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Critiques de Poul Anderson (454)
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Tau Zéro

Bon roman de science fiction, genre hard science.

Le tau zéro signifie en gros que le vaisseau approchant de la célérité de la lumière dans le vide, le temps "s'écoule au ralenti " pour l'équipage et lui permet d'atteindre l'impossible : les confins de l'univers.

Franchement bon, avec plein de références scientifques intéressantes : le collecteur Bussard par exemple.

Pour amateurs de sciences quand même.
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La troisième race

Voilà ma première incursion dans le monde de la Science-Fiction selon Poul Anderson. Hé oui ! Je ne fais que découvrir cet auteur malgré sa notoriété et sa relative ancienneté. Et j'en suis satisfait. Je ne tarderais pas trop à vous donner mon avis sur La patrouille du temps qui est en attente dans ma bibliothèque depuis un bon moment.



Que dire de celui-ci ? Que l'histoire est plutôt originale même si elle a des faiblesses attribuables sans doute à la période de son écriture (1953). En effet, les personnages sont presque tous masculins. Seul trois sont de sexe féminin : une humaine et sa fille, et une extraterrestre. Pour cette dernière, pas trop à redire. Par contre, la femme est un peu trop « pauvre femme fragile, surtout quand sa fille est en danger ». Elle a malgré tout un rôle important et positif dans le dénouement de cette aventure. Je préfère cela aux personnages féminins de Barjavel qui, bien que vivants aux alentours de 2050 se comportent de la façon la plus caricaturale des années 1950.



Donc un avis positif pour ce roman à rebondissements biens amenés. Par contre, j'y ai trouvé un certain nombre de défauts imputables, je pense, à la traduction et qui ne me donnent pas envie de découvrir les oeuvres de B.R. Bruss, auteur français pourtant prolifique. Certaines phrases sont inappropriées. Et Bruss est sensé avoir été traducteur et adaptateur du roman. Il aurait donc pu corriger ces erreurs si elles étaient du fait de l'auteur. Mais il faut bien admettre que la collection FNA est pas réputée pour la qualité de ces traductions.



En bref : À lire, parce que c'est :



du Poul Anderson,

Une autre histoire de la guerre des mondes

un roman agréable à lire,

etc.
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La Patrouille du temps, Tome 3 : La Rançon du..

Je finis très en retard le troisième tome de la Patrouille du temps de Poul Anderson.

J'ai trouvé tout le début de Stella Maris très lent et c'est dommage car la situation, tragique et poignante, laissait espérer mieux. Il y avait de quoi écrire quelque chose d'aussi bien que Le chagrin d'Odin qui se passait aussi chez les Germains, mais là, on reste en-deçà.

En revanche, j'ai trouvé que La rançon de l'Inca était bien enlevée, avec des personnages attachants.

Bref, un troisième tome qui donne toujours autant de plaisir.
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The boat of a million years

Nous suivons un petit groupe d'immortels depuis l'Antiquité grecque jusqu'à un futur où tout le monde bénéficie de l'immortalité. C'est une succession d'arrêts sur image à différentes époques, en différents lieux pour voir ce que deviennent les uns et les autres, comment certains se rencontrent, comment ils cachent leur don et comment ils le supportent (pas toujours bien), comment ils réagissent lorsque celui-ci devient commun et les sociétés évoluent alors dans un sens qui les surprend.

On a donc deux grandes parties : une axée sur le passé, où l'enjeu est de dissimuler l'immortalité, une autre axée sur le futur où l'immortalité généralisée induit des évolutions de civilisation - et fait des anciens immortels des inadaptés sociaux.

Tout au long du roman court le thème de la nécessité de trouver un sens à la vie et la difficulté de le faire quand tous les choses habituellement jugées importantes (famille, carrière, etc.) sont si éphémères par rapport aux millénaires à vivre.

J'ai beaucoup apprécié les chapitres sur le passé, extrêmement bien rendus comme à l'accoutumé chez Anderson, moins ceux consacrés à l'avenir mais c'est une affaire de goût personnel.
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La Hanse Galactique, tome 1 : Le Prince-Mar..

Je vous invite à visiter mon blog.



