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Critiques de Peter Heller (353)
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La Rivière

Un coup de cœur pour cette histoire qui se déroule au fin fond du Canada, lors d’une expédition sur une rivière sauvage.



Deux amis s’engagent dans la descente de la rivière en canoë, en quête d’aventures dans une nature vierge et coupée du monde. Ils seront servis, mais pas par les dangers qu’ils avaient imaginés. Un méga feu qui les talonne, un tueur qui a toujours une longueur d'avance et qui les menace à chaque rapide de la rivière. L'aventure tourne vite au cauchemar.



Un vrai roman d'aventure très bien écrit ! Une belle prose, de magnifiques descriptions de ce Canada sauvage, et un rythme intense.



Un léger bémol tout de même. S'agissant d'un roman d'aventure haletant, on est emporté par une série d’aventures qui nous tiennent bien en haleine. Mais régulièrement, en plein suspens, surviennent des descriptions lyriques de couchers de soleils, d’aurores boréales ou de flash-back sur la vie des deux amis, qui nous bloquent dans notre lecture. L’écriture est belle, mais ce style trouve parfois difficilement sa place dans cette lecture suspens. En résultent quelques longueurs, et un brin d'agacement, quand ces envolées lyriques coupent franchement l'élan du récit.



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La Rivière

Deux copains cultivés et baroudeur décident de faire une descente en canoë dans le nord canadien. Ils sont bien préparés, ils ont du temps devant eux. Une solide amitié les lie, l'expérience de la vie sauvage et une certaine complémentarité leur garanti probablement une belle aventure. Mais vous vous en doutez quelques gros grains de sable viendront obscurcir le rêve. Je n'en dirai pas plus car le suspens est l'un des plaisirs de ce livre, côtoyant les belles atmosphères décrite. Laissez vous emmener, vous ne risquez rien.
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La Rivière

Je pense que je n'ai pas rencontré ce roman au bon moment. C'est en tout cas la conclusion que je tire de mon abandon face à l’unanimité des critiques positives.



Certes, la lenteur de l'histoire miroite la lenteur de la descente de la rivière en canoë. Mais à la moitié du livre, j'ai été désespérée de n'être qu'à la moitié.



Oui, les personnages sont crédibles. Mais leurs décisions m'ont agacé.



Oui, c'est très bien écrit. Aucun "mais" sur ce point. L'auteur nous plonge dans cette nature foisonnante et quelque peu oppressante.



Peut-être que je donnerai une seconde chance à ce livre d'ici quelques temps.
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La Rivière

Une histoire immersive, au coeur de paysages grandioses, avec des personnages très finement travaillés. J'ai aimé suivre Jack et Wynn dans leur expédition, j'ai aimé leur personnalité, leur intelligence. Ils ne sont pas partis à l'aveugle faire du canoë sur un fleuve, non, ils ont des connaissances indispensables et un sang-froid incroyable. Ils réfléchissent, anticipent, agissent en conséquence. Ils parlent peu et sont en harmonie avec l'environnement.

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Dès le début du récit j'ai senti la menace, celle du feu pour commencer, puis l'autre, plus terrifiante encore. Une angoisse sourde m'a tenaillée, sous-jacente mais omniprésente.

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Vivante, poétique, l'écriture de Peter Heller est vraiment très agréable à lire. Un roman dans le style Nature Writing, comme je les aime, savant mélange d'aventure et de suspense.

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Il est vrai que cette histoire rappelle parfois Délivrance, comme s'en amuse parfois l'auteur “C'est comme ça que ça se passe, alors ? dit Brent. Un petit délire à la Délivrance et tout le monde qui ferme sa gueule ?”. Mais au cours de ma lecture, j'ai également pensé à Sukkwan Island de David Vann, notamment par la présence souveraine de la nature.

