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Citations de Mathilde Alanic (74)


Je crois fermement à la moralisation par le beau. Élever les âmes des humbles, les initier aux nobles jouissances des arts, c’est leur inspirer, en même temps, les dégoûts des plaisirs vulgaires et tes arracher aux mœurs brutales ou triviales. La musique, mieux qu’aucun art, peut servir à la récréation et à l’éducation du peuple.
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La musique, entre toutes les récréations, aura la part d’honneur : n’est-elle pas nourriture essentielle pour les imaginations, les sensibilités qui ne sont plus servies pair la vue ?
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Ceux qui lui veulent la vie si douce se hâtent de lui apporter le fragile trésor. Elle le saisit, triomphante, le capte entre ses petites mains, comme un oiseau pris au piège. Ils sont à elle, les fils ténus tombés de là-haut !…
Elle entr’ouvre les doigts, son sourire s’évanouit : elle demeure consternée…
Un peu de poussière, une souillure gluante et grise, c’est tout ce qui reste du léger tulle d’argent !
Tu ne sais pas encore, enfant, que les choses du ciel se fanent en touchant la terre !
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Mystère !… L’amour s’explique-t-il ?… Pour Miette, ce fut un coup de foudre !…
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On ne vit pas de songes…
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Heureux qui réalise une ambition d’enfant ! Et c’est mon cas ! En entendant les récits du bon vieux, je rêvais de ramener l’animation et la vie dans ce petit pays, si plaisant et si fertile que l’homme s’y fixa dès les temps préhistoriques. Il me disait aussi que la France était un beau grand jardin, et que si chacun cultivait sa plate-bande provinciale, l’ensemble s’en trouverait magnifiquement embelli !
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Sans doute, l’accoutumance serait pénible, mais mieux valait tout de suite en subir la meurtrissure que de conserver au centre du logis, un cénotaphe interdit et redoutable qu’on ne se décide plus à ouvrir qu’avec un frisson. L’effet s’amortirait à la longue. Les choses évocatrices deviendraient des reliques chères.
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La contradiction l’excitait au lieu de le convaincre. En cet imbroglio, comme en tant d’autres circonstances, ressortaient les caractéristiques de ce tempérament de lutteur : goût de l’aventure, recherche du risque, confiance en sa maîtrise, plaisir d’exercer son énergie, sa décision, et de se colleter avec la difficulté.
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Elle parlait, ainsi qu’on le fait dans le délire, d’une voix sourde, par saccades. Les sombres rêveries où elle s’abîmait si souvent livraient leurs secrets, mêlant le passé harcelant à la tragédie de ce jour.
Pourquoi était-elle poursuivie par le mauvais destin ? Jamais de bonheur vrai, de joie franche comme les autres. Quelqu’un au monde avait-il subi plus de traverses ? Et avoir été jeune, et belle, très belle !… À quoi bon ? Puisque sans cesse obsédée de ces misérables ennuis dont on n’ose se plaindre tout haut dans la crainte d’exciter les risées !… Et cette crainte continuelle de ce qu’apporterait le lendemain ! Et voilà quelques jours d’espoir !
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Au temps où l’on marchait ! À présent, les hommes ne savent plus se servir de leurs jambes ! À tous, il faut des machines volantes, ou courantes, pour aller vite, encore plus vite !… On ne sait plus voir rien, hors la direction et l’obstacle possible. Buvons la route… Le reste n’existe pas. Les malheureux qui méconnaissent les charmes de la musardise !
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Féli est un homme, il doit vivre selon son temps. Il lui est utile de savoir prendre des initiatives, d’acquérir le sang-froid, la décision instantanée que réclame la pratique de l’auto.
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La mère garda son fils près d’elle en dépit des avatars, des soubresauts d’une vie capricante, désorganisée. La crainte de se voir enlever son enfant ou d’en partager la jouissance avec le père l’empêcha de chercher l’issue du divorce et dans ces débats souvent désespérés, l’amour maternel la préserva des défaillances, autant et plus que sa fierté native.
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J’aime que mes amis aient chaud. Oui, la chaleur entretient l’amitié… Et ne vous embarrassez pas de calculs, parce que, à mon tour, je me fâcherais. Ceci sera mon cadeau de bienvenue en cette vieille masure où j’espère mourir bien tranquille entre vous… Le plus tard possible, soit !… J’ai l’intention d’atteindre l’âge des patriarches.
L’orgueil le plus pointilleux devait désarmer devant cette bonne humeur, cette simplicité qui rendaient tout acceptable. Résister davantage serait assumer un rôle antipathique.
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« Quelquefois, j’ai cru voir rayonner tes yeux… tes yeux purs… J’ai pensé toucher ta main amie… Mais trop tard, j’étais détrompé cruellement ! si cruellement ! Et mon cœur meurtri, profané, n’en pouvait plus d’espérance toujours trahie ! Je ne voulais plus croire ! Je jurais de ne plus aimer ! Le printemps se mourait, flétri par l’âpre brise.
« Mais je t’ai rencontrée ! Tu t’es penchée vers moi ! Et à ton sourire, mon cœur défaillant retrouve la tendre foi ! Tout s’éclaire ! Les roses refleurissent ! »
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Enfant ! une chaumière et son cœur ! Cela suffirait, certes, à nous autres femmes. Mais les hommes ont des besoins et des ambitions plus complexes, surtout un homme de cette envergure-là !
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Ne repousse pas l’amour ! C’est si bon, si doux. La fête de l’existence !
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L’obligation de dissimuler envers celui qu’elle aimait devait lui être aussi dure que le châtiment en lui-même.
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On te propose de vivre quelques semaines comme une douce et vertueuse touffe d’herbes ! Et tu barguignes ! …
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Mais les yeux d’une femme qui aime savent mentir. Et Adrien ne vit dans les prunelles nuancées de vert, de bleu et d’or que le sourire d’une tendresse heureuse.
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Une fille pauvre doit s’habituer à ne compter que sur elle-même et n’a que faire de chaperon. J’ai vingt et un ans, et le suis allée plusieurs fois à Paris avec mon père. Je saurai bien trouver mon chemin. Mon frère a besoin de moi. Rien au monde ne sera capable de me retenir.
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