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Critiques de Peter Heller (353)
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La constellation du chien

Imaginons la vie en ce temps là....

Une petite virée dans un aéroplane quelconque, enfin non pas quelconque justement, nous aurons droit au cours du récit à la description minutieuse de l'engin, avec ses qualités, ses défauts et son installation intérieure prévue pour Hig et Jasper, une petite virée destinée à surveiller ce qui se passe de l'autre côté de leur réalité, dans ce qui reste du monde ....

Une petite virée dans une forêt, avec la canne à pêche et les appâts, une fois de plus rien ne nous est épargné dans les détails des techniques de pêche, d'approche du poisson, une virée destinée à se rappeler des souvenirs et non à débusquer le poisson comme nourriture, non c'est juste pour le plaisir ...

Une description minutieuse de leurs stocks défensifs, les armes, les pistolets, les fusils, les revolvers .... il est vrai qu'on ne peut guère imaginer un américain sans son arme, c'est l'arme ou la quantité d'armes qui fait le bonhomme !



Un style haché, aérien, une construction de bric et de broc et parfois un moment de grâce, quelques mots qui sont un flash dans votre tête et illumine votre journée ....

"qui conserve ses objets qui n'ont plus d'autre utilité que d'offrir un rempart contre l'oubli. Contre l'obscurité de la disparition totale." ...

Retrouver le sentiment de revivre en regardant d'anciennes photos, d'anciens visages .... ne pas oublier ...

"Plus heureuse d'être quoi que ce soit. Plutôt que d'attendre." ....

trouver la plénitude, les vrais valeurs de vie .... oublier d'attendre ... ne jamais attendre ... mais simplement vivre l'instant.

Il y a de belles choses,

Il y a de l'émotion, de la découverte de beaux sentiments,

Il y a de la mélancolie ...

La sérénité surgit quand on ne considère plus la vie comme un combat contre les autres, contre tout et n'importe quoi et ... il a quand même fallu plus de 400 pages pour y arriver !
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La constellation du chien

Peter Heller (1959- ) est un écrivain américain de récits d'aventures et de romans.

Sa passion pour la nature et les sports en extérieur alimente son oeuvre.

"The Dog Stars" (La constellation du chien), paraît en 2012. Devenu un Best-seller, il est traduit en dix-huit langues.



Quelque part dans le Colorado, neuf ans après «la Fin de Tout», alors que la grippe a fauché une grande partie de la population, ceux qui restent tentent de survivre. Une survie au goût de violence impitoyable.

Deux hommes, opposés mais complémentaires, seuls survivants du coin, vont unir leurs efforts.

Hig, le narrateur, est un pilote chevronné, qui a réussi à entretenir un Cessna 182, et entreprend régulièrement des rondes en plein ciel, avec son chien Jasper, afin de sécuriser leur périmètre.

Bangley est un guerrier dans l'âme, passionné par les armes, minutieux à l'extrême quand il s'agit d'anticiper les risques d'intrusion sur son territoire. Il l'a transformé en forteresse.

Rapidement, Hig comprend que le seul survol de la ferme et cette vie d'ermite ne mènent à rien. Il faut tenter de franchir la "frontière" pour... Vivre.



La Constellation du chien est une oeuvre multiple. On y retrouve les codes du roman d'aventure, du Nature writing et du polar.

La Route, Mad Max, Robinson Crusoé ne sont pas si loin.



J'ai adoré ce roman qui réunit tout ce que j'aime dans la littérature; l'évasion, l'indicible beauté de la Nature, la force des relations humaines (Violence/Amour) et... l'espoir, même quand tout semble terminé.

Un excellent moment de lecture !
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La constellation du chien

L'auteur utilise le prétexte d'une fiction post-apocalyptique pour un livre de nature writing assez typique de l'esprit américain. De beaux passages si vous aimez la description des pins ponderosa et des truites arc-en-ciel. J'ai été plus touché par les très beaux passages sur le trouble du désir de l'homme mûr qui avait oublié cette sensation et est présenté ici comme une deuxième adolescence.

Au total, un beau texte contemplatif sans histoire très structurée.

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Le guide

Il semblerait que les lecteurs de La Rivière, précédent roman de Peter Heller ait été déçu par celui-ci.