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La rivière est une fabuleuse découverte, et j'ai déjà hâte de lire d'autres romans de l'auteur.
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Céline

Peter Heller, dont j'avais vraiment beaucoup aimé La constellation du chien, est vraiment un très bon conteur. Je pense que le personnage excentrique de Céline m'aurait énervée présentée par un autre. Mais là, ça passe crème comme disent les jeunes. L'histoire hors du commun aussi. J'ai suivi avec un profond plaisir la quête de vérité de Céline et du silencieux Pete, son mari. Partis en camping car sur les traces d'un père disparu, les deux détectives (car à près de 70 balais, ils sont détectives privés) deviennent très vite des personnages hyper attachants et l'écho de cette disparition dans l'histoire de Céline parvient à toucher le lecteur. Un bon gros plaisir de lecture.
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Céline

J'avais beaucoup aimé La Constellation du Chien.

Céline m'a divertie sans me convaincre.

C'est certes un livre prenant, avec une intrigue qui tient la route, mais honnêtement, les personnages m'ont semblé hyper caricaturaux.

L'héroïne, Céline, détective privée, belle, intelligente, artiste, drôle et tellement pétulante ! Son compagnon, silencieux, doux, prévenant avec pour originalité de vouloir faire manger des légumes à sa femme. La jeune femme, Gabriela, qui demande les services de la détective est elle aussi : belle, intelligente (sportive de surcroît) et orpheline (si, si) et elle recherche son père qui était beau, intelligent, photographe pour National Geographic. Et je vous ai dit que la belle-mère de Gabriela était une vraie marâtre ?

Bref, les personnages sont un peu... trop.

Mais aussi incroyable que cela puisse paraître, on se laisse quand même prendre au jeu parce que ce bougre de Peter Heller maîtrise assez bien l'art de nous tenir en haleine.

Bref, j'ai trouvé ce roman gentillet, sans plus.
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La constellation du chien

Quand j’ai fait paraître mon billet sur « la rivière » de Peter Heller plusieurs d’entre vous (le Bouquineur Kathel ) dans les commentaires ont parlé de ce livre comme un chef d’œuvre bien supérieur à « La rivière ».



Ce n’est pas du tout mon avis, mais je le dis tout de suite j’ai peu de goût pour les livres ou les films d’anticipation de catastrophes. Il faut dire que cette catastrophe décrite en 2013 (pour la traduction) rappelle étrangement le virus du Covid trop célèbre aujourd’hui. Le roman commence neuf ans après la « fin de Toute Chose », l’originalité du roman, c’est de ne pas être dans un développement chronologique, donc nous n’apprendrons qu’à la moitié du récit que le monde a été détruit par un terrible virus qui combine celui de la grippe avec celui de la grippe aviaire. C’est un virus extrêmement contagieux et mortel à 99,9 pour cent. L’origine à été attribuée à l’Inde mais la vérité est que ce virus vient d’un laboratoire et à été répandu à cause d’un accident d’avion.

Le roman raconte les rapports entre les humains après une catastrophe aussi terrible. Les deux hommes Hig et Bangley ont réussi à sécuriser un territoire autour d’un aéroport qu’ils protègent le mieux qu’ils peuvent. Et comme Bangley est un excellent soldat et Hig un pilote remarquable, ils peuvent repousser toutes les attaques de gens qui ne veulent que leur mort. Il y a aussi un petit groupe de religieux mennonites qui ne sont pas attaqués par les prédateurs car ils sont atteints d’une maladie du sang mortelle et contagieuse.

Tout le roman repose sur cette extrême violence qui vient de l’extérieur, tous les autres humains n’ont qu’une idée en tête : assassiner nos deux héros. Le pourquoi de cette haine violente n’est jamais expliquée.

La deuxième partie du roman se passe après la mort du chien de Hig. Comme dans tant de film américain la mort du chien fidèle est ressentie comme un si grand drame que cela change tout pour Hig qui va partir de son aéroport sécurisé à la recherche d’une autre histoire. Il va rencontrer une femme et son père qui avaient réussi à survivre dans un vallon bien protégé avec du bétail.

Ensemble, ils reviendront dans l’aéroport retrouveront Bangley bien mal en point .

