Jax Miller

Jax Miller est une de mes romancières américaines préférées. J'ai adoré Les infâmes et Candyland, ce sont deux polars excellentissimes que je vous recommande (ils sont disponibles au format poche chez J'ai lu). Aujourd'hui je tiens à vous présenter le nouveau livre de Jax Miller qui est différent des précédents puisqu'il s'agit d'un livre qui raconte une affaire réelle : celle de la disparition de deux jeunes femmes, deux adolescentes.



En retranscrivant son enquête personnelle pour découvrir la vérité sur ces disparitions, Jax Miller scrute et détaille avec soin une partie de l'Amérique, c'est un titre qui peut ainsi se lire comme un récit policier, comme une enquête sociale, comme une investigation journalistique... C'est aussi un livre qui permet d'en apprendre plus sur une écrivaine incroyablement talentueuse, qui démontre son opiniâtreté et sa détermination au travers de cette affaire qui a marqué son époque.
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Et bien, c'est un sacré bon polar !!

Un polar américain aux ingrédients qui fonctionnent parfaitement : la maman et la putain, le bon flic, les coups de flingue, les pourris, ceux qui jouent les cowboys. Y a même des indiens !

Une héroïne qui se prénomme Freedom, entravée à souhait par son passé, sa vie de témoin protégé et ses addictions, que je n'arrivais pas à lâcher.

L'intrigue est palpitante, cinématographique. Je parie sur une adaptation ! Et même si elle reprend certains poncifs du genre, elle laisse le champ au suspense et aux rebondissements.

Un page turner noir mais pas que.

Bien moins sombre que le CANDYLAND du même auteur.



Parfait pour un week-end frisquet !

Un soir d’hiver 1999, deux jeunes filles de 16 ans ont disparu... Lauria Bible et sa meilleure amie Ashley Freeman passent la soirée ensemble mais le lendemain, le mobil home familial est en feu, les corps des parents seront retrouvés avec une balle dans la tête. On ne reverra jamais ces jeunes filles... leurs proches ne sauront jamais ce qui s’est passé.

On est en Oklahoma, dans une région dite « hantée ».... mais le « ventre » de l’Amérique est aussi gangrené par la drogue, la corruption, le fanatisme religieux...

20 ans plus tard, Jax Miller décide de s’intéresser à ce Cold-case et nous propose ce True crime. Elle va tenter de comprendre ce qui est arrivé ce soir là, va suivre des pistes, soulever des hypothèses, remonter le fil de l’histoire, interroger beaucoup de personnes pour tenter d’élucider cette histoire.



L’auteur nous amène dans cette atmosphère pesante d’une petite ville d’Oklahoma où a eu lieu ce drame. La plume est belle, on se laisse transporter par l’auteur au travers ses rencontres, ses interrogations, ses investigations.

Ce qui m’a le plus touché c’est réellement Lorene, cette maman qui jamais n’abandonne l’idée de ramener sa fille à la maison, morte ou vive. On ressent tout le chagrin, la force, la dignité et l’amour au-delà de la mort de cette mère dont l’enfant a un jour disparu pour ne plus jamais revenir.

L’histoire des ces deux adolescentes est absolument horrible et perturbante.

Merci à #netgalleyfrance pour cette découverte.

Je remercie NetGallley et les éditions Plon de m'avoir permis de lire ce beau thriller que j'ai apprécier mais j'ai eu du mal a rentrer et de comprendre tout au moins dans le début du livre mais j'ai persévérer et continuer cette histoire et savoir comment cela va se terminer .

L'auteur a su métriser son sujet qui est très grave et qu'il a mener d'une main de maitre, une belle écriture un peu difficile a lire ,il y a beaucoup de suspens et de rebondissements .

L'histoire est raconter par une journaliste qui veut savoir comment cette famille Freeman a pu être tuer et les filles disparue .Et cela c'est passer il y a 16 ans .

L'histoire se passe en Amérique dans un petit village de l'Oklahoma ou tous les gens se connaissent depuis leur enfance.

Cette famille Freeman Kathy la mère ,Danny le père , Ashley la fille et sa copine Lauria Bible sont entrain de fêter l'anniversaire de leur fille et la tout commence la tuerie des parents puis brule l'habitation et les deux filles ont dis parue .

Les parents de Lauria Bible vont tout faire surtout se battre pour savoir la vérité .

