finalement je l’ai dévoré en deux jours.



Violette est gardienne de cimetière. Encore jeune, plutôt jolie et toujours souriante. Pourtant les choses avaient plutôt mal commencé dès la naissance (sous X et rejetée par la mort). Au fil du roman le lecteur va découvrir toutes les embûches que la vie a posées sur le parcours de Violette, et tous les moyens qui lui ont permis de les dépasser.



La construction du roman, non chronologique, fait que l’auteure nous livre les secrets de Violette par bribe, tel un puzzle dont les pièces vont se mettre en place progressivement, jusqu’à la dernière pièce centrale qui va jeter un nouvel éclairage, un dernier bouleversement, l’ultime pierre à déplacer ou à dépasser pour aller de l’avant.



Le roman fourmille de personnages attachants : Violette bien sûr mais aussi Julien, le policier aux certitudes bousculées par les dernières volontés de sa défunte mère, Sasha le sage qui remettra Violette sur les rails de la vie, Nono, Gaston et Elvis, les trois fossoyeurs aux caractères si différents, Irène et Gabriel les amoureux maudits, Célia l’amie méridionale. Même l’affreux Philippe Toussaint, le mari de Violette, serait presque touchant.



L’écriture est simple, sans fioritures, pleine de douceur et d’humanité. J’ai envie de citer l’auteure lorsqu’elle parle d’un devoir: « style parfait. Vous avez su mettre votre prodigieuse imagination au service d’une construction littéraire impeccable. Le sujet est passionnant et traité avec brio, légèreté, humour et gravité. Bravo, vous faites preuve d’une grande maturité d’écriture ». Il y a un du suspense policier, de la poésie, du romantisme et du drame. J’ai d’ailleurs du mal à comprendre le qualificatif « feel-good », malgré les nombreuses phrases / réflexions empreintes d’une certaine sérénité pour ne pas dire d’une grande sagesse. Certes il y a la résilience, la volonté de Violette d’aller de l’avant, mais j’ai pleuré plus d’une fois et si j’ai quitté Violette avec regret, je n’ai pas refermé le roman avec une sensation de bien-être tellement j’étais bouleversée par son histoire et par la révélation finale.



Difficile de définir ce qui rend ce roman aussi addictif, d’exprimer pourquoi il est aussi émouvant. Je crois qu’en fait son secret est qu’il touche en nous quelque chose d’inexplicable.

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Changer l'eau des fleurs

Rien à ajouter après toutes les critiques déjà écrites: un vrai bonheur à lire, un petit bijou à déguster, un vrai bonheur. Qu'il est bon parfois de pouvoir se poser sur un livre aussi agréable. A découvrir pour les rares qui n'ont pas encore succombé.

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Les Oubliés du dimanche

La couverture de "Les oubliés du dimanche" est pour beaucoup dans mon choix de lecture : la mer, le sable, une silhouette sur la plage une valise à la main.

Je ne m'attendais pas du tout à être aussi émue par l'histoire de Justine, vingt-et-un ans, aide-soignante à la Maison de Retraite "Les Hortensias" et par celle d'Hélène, quatre-vingts-seize ans, résidente de cette maison.

J'avoue avoir eu les yeux mouillés plus d'une fois et aussi le coeur serré.

Ames sensibles, ne pas s'abstenir, vous sourirez aussi...
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Changer l'eau des fleurs

J’avais gardé ce roman pour le lire durant les fêtes de Noël. Je m’attendais à passer de bons moments suite aux critiques très positives mais non, ça n'a pas fonctionné pour moi, je n’ai pas été conquise.



Je me suis vraiment ennuyée. J’ai eu du mal à m’accrocher, à suivre le fil dans ce pêle-mêle d’histoires.



C’est trop long : on aurait pu par exemple se passer du « Journal d’Irène Fayolle » qui alourdit la lecture.



Maintenant, c’est juste mon avis car beaucoup ont aimé.