La fin montre un renouveau possible. Les familles mennonites vont sans doute survivre et des avions qui survolent l’aéroport prouvent que la vie normale a peut être redémarré ailleurs.

Le style de l’écrivain est assez particulier. Le roman est une succession de petits chapitres et l’auteur ne nous explique rien qui ne relève pas du vécu actuel des personnages.

Outre l’extrême violence du récit, ce que je trouve très gênant c’est de ne pas comprendre pourquoi tous les hommes ne cherchent qu’à se tuer les uns et les autres sauf nos deux héros.

La nature en danger est sans doute le thème le plus important du roman. Comme dans « La rivière » l’auteur qui adore les grands espaces naturels les voit détruits chaque année par des incendies de plus en plus violents. C’est sans doute cela qui l’a poussé à écrire ce roman que vous êtes plusieurs à avoir tant apprécié.

Bref un roman qui donne pas le moral mais qui va plaire aux lecteurs très nombreux qui aiment ce genre de récit d’anticipation-catastrophe. Je me demande pourquoi les américains sont les grands spécialistes du genre, cela doit être le reflet de leur mauvaise conscience face à leur façon de maltraiter leur pays et même la planète.
Lien : https://luocine.fr/?p=14386
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La Rivière

l pourrait être un de vos cadeaux de Noël, ce roman. En tout cas, j’espère que ceux et celles qui aiment les romans qui se passent dans la nature encore sauvage vont le noter, même si cette superbe nature est en train de se faire dévorer par un incendie comme ceux qui tous les ans détruisent les somptueuses forêts américaines ou canadiennes.

Ce récit décrit l’aventure de deux jeunes amis , Wynn, et Jack qui ont décidé de descendre le fleuve Maskwa jusqu’à son embouchure dans la baie d’Hudson. Ils ont très bien préparé ces quelques semaines d’aventures dangereuses mais à leur portée car ils connaissent bien tous les deux la vie dans la nature peu ou pas domestiquée par l’homme. Ce sont deux pêcheurs émérites et cela nous vaut de très belles scène dans des cours d’eau sauvages aux rapides imprévisibles.

Et puis, deux événements vont transformer ce voyage de rêve en un vrai cauchemar. D’abord, ils repèrent un incendie d’une force incroyable, ils n’ont donc qu’une solution aller de plus en plus vite pour rejoindre leur point d’arrivée, mais on sent qu’ils en sont capables d’autant que Jack connaît très bien les dangers du feu de forêt. Mais un deuxième danger va donner à cette course contre la montre un aspect de thriller absolument haletant. Will et Jack doivent sauver une femme laissée pour morte par son mari sur une plage et Jack comprend tout de suite cet homme est prêt à les tuer eux aussi.

Face au danger, les deux personnalités des deux amis vont diverger. Wynn, le gentil, ne peut croire à la méchanceté humaine et sans le vouloir, il met en danger la réussite de leur expédition car son premier réflexe est toujours de croire à la bonté. Jack le sait et prend le leadership de leur expédition. La tension entre les deux amis donne une profondeur au récit que j’ai beaucoup appréciée. Et puis la nature toujours présente amicale ou hostile ponctue ce texte de moments inoubliables.



Un grand roman dans lequel a forêt, la rivière, le feu sont des personnages au même titre que les protagonistes de de ce drame.
Lien : https://luocine.fr/?p=14159
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La Rivière

Wynn et Jack sont amis, étudiants, passionnés de pêche, d’aventure en pleine nature.

Deux personnages auxquels on s’attache immédiatement, leur amitié est belle, leurs différences complémentaires.

C’est la fin de l’été et ils réalisent leur rêve, la descente en canoë du fleuve Maskwa au Canada.

Ce qui commence comme un roman d’aventure dans une nature majestueuse va malheureusement vite se transformer en course poursuite contre les éléments, contre le temps et bien plus encore.

En dire plus c’est prendre le risque d’en dire trop.

Ces deux hommes qui se connaissent si bien vont-ils rester unis face au danger, aux épreuves à traverser ?