Découvrant cet auteur vierge de tout préjugé sur son auteur, j'ai été plutôt agréablement surpris.

Le guide, c'est Jack, le héros de La Rivière. Le voici embauché pour un emploi saisonnier dans un ranch de grand luxe où sont accueillis de riches passionnés de pêche à la truite. Pour ses débuts, on lui confie une cliente, Allison K. , chanteuse connue. Très vite, on passe de l'émerveillement à l'étonnement, puis de l'étonnement au soupçon, du soupçon à...

Il ne s'agit peut-être pas d'un chef d'œuvre, mais j'ai aimé la description des lieux. Je me pensais au bord de l'eau. Et j'ai été embarqué par la sourde angoisse qui s'alimente au fil des pages. Il s'agit bien d'un thriller, mais d'une bonne tenue littéraire.

Et si La Rivière est un bien meilleur livre, il est urgent que je le lise...
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La constellation du chien

Déstabilisant, à mi-chemin entre " Des souris et des hommes" de Steinbeck et de " J'irai cracher sur vos tombes" de Vian, on plonge définitivement dans un univers, ou se mêlent violence et compassion, une oeuvre fiction à la fois dèshumanisante et très sensible.
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Céline

Excellent roman d'un auteur que je ne connaissais pas, un Américain, Peter Heller. C'est même DEUX romans pour le prix d'un :)



En effet, d'un côté, on suit la vie de Céline, 68 ans (en flash-backs) et c'est passionnant. Une vie, j'imagine, entièrement inventée par l'auteur, dans un milieu que l'on ne soupçonne pas. Céline est un personnage atypique, venue de "l'aristocratie" américaine, mais qui sait manier les armes et qui fait de la sculpture moderne. Accessoirement, elle est aussi détective privée.



De l'autre, nous suivons l'enquête du moment : retrouver le père de Gabriela, un photographe connu, disparu dans les montagnes, soi-disant dévoré par un méchant grizzli. Gabriela n'a pas eu la vie facile et son récit est poignant.



J'ai beaucoup apprécié ce roman pour les personnages attachants et la belle imagination de l'auteur qui nous fait entrer dans des milieux différents : de la haute société de l'Est jusqu'aux rangers de l'Ouest...
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La Rivière

Deux potes, une rivière parsemée d'embuches, un feu de forêt qui se déclare au loin et des rencontres inquiétantes... Peter Heller alterne les descriptions inspirées de la nature avec une intrigue oppressante qui montera crescendo tout au long du récit. Hymne à la nature et à l'amitié, "La rivière" m'a embarqué dès le début et m'a tenu en haleine jusqu'à la dernière page. On pense évidemment à "Delivrance" de James Dickey et à l'adaptation de John Boorman (le livre leur fait d'ailleurs un clin d'oeuil) mais la profondeur des 2 personnages est ici sans commune mesure avec les clichés du film (le badass, l'intello,... ). Revenant sur leur enfance, leurs fêlures et leur rencontre, le récit confronte les 2 caractères face aux événements. Une construction impeccable achève d'en faire un excellent roman. Après "La constellation du chien" Peter Heller m'a ébloui une seconde fois. Coup de coeur !
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La Rivière

Quatrième roman que je lis de cet auteur. J’ai beaucoup aimé les trois premiers avec des personnages hauts en couleur. Ce qui n’est pas le cas dans celui-ci. Ils sont moins fouillés, moins énergiques, des longueurs contre des situations intéressantes mais vite passées. Peut-être étais-je trop exigeante ? Deux amis descendent la rivière et sont confrontés au feu et portent secours à une femme sévèrement blessée après la dispute avec son mari. Un séjour qui va tourner au cauchemar. Je n’ai pas retrouvé ce rythme qui caractérise Peter Heller dans cette rivière qui manque de remous.
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Céline

Je suis un fervent admirateur de Peter Heller dont j'ai lu presque tout.

Donc, je me délectais à l'avance de découvrir son nouvel opus. Hélas, je le confesse : j'ai été un peu déçu. Ce roman hésite entre un polar, une histoire familiale, et le road movie. J'ai bien aimé le personnage de Céline, détective de 68 ans surprenante de courage, de détermination, d'abnégation, malgré une fragile santé. Son mari taiseux est également un beau personnage "Hellerien". J'avoue que j'attendais mieux de l'intrigue liée à la recherche du journaliste disparu et la fin m'a semblée peu crédible.
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Céline

En bord de mer, un drame se joue : la petite Gabriela Lamont et sa mère, Amana sont entrainées par d’énormes vagues. Paul Lamont, le père, ne parviendra à sauver que l’enfant.



