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Critiques de François Garde (380)
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Ce qu'il advint du sauvage blanc

Le récit d'un matelot abandonné sur une île déserte ne vous rappelle donc rien ? Ben non, vous faites fausse route.. ou presque.



Entre Robinson Crusoe et le mythe du bon sauvage, cet ouvrage est bien plus étonnant sur la forme que sur le fond. Il faut dire que les auteurs connus et reconnus sur ce thème ont mis la barre assez haute, et il faut être à la hauteur... Un récit qui oscille entre récit et roman épistolaire, qui rythme une histoire assez pauvre.



Des descriptions interminables mais lorsque Narcisse (le personnage principal qui incarne un homme civilisé) se confronte aux dits "sauvages" cela devient très intéressant, il faut le dire. Il est vrai que l'écriture à la 3ème personne nous détache, il nous manque des pensées personnelles, de l'action, à la lecture, à la narration et le champs laissé à l'imagination est assez réduit, ou alors très ample puisque le dénouement est inexistant...



Le fond, une réflexion sur la stupidité humaine quant au besoin de faire d'autrui sa marionnette, bouleverser sa vie en véritable calvaire, tout en pensant le contraire ; une pensée intéressante qui profile cette aventure.



La fin est un peu abrupte, et l'ouvrage aurait mérité je crois plus de détails sur la vie de Narcisse, son adaptation, son histoire ou un épilogue explicatif sur plusieurs questions laissées en suspens, comme celle annoncée en quatrième de couverture, Que s’est-il passé pendant ces dix-sept années ?



Comme c'est un premier roman, j'espère en lire un second de cet auteur, pour ne pas rester sur déception.
Lien : http://reveriesdelecteurs.sk..
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Ce qu'il advint du sauvage blanc

La lecture de ce roman d’aventure a suscité chez moi quelques sentiments assez distincts. J’ai failli abandonner ma lecture avant les 100 premières pages et pourtant, je l’ai dévoré… Pourquoi ces impressions mitigées alors ?

Tout d’abord, parce que j’attendais une issue éclairante sur la disparition de Narcisse Pelletier pendant 17 ans. Or, le mystère demeure et c’est tout l’art de l’auteur de le maintenir pour entraîner le lecteur vers la réflexion. Car c’est un livre que je qualifierais de philosophique, en premier lieu. Comment expliquer qu’un homme considéré comme « civilisé » puisse devenir sauvage, puis se réadapter à sa civilisation d’origine ? La suite...http://lemondedesylvie.over-blog.com/article-ce-qu-il-advint-du-sauvage-blanc-de-fran-ois-garde-110610265.html


Lien : http://lemondedesylvie.over-..
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Ce qu'il advint du sauvage blanc

Inspiré de l'histoire vraie de Narcisse Pelletier, jeune matelot abandonné sur une plage australienne déserte au 19ème siècle puis retrouvé 17 ans plus tard, ce roman alterne des chapitres épistolaires (les progrès de réadaption à la "civilisation" du sauvage blanc transmis régulièrement à la Société de géographie par le bienfaiteur qui a recueilli le marin) aux chapitres narrant les 1ers jours de Narcisse sur l'île et sa rencontre avec une tribu de "sauvages".



Les 2 styles narratifs employés sont très différents ; stylé méticuleux et précieux pour les missives et style plus libre, sensuel pour narrer le désespoir et l'incompréhension de Narcisse confronté à un monde dont il ignore tout.



Roman d'aventures au sens le plus traditionnel, ce livre interroge également le lecteur sur la notion de civilisation et de bonheur….car Narcisse a-t-il vraiment gagné à retourner auprès des hommes blancs ? Très beau sujet pour un roman original et bien écrit.

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Mon oncle d'Australie

Quelques semaines après Julienne de Scholastique Mukasonga, me voici à nouveau happé par l'histoire qu'un auteur se devait à un parent pour restaurer sa mémoire. La première évoquait sa soeur. Dans Mon oncle d'Australie, qu'on aurait pu aussi titrer par un prénom, l'écrivain nous parle de Marcel dont la trace familiale a été mystérieusement effacée. Mais tel le petit cartouche oublié sur la statue de Toutankhammon, il a suffi d'une confidence involontaire pour que renaisse une figure lacunaire.

