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Critiques de Shaun Hamill (156)
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Une cosmologie de monstres

Une lecture bien moins effrayante que ce que je pensais mais je ne regrette pas d’avoir choisi la période d’Halloween pour la lire, car l’ambiance fantastique de ce roman s’y prête à merveille.



J’ai été complètement immergée au sein de la famille Turner, fan de récits d’horreur et de science-fiction, en particulier ceux de H. P. Lovecraft.

Ils vont rapidement être rattrapés par leur passion, ne réussissant plus à faire le distinction entre imaginaire et réel (et j’avoue que je me suis parfois moi-même posé la question)…

Mais je vous rassure, si vous n’aimez pas le genre « horreur » vous pourrez aimer cette histoire, qui intrigue, qui captive, mais qui ne fera pas faire de cauchemar (l’ambiance peut parfois être pesante ou malsaine, mais jamais sanglante ou angoissante).



J’ai finalement été plus souvent triste qu’effrayée en lisant car la famille Turner vit des moments particulièrement difficiles (deuil, maladies mentales…) qui ne m’ont pas épargnée même si je ne me suis pas tellement attachée à chacun de ses membres.
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Une cosmologie de monstres

C'est une évidence mais je pense que n'importe quel fan de Lovecraft appréciera ce roman, qui n'est pas une copie mais plutôt un hommage ou une inspiration. On découvre la Cité, une ville cyclopéenne sombre et poisseuse, dangereuse même. On retrouve cette ambiance angoissante, des monstres, du fantastique horrifique, une notion de folie...



Peut-être est-ce moins horrifique que le maître (j'ai vraiment frissonné en lisant certaines nouvelles de H.P Lovecraft), mais il y a de très bonnes scènes, dérangeantes, qui créent une atmosphère très particulière. Et puis surtout, ça rend hommage au genre avec un père fan de pulp magazines - ces magazines pas chers imprimés sur du papier de mauvaise qualité mais dont le prix imbattable permettait de toucher les masses - fan d'horreur aussi bien littéraire que cinématographique et notamment, des œuvres de Lovecraft. La boucle est bouclée.



Je le disais, Lovecraft était peut-être plus horrifique mais Shaun Hamill signe tout de même un très bon roman comme je les aime : une atmosphère étouffante, une psychologie fine qui pousse les personnages au bord de la folie, avec leurs défauts, leurs blessures, tout ce qu'il y a de peu ragoûtant dans l'humain, des scènes de cauchemars et des hallucinations, des relations étranges et dérangeantes, une famille en perdition qui se délite sous l'influence de quelque chose de monstrueux et d'inconnu, une intrigue qui gagne en épaisseur au fil des pages pour nous emmener toujours plus loin dans l'irréel. Et ça fait du bien de ne pas tomber dans le gore ou la surenchère, de rester dans cette filiation admirable du fantastique horrifique.



Pour l'intrigue, on suit cette famille depuis la rencontre des deux parents jusqu'à la naissance des enfants, par la narration du dernier né, le fils, qui n'a jamais vraiment connu son père, mort dans d'étranges circonstances. On comprend rapidement que les grands-parents aussi semblent avoir eu un rôle à jouer dans cette malédiction familiale, si l'on peut dire. Ce fils qui ne s'intègre pas, qui préfère interpréter un monstre dans l'entreprise familiale, et qui voit avec ses yeux d'enfants au départ l'évolution (ou plutôt la lente déchéance) de sa mère et de ses sœurs. En grandissant, les choses empirent et on assiste à toute la palette des émotions et des sentiments humains, lui-même pris dans une spirale qui semble sans issue.



Pas de coup de cœur, je ne sais pas pourquoi, c'est un très bon premier roman et le rapport à Lovecraft est parfait, dans le sens où il garde sa patte et son style, tout en rendant hommage. Mais quelque chose a fait que je n'ai pas adoré non plus, probablement que je m'attendais à quelque chose de plus angoissant, qui me fasse vraiment frissonner.
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Une cosmologie de monstres

Autant vous prévenir tout de suite : je suis une grande fan de l’œuvre de H. P. #Lovecraft ; et c’est pour cela que j’ai voulu me pencher sur "Une cosmologie de monstres" de Shaun Hamill. Lovecraft s’est inspiré de nombreux auteurs comme Lord Dunsany, Algernon Blackwood, Edgar Allan Poe bien sûr, ou encore Arthur Machen dont j’ai lu les textes. Voulant inverser la tendance, j’étais curieuse de découvrir comment les auteurs actuels s’inspirent de lui !