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Changer l'eau des fleurs

Je fais partie des lecteurs qui ont été conquis par cette histoire, tantôt triste, tantôt chouette, toujours émouvante. La vie de Violette Toussaint a de quoi faire sortir toute la guimauve de la plume de l'auteur qui la raconte, et pourtant, ce n'est pas du tout la sensation que j'ai eu à la lecture de ce roman. Bien au contraire, j'ai ressenti une grande distance dans la façon dont Violette nous raconte son histoire : abandon, violence morale, mort. Violette s'est blindée, s'est isolée, pour pouvoir supporter sa vie. Elle a trouvé une forme d'osmose en côtoyant les occupants et les visiteurs du cimetière dont elle est la gardienne. Il faut dire qu'autour d'elle, al vie des gens n'est pas tellement plus rose. Et elle a réussi à garder une petite étincelle de vie au fond d'elle, qu'elle ne partage pas et à laquelle elle se raccroche.

C'est simple, c'est beau. L'écriture vous emporte et les pages défilent en compagnie de Violette. J'ai passé un bon moment de lecture, bien plus court que ce ne le laissait supposer le nombre de pages.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Changer l'eau des fleurs

Je n'ai pas résisté à la vague de Changer l'eau des fleurs !



Cela faisait 1 an qu'il traînait sur mes étagères et rien de tel qu'un pavé à lire au bord de la mer. J'ai donc jeté mon dévolu sur celui-ci et quel plaisir !



J'ai eu un besoin de silence, de réflexion dès la dernière page passée, cette réaction est signe qu'il m'a bouleversé, remué dans tous les sens. Ca m'arrive rarement et j'aime que les livres aient cet effet.



Je ne reprends pas toute l'histoire, de nombreuses personnes l'ont fait avant moi.

J'irai donc droit au but : ce livre est plein d'espoir, de résilience, de compréhension de l'autre, de chance que l'on se donne ou non, ou de destin, selon ses convictions.

Bien sûr l'histoire de Violette est passionnante et l'auteur nous fait passer par toutes sortes de sentiment ... elle met en exergue cette notion, que je tiens à cœur, ne pas juger l'autre sans comprendre pourquoi la personne en arrive là, se mettre à la place de l'autre, l'empathie.

A côté de son histoire, j'ai beaucoup aimé également l'histoire entre Gabriel (identifié de suite à Dupont-Moretti) et Irène, leur amour est touchant. Quelle plus belle preuve d'amour que celle-ci, vouloir se rejoindre dans le royaume des cieux puisque celui de la Terre n'aura pas voulu que cela soit possible.



Ces histoires vont rester un bon moment dans ma tête. LA preuve, j'ai un peu de mal à adhérer à mon livre suivant.
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Changer l'eau des fleurs

Que de critiques extraordinaires pour ce roman ! J’ai décidé de le lire sur la recommandation d’une copine de travail qui l’a adoré et suite au post de LaRemoiseBouquine. Achevé en quelques jours, j’ai eu beaucoup de mal à m’en extraire pour pouvoir rédiger par acquis de conscience mes impressions de lecture. Encore une histoire de cabossés de la vie qui parle à tous ceux qui - un jour - ont eu des démêlés avec elle et qui tentent de se dessiner un après. L’autrice a su avec beaucoup d’habilité tisser sa trame. Le lecteur tire les fils les uns après les autres et découvre peu à peu la complexité du dessin formé par le tissage de ces destinées qui s’entremêlent jusqu’au nœud du récit. La psychologie des personnages se découvre progressivement ce qui donne une épaisseur réaliste aux protagonistes du roman. J’en ai apprécié la construction tout au fil de ma lecture. Au final, c’est surtout ce parti pris d’écriture romanesque qui m’a occupée, dévoiler petit à petit les zones d’ombre de Sacha, Philippe Toussaint et les autres. Sans entrer dans les détails d’un résumé du livre, j’ai adhéré à l’intrigue mais je suis restée d’un point de vue émotionnel « à distance ». Est-ce mon fichu caractère et ce sang espagnol qui bouillonne, j’ai eu du mal à comprendre le personnage de Violette, trop passive à mon avis, qui subit tellement d’humiliations et fait taire en elle toute résistance. C’est mon seul bémol – très personnel - sur ce roman. Pour ma part, le point fort du roman reste son originalité de traitement d’un thème difficile avec une construction complexe et qui interpelle le lecteur en sollicitant son implication active. Je m’en vais de ce pas essayer de mettre la main sur le premier roman de Valérie Perrin, Les Oubliés du dimanche !
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Changer l'eau des fleurs