Ce roman se vit presque physiquement tant les descriptions des paysages, de l’eau, des bruits et des odeurs et du feu sont fortes et évocatrices.

C’est majestueux et effrayant, poétique et cruel.

Très beau roman, vraiment !

Traduction Celine Leroy
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La constellation du chien

J'ai eu du mal avec le début... Des longueurs, des personnages plus ou moins attachants, des épisodes violents un peu lassants. Il a fallu que le héros décolle pour de bon avec son petit Cessna pour que l'histoire décolle elle aussi à mes yeux. J'ai trouvé la fin passionnante car les descriptions des situations vécues sont vraiment bien réussies et que les personnages ont enfin pris un peu de consistance (et d'humanité). Bref, à ce stade, mon opinion a évolué et la quatrième étoile est apparue à l'horizon ! Je trouve qu'il y a une tendance, chez les écrivains étatsuniens, à "empiler" les pages et ce n'est pas toujours un plus. Parmi les écrits post-apocalyptiques, comme celui-là, Ecotopia ou Dans la forêt restent mes préférés, mais la constellation du chien se fraie une trajectoire dans le ciel étoilé !
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La Rivière

"La constellation du chien" m'avait enthousiasmé. Ce nouveau roman de Peter Heller confirme pour moi que cet auteur est majeur. Jack London, sors de ce ce corps !

On ne parle bien que de ce que l'on connait parfaitement et le canoë, la pêche à la mouche, les rivières de la baie d'Hudson , Peter il connait et ça se voit. On est à fond avec Jack et Wynn dans cette aventure à la "délivrance", haletante, tragique, pleine d'humanité. La description de l'incendie est fantastique dans tous les sens du mot. Les deux amis sont incarnés et leurs personnalités différentes bien définies. Jack l'intuitif pessimiste et Wynn le grand cœur optimiste se complètent mais aussi s'affrontent sur fond de catastrophe écologique. Un parallèle évident avec notre époque troublée.
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La Rivière

Jack et Wynn partent pour le raid de leur vie en canoë sur la rivière, quelques jours en autonomie, à traverser une forêt au nord du Canada.

Mais le grand incendie, la folie des hommes... et la belle virée devient une haletante course contre la montre, à la vie à la mort, comme la belle amitié des deux étudiants.



J'avais découvert, et adoré, Peter Heller avec lLa constellation du chien.

Son dernier roman est une belle confirmation, mariant avec brio les codes du nature writting et du survival.
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La Rivière

Ce livre a bénéficié cette année d'excellentes critiques, et l'on comprend pourquoi: c'est l'histoire d'une amitié solide et inconditionnelle entre deux jeunes hommes, à l'esprit sportif, qui vont se lancer dans une descente en canoë non sans risques d'une rivière agitée, et dont la solidarité s'avérera inébranlable dans les épreuves.

On ne sait pas d'où viendra le danger, mais on pressent un drame. Sera-ce de la rivière elle-même, ou de cet incendie gigantesque, d'abord lointain, et qui s'approche? Ou de ces curieuses rencontres au début du voyage, deux poivrots grossiers, et un couple qui se déchire?

La force de ce récit en est l'ambiance: cette rivière, majestueuse mais traîtresse, la nature luxuriante, explosive, mais souvent inhospitalière, tout cela est l'objet de descriptions d'une précision inouïe, colorées, documentées: un vrai tour de force.

Dans la deuxième partie du livre, le suspens, l'angoisse, seront eux aussi bien rendus et nous tiendront en haleine.

Joli livre, original, fort, pour lequel on regrettera tout de même des passages manquant de clarté, qui nécessitent une double lecture.

Notons aussi des maladresses de traduction. Peut-on dire à la traductrice, ou à l'éditeur, que le mot "octave" est un mot masculin?
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La Rivière

Un roman d’aventure. Un conte bucolique qui tourne mal. Deux étudiants, Jack et Wynn, partent en canoë à travers les forêts du grand nord canadien, libres dans les grands espaces et la nature sauvage, sans téléphone et autre technologie aliénante. Les deux amis ont chacun leur propre personnalité; ils pêchent, observent les animaux, préparent le campement pour la nuit, parlent de littérature. Mais ils réagissent différemment aux événements de l’intrigue. Je m’étais un peu identifié à Wynn.