Marge bénéficiare



Une zone de l’espace est sous le contrôle d’une espèce retorse et exclusive. Ses agissements mettent à mal le commerce et l’approvisionnement vers les zones éloignées du futur empire terrien. Van Rijn propose une solution inusitée mais potentiellement très efficace pour remédier à ce problème qui repose sur la notion économique de marge bénéficiaire…



Certes, il y a du bon et du très bon dans cette nouvelle. Le rythme est enlevé, l’intrigue bien construite et les personnages savoureux. Notamment, le libre sieur Van Rijn qui est tout en verve et contrastes, à contre-courant des tendances de l’époque (et d’aujourd’hui). Cependant, le sort réservé à la gente féminine n’est pas de mon goût. Pas du tout. Il me semblait que les femmes n’étaient plus capilo-tractées depuis la fin de la préhistoire… J’ai été très déçue de ce point de vue, surtout venant d’un auteur que j’admire (même si le sexe faible n’est pas souvent mis très en valeur par Poul Anderson).



Il m’a fallu quelques jours pour passer outre ce premier contact décevant et me relancer dans la suite du Prince-marchand avec la novella Un homme qui compte.

Un homme qui compte



Ce court roman est une excellente porte d’entrée dans l’histoire du futur de Poul Anderson qui s’achèvera par la Longue Nuit. Les lecteurs pourront apprécier le style élégant et concis de l’américain, tout comme l’étendue de ses connaissances. Van Rijn, Eric, son ingénieur et sa compagne Sandra -au demeurant, gouvernant son propre monde- se sont échoués sur Dioméde, un immense monde aquatique parsemé de quelques terres. Cette planète, son climat, ses caractéristiques ainsi que sa faune et sa flore sont totalement cohérents et crédibles. L’auteur nous explique dans une préface qu’il s’agit de sa première création du genre, en tenant compte des aspects astrophysiques, climatiques, environnementaux et physiques. Nous pouvons mesurer la prouesse réalisée, surtout dans un texte condensé. Les indigènes, des loutres volantes sont au diapason de leur planète et sont un modèle d’adaptation aux conditions diomédiennes. Leur évolution au fil des siècles, leurs divergences puis leurs affrontements inévitables sont également convaincants et documentés! Il est impossible de ne pas s’immerger totalement dans le monde aquatique et pluvieux de Dioméde. Question ambiance, j’ai ressenti une vague nuance scandinave, liée à l’âpreté des combats et la rudesse des mœurs, comme un petit parfum de la Saga du même auteur.



La difficulté est d’autant plus épineuse pour nos trois humains échoués sur cette planète océan que rien n’est comestible pour eux, il donc vital qu’ils soient secourus avant que leurs réserves ne tombent à sec. Encore faut-il convaincre les indigènes plutôt suspicieux et belliqueux de les aider. C’est là, qu’entre en jeu tout le génie de Van Rijn. Ces naufragés pouilleux et sans valeur aux yeux des diomédiens vont-ils parvenir à leur fin?



Nous nous doutons de l’issue. Poul Anderson parvient toutefois à nous faire vivre de bons moments de tension et de suspens à travers ce court planet opera. Chapeau! Que diantre! Ce Prince-marchand vaut le détour. Macho, gras, despotique, il s’avère gouleyant et savoureux à souhait. Nous partageons parfois l’agacement d’Eric l’ingénieur devant sa roublardise et son arrogance ainsi que l’admiration de Sandra devant son ingéniosité et son charisme. Et quel leadership!



« Je crois que sans nous, il aurait trouvé un moyen de revenir. Mais nous sans lui – non. » Tout est dit.



Les personnages féminins sont bien mieux « respectés » que dans la nouvelle d’introduction et ont d’ailleurs un rôle crucial dans cette novella!



A ces nouvelles, s’ajoutent des textes de l’auteur, une préface incontournable et surtout une chronologie de cette histoire du futur. Elle est particulièrement bienvenue, car les textes sont disséminés dans toutes les directions (et c’est un sacré travail d’y voir clair et de proposer une référence chronologique. J’y ai passé des heures pour juste ceci et cela).



Le Prince-marchand tient davantage du planet-opera que du space-opera avec un texte cohérent et élégant qui ne néglige pas la trame et les rebondissements. Poul Anderson met sa plume et sa créativité au service d’une histoire flamboyante dans un cadre propice à l’aventure, avec un personnage atypique, agaçant parfois, captivant certainement.
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Chevalier de l'Empire terrien : Enseigne Fl..

Le volume Chevalier de l’Empire Terrien est le troisième de la série Dominic Flandry. Il fait suite à Agent de l’Empire Terrien et Défenseur de l’Empire Terrien. Ce dernier tome contient 2 romans consacrés à l’agent galactique : Enseigne Flandry et Le Chevalier de spectres et d’ombres. Je choisis de consacrer une première critique à cet ultime publication des éditions Atalante et non aux précédentes car la chronologie des aventures de Dominic Flandry sont plus savoureuses dans cet ordre, et d’ailleurs plus cohérentes.