Cette journaliste bien sur va cacher son métier pour pouvoir faire des investigations et interroger beaucoup de monde , mais il y a 16 ans les gens se taisent par peur des représailles des droguer qui étaient a l'époques les tout puissant dans la région .

Ces familles sont rester sans nouvelles de la police et savoir se qu'il se passe pour savoir ce que ces jeunes filles sont devenue depuis tout ce temps .

Il y a aussi l'histoire du frère d' Ashley qui a été tuer une nuit par un policier qui d'ailleurs na pas été puni car a cette époque elle était corrompu .

Après bien des surprises et rebondissements, cette histoire va livrer toute la vérité .

L'auteur a su donner le bon ton a ses personnages de bons dialogues , j'ai vraiment apprécier cette histoire triste ou l' on apprendra nature des gens .

Il faut vraiment le lire pour comprendre comment le monde des droguer et gens corrompu tout cela pour l'argent .

C' est une histoire bien triste de drogue , de kidnapping , et bien d'autre choses .

Je le recommande .

Ma note : 4/5

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Le 30 décembre 1999, le mobil home de la famille Freeman, installée depuis des générations dans l’Oklahoma, prend feu. Lorsque les pompiers interviennent, ils retrouvent deux cadavres carbonisés: ce sont ceux de Kathy et Danny Freeman. Aucun trace de leur fille Ashley et de la meilleure amie de celle-ci, Lauria. Dès le départ, l’enquête est bâclée: scène de crime polluée, témoins cruciaux non entendus, preuves égarées. Jax Miller, plus d’une décennie après, cherche à faire la lumière sur toute cette histoire et à savoir ce que sont devenues les filles…



Jax Miller nous offre ici une enquête: celle d’une écrivaine qui n’a aucune compétence en la matière et qui pourtant va s’approcher très près de la vérité. Elle en a passé du temps sur cette terre de l’Oklahoma à s’entretenir avec la famille des victimes, à commencer par Lorene, la mère de Lauria, qui encore aujourd’hui cherche les filles.



De manière très minutieuse, Jax Miller revient d’abord sur les circonstances du crime, cette nuit terrible de décembre 1999. Elle remonte dans le passé des Freeman et la mort de Shane, leur fils, à seulement dix-sept ans. Elle ne néglige aucune piste: vengeance, corruption, trafic de drogue. Elle explore, parle aux flics, aux voyous, aux détenus. Elle émet des hypothèses parfois fausses, souvent proches de la vérité.



Cette enquête met en lumière l’incompétence de la police de l’époque: des preuves sont détruites ou égarées, des témoignages clés ne sont pas pris en compte. C’est un fiasco total.



Et puis il y a la vérité, terrible, qui finit par émerger. Jax Miller entraîne le lecteur au cœur d’une Amérique malade, rongée par la meth. C’est une vraie descente aux enfers. J’en ai eu plusieurs fois froid dans le dos. Il y a toute cette frange de la population laissée pour compte, abandonnée à elle-même, vivant dans d’anciennes villes minières, polluées jusqu’à la moelle. Jax Miller décrit à la perfection la misère sociale de ces endroits où la drogue est devenue un véritable business. Les criminels qu’elle croisera au détour d’une conversation viennent tout droit de l’enfer, se soûlant de vices, de cruauté. J’ai rarement lu quelque chose d’aussi violent parce que c’est la vérité pleine et entière.



Et à côté de tout cela, il y a la famille des filles qui ne renoncent pas, qui espèrent toujours les « ramener » à la maison à l’image de Lorene qui n’y croit plus mais qui veut un corps ou un lieu où se recueillir. Les Lumières de l’aube sont aussi toutes ces personnes qui ne renoncent pas.



Avec ce livre, Jax Miller offre à ses lecteurs une enquête d’une noirceur rare, une vérité teintée de sang et de cendres.
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Freedom, alcoolique et à tendance suicidaire, travaille comme barmaid dans une petite ville de l'Oregon. Elle vit sous un nom d'emprunt sous la protection du FBI depuis une 20aine d'années. Elle ne se pardonne pas d'abandonner ses enfants en raison d'une incarcération. Elle décide donc de renouer le contact avec eux alors qu'ils ont été adoptés par une famille ultra croyante qui vit en communauté, communauté qui s'apparente à une secte.

Mais elle devra aussi faire en sorte que son ex beau-frère, tout juste sorti de prison, ne la retrouve pas. Il veut se venger de la mort de son frère, époux de Freedom et des années de prison qu'il a purgés.