Dans la première partie de son "roman", l'écrivain imagine les débuts de l'exil forcé de son grand-oncle, les difficultés rencontrées pour se faire une place au soleil des antipodes ou pour simplement survivre. La reconstitution est âpre, l'histoire de l'émigré désargenté sonne juste. Le style, classique, est chez François Garde plus sobre qu'à l'accoutumée, concédant quelques rares fantaisies aux noms des personnages inventés : Madame Huttington-Smith, Lizzy-Mains-Expertes, etc. On pourrait cependant se lasser des longues énumérations, de la liste de ces possibles qui finalement se contredisent et deviennent des improbables, s'il ne s'agissait de préparer le lecteur à la suite.

La puissance du récit se manifeste en effet dans les deuxième et troisième parties, celles de la quête, de l'enquête, du cheminement qui a conduit Garde à révéler un secret de famille, des rebondissements qui ont surgi, l'amenant, à propos de cette expérience personnelle à quelques réflexions intimes et universelles d'une profonde sincérité.
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Ce qu'il advint du sauvage blanc

Quel plaisir j'ai eu à lire ce roman! C'est exactement le genre qui me plait. Historique, aventure, voyage. C'est un roman Tintin.

On n'est pas surpris de la trame. C'est comme un voyage où l'important n'est pas la destination mais le déplacement, le rêve qu'apporte ce déplacement.

Non seulement, ce roman m'a fait pensé à des romans que j'ai déjà lus mais à une télénovela que j'ai vue au Brésil. Un scénario classique: un fils disparu dans la jungle amazonienne, revenu plus tard à la civilisation et à sa famille. Ça permet d'opposer jungle et dénuement à civilisation et urbanité.
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Mon oncle d'Australie

« On ne choisit pas sa famille, évidemment. Mais on choisit la distance à laquelle on la tient. » p.97



Roman en 3 parties sur un secret de famille :

- la première : Exil

Le romancier imagine ce qu’est devenu son grand oncle Marcel, d’après les dires de la famille il aurait fait quelque chose d’inavouable, et pour ne pas jeter l’opprobre sur sa famille il serait parti dans des conditions expéditives en Australie en 1900. Depuis il n’existe pas.

« Contraindre Marcel à partir, c’est faire comme s’il était mort. Ne plus jamais prononcer son nom, c’est faire comme s’il n’était jamais né. » page 109

-la seconde : Autobiographie d’une absence

Comment la vie dans le Sud de la France et dans le monde à continuer

-3eme partie:Un caillou ovale, noir strié de gris

Grâce aux archives l’auteur lève le voile et trouve la vérité sur ce grand oncle, sauf la raison de son départ

« Nous sommes des mots dans une phrase commencée par nos parents et qui sera terminée par nos enfants. Proverbe massai » page 196
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Mon oncle d'Australie

François Garde enquête sur un oncle mystérieux envoyé à 18 ans au loin, par son père, pour étouffer un scandale.
Lien : https://www.sudouest.fr/cult..
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Ce qu'il advint du sauvage blanc

Offert par Virginie. J'ai beau aimé cet histoire de naufrage sur un ile déserte.

Au milieu du xixe siècle, un jeune matelot français, Narcisse Pelletier, âgé de dix-huit ans, se retrouve abandonné sur une île. Après quelques jours, alors qu'il est sur le point de mourir de soif et de faim, il rencontre une vieille femme noire qui le nourrit. Il s'impose dans sa tribu et restera dix-sept années avec eux, jusqu'à ce qu'un navire anglais le retrouve. Les marins le ramènent au gouvernement d'Australie, où il rencontre Octave de Vallombrun, membre de la société française de géographie, qui est fasciné par cet homme revenu à l'état sauvage et ayant oublié sa langue. Octave prend sous son aile le « sauvage blanc », il lui réapprend la langue française et les mœurs civilisées. Leur relation amicale évolue au fil du temps.
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Mon oncle d'Australie