J’ai noté que le roman accompagnant le début des péripéties de l’officier en question est également sa dernière. Ainsi, sont regroupées les prémices et le crépuscule d’une vie mouvementée, mais manque la saveur du chemin parcouru.

Tournons nous donc vers le roman : Enseigne Flandry. Dominic est un jeune officier fraîchement émoulu de l’école et affecté pour sa première mission sur une planète éloignée et sans enjeu apparent. Starkad n’est pas aussi anodine, les terriens et les mersiens s’affrontent dans un style « guerre froide » par indigènes interposés. Alors que l’Empire soutient le peuple terrestre, Mersia tente de faire pencher la balance pour l’espèce aquatique, nommé le Peuple.

Poul Anderson donne vie et corps à tout un panel de civilisations avec un minimum de pages. C’est une invitation au voyage que l’auteur américain propose ici, agrémentée d’une petite touche kitsh. Ce que j’adore avec Poul Anderson, c’est l’exotisme et le sérieux avec lesquels les espèces extra-terrestres sont imaginées et décrites.

« Élaborées à partir de ces perceptions primitives, leur mathématiques rejetaient la notion d’infini (…) il était empiriquement insensé de concevoir un nombre supérieur à la factorielle de N, N étant le nombre de particules observables de l’univers. Un nombre plus élevé ne pouvait rien décrire« …

La trame, sans grosse surprise, est bien ficelée, agréable à suivre et à lire. L’ambiance Guerre Froide avec ses faux semblants et ses supercheries n’est qu’une traduction de l’époque d’alors, et montre l’impact de ces tensions sur la population américaine entre autres.



La suite de ma critique sur mon blog avec un grand merci de ma part!
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Flandry, défenseur de l'Empire terrien : Un c..

Critique du premier roman contenu dans cette intégrale :



Un cirque de tous les diables est un court roman (200 p.) inclus dans l’intégrale Dominic Flandry des éditions de L’Atalante, Défenseur de l’Empire terrien. J’ai choisi de chroniquer de manière indépendante et dans l’ordre chronologique les aventures de cet espion galactique ce choc et de charme.



Le lieutenant Flandry achève son année de surveillance près de la zone frontière de l’Empire. Cette mission toute routinière, le plonge dans l’ennui. Un des malfrats de la planète lui offre l’opportunité de mettre un peu de peps et d’adrénaline dans les semaines qui le séparent de son retour sur Terra. Le plan est simple : lors d’un des vols de reconnaissance dans le système solaire, prétendre avoir une panne et explorer une des planètes isolées. Flandry n’oublie pas les préceptes de son mentor et maître-espion, il accepte la mission avec une arrière pensée. Outre, une récompense à la mesure des risques, notre truand lui adjoint une compagne…



Ce cocktail est un savant mélange de space opera et de roman d’espionnage. D’une part, nous avons le suspens, les agents doubles et les trahisons en cascades typiques des thrillers datant de la période de la guerre froide. D’autre part, Poul Anderson donne naissance à tout un système planétaire avec rigueur et cohérence. L’orbite de la planète très particulière implique un climat unique qui voit les êtres vivants indigènes passer d’un enfer glacé aux brasiers estivaux en une année. La faune et la flore ont su s’adapter à ces conditions excessives, ce que va devoir faire Flandry… C’est ensemble est assez saisissant.



L’agent de l’Empire terrien ne doit son salut pas à la seule chance ou à son charme. Malgré une apparence nonchalante, Dominic est un officier consciencieux, il a suivi sa formation avec le plus grand sérieux et cet apprentissage sera d’un grand secours ainsi que son charme et sa chance. Certes, il est charismatique et roublard, mais tout aussi pragmatique et manipulateur. Le lecteur lui découvre une profondeur inattendue surtout après la lecture de la première aventure. Le sort de l’Empire était déjà une préoccupation du jeune enseigne, dans Un cirque de tous les diables, cet aspect prend une autre dimension. Le lieutenant en vient à calculer les termes de sa mission pour octroyer un gain à l’Empire et assurer la présence des forces sur place. Son objectif : retarder l’arrivée de la Longue Nuit. Le ton guilleret de la première aventure laisse la place à une touche plus anxieuse, presque nostalgique. Déjà, les prémices de l’entropie chère à Anderson se font sentir dans ce court et intense roman.



La construction est linéaire, le rythme est soutenu, et le tout mis en valeur par une plume agréable, et fluide. La lecture est des plus aisées. D’ailleurs le talent de Poul Anderson est tel que les descriptions et détails scientifiques ne nuisent en aucun cas à l’histoire, bien au contraire.