Roman au rythme soutenu qui se lit aisément, d'autant que l'histoire est pleine de rebondissements avec des personnages très différents, certains sont attachants et d'autres profondément antipathiques.

Il traite de la liberté d'expression, mais aussi d'endoctrinement, de trafic d'armes, d'addiction et de la violence de notre société.

Un roman à découvrir.

Pour moi, l'écueil majeur des polars a toujours été le manque de profondeur des personnages. Souvent trop simples, trop superficiels, trop caricaturaux, l'attachement ne nait pas chez le lecteur.



Parmi mes lectures polars, la série de Michael Hjorth et Hans Rosenfeldt ("le tombeau", "le disciple" et "dark secrets") est le cas d'école illustrant le pire ; quand "Millénium" de Stieg Larsson est l'idéal-type, le paroxysme de la réussite, la perfection.



Jax Miller avec "les infâmes", son tout premier roman (excusez du peu !), réalise l'exploit de se créer une place parmi les tout bons polars.

Candyland, de Jax Miller, traduit par Claire-Marie Clévy ; J'ai lu

Scénario extrêmement riche en surprises et rebondissements dans ce polar qui va au fond de l'âme humaine. Les retours dans le passé éclairent progressivement les mystères du présent ; le tout est mené avec beaucoup d'habileté.

Quelques points restant en suspens auraient mérité d'être élucidés. Mais ce ne sont que des détails, eu égard à la densité du roman.

Encore un excellent choix pour le Poche du mois de décembre du #PicaboRiverBookClub !

Candyland : littéralement « le pays des bonbons »… Mais ici en Pennsylvanie c'est un ancien parc d'attraction, délabré et qui sert de repaires aux fabricants de drogues et d'alcools. Près de là une communauté amish, où Sadie lors de son Rumspringa ( étape de la vie où un jeune amish a le droit de sortir et rencontrer d'autres jeunes) fait la connaissance de Braxton, et décide de quitter sa famille.

On la retrouve à l'âge adulte, sans Braxton, et propriétaire d'une confiserie dans cette petite ville minière, et mère célibataire de Thomas. Sa vie bascule à nouveau lorsque celui-ci est assassiné par Allison, sa petite amie. Contre toute attente, Sadie va se lier avec Danny, le père d'Allison, et ces deux-là vont devoir faire face à leur douloureux passé...

Terrible roman, où la loi n'est plus la loi, où la quête de l'amour fait place à la haine, et où chacun tente de survivre en écrasant les autres. Les destins de ces personnages s'entremêlent au fur et à mesure, on découvre régulièrement un nouveau chapitre de leur vie et le terrible secret de Sadie n'est dévoilé qu'à la fin…

Comme dans « Les infâmes », son premier roman, Jax Miller nous présente une vision bien noire de l'Amérique, où hommes et femmes blessés tentent d'avancer coûte que coûte. Une belle réussite, à la hauteur des « Infâmes ». Bon voyage dans le Candyland...

J'ai eu un peu de mal à entrer dans ce roman. Le contexte, d'une part : un patelin perdu au fin fond de l'amérique, coincé entre un parc d'attraction désaffecté, un village amish, et une montagne occupée par des fabriquants de meth; la mise en place du tissu de personnages, d'autre part : un réseau dense de paumés, abandonnés par la vie. Et puis petit à petit, on commence à découvrir que ces gens dont on avait l'impression qu'ils vivaient les uns à côté des autres sans vraiment avoir de liens entre eux, ont en fait des destins totalement imbriqués. C'est là tout le sel de ce roman très sombre : chaque personnage est lié aux autres, chacun a des secrets bien enfouis qui ne demandent qu'à remonter, et plus le roman avance, plus le côté sombre se révèle. Il faut certes un peu de patience au tout début pour assimiler le décor, ensuite ce roman se lit tout seul, on a envie d'en apprendre davantage, de comprendre ce qui s'est réellement passé, et un système permanent de flash-backs entretien la curiosité. J'ai passé un bon moment avec ce roman. En revanche l'étiquette "thriller" apposée par le service marketing n'est pas, à mon sens, appropriée : pour moi un thriller provoque l'essoufflement du lecteur, on court, il y a une urgence permanente que je n'ai pas ressentie dans Candyland. C'est un roman très construit et très bien construit, avec des rebondissements dans les relations entre les personnages, avec des meurtres, du glauque, de la drogue, de la vengeance, mais on ne court pas, sauf dans les 150 dernières pages.