Ce roman met en scène Margaret Byrne, obligée de se marier tôt en raison de la faillite de l’entreprise de ses parents, et Harry Turner, jeune homme excentrique et passionné d’épouvante. Les années passent et la famille s’agrandit avec Sydney, Eunice et Noah alors que l’état mental d’Harry inquiète de plus en plus son épouse. Le grand projet de ce dernier, qui marquera finalement le destin des Turner, est de construire une maison hantée, et l’étrange ne tarde pas à s’insinuer par petites touches au cœur d’un foyer qui pourrait paisiblement tourner autour des rêves d’actrice de Sydney et de l’amour d’Eunice pour l’algèbre et Ursula K. Le Guin.



Ma plus grosse déception avec ce livre vient de sa maladresse à créer un climat dans lequel j’arrive à croire au surnaturel et à l’horreur. "Une cosmologie de monstres" est donc un hommage décevant à Lovecraft, ce qui n’empêche pas que ce soit un roman sympathique si on le lit sans le mettre en perspective avec le travail du grand écrivain de Providence (ni d’aucune autre des références citées au fil des pages). Shaun Hamil s’est fait plaisir en mêlant maisons hantées, pulps, et monstres dans un texte, mais le résultat semble bien pâle à côté de ses idoles qui parviennent, avec un talent incroyable, à nous donner des sueurs froides.
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Une cosmologie de monstres

La couverture ne reflète pas l'histoire du livre avec le Poulpe.

C'est l' histoire banale d'une famille ordinaire en tous cas au début.

La narration est fluide et l'intrigue classique avec des petits ajouts originaux par ci par là. L'auteur se fait plaisir et ça se sent. Pour les amateurs de fantastique , de thriller et autres. C'est un Cocktail de genres agréable a lire.
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Une cosmologie de monstres

En général, je me méfie toujours des livres (ça fonctionne aussi avec les films, avec tout en fait) dont j'entends trop parler en bien, mais là je dois avouer que les louanges sont méritées. Ce livre est une pépite. Je m'attendais un peu à un roman d'horreur basique, style film d'horreur sur papier, mais ça n'a absolument rien à voir. L'horreur est subtile, latente, les monstres se cachent dans les coins, aussi bien ceux des murs que ceux des esprits, tout est plus complexe qu'il n'y paraît à première vue et baigne dans une certaine irréalité ambiante. La plume de l'auteur est vraiment belle, tantôt brute, tantôt poétique, et nous fait vivre l'histoire de la famille Turner comme si on y était, tout en abordant des sujets tels que la pression sociale, la maladie (physique et mentale) et l'homosexualité. Les personnages sont complexes et attachants, ce sont des gens lambda, comme vous et moi, on s'identifie à eux et ça rend la lecture encore plus immersive, leurs peurs, leurs sentiments sont humains et on partage leurs émotions. J'ai adoré ce bouquin du début à la fin, un vrai coup de cœur, et si vous ne l'avez pas encore lu, foncez !
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Une cosmologie de monstres

J'avais très peur de me plonger dans ce récit. Quelques avis mitigés avaient fait fondre ma motivation. Et puis une copinette de Livraddict m'a proposé de le lire en LC et j'ai foncé.

Et qu'est ce que j'ai bien fait ! Cette lecture fut pour moi une très très bonne lecture. J'ai adoré cette ambiance, ce mélange que j'ai trouvé entre King, Lovecraft, tout ça avec un côté sombre, noir.

Il y a eu dans cette lecture un côté cosy pour moi. Cela peut paraître bizarre, vu que c'est un livre sombre et angoissant, mais je sais pas, je m'y sentais bien. C'était comme retourner dans un souvenir d'enfance, retomber dans ces lectures que j'affectionnais (King, Chair de poule) mais en plus adulte.