En 1900, l'arrière-grand-père a conduit de force son fils aîné, Marcel, sur un paquebot en partance vers l'Australie, en lui faisant promettre de ne plus jamais revenir. Un siècle plus tard, l'auteur déterre son secret de famille.
Lien : https://www.la-croix.com/cul..
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Roi par effraction

J'ai lu avec passion ce destin méconnu, pourtant le beau-frère de Bonaparte. Les accents du présent dramatique sont agrémentés des histoires du passé, des hauts faits militaires et des circonvolutions politiques. J'ai eu du mal à tourner les dernières pages car voir le héros se faire décapiter comme un vil inconnu, Murat est tout sauf indigne, lâche et méprisable. Naples lui doit beaucoup.
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A perte de vue la mer gelée

C'est première "biographie imaginaire" que je lis, et c'est une charmante expérience que je recommande. Livre acheté, signé par l'auteur au Salon "Livre et mer " de Concarneau en novembre 2022, à ma question François Garde a répondu "quand on ne sait rien d'un homme, on a d'autant plus les mains libres pour lui écrire une vie."

Car de Pytheas, premier explorateur polaire, on sait qu'il est né à Marseille, qu'il écrivit un traité d'exploration largement commenté et moqué durant l'Antiquité... Et c'est tout. L'auteur d' "A perte de vue la mer gelée" s'est donc basé sur des hypothèses historiques pour combler le vide, et évoquer avec une puissante poésie ces expéditions possibles jusqu' à Thulé, là où miracle et horreur, la mer elle-même gèle au risque de broyer les navires. Entremêlé de réflexions sur le thème de l'aventure inutile (pourquoi explorer des lieux inhospitaliers ?) l'œuvre de François Garde est une belle invitation à la lenteur, à la rêverie, à l'inattendu. Bravo !
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L'effroi

Pour les points positifs, j'ai trouvé ici un sujet qui s'annonce passionnant ; un personnage principal, Sébastien Armant, très bien décrit ; une torture morale vraisemblable ; une écriture agréable, comme dans les autres livres de François Garde que j'ai lus.



Le personnage secondaire le plus travaillé est peut-être M. Magnard, via notamment cette phrase qui décrit sa situation : "Le lendemain, de retour de courses, je croisai et saluai M. Magnard, notre voisin du quatrième. Cinq ans plus tôt, alors qu'il était veuf depuis peu, la mort de son fils unique dans un accident de moto avait bouleversé tout l'immeuble. Il venait parfois goûter chez nous les dimanches de pluie. Mes efforts de pâtissier amateur l'amusaient - ou plutôt, par politesse et convention, sociale, il feignait l'amusement. Aucun sentiment d'aucune sorte ne semblait pouvoir l'atteindre, et chacune de ses réactions ne semblait dictée que par la force des usages." Et plus tard dans le texte, il est l'un des seuls qui tient des propos d'une justesse étonnante et d'une sobriété très mature face à l'événement. Il est peut-être le seul qui a le recul qu'il faut avoir face à ce qui arrive à Sébastien Armant.



Il est par contre étonnant que Sébastien Armant, homme sensé et pertinent, se laisse autant attraper par les mailles du filet médiatique, et ne cherche pas plus tôt une porte de sortie à sa situation. Il trouve un divertissement - plateaux de télévision, émissions de radio, conférences, etc. - dans une situation dont, intimement, il sait qu'elle est risquée et dont il récuse la nature. Mais peut-être que même cela est contemporain, et montre une sorte d'absence d'assomption, comme lorsqu'on aime se décrire victime d'une condition que par ailleurs on savoure.



Pour les points négatifs, je trouve que l'enchaînement des situations est peu vraisemblable, que le motif de Louis Craon est trop simpliste, et que la chute est décevante. On comprend facilement la thèse de l'auteur, certes, il met en exergue la machine infernale du monde médiatique à la recherche de ramdam, de buzz et, une fois épuisé le potentiel étonnant d'un événement, abandonne ses protagonistes. Mais le récit donne trop d'importance au geste de Louis Craon, qui, on ne le découvre qu'à la fin, n'a rien d'une conviction, n'est pas étayé par une réflexion politique ou philosophique, mais est plutôt, une sorte de petite rébellion ponctuelle supportée par un ras-le-bol sans engagement. On aurait attendu un Louis Craon intelligent et subtile qui conduise à distance les conséquences de son geste, ou un Louis Craon regrettant son acte, et se morfondant, ou encore une fin totalement ouverte. Mais on trouve au lieu de cela un Louis Craon fade, peu convainquant.



