Il n’avait jamais pu garder une femme auprès de lui. Il mettait cela sur le compte de sa timidité maladive envers la gent féminine, sur son physique ingrat et bien évidemment sur son métier incompatible avec une véritable vie de couple.
Les prostituées étaient un pansement sur sa solitude. Bien sûr il assouvissait auprès d’elles ses besoins bassement sexuels, mais il préférait leur compagnie pour converser. Il se sentait proche de ces femmes. Il pouvait s’épancher sur ses difficultés à vivre simplement, s’interroger sur ses démons du passé.
"Non. Il n'avait aucun remords ! Le monde tournait autour de l'argent. Il fallait être aveugle ou complètement con pour penser que ça pouvait être autrement. La" ressource humaine "n'était qu'un paramètre d'optimisation du profit". Un outil aussi remplaçable qu'une machine qui tombe en panne.!
Vous tous, mes prétendus juges qui me matez planqués derrière vos écrans, vous êtes aussi responsables que moi ! Si vous n’étiez pas aussi rapiat, vos agriculteurs vivraient mieux, l’écologie serait mieux respectée, je pourrais produire à proximité. Mais non, il faut que ce soit moins cher ! Alors ne vous étonnez pas que je sois obligé de faire avec vos exigences. Faites de moi un bouc émissaire,mais pensez que je ne suis qu’un reflet de votre miroir !
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Ce n’est pas le peuple qui dépend de l’État mais l’État qui dépend du peuple; ce n’est pas le peuple qui a besoin des multinationales et de la bourse, mais ce sont ces salauds de capitalistes qui ont besoin du peuple; la police n’a pas pour but de protéger le peuple des criminels, mais de protéger l’ordre des exploiteurs impérialistes du peuple.
Ce matador n’est pas un torero, c’est un danseur dont la cavalière favorite est un animal féroce de plus de cinq cents kilos. Il l’emmène où il veut, la fait tourner sans relâche jusqu’à l’ivresse, et finit même par l’embrasser à la fin de la faena. Il va sans dire que les toros fournis par la ganaderia de Don Salvador Guardiola Dominguez étaient d’une qualité exceptionnelle. En particulier, le sixième toro « Chocolate » toréé par Jesús de la Vega. Ce toro bravo dont la rapidité, la force et la cadence n’avaient d’égales que la fierté et une musculature impeccable, sera gracié par le président. Comment faire autrement au vu de la ferveur du public (El Muli et Felipe Ronce se sont joints à la pétition de grâce !) et de la perfection du travail du maestro Jesús. Auparavant, l’inégalable torero avait déjà obtenu trois appendices après une démonstration de son incroyable savoir-faire.
Le quartier était aussi triste que l’avait décrit l’agent immobilier. Une succession de vieux immeubles en briques, des petites bandes d’ados désœuvrés traînant leur misère en tirant sur des joints. C’était le genre de coin où l’herbe poussait plus facilement en sachet qu’en pleine terre !
Ce matador n’est pas un torero, c’est un danseur dont la cavalière favorite est un animal féroce de plus de cinq cents kilos. Il l’emmène où il veut, la fait tourner sans relâche jusqu’à l’ivresse, et finit même par l’embrasser à la fin de la faena. Il va sans dire que les toros fournis par la ganaderia de Don Salvador Guardiola Dominguez étaient d’une qualité exceptionnelle. En particulier, le sixième toro « Chocolate » toréé par Jesús de la Vega. Ce toro bravo dont la rapidité, la force et la cadence n’avaient d’égales que la fierté et une musculature impeccable, sera gracié par le président. Comment faire autrement au vu de la ferveur du public (El Muli et Felipe Ronce se sont joints à la pétition de grâce !) et de la perfection du travail du maestro Jesús.
C’est juste une façon de parler, mais ce que j’aime le plus dans mon travail c’est l’incertitude, la menace d’un danger imminent. Si je n’avais pas été flic, je crois que j’aurais basculé du côté voyou, simplement pour le plaisir de vivre dans ce monde où les règles sont différentes. Le monde du crime évolue dans l’anormalité et je pense être fondamentalement anormal. Pas au sens de psychopathe, mais plutôt d’inadapté. C’est la seule raison qui m’a poussé à faire ce métier. Je crois que je comprends la façon de penser des tueurs. Je peux facilement me mettre à leur place. Je sais également que je ne franchirai jamais la frontière car j’aime les gens et je ne peux tout simplement pas les éliminer, sauf si ma peau est en jeu, évidemment…
Quelque chose au plein milieu de la foule cristallisait la rage de tout un peuple... Soudain, une brigade anti-émeute entra en scène et dispersa la foule ajoutant de la violence à la violence. Les enragés s’éparpillèrent comme les feuilles mortes dans un vent d’automne.
Cette saloperie de quête permanente de profits toujours plus importants entraîne misères sociales et culturelles, disparités généralisées, dogme de la propriété. Et ce sacro-saint Fric érigé en valeur universelle du bonheur. Ça me fait chier !