L’auteur décrit avec élégance la beauté sereine et enchantée de la nature. Pour moi qui ai vécu quelques années au Canada, c’est un vrai plaisir. Je me remémore moi-même mes balades à travers l’immensité de la forêt, les arbres majestueux, les rivières qui alimentent une multitude de lacs. Toutefois, cette ambiance paisible et idyllique est troublée par des zones d’ombre. Une odeur de fumée. Des nuages obscurcissent l’horizon, un feu de forêt semble apparaître au loin, une rencontre avec des personnages louches vont donner une tournure plus angoissante à l’aventure. Me voilà avec Deliverance en tête, un vieux film que m’avait fait découvrir mon papa il y a longtemps.

En plus d’être à la fois un thriller angoissant et une ode à la nature, le roman est aussi une belle histoire d’amitié. Une belle lecture, poétique et facile à lire.

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La Rivière

La nature, les grands espaces, la pêche, l’entente et l’intelligence.

La descente d’une rivière à la foi paisible et sportive de deux amis –presque frères– en quête d’aventure.



Et puis il y a l’imprévu.

L’appréhension et la tension, comme une prémonition.

La catastrophe.

Le danger, la peur et une course contre la montre qui s’amorce pour les deux jeunes hommes pris en étaux.



Savoureux mélange de contemplation, de réflexion et de sensations fortes, ce roman est une véritable pépite bourrée de notes d’esprit, de références littéraires et cinématographiques et (surtout) d’émotions, qu'il m'a été impossible de lâcher jusqu'au dénouement !

J’ai trouvé les personnages hyper attachants et intéressants, et ô combien déchirant (même si inéluctable) le sort qui leur était réservé…



La rivière est ma première lecture de Peter Heller et juste… WOUAH ! Je suis époustouflée par ses descriptions, sa maîtrise du suspense et la psychologie de ses personnages. Je me suis presque arrêtée à chaque page pour en relever une citation que je trouvais soit très belle, soit très juste… soit les deux ! Il ne me reste plus qu’à écumer sa bibliographie.



Bonnes lectures à tous :)





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Céline

Premier contact avec Peter Heller, avec ce roman classé dans le genre polar : pourquoi pas ! Cependant, mon premier sentiment de lecture, concerne la description de la plénitude de la nature, où l’auteur excelle. Enfin, nous serons en fil rouge à la recherche d’un secret de famille auquel se mêle en point d’orgue la résolution de l’intrigue.



Le choix d’une détective privée – Céline Watkins – âgée de 68 ans et souffrant d’emphysème, me laisse perplexe. D’autant qu’elle sera confrontée à des organisations étatiques…Mais bref, quelle conspiration nous attend au tournant de ces pages.



Céline, se voit confier la recherche du père de Gabriela, évanoui dans la nature depuis une vingtaine d’années. Raison pour laquelle, la belle et énigmatique Gabriela, se retrouve seule ; en effet, un drame survenu lors de sa jeunesse – la perte de sa mère – la laisse écorchée, perdue et sans protection. Nous allons donc à la recherche du temps perdu ; tantôt la recherche d’un mari perdu – Céline – et tantôt du père pour - Gabriela.



Si l’énigme n’emporte pas mon suffrage, les grands espaces, les descriptions de la faune et de la flore - notamment du parc de Yellowstone – m’ont permis de me sentir omniprésent dans ces vastes contrées sauvages américaines. Un plaisir indicible !



Ainsi avec « Céline », nous avons un bon roman agréable à lire pour s’évader, mais dont l’intrigue ne sert qu’à mettre en exergue les talents descriptifs de Peter Heller.