Vous pouvez lire la suite sur mon blog, avec un grand merci!
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La saga de Hrolf Kraki

Le barbare dans l'imaginaire collectif est une brute sans foi ni loi, ayant tout au plus 20 mots de vocabulaire, adepte de la hache sanguinaire, du fendage de crânes, vivant de conquêtes sanglantes par le pillage, le meurtre, le viol... image unique véhiculée par le monde du cinéma. Poul Anderson remet les pendules à l'heure avec ce Hrolf Kraki puisqu'il nous présente les moeurs d'une culture nordique oubliée, mal connue, et bien trop souvent réduite à l'image habituelle. Il nous parle d'un roi intelligent, altruiste, fin, qui pense avant tout au bien être de son peuple et de ses sujets, évitant la guerre au possible. Au fil des ans, il s'entoure d'hommes honorables qui finissent par former sa garde rapprochée et le meilleur de son armée. Mais Hrolf Kraki est loin d'être un manchot, un lâche ou un quelconque froussard; bien au contraire, malgré sa taille et sa carrure somme toute normales, il en impose et instaure une ère de paix dans tout son royaume. Poul Anderson nous prévient dans la préface, de bien remettre son histoire dans le contexte; il retrace la vie de ce roi, d'après les récits, contes et autres poèmes encore existants, élabore une histoire en comblant les trous, en imaginant de manière logique les liens qui peuvent la rendre cohérente. Il développe le côté fantastique, et lui donne une place importante même s'il ne reste qu'en arrière plan, et nous permet de suivre cette saga d'un autre oeil, de voir des personnages dits barbares d'une manière différente; il insiste sur leur culture. Hrolf Kraki n'est d'ailleurs pas le personnage central de cette saga, je ne crois d'ailleurs pas qu'il y en ait un. En revanche, nous en suivons plusieurs, certains disparaissent, d'autres prennent plus d'importance au fil du récit, d'autres encore reparaissent, pour donner finalement une histoire où tout est à sa place, tout détail est important voire essentiel dans la compréhension globale du récit.
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La troisième race

La Troisième Race est un roman américain de Poul Anderson (oui, oui Poul, et pas Paul, chacun son truc), paru à l'origine dans la collection Fleuve Noir Anticipation en 1960.



La première chose qu'on puisse dire, et c'est celle surtout qui me fâche, c'est que le gars qui a traduit le titre mérite un ENORME coup de pied au derrière.

Je m'explique : Le titre original est "War of the Two Worlds", la Guerre des Deux Mondes. Pourquoi le traduire en "Troisième Race", quand on sait que ça va flinguer l'intrigue par terre avant même d'avoir lu la première page ???



Donc voila, la Terre est en guerre contre Mars, et notre planète a perdu. Les Martiens vont pouvoir régir notre monde, mais pourquoi avons-nous perdu ? Pourquoi la guerre a-t'elle duré 20 ans ?

Bah t'as qu''à lire le titre ! Y a une troisième race ! Voila pourquoi ça m'énerve ! Une intrigue certes sommaire foutue par terre pour un titre mal choisi !



En bref, ce livre est un petit roman de science-fiction certes simple, voire simpliste, mais pas déplaisant pour un sou, et nous replonge dans une atmosphère de SF surannée digne d'un épisode de la Quatrième Dimension.
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Tau Zéro

Nous sommes au 23ème siècle.

50 hommes et femmes quittent la Terre à bord du Leonora Christine, (un vaisseau spatial révolutionnaire qui fonctionne avec l’énergie récupèrée dans l’espace) pour atteindre une planète située à 30 années-lumière. L’appareil se déplacera environ à la vitesse de la lumière. A bord, le temps subjectif sera ralenti. Pour l’équipage, ce voyage d’une durée réelle de trente ans ne prendra qu’une décade.

Mais le système de décélération du vaisseau est gravement endommagé lors d’une collision avec un nuage de poussières interstellaires. L’accélération se poursuit donc inexorablement jusqu’à atteindre la vitesse de la lumière – Tau Zéro. Et voilà le vaisseau qui fonce à travers les galaxies. A bord, ce ne sont plus les décades, mais les éons qui filent en un clin d’œil. Une fois parti aussi loin dans le temps et dans l’espace, est-il encore possible de revenir ?