Des années plus tard (ou plus exactement un an et un jour après le 11 septembre 2001) Gabriela, la quarantaine, prendra contact avec Céline Watkins, la fameuse sculptrice-détective privée « qui s’habille en Prada ». Afin de lui demander de rechercher Paul Lamont, disparu il y a plus de vingt ans, lors d’une mission photo. Âgée de soixante-huit ans, la détective est née à Paris, le français est sa première langue. De douces années d’enfance, qui furent suivies par des nettement moins belles, de retour aux Etats-Unis … Récemment, elle a vu mourir dans la même « maudite année » sa soeur cadette (Mimi) puis sa soeur ainée (Bobby) : les tours jumelles resteront douloureusement liées à cette double perte …



Gabriela est de San Francisco Haight, Céline de Brooklyn Heights. Dans leur histoire respective (et peu banale !) deux points communs : l’alcool et l’abandon … Chacune est mère d’un garçon … Deux générations, deux femmes profondément meurtries par leur passé, qui viennent de faire connaissance …



Céline Watkins partira sur les routes du Grand Ouest avec Pete, son mari attentionné, sur les traces d’un homme qui aurait officiellement été « très probablement » tué par un grizzly (mais dont on n’a jamais retrouvé le cadavre …) Chemin faisant, c’est symboliquement vers son propre passé qu’elle avancera également …



Un agréable roman, une intrigue mi-policière, mi-politique aux profondes méandres psychologiques qu’il faut suivre patiemment dans tous ses flash-back … Une belle et séduisante écriture, un style un peu lent … Un bon moment de lecture, même si pas vraiment un coup de coeur.
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La constellation du chien

Emouvante histoire, qui touche, avec beaucoup de finesse, aux thèmes du deuil, de la douleur et du chemin qui suit la perte.



Sous le vernis post-apocalyptique, se cache aussi le clivage entre deux visions du monde : celle du chacun-pour-soi et celle de la recherche du lien avec les autres. Ici, ces deux visions se confrontent à rien de moins que la fin du monde: les "Hig" d'entre nous survivraient-ils sans les talents de tueur et le côté impitoyable des "Bangley" ? Je ferme le livre avec un sourire et continue de penser que oui...

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Céline

Voici un écrivain dont je vais rechercher les autres titres !

J'ai tout aimé dans ce roman:

les thèmes de la famille, du couple, de l'amour et de l'abandon, tous traités avec finesse,

les personnages magnifiques... et pas seulement féminins pour une fois !

Car si Céline est assez extraordinaire (je ne peux pas résister à une femme qui voue une Passion aux Perdants !) et les femmes de sa famille également, son réjouissant mari Peter m’a séduite d’emblée !

Le style est à la fois aérien et vivant, avec des allers-retours et des considérations teintées d’humour,

un livre à déguster tranquillement !

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La constellation du chien

Premier roman de Peter Heller et quelle réussite.

Lu pendant le confinement, c'est un livre post apocalyptique.

Peter Heller est en communion avec la nature et il nous transmet cet amour de la nature avec des petits riens

des questionnements sur le sens de la vie, les choix, le propre arbitre.

Je vais découvrir ses 2 autres livres car pour un premier, c'était brillant, avec des mots justes.
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La constellation du chien

Le monde des hommes est mort. Seuls subsistent quelques hommes perdus dans un huis-clos redoutable avec la nature et quelques personnes malades que nul n’approche. Hig et son chien Jasper vivent non loin de Bangley, ce sont là deux hommes très différents. La solitude est terrible pour eux. Hig veut aller de l’avant même si tout est perdu alors que Bangley est immobile à défendre son pré carré. J’ai beaucoup aimé ce roman, le personnage de Hig dégage une grande douceur et beaucoup d’humanité. J’aime son amour pour l’aviation, les animaux, la nature, la pêche, les femmes, l’amitié. Il tue quand il le faut mais il n’aime pas cela. Cependant, il a la grande chance que Bangley soit là. Les descriptions sont minutieuses. C’est une très belle lecture et l’espoir subsiste d’être encore heureux.
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Peindre, pêcher et laisser mourir

Art et grands espaces, tout était réuni dans ce roman pour me plaire. Et si ce n’est pas un coup de cœur, j’ai néanmoins passé un très bon moment en compagnie de Jim Stegner.