Je vous le conseille grandement pour vous faire votre propre idée car finalement notre ressenti peut être tellement différent de celui de la majorité !
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Une cosmologie de monstres

En mêlant horreur, drame et fantastique, Shaun Hamill signe avec Une cosmologie de monstres un livre ambitieux que j’ai eu grand plaisir à découvrir.

Ici nous suivons une famille normale, en apparence du moins. Le récit nous étale petit à petit le vrai visage de Noah, Eunice, Sydney… jusqu’à nous faire basculer, d’un grattement au carreau, dans un autre monde. L’horreur s’immisce, innommable, écoeurante. Notre lecture prend une toute autre tournure, on est soucieux de découvrir les raisons à « ça » et d’avoir un dénouement. Il arrive, grandiose et l’on referme ce récit complètement bouleversé.
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Une cosmologie de monstres

Livre offert pour mon anniversaire, Merci, Déa !



J'ai vraiment bien aimé ma lecture, d'abord parce que je l'ai trouvée originale.

C'est à la fois une chronique familiale, un journal intime, une histoire d'horreur et l'histoire d'un temps. On a à la fois une narration à la première et à la troisième personne et le tout est très fluide.

L'histoire est prenante, les personnages sont attachants et on vibre pour cette famille, confrontée à un mal sournois qui la traque durant des années.
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Une cosmologie de monstres

Une Cosmologie de monstres est un roman particulier : angoissant, mais sans gore ou sans monstres  à la Lovecraft, même si la référence est présente tout du long -- et bien gérée, d'ailleurs. Donc : pas d'horreur, pas de cris ni de hurlements. On n'est pas chez Stephen King ou chez Dan Simmons.

Avec ce roman, on retrouve la notion du fantastique : des touches d'irréel, une ambiance anxiogène, l'impensable qui intervient peu à peu dans le réel. Puis à un moment, tout bascule... Cela se fait en crescendo, de façon assez efficace.

La narration est aussi bien menée et permet de suivre l'histoire de la famille Turner avec, durant les premières parties, une certaine distanciation qui entraîne un sentiment de froideur ( pas de bol pour les gens qui aiment  à s'attacher aux personnages ). Par la suite, le récit se fait de plus en plus intimiste, adoptant le point de vue de Noah, le dernier de la famille, ce qui permet de créer l'illusion d'un "lien" -- et surtout, ce qui permet à l'auteur de brouiller les pistes et d'orienter le lecteur à sa guise. Un procédé littéraire assez facile mais l'écriture est plus efficace qu'elle n'est subtile, ici : ce n'est pas un reproche puisque cela fonctionne. On a, en effet, envie de savoir et de s'attendrir, de prendre parti pour l'Ami de Noah ( = le monstre "gentil").

Car, des monstres, on en croise : ils ne sont pas toujours ceux qu'on pense ( les Autres, ceux qui pourraient être issus de l'univers lovecraftien ), ils sont également bien humains ou appartenant à la vie des humains. Et cela peut être,  en vrac : l'influence d'une secte religieuse qui empêche Brin d'aimer Eunice, la soeur de Noah ; la dépression sévère dont souffre Eunice depuis son plus jeune âge ; la schizophrénie de la mère de Harry ; la tumeur dont meurt Harry, le père des enfants Turner, etc, etc....)

Là non plus, le thème n'est pas neuf mais il s'inscrit bien dans cette Cosmologie de monstres.

Finalement, le roman devient plus habile qu'on ne ne pense, au fil des pages et est bien plus qu'une simple histoire de maisons hantées et de monstres à gogo. C'est  surtout un regard parfois maladroit mais toujours touchant, justement, sur  les hauts et les bas des membres de la famille Turner (  par ex : homosexualité non-avouée puis vécue et assumée ; prédation sexuelle ; conformisme de l'âge adulte qui ne se trouve plus en adéquation avec les idéaux de l'enfance ; envie de vivre, tout simplement, de se trouver).  Sur la vie humaine, donc
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Une cosmologie de monstres

Sexuellement malsain et un peu ennuyeux. Rien de très lovecraftien non plus.
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Une cosmologie de monstres