2ème roman de l'auteur, après les infâmes que j'avais moyennement apprécié, celui-ci j'ai détesté.

On s'ennuie tout du long. C'est du déjà vu, du réchauffé, on a fait mieux, beaucoup mieux.

L'auteur en rajoute dans le glauque à chaque chapitre, comme si le personnage suivant devait faire pire que le personnage du chapitre précédent. On a juste envie de passer cette foutue ville de tarés au napalm.



Dans une ville de ploucs, Cane, nous avons l'inévitable flic alcoolique et mal marié, l'ancienne amish qui cache un horrible secret (pfff quel suspense), la junkie, le clan consanguin et ultra-violent des montagnes qui vit en autarcie auquel même la police ne se frotte pas, la disparition d'enfants/adolescents, un meurtre horrible.



C'est confus, c'est fouillis, à aucun moment le moindre personnage n'a éveillé ma curiosité ou mon intérêt, juste l'envie de tous les baffer.

Les rebondissements violents et sanguinolents au fil de la lecture n'ont déclenché que des bâillements, on voit venir les "révélations" à des kilomètres.

En plus le roman est interminable. + de 600 pages quand c'est chiant c'est un calvaire.



Ce qui m'a le plus "manqué", c'est l'humour noir, le cynisme, le sarcasme, la satire, présents dans bien d'autres histoires sur le même thème.

L'auteur prend son histoire au premier degré, s'apitoie (pour moi) sur ses personnages, qui s'apitoient sur eux mêmes. Et ça ne passe pas.

Avec Candyland, on plonge en plein cœur d’une petite ville, Cane, où a eu lieu un meurtre sanglant. Que ce soit l’inspecteur, la mère de la victime, la coupable présumée ou les autres personnes de cette bourgade, tous semblent avoir des liens ambivalents et étranges, les uns avec les autres. Une atmosphère de non-dit et louche plane sur eux. L’histoire fonctionne comme un excellent huis clos, où le meurtre est presque relégué en second plan et où le véritable enjeu devient de découvrir le vrai visage des personnages. C’est toute la construction et l’histoire de cette ville minière de Pennsylvanie qui prend vie, au travers des histoires personnelles, mêlées de vengeance. Pauvreté, secrets de famille et fantômes intimes peuplent ce récit à l’humour trash, mêlant scènes sanguinolentes et instants édulcorés et acidulés, puisque la personnage phare, Sadie, travaille dans une fabrique de bonbons ! Sombre, drôle, cinglant et prenant !
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J’avais découvert Jax Miller en 2016 avec son premier roman et Candyland m’avait attirée dès sa parution en grand format. Il est sorti très vite ensuite au format poche et je suis bien contente de l’avoir acheté dans cette couverture que je préfère de loin à celle du broché.



Ce roman de 640 pages m’a occupé un long moment, de par sa taille mais aussi parce que je l’ai trouvé difficile à lire. Le sujet est assez lourd mais ce n’est pas ça qui m’a freinée je crois. Il m’a fallu arriver à la moitié du roman pour enfin m’y intéresser vraiment. Je crois qu’entre le climat, le lieu où se déroule le roman et les personnages, tout cela étant bien rude, il m’a fallu ce temps.



Avec Candyland, on ne plonge pas au cœur d’une boite de bonbons loin de là. Tous les personnages du roman ont leurs failles, tous ont grandi, vécu de travers, marqués par les événements assez durs qu’ils ont vécu. Ils survivent dans une ville pauvre d’Amérique où le quotidien n’est pas réjouissant. Entre la drogue, l’alcool, les vices, l’argent, le plaisir de faire souffrir, c’est un roman assez sombre.



Sadie en est l’héroïne. Vous ne l’aimerez pas forcément beaucoup au début. Elle est un peu folle, parle à son fils décédé, a vécu des horreurs dans sa jeunesse auxquelles elle refuse de penser. Et pourtant. A travers la mort de son fils et la découverte d’autres crimes à Cane, on va replonger 35 ans en arrière, dans la jeunesse de Sadie qui vivait alors auprès de sa famille dans la communauté Amish. On découvrira une belle histoire d’amour, assez forte pour vouloir lutter contre les différences. Et on comprendra ce qu’il s’est passé pour qu’aucun des personnages du roman ne soit heureux dans sa vie d’aujourd’hui.