Jim, peintre à succès et pêcheur amateur, s’est récemment installé dans une petite ville du Colorado. Alcoolique repenti, hanté par le souvenir de sa fille assassinée, Jim n’aspire qu’à se consacrer pleinement à ses passions. Le jour où il est témoin d’une scène d’une violence inouïe commise sur une jument, Jim n’hésite pas à intervenir, déclenchant ainsi un engrenage de violences.



Que j’ai aimé le personnage de Jim qui par certains aspects m’a rappelé Walt Longmire : un amoureux des grands espaces, un homme d’empathie, sensible à l’art et à la beauté, toujours prêt à prendre la défense des plus faibles, cachant sa tendresse pour le monde sous une bougonnerie factice. Un cow-boy au cœur tendre. Mais Jim est un personnage torturé. Ancien alcoolique, l’envie d’alcool est toujours présente. Omniprésent aussi le fantôme de sa fille Alce. Jim est assailli des souvenirs tantôt joyeux de l’enfance, tantôt grinçants de l’adolescente et l’horreur de l’assassinat. Chez Jim, violence et colère affleurent sous la surface. Dans le passé cela lui avait déjà valu de nombreux ennuis, mais cette fois il est allé jusqu’au meurtre



Il y a une étrange dichotomie entre les portraits de Jim, le meurtrier et de Siminoe, la victime. Siminoe est une ordure, prêt à battre à mort une jument sans aucuns scrupules, braconnier, colérique et violent. Peut-on éprouver de la compassion pour un tel homme ? Pourtant au fur et à mesure du roman, on découvre le passé de cet homme et c’est par la bouche de son neveu que l’on découvre que même cet homme était capable de bonnes choses. Jim de son côté éprouve-t-il de la culpabilité pour avoir ôté la vie à un homme ? Pas vraiment, ce sont plutôt les conséquences de cet acte et la spirale de violence qui s’ensuit qui occupe ses pensées. La frontière est donc floue entre la victime et le coupable, entre le mal et le bien.



Étrangement, cette période de troubles et de violences, sera une période de rédemption et de résilience pour Jim. Le chemin émotionnel qu’il parcourt est émouvant. Et ce sont notamment les femmes qui vont l’aider dans cette quête de lui-même. Son amie Irmina et son modèle Sofia, présentes à ses côtés, rocs qui l’ancrent dans le présent, mais aussi les absentes, sa fille Alce et son ex-femme Christine, qui l’aident à avancer malgré les souvenirs douloureux.



Ce sont aussi l’art et la nature qui vont aider Jim. Tous ces événements et toutes ces émotions inspirent à l’artiste de nouvelles toiles, il est pris d’une folie créatrice et peint de façon presque obsessionnelle. Tout aussi obsessionnel est son besoin de pêcher. Par l’art il exorcise ses émotions, par la pêche il retrouve la sérénité.



Un joli moment de lecture et un auteur que j’ai envie de continuer à découvrir.
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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Peindre, pêcher et laisser mourir

Jim Stegner est un peintre du Sud-Ouest américain dont les toiles connaissent lentement mais surement de plus en plus de succès dans la galerie de son ami Steve. Amoureux de la nature, il nous fait partager ses contemplations de ces jolis paysages du Colorado au Nouveau Mexique, ses excursions et ses parties de pêche à la mouche. La peinture est quelque part pour lui le moyen d'appréhender le monde, le temps qui passe, et est révélatrice de ses sentiments enfouis. Il est en effet aussi un père meurtri, ayant perdu sa fille adolescente dont le spectre l'accompagne parfois quand il se retrouve seul. Il est donc un homme capable d'amour profond, pour ses proches mais aussi pour les animaux; c'est qui le poussera, tel un réflexe, une pulsion mortelle, à prendre la défense d'une petite jument maltraitée. Geste aux conséquences graves puisque s'ensuivra une chasse à l'homme, ajoutant à la poésie, le symbolisme de la peinture déjà évoquée un suspens bien ficelé.
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La constellation du chien

Mon libraire préféré m'a conseillé "La constellation du chien" alors que je lui disais n'avoir pas eu de coup de coeur lecture depuis un moment.