Comme beaucoup de lectrices et de lecteurs j'ai succombé au charme de ce nouveau roman de Valérie Perrin. J'ai aimé suivre un pan de la vie de Violette. J'ai été attendrie par son enfance malheureuse et tous les évènements dramatiques qu'elle a vécu. Alors qu'elle aurait pu devenir aigrie, se replier sur elle-même, elle s'ouvre aux autres, contribue au bien être d'autrui de manière tellement spontanée et légère. J'y vois tout son art de "transformer la merde en compost" Une belle leçon de vie et d'espoir qui me fait le plus grand bien. Une invitation à réfléchir au sens que j'ai envie de donner à ma vie, à l'importance de la goûter pleinement tant qu'il est temps.

Un coup de coeur littéraire pour moi.

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Changer l'eau des fleurs

Les livres paraissent, tour à tour, avec leur résumé et leurs avis qui nous allèchent ou non, en vrac, en nombre. Difficile de faire le tri, des choix, lister ses priorités, augmenter sa PAL déjà vertigineuse ou renoncer. On lit des « coups de cœur » qui nous emportent au-delà de ce qu’on a pu espérer, des bons livres qui plaisent sans totalement convaincre, des niaiseries aussi.  On se trompe, on peste, on s’emporte. On tremble, on relit, on se nourrit. Tout est subjectif. Comme les avis des blogs, comme ceux de bookstagram. Une lecture, c’est une rencontre. Chacun la sienne - au bon ou au mauvais moment.

Et puis, il y a les rattrapages. Ces livres qui ne nous ont pas tentée… une couverture qui ne résonne pas, un titre que l’on oublie, un livre parmi d’autre, noyé sous le flux. On le voit bien passer, on lit les chroniques des insta-copains, les prix et récompenses, pourtant on ne l’achète pas.

Et puis, une balade. Un Hasard. Une boîte à livres sur un trajet à Quiberon, un jour de canicule, le sac déjà lourd, la bouche déshydratée. Une boîte à livres où le roman se trouve, véritable néon dans son casier où les titres reposent en désordre. Pourquoi le prend-on, ce jour, à cet instant, à peine convaincue ! Pfff … encore un feel-good … des bons sentiments, une happy-end … pfff … Bon, c’est l’été et l’autre roman glissé dans la valise est terminé. Allez hop ! Pourquoi pas ?!

Vous croyez aux hasards ?

Moi non ! Pourtant, cette boîte à livres sur une route inconnue, au bon instant, n’est-ce pas un heureux hasard ? Mais, ouiiiiii ! Ce livre est une pépite ! La pépite de mon été ! A lire, à lire !

Bien sûr, ce n’est pas de la littérature comme beaucoup la revendiquent. Pas de phrase au contenu alambiqué teinté d’une philosophie profonde où chacun s’immerge, l’esprit tendu et ouvert, prompt à s’interroger sur le sens de l’existence. Bien sûr, ce n’est pas de la littérature lourde et raisonnée qu’il faut lire pour ne pas sembler idiot ou « has been », un incontournable à saisir pour être un lecteur plausible, sérieux et efficace. Ce n’est pas cela, c’est autre chose ! C’est une tranche de vie, un moment suspendu, la vie, vraie et sincère, la votre, la mienne, celle que l’on côtoie avec ses hauts et ses bas, la vie dans toute sa laideur et sa beauté. Des mots qui percutent, des idées qui teintent aux oreilles. Ce livre est sublime. Absolument. Totalement. Ne serait-ce que pour se rappeler ce qu’est l’essentiel.

Alors je ne décrirai pas la plume (excellente), l’histoire (émouvante), le sujet (prenant), mon avis (une si belle lecture) … je ne dirai que : QUE mon cœur a été emballé par ces mots, que j’ai été profondément touchée par Violette, que j’ai pleuré, que j’ai refermé le livre émue, que j’ai adoré, aimé, kiffé, que je suis heureuse d’avoir croisé le chemin de la boîte à livres, que je regrette de ne pas l’avoir lu plus tôt, que je vous conseille un rattrapage si vous ne l’avez pas encore lu, que j’attends avec impatience le prochain roman de Valérie Perrin ….

Vous ai-je convaincu ?
Lien : http://aufildeslivresblogetc..
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