En bref, un roman que j’ai apprécié mais que je ne recommanderai pas à tous les lecteurs. Soyez prêts à un pavé assez sombre et tenez bon dans la lecture même si vous avez du mal au début. Il en vaut le coup.
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Au départ j'avais cru que ce livre était cousu de fil blanc : les méchants des montagne versus les gentils qui ont souffert.



Et finalement, cet ouvrage arrive à être tout en nuance, et en rebondissements.... et mène son lecteur par le bout du nez du début à la fin.

A la page 238 je me suis dit "j'ai tout compris", pour finalement me dire 100 pages plus loin que je n'y étais pas vraiment, et pousser un "gloups" de surprise page 456.

En bref, une lecture prenante et surprenante

Freedom Oliver en voilà un sacré personnage! Tout à la fois désespérante, attachante, battante et touchante. Une héroïne qui donne au lecteur l'envie de la suivre jusqu'au bout de cette odyssée tragique juste pour savoir comment elle va réussir (si elle réussit !) à s'en sortir. Mais il ne suffit pas d'avoir une héroïne charismatique pour avoir un bon polar, il faut aussi une bonne intrigue. Et ici c'est le cas et je dirais même une excellente intrigue, rythmée, pleine de rebondissements et de personnages secondaires intéressants et indispensables. Un policier que l'on a du mal à lâcher tellement il nous tient en haleine du début à la fin et qui nous fait passer par tout le panel possible de nos sentiments. On rit, on frissonne mais aussi on se surprend à avoir la larme à l’œil, chose plutôt rare quand on lit un polar. Une très belle réussite qui mérite amplement de s'être vue décerné le "grand prix des lectrices de Elle", prix au palmarès éloquent et prestigieux.
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Candyland c’est un ancien parc d’attraction. Jadis, c’était le paradis des enfants, à présent c’est le paradis des trafiquants. On est en Pennsylvanie, dans une ville pauvre, où l’alcool et la drogue font des ravages. Dans cette ville, on trouve Sadie, la propriétaire d’un magasin de sucreries qu’elle fabrique elle-même. Son magasin a acquis une belle renommée. Il y a aussi son fils, Thomas, le pharmacien de la ville, un garçon qui a tout pour plaire et qui plait beaucoup aux filles. Braxton est flic dans cette ville. Dans une semaine il doit prendre sa retraite, mais c’est sans compter l’assassinat de Thomas qui va bouleverser la vie de tous dans cette petite ville.



Candyland est un roman foisonnant, avec de nombreux personnages, bien construits, profonds, attachants, humains. C’est aussi un roman extrêmement noir, une histoire dont personne ne pourra sortir indemne. C’est un roman superbement écrit et je crois que c’est ce qui me touche le plus chez l’auteur, cette écriture précise, incisive mais également capable de belles descriptions. C’est un roman qui se dévore littéralement. Cependant, j’ai été moins conquise que pour le précédent, Les infâmes. J’ai trouvé ici qu’il y avait trop de rebondissements qui finissent par être à peine crédibles, surtout vers la fin. Il y a des longueurs dans ce roman comme si l’auteur avait voulu mettre trop de choses, c’est un peu dommage… Mais j’attendrai avec impatience le prochain roman de Jax Miller en espérant qu’elle saura bien rebondir et peut-être être un peu plus raisonnable dans ses rebondissements…

Après "Les Infâmes" il était impensable que je ne saute pas sur Candyland.

On trouve ici Sadie dont le fils est assassiné et qui va rencontrer Danny le père du meurtrier. Entre colère, vengeance et mensonges on découvre tout au long du roman des personnages pas si lisses, des méchants pas si méchants... C'est un roman de faux-semblant ou rien n'est ce qu'il semble être.

C'est compliqué de parler du roman sans trop en dire mais j'ai beaucoup aimé (même si j'ai préféré "Les Infâmes") même si il est un peu long, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup (trop?) de rebondissements, on est souvent sous le coup de la surprise... ça reste superbement écrit, c'est un très bon auteur, j'ai hâte de lire le prochain.

J’ai vraiment adoré ce roman !



C’est un récit sombre mais non dénué d’humour et même parfois de poésie. Le personnage principal, Freedom, aurait pu sortir tout droit d’un roman de Fannie Flagg (auteure américaine que j’adore). C’est une femme de caractère, une femme forte en apparences qui n’a pas la langue dans sa poche, et tout cela est accentué par la narration familière et assez directe quand c’est elle qui s’exprime.