Est-ce que j’ai aimé ? Si je vous dit que j’ai lu le livre littéralement d’une traite ? Il est très prenant, commençant doucement pour nous amener de plus en plus dans l’horrifique, sans jamais perdre de vue l’essentiel : ses personnages. L’intrigue est d’ailleurs essentiellement concentrée sur eux, sur cette famille liée par le fantastique et l’épouvante et que les drames vont briser. Honnêtement ? L’une de mes meilleures lectures de 2019 et un vrai coup de coeur que je ne tarderai pas à relire !
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Une cosmologie de monstres

« Une Cosmologie de Monstres » est quand même un sacré premier roman. Il apparaît très difficile de s’en imprégner complètement et d’en fournir une critique « complète ». Avec ce livre on tape dans bien des genres, bien des domaines, bien des idées. Et le rendu est aussi passionnant que confus, aussi intriguant que lassant. C’est quand même sympathique d’éveiller tout cela avec un premier roman.





C’est, pour faire simple (et donc faux), l’histoire d’une famille qui, sur plusieurs générations, sera confrontée au surnaturel sous la forme d’apparition, rêves étranges et disparitions en tous genres. Autant se le dire, cela désarçonne car très honnêtement, on lit rarement des livres avec des atmosphères aussi atypiques. Car le premier mot qui me vient à l’esprit en pensant à ce bouquin, et de très loin, c’est « bizarre ». Bizarre dans son intrigue, ses personnages, les relations qui les lient, bizarre dans le genre littéraire qu’on pourrait tout à fait identifier comme le « weird » fantastique (Miéville fait de son mieux en fantasy, il lui faut des copains de jeu…). Lintrigue est effectivement labyrinthique et se tord comme un corps désarticulé : cela prend des virages brutaux et il est impossible de deviner ce dont va parler le chapitre suivant. C’est étrange, bizarre, on a du mal à reprendre ses appuis tant le tout est glissant : les personnages nous cachent des choses et réagissent de façon surprenante, le déroulé de l’histoire est chaotique et incompréhensible. Et le tout forme un bel effet : celui de suivre, comme dans un train fantôme, une attraction intrigante et menaçante et dont nous ne pouvons pas quitter le bord.



C’est un roman ultra-référencé, et s’il est impossible de ne pas prendre tout cela en compte, il convient de saluer Hamill pour avoir au final accouché d’une œuvre… Très unique. On évoque en premier lieu et facilement HP LOVECRAFT, tant les références sont assumées (plusieurs citations parcourent le livre) et le style plagié à l’occasion de quelques paragraphes ludiques (les descriptions de villes tentaculaires et extra-dimensionnelles pourraient tout à fait être tirée de n’importe quelle nouvelle de Lovecraft…). C’est dans la relation des personnages au surnaturel qu’on s’écarte tout à fait de Lovecraft et qu’on tient bien plus d’un Clive BARKER. Je pense notamment aux relations charnelles avec le bizarre, et cet espèce de comportement familier et original avec les monstres… Et on mentionnera une touche de King, dans l’élaboration de cette famille et son environnement, plutôt réussis. Je souligne de nouveau que le résultat final, lui, n’appartient qu’à Hamill.



Là où le tout perd de sa superbe, c’est sur son rythme et finalement le plaisir de lecture qu’on en retire. « Une Cosmologie de Monstres » est foncièrement « un bon bouquin », au sens où l’on ne peut dénigrer l’audace de l’originalité et ce qu’elle provoque chez nous. Néanmoins, je n’ai pas trouvé ça si évident de me passionner pour ce livre. J’étais curieux et extrêmement intrigué, mais difficile de dire que j’ai « vibré » pour cette intrigue ou ces personnages. Le côté surprenant, continuellement décalé, dérangeant ou bizarre du livre en écarte un certain nombre de plaisirs à mes yeux. Le tout manque également un peu de rythme : certains moments sont forts mais entrecoupés de longs chapitres un peu somnolents utiles pour l’ambiance, moins pour le tempo du roman.