Lien : https://bookslaurent.home.bl..
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Céline

Un drôle de bouquin, difficile à classer. On a l'impression que l'auteur y a mis un peu pêle-mêle tout ce qu'il aime et tout ce qui le travaille. Les grands espaces, les armes (avec une fascination évidente qui a mis mal à l'aise la petite Française bien pensante que je suis) du côté de ce qu'il aime, la relation aux pères absents ou la fascination pour une mère hors norme pour ce qui le travaille. Tout cela donne un patchwork plutôt qu'un livre, un objet qui a un peu de mal à s'agréger en un ensemble cohérent.

Je n'ai pas boudé mon plaisir, le livre est d'ailleurs facile à lire (malgré encore des phrases étrangement coupées, mais c'est moins présent que dans son premier livre, mais aussi peut-être encore moins adapté au sujet) et certaines descriptions ne manquent pas de panache. Ce qui a aidé aussi, c'est que j'ai rencontré Peter Heller lors d'une séance organisée en librairie lorsque le livre est sorti en France, et j'ai pu donc y lire autre chose que l'histoire qui y est donnée, puisque Peter Heller nous avait beaucoup parlé de sa mère et de la façon dont elle a influencé le personnage de Céline. Ce livre se lit aussi donc comme une ode d'un fils à sa mère.

Mais toute cette histoire est assez surréaliste, pleine d'incohérences, et j'ai fini par me lasser. J'ai maintenu ma concentration à bout de bras, mais j'ai été heureuse d'arriver au bout et de pouvoir le refermer. Ce n'est donc pas un livre dont j'ai véritablement apprécié la lecture, un peu comme l'autre livre que j'ai lu de lui, [La Constellation du chien], dont j'avais beaucoup aimé le début puis qui partait en vrille. C'est un petit peu la même chose ici, même si c'est plutôt le propos qui se tarit et qui est remplacé par un recours un peu trop marqué aux incohérences pour remplir les cent ou deux cents dernières pages. Un format plus court serait peut-être plus en adéquation avec les projets littéraires de cet auteur? En tout cas, je pense qu'ils me conviendraient mieux à moi en tant que lectrice.
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La constellation du chien

J'ai un avis mitigé sur ce roman. L'écriture m'a heurtée, elle est saccadée, les phrases très courtes, finissant parfois étrangement, comme celles se concluant par le mot mais. le rythme de l'histoire n'a pas réussi à m'entrainer, je me suis souvent ennuyée dans ma lecture.

J'ai par contre relativement apprécié la première partie, ces moments de contemplation où Hig nous mène avec lui lors de ses pérégrinations avec son chien Jasper dans les montagnes ainsi que dans ses souvenirs où se mêlent, nostalgie, colère, mélancolie et résignation. J''ai également aimé ce duo Hig/Bangley forcés de cohabiter ensemble pour leur survie, deux caractères n'ayant rien en commun et où des liens d'attachements et d'affection vont se créer.

La deuxième partie, plus active ne m'a pas convaincue, l'ennui s'est installé et ne m'a plus lâché jusqu'à la fin.
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Céline

Les personnages sont intéressants.

Une enquête rondement menée pour une femme à l'enfance bouleversée par un drame familial par cette Céline personnage assez atypique et son compagnon.

Vient en parallèle sur cette l’histoire du passé aussi assez mystérieux de cette femme. Par moment on perd un peu le fil a force de passer d'une histoire à l’autre

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La constellation du chien

Mon roman de l'apocalypse préféré (après Le mur invisible, évidemment, il ne faut pas exagérer). Ce qui m'a plu particulièrement, malgré la violence inhérente au genre, c'est l'humanité des personnages et la réflexion sur ce qui peut faire l'intérêt de vivre quand on a tout perdu. J'ai adoré le personnage de Hig, qui n'hésite pas à faire part de ses larmes et de ses émotions. J'ai un peu plus de mal avec le goût des armes qui me semble très américain et me dérange beaucoup (même si dans le chef des personnages leur usage est toujours défensif et malheureusement nécessaire). Je lirai sûrement d'autres romans de cet auteur.
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