Je conseille plutôt aux lecteurs un autre texte de François Garde : Roi par effraction, qui décrit les derniers jours de Joachim Murat. Ou sa marche à Kerguelen.
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A beau mentir qui vient de loin

Treize nouvelles pas toutes intéressantes mais j'en ai noté une qui m'a particulièrement touchée. Elle s'intitule : théories du voyage. En voici quelques phrases : le principal adversaire du voyage c'est l'oubli. Les relations de voyage sont au voyage ce que l'alcool fort est aux framboises : un passeport pour l'éternité. Pas de voyage sans ailleurs. C'est dans le dépaysement que la curiosité prend racine et s'éveille. Il faut donc tout noter tout dire, pour que les autres après soi en tirent bénéfice. Chaque pas en avant se souvient de ceux qui l'ont précédé. Voyager c'est féconder la mémoire et faire provisions d'anecdotes pour irriguer les récits à venir. Quand vient le temps de l'immobilité à cause du grand âge que faire d'autre que prendre la plume : le voyage continue pour l'éternité s'il est partagé avec d'autres.
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A perte de vue la mer gelée

La narration à la deuxième personne n’est pas facile à appréhender mais passée cette étape on découvre avec beaucoup de plaisir cet aventurier injustement méconnu au décours d’un beau récit empreint de poésie et d’onirisme.

































































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Marcher à Kerguelen

Un vrai plaisir de découvrir les photos et ce territoire français du bout du monde. Les textes ne sont pas captivants, on sent le remplissage (beaucoup de synonymes dans un même phrase). Le parcours étant tellement incroyable que l'on oublie vite la qualité du texte.
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A beau mentir qui vient de loin

François Garde avait écrit précédemment "à perte de vue la mer gelée", qui avait rencontré un beau succès, je l'ai rencontré à nouveau dans ce petit recueil de nouvelles et de pensées éphémères qui traversent l'esprit de l'auteur. Avec une langue très imagée, il raconte des faits du quotidien, des faits historiques, avec poésie.

J'ai beaucoup aimé le format de nouvelles qui permet de s'imprégner et de poser le livre de temps en temps sans être perdu dans les pages.
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L'effroi

Deuxième livre de cet auteur que je lis, le premier m’avait plu même si le sujet avait été traité avec beaucoup plus de force et de charisme par un autre auteur. Mais le souvenir de lecture était suffisamment agréable pour me donner l’envie de lire un autre livre de lui. Ce livre ci partait bien une intrigue prenante, virevoltante. Le style au départ fluide sert l’histoire. Et puis tout cela s’essouffle, s’affadit, le style devient ampoulé et l’histoire un peu convenue. On en devine presque la fin... malgré tout la dénonciation des dérives de notre société de communication est intéressante avec les jeux de pouvoir des hauts fonctionnaires également. Au-delà de 350 pages j’aurais été agacée
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Marcher à Kerguelen

Recit de la traversée de l'Ile de Kerguelen par François Garde. Il nous invite à le suivre dans ce périple hors du commun, à ressentir l'âme de cette île, ses nombreuses facettes géologiques, ses tourments météorologiques. Il est accompagné de 3 compères de trek qui ont chacun un rôle bien défini pour cette aventure. Nous percevons bien la mesure du temps propre aux randonneurs, les aléas climatiques, le silence bienvenu qui ne demande pas à être rempli.

Lecture qui nous permet, un temps, de voyager, frissonner, lutter par procuration.
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Marcher à Kerguelen

En novembre 2015, le romancier s’embarquait pour trois semaines de traversée de Kerguelen.




Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Roi par effraction

En six arrêts sur images, le roman retrace l'épopée napoléonienne en épousant les hauts et les bas d'un militaire à la destinée d'exception. Une brillante cavalcade aux accents mélancoliques.
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..
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