Quoi qu’il en soit, je pense qu’il est de bon ton de lire « Une Cosmologie de Monstres », au moins pour lire un vrai truc bizarre et intriguant. Je trouve qu’on manque globalement d’audace en imaginaire : Hamill a le mérite d’aller au bout de ses idées et de son style.

J’attends avec impatience la suite de ses œuvres, en espérant constater une maturation qui permettra au matériau brut de son récit de gagner en ampleur dramatique et ainsi de signer des pépites littéraires.

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Une cosmologie de monstres

Solide, efficace et bien mené, servi par des intentions claires, Une Cosmologie de monstres, s’il n’est peut-être pas aussi “coup de poing” que d’autres titres déjà publiés dans cette collection n’en demeure pas moins une lecture plus qu’appréciable et que l’on recommandera volontiers aux amateurs… de Stephen King.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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Une cosmologie de monstres

Après beaucoup d’hésitation, j’ai succombé à Une Cosmologie de Monstres de Shaun Hamill,je redoutais une histoire alambiquée, une atmosphère exagérément fantasmagorique où la réalité peinerait à percer au milieu de créatures repoussantes. On en est très loin. C’est le style de littérature fantastique que j’affectionne parce que c’est une autre façon d’aborder des thèmes qui me sont chers et auxquels je peux être très sensible quand ils sont bien amenés.



Ce sont sept parties chronologiques racontées par Noah Turner qui composent Une Cosmologie de Monstres, on traverse les quarante-cinquante dernières années avec la nostalgie de la pop culture qui effleure notre esprit avec Noah Turner reprenant le fil de la vie de ses parents Harry et Margaret en préambule

Shaun Hamill possède une plume sobre, limpide et remarquable Une Cosmologie de Monstres fait la part belle au fantastique en référence à Lovecraft, mais emprunte aussi une tonalité mélancolique similaire à La maison hantée de Shirley Jackson et mène de manière habile et subtile l’allégorie comme Patrick Ness dans Quelques minutes après minuit, il était évident que j’allais être réceptive à ce qui fait écho tout au long du roman « une douleur sourde qui ne vous quitte jamais ».



Je ne pense pas qu’il y ait besoin d’avoir lu ces références pour apprécier l’ouvrage de Shaun Hamill, même si elles ne peuvent que développer davantage notre affection envers les Turner.

À moins d’avoir vécu dans un monde aseptisé, la charge émotionnelle de ce roman se manifeste lentement, mais on la sent passer par les multiples questions qui s’imposent à nous lorsque la famille commence à perdre un de ses piliers, lorsqu’elle est sous la coupe d’un mal qui la ronge, la signification du monstre sera alors omniprésente…



De mon point de vue, il fait partie de ces ouvrages qui démontrent que la littérature fantastique est un genre où la transmission et

les allégories de la peur, des chagrins et des angoisses permanentes sont certainement les moments les plus frémissants de l’histoire lorsqu’ils frôlent la réalité.



Critique plus complète sur le blog


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Une cosmologie de monstres

J’ai sauté sur ce livre dès sa sortie tellement il me faisait envie 🤩 et clairement j’ai bien fait !

Hommage à l’univers de Lovecraft, nous allons découvrir les membres d’une famille à travers plusieurs décennies.

Ils vont faire face à la vie, l’amour, la douleur, mais également à certains phénomènes particuliers....

C’est très bien écrit, très immersif, poignant, intriguant, parfois flou mais tellement prenant. .

Ça ne va pas jusqu’au coup de cœur car nous restons dans le flou trop longtemps à mon goût et les explications très attendues arrivent à la toutes fin et sont trop succinctes pour moi. .

Cependant superbe découverte de cet auteur qui signe là un excellent premier roman que je relirai avec plaisir.

Et je suis tellement fan de la couverture !
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A Cosmology of Monsters

A Cosmology of Monsters nous raconte l'histoire de la famille Turner, une famille texane passionnée d'horreur et dont les enfants sont biberonnés aux récits lovecraftiens. Malheureusement, dans la famille Turner, les monstres sont bien réels : ils hantent le quotidien et grattent à la fenêtre.