Un pur roman de science-fiction, « l’ultime » aux dires de James Blish, « son meilleur » à ceux de l’auteur lui-même. Toute la problématique, pour ne pas dire l’essence même de la conquête et de la colonisation de l’espace, est posée de façon toute scientifique. Comment gérer des distances aussi phénoménales ? Comment s’y retrouver dans le rapport espace-temps et même dans le temps des milliards d’années du cosmos alors que seulement quelques semaines ou quelques mois défilent à l’intérieur de la carlingue ? Les personnages sont attachants particulièrement ceux de Carl Reymont, l’Inspecteur courageux, d’Ingrid Lindgren, le Premier Officier et d’Ai-Ling, la scientifique amie de Carl qui a une telle grandeur d’âme qu’elle en arrive à s’effacer devant Ingrid qui fut le précédent amour de Carl. En plus des réalités scientifiques, Anderson a su s’attacher à développer toute une palette de sentiments humains dans cet étrange et passionnant huis-clos.


Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Trois coeurs, trois lions - Deux regrets

Trois cœurs, trois lions (1961) est un roman fantasy de Poul Anderson. L'ingénieur Holger Carlsen, alors qu'il fuit la Gestapo sur une plage danoise, se retrouve propulsé dans un univers médiéval fantastique au milieu d'une guerre éternelle entre la Loi et le Chaos. Poul Anderson joue avec les mythes et réinvente le héros éternel.
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Le barde du futur

Salut les Babelionautes

Ce qui suivent un peu mes lectures savent que je ne suis pas amateur de Nouvelles, récit trop court pour un boulimique de lectures comme moi.

Mais Fifrildi l'a proposé comme livre quête dans le challenge SFFF, et du coup j'ai lu les trois premières, sur les dix que cette Anthologie contient.

Ce sont essentiellement des Récits Post-Apocalyptiques et autant dire que Poul Anderson ne fait pas dans la dentelle quand il imagine notre belle boule bleue après une guerre atomique totale.

C'est une vision qui date de la Guerre froide, ou l'épée de Damoclès d'un conflit nucléaire était dans tous les esprits.

Cela ne remets pas en cause la qualité de ces Nouvelles, réunies dans l'édition que je possède par Marc Duveau et traduites par Arlette Rosenblum, Denise Hersant et René Lathière, du coup je ne sais pas si c'est celle ci ou une autre Anthologie réunis par Jean-Daniel Brèque que Fifrildi a proposé, c'est pas grave car je l'ai aussi.
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Les Croisés du Cosmos

Après qu’on me l’ait conseillé (deux fois) j’ai enfin embarqué avec Les Croisés du Cosmos de Poul Anderson à bord de leur vaisseau wersgor ! Ce court roman complètement déjanté, vous promet une franche partie de plaisir en compagnie de preux chevaliers s’en allant en guerre contre une race d’extraterrestres.

Nous sommes à Ansby, en pleine campagne anglaise, sous le règne du roi Édouard III en l’an de grâce 1345. La vie suit son cours sans rien d’inhabituel pour perturber le quotidien de ces braves gens. On peut alors s’imaginer lire un roman historique. Jusqu’à ce qu’un « navire de métal » descende du ciel, peuplé d’êtres bien étranges : grands, peau bleue, oreilles pointues, et queue courte et épaisse. Les Wersgorix. Qu’à cela ne tienne ! Sir Roger de Tourneville, baron du domaine, et sa compagnie, armés de leur courage en viennent facilement à bout. Le vaisseau ainsi tombé entre leurs mains donne au seigneur une idée…

Sir Roger entrevoit là une occasion en or de mener à bien toutes les guerres du royaume. D’abord la France, puis Jérusalem pour libérer la Terre sainte. Mais alors que leur voyage commence à peine, leur otage wersgor leur tend un piège. Les voilà propulsés dans l’espace sans grand espoir de retour. Pourtant, cela ne semble pas trop perturber nos chevaliers, à qui Sir Roger trouve une nouvelle croisade. Sa soif de conquête le conduit à mener une guerre sans merci contre les Wersgorix et à envahir les planètes avoisinant leur site d’atterrissage. Ainsi, Les Croisés du Cosmos nous promettent de grands moments épiques, du pur spectacle !



Lire la suite sur : https://lesmarquespagedunecroqueusedelivres.wordpress.com/2020/05/07/les-croises-du-cosmos-poul-anderson/
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Le chant du barde

Ce recueil paru au Belial en 2010 (puis réédité au Livre de Poche deux ans plus tard) rassemble neufs récits non inédits (mais souvent remaniés et retraduits) qui composent un véritable « best of » science-fictionnel de Poul Anderson, notamment inventeur de la célèbre Patrouille du temps. Des récits souvent primés, voire multiprimés et qui sont, pour la plupart, relativement longs pour des nouvelles jusqu’à atteindre ce que les Américains désignent comme des romans courts ou des novellas. Anderson fut d’ailleurs récompensé à sept reprises par un Hugo (six des titres récompensés sont inclus dans ce recueil) et trois fois par le Nebula, sans oublier un Locus. Lauréat de ce triplé parfait « La reine de l’air et des ténèbres » est évidement reprise ici et constitue peut-être le chef d’œuvre de son auteur.