Et pour un coup de coeur, cela en a été un, je l'ai offert depuis à deux de mes amis les plus chers. L'un de ces derniers vole. Au dessus de la France et du monde en parapente. La hauteur en tout lui est familière. Il grimpe aussi. Les courses en montagne des Alpes au Népal en passant par bien d'autres pays, la découverte de sommets sur tous les continents. Les grands espaces. La Nature. Le monde. Son monde. Qu'il a le talent et la générosité de faire partager à ses amis. Récits, photos, vidéos. Que du bonheur .

Mon autre ami est un artiste. Il crée. Son regard est vaste. Large. Il perçoit ce que l'on ne voit pas toujours. Donne du sens à ce qui nous est trop souvent invisible.

Deux passionnés pour qui le mot "espace" est signifiant. Deux êtres rendant la vie plus belle. Deux amis qui redonnent l'espoir quand on le perd.

Deux hommes qui savent aussi, en particulier le plus âgé de mes amis, à quel point le monde peut être cruel et brutal, injuste et inhumain. La résilience. Lui la connaît. Et la passion de ce qui est beau et permet de tenir debout.



Le rapport avec "La constellation du chien" ? Beaucoup de convergences avec la vie de ces personnes-là.

"La constellation du chien" est un roman universel.

Dans une après fin du monde, survivre est tellement difficile et dangereux que c'est devenu comme un sport extrême. Qui reste-il, que reste-il quand une catastrophe sanitaire a aneanti TOUT ce qui nous était familier, tout notre environnement ?

Il faut s'envoler avec Hig dans son vieux Cessna pour le savoir.

"La constellation du chien" nous emporte très loin, très haut. C'est un univers d'une brutalité inouïe et d'une poésie à couper le souffle. C'est terrifiant, violent et drôle. L'humour, comme la nature, comme l'amitié sauvent du désespoir.

Un véritable coup de coeur.



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La Rivière

Je crois que cette histoire a du ravir les amateurs de bivouac, chasse et pêche et aventures en canoë entre bon amis. On a deux hommes décidés à faire une expédition assez difficile et ils se verront confrontés à de réels dangers. J’ai trouvé le récit très long, avec des répétitions tournant toujours autour des exploits, des mêmes mouvements dans l’histoire et le détail de leur matériel (avec les modèles et les marques, eh oui). On a un aperçu de leur famille, mais tout m’a paru décalé dans ce qui m’a semblé la volonté de faire un thriller en plus d’un documentaire sur les avantages de ce sport. L’impression de faire du surplace, le tout n’était pas très crédible pour moi. Peu d’émotion, je n’ai pas adhéré, malgré les derniers chapitres un peu plus dans l’action. J’ai par contre aimé la complicité et l’amitié très forte entre Jack et Wynn. Mais je me suis ennuyée.

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Peindre, pêcher et laisser mourir

J'ai suivi une recommandation de libraire de «Le temps d'un livre» à Pontarlier à qui j'ai demandé un polar pour lire avec de la musique country, un polar pas trop violent, un peu cérébral, surprenant où je ne devinerai ni le déroulement, ni la fin. Mission accomplie, ce livre correspond à tout cela.

Que des belles pêches, que des œuvres d'art dérangeantes et fascinantes et quelques meurtres fort peu regrettables et du suspens tout du long.
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La Rivière

Coup de cœur !

Entre thriller et nature writing ce récit pour le moins époustouflant se dévore presque en apnée.

Deux amis embarquent pour une virée en canoë dans le nord du Canada. Une aventure qui prendra rapidement une autre tournure avec l’arrivée d’un feu de forêt gigantesque.

Mais pas que !

L’auteur alterne de merveilleuses descriptions de la nature environnante et des événements haletants tout en donnant la voix à ses deux protagonistes.

Une intrigue bien menée, une course contre la montre qui ne laissera que peu de répit à ces deux personnages si attachants.

Une très belle lecture !
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