Ce récit fantastique aux accents horrifiques met en avant la vie d'une famille presque ordinaire, prise dans la tourmente d'un monde étrange, inexplicable et impitoyable. Un monde empli de monstres aux motivations incompréhensibles, que le lecteur prend plaisir à découvrir.



Chaque page de ce récit étrange entraîne le lecteur plus sûrement que la précédente. A Cosmology of Monsters a donc été pour moi une excellente découverte, et je ne peux que recommander aux amateurs du genre de tenter l'expérience à leur tour !
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Une cosmologie de monstres

C'est la référence à Lovecraft qui m'a attiré vers ce roman. Après lecture, je ne sais trop quoi en penser tellement c'est atypique.



Une histoire qui se déroule sur plusieurs années et où on suit Noah Turner, jeune homme plutôt solitaire issue d'une famille où les drames se succèdent. Suite à la passion de son père sur l'oeuvre de Lovecraft et les maisons hantées, c'est dans cet univers qu'il sera d'ailleurs élevé. Mais Noah a aussi un attachement un peu spécial à une créature qu'il rencontrera à son jeune âge et qui la suivra pendant des années. La vie de Noah sera ensuite chamboulée de bien des façons et il devra découvrir quels secrets se cachent derrière son ami un peu spécial.



Je répète mais c'est très atypique. Ça m'a beaucoup fait penser à la série Blackwater de Michael McDowell alors qu'on nage entre thriller familial avec une dose de fantastique. L'ambiance est sombre et les moments de joie sont rapidement enterrés. Il faut savoir s'imprégner dans la tête de Noah qui a une personnalité très tourmentée et il est rapidement confronté à la mort, le suicide et le rejet. On s'attache à lui mais c'est lourd à porter.



Je ne savais pas trop quelle note donner à ce roman. J'ai aimé mais c'est parsemé de quelques longueurs. Il ne faut vraiment pas s'y lancer en pensant y voir des rivières de sang ou des monstres affamés.
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Une cosmologie de monstres

A l’approche d’Halloween, c’est pour l’ambiance que j’avais choisi de lire ce livre, et sur ce point j’ai été plutôt servie, surtout au début ! Une famille qui voit des monstres, des maisons hantées (des attractions et non de « vraies » maison hantées), une forêt humide, une « Cité »… bref, une belle promesse que la première moitié tient tout à fait. La seconde moitié en revanche m’a un peu laissée indifférente, question de moment peut-être ! Heureusement que la fin est surprenante, originale et qu’elle répond à nos questions, ce qui me laisse sur une note positive !
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Une cosmologie de monstres

(Critique rapide simple & efficace by LaurieAxFulvia)



Je suis un peu mitiger, oui il y à un peu d’horreur, mais oubliez le sang, le gore et l’horreur à l’état pure. C’est un peut plus psychologique, l’action est un peut lente à venir.



L’écriture de l’auteur est sympas, l’histoire est quand même prenante, le rythme est quand même saccadé.
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Une cosmologie de monstres

🐺 J'ai particulièrement aimé cette histoire de malédiction. On découvre peu à peu des éléments de réponse mais l'auteur a la bonne idée de nous laisser un certain suspens jusqu'aux dernières lignes. On est vraiment immergés dans cette famille qui pourrait tout à fait être la nôtre. Happée par l'histoire de ses membres dès les premières lignes on suit leurs mésaventures, leurs moments de joie et de peine. Sans jamais oublier que le drame n'est jamais loin. Le destin est inévitable, peu importe nos choix.



🐙 J'ai eu pourtant peur ,à deux ou trois reprises, que le récit ne devienne décevant comme il est parfois question dans de nombreux romans. J'attendais le moment durant lequel je passerais du plaisir à la déception. Ce moment n'est jamais venu ! L'auteur sait à chaque fois rebondir et tout, absolument tout trouve son explication à un moment où à un autre.



⚰ Gros point fort de ce roman également: les nombreuses références à l'univers de H.P Lovecraft. Un bon compromis qui ravira autant les afficionados de l'auteur que ceux qui auront une réelle envie de découvrir son univers une fois les dernières pages lues.



Très belle découverte et excellent moment de lecture. Je suis à chaque fois séduite par la qualité littéraire de cette collection. J'en redemande !!
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