L’anthologie débute avec « Sam Hall » dans lequel un employé modèle du système informatique d’un univers futuriste totalitaire introduit, presque par jeu, un bug dans la machine en créant de toutes pièces un révolutionnaire mystérieux nommé Sam Hall. Un nom puisé dans une vieille chanson populaire anglaise. A force manipulations, Sam Hall acquiert une sorte de pseudo-existence : tous les crimes sont imputés à ce criminel insaisissable et les membres d’un réseau de résistance clandestin se l’approprient pour signer leurs méfaits. Quoique la technologie ait évolué, la nouvelle qui date de 1953 (et fait écho à la Guerre de Corée et au Maccarthysme) reste étonnamment moderne plus de soixante ans après sa rédaction et son sujet (manipulations gouvernementales, falsification de l’information, oubli numérique, etc.) demeure toujours d’actualité. Un classique de la dystopie.

Le court roman « Jupiter et les centaures », précédemment publié dans la collection « Etoile Double» aux côtés d’une novella de Sheckley décrit la manière d’explorer Jupiter en utilisant des avatars (la référence à un « classique » récent de la SF cinématographique n’est point innocente tant les intrigues sont similaires).

« Long cours » valu à son auteur un de ses nombreux prix Hugo: un récit d’exploration maritime dans un monde dans lequel on se souvient encore, mais à peine, de la Terre, planète-mère. Le capitaine d’un navire découvre un astronef en partance menaçant, par sa seule existence, le futur de ce monde. Comment réagir ? De la SF intelligente et efficace.

Autre gros morceau, « Pas de trêve avec les rois », obtient lui aussi le Hugo : cette longue nouvelle (90 pages) précédemment publiée en français dans l’anthologie HISTOIRES DE GUERRES FUTURES raconte un affrontement entre deux camps, façon Guerre de Sécession, dont l’un bénéficie d’un appui extraterrestre.

Récit de vengeance très efficace tempéré par la découverte des rites étranges d’une planète étrangère (dont du cannibalisme rituel), l’excellent « le partage de la chair » n’a pas volé son prix Hugo et demeure un des meilleurs récits d’Anderson.

Mi sérieux, mi humoristique, en tout cas toujours sarcastique (pour ne pas dire grinçant), « Destins en chaîne » projette son héros, Bailey, dans une série de réalités alternatives dans lesquelles il se débat jusqu’à la mort. Dans l’un de ces univers parallèle, la simple expression artistique peut vous conduire en prison, dans un autre l’Etat a consacré les inadaptés de tous poils au point qu’ils peuvent revendiquer ce statut et vivre une existence oisive. Mais les simulateurs se multiplient, se prétendant eux aussi malades mentaux afin de bénéficier de l’Etat providence. Les homosexuels ayant déjà réussi à obtenir cette reconnaissance, les Noirs envisagent de s’associer aux Juifs souffrant de discrimination tandis que les prophètes de religion folklorique prêchent à tout va…et pas question d’y trouver à redire car ces religieux risqueraient, sinon, des dégâts psychiques irréparables. Une plongée pas toujours très politiquement correcte (et c’est tant mieux) dans une poignée de sociétés utopiques (ou dystopiques selon les sensibilités) qui se termine dans un monde post-apocalyptique d’apparence paradisiaque après l’anéantissement, par une épidémie, de 95% de l’Humanité. Un excellent texte peut-être encore davantage actuel aujourd’hui qu’à l’époque de sa rédaction.

Autre novella illustre, « La reine de l’air et des ténèbres » a récolté le plus prestigieux des triplets de la SF : Hugo, Nebula et Locus. Nous sommes sur Roland, une planète lointaine colonisée par l’Homme. Un seul détective y exerce, Eric Sherrinford, contacté par une mère afin de retrouver son enfant enlevé par ce qui pourrait être des représentants du Vieux Peuple. Mais Sherrinford refuse d’accorder foi à ces anciennes superstitions celtiques…Une œuvre très efficace, sorte de transposition science-fictionnelle des légendes jadis contées par Arthur Machen.