Freedom traîne de sacrées casseroles et son récit commence fort :



« Je m’appelle Freedom Oliver et j’ai tué ma fille. C’est surréaliste, et je ne sais pas ce qui me fait le plus l’effet d’un rêve : sa mort ou son existence. Je suis coupable des deux. »



C’est avec ce début de prologue que nous commençons à connaître Freedom, son passé difficile et très sombre, et son présent qui l’est tout autant. C’est avec ces premières lignes que nous allons débuter le périple de cette femme à la fois forte et désespérée pour retrouver sa fille disparue. Ce sont ces premières lignes aussi limpides que mystérieuses qui nous posent immédiatement devant ces interrogations : que s’est-il vraiment passé ? Qui est réellement Freedom Oliver ?



Les chapitres ne sont ni trop courts ni trop longs, je les ai avalé avec la furieuse envie de découvrir les prochains. Jax Miller a su me transporter complètement dans cette folle et noire histoire. Le récit est rythmé, addictif, nous allons de rebondissements en effarements, jusqu’au bouquet final qui clôt merveilleusement bien ces presque 450 pages. Du début à la toute fin, j’ai été effrayée, surprise, souriante mais aussi décomposée. C’est simple, je n’ai pas vu passer le temps. J’ai ressenti un torrent d’émotions diverses et j’ai adoré ça !



C’est un roman sombre mais qui ne bascule jamais dans un trop-plein de détails morbides. Il contient la juste dose d’ingrédients pour en faire un livre complet : de la noirceur, de l’humour, de l’amour, de la haine.



Je ne me suis pas ennuyée un seul instant, et par conséquent je ne peux que vous le recommander ! Si vous aimez les polars, vous allez l’A-DO-RER.



Ce roman a reçu le grand prix des lectrices ELLE (Policier) et le prix Page des libraires, et il le mérite sincèrement.



Je vous souhaite une très belle année 2017 !
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Jax Miller signe avec son premier roman « Les infâmes » un livre sombre parfaitement maîtrisé.

Dès la première phrase du prologue : « Je m'appelle Freedom Oliver et j'ai tué ma fille », le lecteur se prend un uppercut. Freedom Oliver travaille un bar sordide de l'Oregon. C'est une écorchée vive, à la fois agressive et fragile, qui abuse des drogues et de l'alcool. En réalité, Freedom s'appelle Nessa Delaunay et elle est protégée par le FBI. Accusée à tort du meurtre de son mari flic, elle a du abandonner ses enfants car elle pensait passer sa vie en prison, avant d'être finalement acquittée. Mais, le jour où elle apprend la disparition de sa fille, elle décide de partir à sa recherche.

Jax Miller nous entraîne alors dans une course-poursuite effrénée sur fond de vengeance et de rédemption. L'écriture est rapide et âpre. L'auteur crée avec Freedom Oliver, un beau personnage de femme, plein de rage et de courage, qui ne craint rien. Les autres personnages qui peuplent le roman sont souvent des marginaux, dégénérés ou fanatiques, sans aucune morale.

L'auteur explore dans ce livre les côtés les plus sombres de l'âme humaine. L'atmosphère pleine de violence et de noirceur déployée tout au long du roman sent véritablement le vécu.

Jax Miller réussit avec « Les infâmes » un beau roman plein de fureur, qui laisse son lecteur KO.

Freedom Oliver s’appelle en réalité Nessa Delaney. Elle était marié à Mark Delaney, un flic véreux et coureur de jupons mais la vie s’est mal goupillée pour elle. Son mari mort (l’a-t-elle tué ?), elle est obligé de se mettre sous la protection de l’état, de changer de vie, de nom et de partir à l’autre bout du pays. Mais elle a du laisser ses deux enfants en bas âge derrière elle. Et c’est un déchirement pour Nessa qui brûle la vie par les deux bouts. On la retrouve vingt ans plus tard. Ses deux enfants on été élevés par une famille de pasteurs tombés dans l’intégrisme religieux. Et Matthew Delaney, le frère de Mark, qui a pris dix huit ans pour le meurtre de son frère, sort de taule et, accompagné de sa famille de tarés, il est bien décidé à se venger. Vient l’heure pour Freedom de se confronter à son passé pour sauver ses deux enfants…

Les Infâmes est un roman coup de poing qui vous laisse un goût de sang dans la bouche. Un premier roman noir formidable, rythmé et sans concessions.
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