Plus court, « Le chant du barde » obtint également le Hugo et le Nebula, finissant à la troisième place du Locus. Inspiré par les nouveautés science-fictionnelles lancées par Harlan Ellison, Anderson décrit un monde sous la domination d’un ordinateur omniscient, SUM, lequel enregistre les vies de tous les Humains et leur promet la résurrection un jour prochain. Mais un harpiste se confronte à l’avatar humain de SUM, la Reine Noire et cesse de croire en ses promesses. Une nouvelle dans laquelle Anderson démontre son originalité tout en s’inspirant de nombreux mythes antérieurs et en truffant son texte de citations littéraires. Très réussi.

Le recueil se termine par le court roman « Le jeu de Saturne », sorte de critique assez virulente des jeux de rôles et autres psychodrames auquel je n’ai personnellement pas accroché. Ce n’est pas grave, le reste était très bien.


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Les Croisés du Cosmos

XXIV° siècles, des archéologues retrouvent un manuscrit dont la traduction révèle des faits … inatendus qui seraient survenus au Moyen-âge.

Et si des extraterrestres avaient débarqué au Moyen-Âge à côté d’un chateau féodal anglais. Et si les chevaliers avaient vaincus ce vaisseau de reconnaissance. Et si … et bien et si le baron du château montait dans le vaisseau avec tout son village et se retrouvait projeté dans l’espace sur une planète inconnue.

La lecture de ce manuscrit est très épique et abracadabrantesque. J’ai adoré ce côté décalé avec son côté science-fiction.

A découvrir.



Challenge multi défi 2019 : 70 - Un LIVRE en lien avec une quête archéologique

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Tau Zéro

Je n'ai pas lu ce roman... Je l'ai dévoré ! Et les seules pauses que je me suis accordée étaient pour me plonger dans mes ouvrages d'astrophysique !

Alors je vous accorde que présenté ainsi, ça ne paraît pas très sexy, mais lisez plutôt : un vaisseau propulsé par un moteur permettant de s'approcher de la vitesse de la lumière (théoriquement crédible) ; une cinquantaine de passagers en vase clos, promis à un avenir de pionniers ; un problème de frein ("Oups, c'est ballot" dirait mon garagiste) ; un voyage toujours plus vite, toujours plus loin et, cerise sur le gâteau, une bonne rasade de relativité !

Et nous voilà partis pour une aventure proprement sans mesure.

Mon engouement vient du fait que cet ouvrage allie parfaitement l'épopée et les sciences, une sorte de vulgarisation de haut vol, grandement menée.

Et comme après un cours théorique soutenu par un prof passionné et passionnant, j'ai clos "Tau Zéro" en me disant "Oh, zut... C'est déjà fini !"

Inoubliable !
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La route étoilée

Ce texte est des années 50 et ça se sent. Donc, que ceux qui m’aiment les romans et nouvelles datés passent leur chemin. Mais moi, j’aime assez. Bien que certaines maladresses me hérissent le poil. Exemple ? Cette petite phrase lue dans la première moitié du roman : Diane se tut un moment, puis alluma une cigarette à celle qui venait de s’éteindre. Allumer une cigarette à celle qui est éteinte ? Vraiment ? Erreur de l’auteur ou du traducteur ? Je ne saurais le dire. Mais une chose est certaine : ou la première cigarette n’est pas éteinte et cela fonctionne ou bien, elle est éteinte et, dans ce cas, il est impossible de rallumer une autre cigarette avec. C’est un détail... Cette lecture est aussi l’occasion de me rassurer. Les erreurs de typo ne sont pas choses nouvelles. La relecture n’était pas plus

sérieuse en 1959 qu’en 2019. Pire ! Plus j’approche de la fin, plus le nombre de coquilles est importants : Inversion de lettres, mots manquants, traductions inappropriées, etc.



Quoi qu’il en soit, c’est un bon Space Opera qui mérite d’être lu. Une bonne trame v ; un contexte et des protagonistes intéressants ; une écriture agréable... et non je ne vous dirai de l’histoire. :-P



En bref : Un bon moment de lecture, mais je conseille à celui qui ne l’aurait pas déjà lu d’essayer l’une des rééditions disponible du roman de Poul Anderson. Peut-être lex coquilles ont-elles été corrigées !
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La saga de Hrolf Kraki

Quand on s’intéresse aux romans ayant trait aux vikings et aux légendes nordiques, La saga de Hrolf Kraki apparait vite en bonne place. Il était donc logique que je m’y intéresse d’un peu plus près. Poul Anderson avait des origines scandinaves et s’est passionné pour les légendes nordiques. On lui doit notamment le très bon L’épée brisée. La saga de Hrolf Kraki est un peu du même genre, très épique et proche des mythes du grand nord.



Le roman se passe dans le royaume du Danemark à la période sombre du Haut Moyen Âge. Poul Anderson s’intéresse à la vie du roi danois Hrolf Kraki et à la saga qui y est liée. En effet, ce n’est pas un roman historique à proprement parler, comme l’explique l’auteur dans sa préface. Le règne de Hrolf Kraki fut une période faste pour le pays et le roi fut très apprécié. Cependant, l’auteur s’intéresse également aux origines du roi et la première partie du roman est consacrée aux ancêtres de Hrolf Kraki en remontant jusqu’à ses grands parents pour narrer la destinée des Skjoldung. Les Skjoldung sont les souverains du Danemark depuis des décennies et des descendants d’Odin.



Cette première partie s’attache à expliquer les destins de cette famille et surtout du père de Hrolf, prénommé Helgi. Helgi et son frère Hroar étaient les fils de Hálfdan. Hálfdan et Fródi, son frère étaient les rois du Danemark qu’ils s’étaient partagés à la mort de leur père. Malheureusement, Fródi tua son frère pour obtenir le royaume pour lui seul. Hroar et Helgi, après s’être cachés pendant de longues années, réussirent à se venger de Fródi et devinrent souverains du Danemark. Cette première partie est intéressante à lire et permet de mieux comprendre les origines de la conception de Hrolf. Cependant, elle est un peu longue et on attend de lire sa destinée proprement dite.



Le récit est très rythmé et Poul Anderson a fait le choix de coller aux sagas pour rester proche de vie nordique et a intégré de nombreux chants. L’auteur se veut très fidèle aux sagas et même s’il est extrêmement documenté, cet aspect m’a empêché d’éprouver une réelle empathie pour les personnages, qui de fait apparaissent comme trop légendaires, pas assez réaliste. Cet aspect m’a dérangée et le milieu du roman m’a plus perturbé. Le côté historique, et la multitude de personnages et de destinées est intéressante mais il y en a beaucoup (trop), et on est souvent obligé de jeter un œil à l’arbre généalogique pour s’y retrouver.



L’auteur s’intéresse aussi à décrire les destinées des compagnons du roi Hrolf Kraki et ils étaient nombreux. Ils sont certes importants dans l’histoire, et leurs récits intéressants, mais parfois racontés un peu trop rapidement.. De plus on a hâte d’en apprendre sur Hrolf, cet cela ne vient pas, j’ai donc eu quelques difficulté avec ces passages. L’histoire de Fródi, Thórir et Bödvar renvoie au surnaturel et aux légendes sur les bersekers. Le surnaturel n’est pas si présent que ça dans le roman. On note aussi la présence de trolls et autres créatures des mythes nordiques, mais seulement quelques lignes leur sont consacrées.



La fin du roman est consacrée au conflit qui opposa Hrólf à Adils, son beau-père. Ce conflit permit au roi de renouer avec sa mère et nous conduit en Suède. Les lieux bien connus des histoires nordiques comme Upsala et Kattegat ont une grande importance dans toute cette partie. Le dernier conflit d’importance est celui avec Skuld, la demi-sœur de Hrólf et puissante sorcière. Le combat final est très épique et impressionnant.



La saga de Hrolf Kraki raconte ainsi le destin d’un homme exceptionnel à la manière des sagas. Les légendes nordiques et l’esprit de ce type de récit se retrouvent tout à fait dans le roman qui est très dense, peut être un peu trop. Il est extrêmement bien documenté, et traduit. Cependant, même si j’ai eu du mal à complétement entrer dans le récit et à m’attacher aux personnages trop nombreux, je conseille la lecture de ce roman aux amateurs de sagas.
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There Will Be Time



Le héros est un jeune américain des années 50 qui a un don pour les voyages temporels. Il n'est pas le seul et nous suivons son parcours dans le passé et le futur, où il recherche et rencontre d'autres voyageurs. Mais attention, un voyageur de race blanche et "suprématiste" essaie de créer un état raciste à la fin des temps. Pourra-t-on l'arrêter? Voilà pour le cadre global.



Entre temps, nous aurons assisté à la brutale cassure de la Chrétienté lors de la prise de Constantinople par les Croisés au début du XIIIe siècle. Anderson est très convainquant dans sa description des différentes époques historiques.



Le rythme est bon et l'entrecroisement des différentes temporalités fluide. Ce livre qui date des années 70 a plutôt bien vieilli.
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La patrouille du temps, tome 1

Au final, malgré deux textes en retrait, c’est un bien bon recueil que nous avons là, plein d’aventures et qui offre en sus une belle dose de réflexions, magnifié par trois superbes réussites, et si les trois tomes suivants se révèlent de la même eau, nul doute qu’il y a de quoi y trouver du plaisir
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