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Critiques de François Garde (380)
Pour trois couronnes

Un roman avec une histoire qui a du sens ; une écriture simple et sympathique ; une histoire qui se déroule dans le passé certes mais qui peut prendre tout sons sens à l'heure d'aujourd'hui.

Néanmoins, je n'ai pas réussi à m'approprier l'histoire ; aucunement, je n'ai réussi à entrer et me concentrer sur la lecture.
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Ce qu'il advint du sauvage blanc

Un vrai bonheur !!!
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Marcher à Kerguelen

C'est bien écrit, avec une langue à la fois soutenue et accessible qui rend la lecture très agréable. Mais ce n'est pas une surprise vu que les précédents romans de François Garde m'avaient séduits avant tout pour la plume de l'auteur.



Si le style est excellent, je n'ai pas état autant séduite par le fond. Le récit de cette expédition n'est pas inintéressant, mais il n'est pas passionnant non plus, au point que j'ai fini par décrocher complètement au deux tiers du livre.



Comme le marcheur, je me suis souvent laissé entraîner "ailleurs" par mes pensées. J'ai trouvé difficile de rester concentrée sur le récit d'une marche que le narrateur décrit lui même comme monotone, dans des paysages étonnants mais qu'on n'a pas sous les yeux ; pas de rencontre (sauf un manchot de temps en temps) ; pas de suspense insoutenable, ni d'enjeu important (les quatre hommes entreprennent cette randonnée "pour le plaisir"et je dois avouer que je ne suis pas très sensible à la notion d'exploit sportif) ; la pluie, le vent et le froid succèdent au froid, à la pluie et au vent, comme les montées suivent les descentes dans ces paysages accidentées...



Par contre j'ai trouvé la toponymie de Kerguelen amusante et déstabilisante aussi d'une certaine façon. En effet, les découvreurs et les explorateurs ont baptisé les vallées, fleuves, fjords, etc en empruntant des noms déjà connus. Ainsi j'ai retrouvé un Golfe du Morbihan et une vallée de Larmor à l'extrême sud de l'Océan Indien...



Marcher à Kerguelen a donc été une lecture à la fois agréable et ennuyeuse : j'oublierai sans doute très vite le contenu pour ne garder qu'une impression vague délicieuse de la plume de François Garde...
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L'effroi

Deux autres ouvrages lus de cet auteur "Ce Qu'il advint du sauvage blanc", une sorte de anti Robinson Crusoé assez réussi, et "Pour trois couronnes", plus laborieux pour moi. Donc, c'est avec enthousiasme que je découvre ce roman, plus ancré dans notre monde mais mon avis est mitigé.

Un altiste, Sébastien Armant lors d'un concert, se lève et tourne le dos au chef d'orchestre, Louis Craon, qui vient de faire le salut nazi en guise d'introduction. Ce geste provoque l'effroi chez l'altiste et la stupéfaction pour les autres qui suivent alors son mouvement. Dès lors se déchaîne un emballement médiatique, tel que ceux que l'on connaît de façon récurrente. Sébastien devient l'homme incontournable, invité de toutes les émissions et dont le geste va prendre une allure de manifeste alors qu'il est plutôt instinctif au départ. Sébastien, flatté et dépassé, se perd dans cette grosse machinerie, ses plus infimes impressions et sentiments sont décortiqués et c'est assez réussi et crédible. Je ne compte pas raconter l'intégralité car il y a une fin mais on peut assez rapidement deviner l'effet de balancier qui va frapper l'altiste.

J'ai beaucoup apprécié cette plongée dans ce tourbillon effrayant qui affecte Sébastien et la présentation fine et ciselée de ce qu'il ressent. Mais, on s'enlise un peu et on attend une révélation ou quelque chose, tout comme Sébastien, et on reste sur sa faim.
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Roi par effraction

Très intéressant roman, très documenté, presque une biographie en fait. J’ai beaucoup aimé le style et la construction du roman. Tous ceux qui s’intéressent à cette époque y prendront du plaisir. Les autres découvriront un autre monde.
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Roi par effraction

On devine que pour le féru d’histoire qu’est François Garde, le récit biographique d’un personnage comme Murat a été passionnant (et l’on sent cette passion dans son écriture), parce qu’il illustre parfaitement ce qu’a été l’aventure révolutionnaire et qu’il résume aussi les bouleversements et les contradictions de la Révolution, et que lui-même, par le jeu d’alliance politique nécessaires, se retrouve en contradiction avec ses propres aspirations. Bref, c’est un roman historique qui est riche de réflexions, et qui marque l’esprit.
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Pour trois couronnes

'ai été assez partagée après la lecture de ce livre : j'aime le style de cet auteur mais le livre ne m'a pas totalement convaincu. J'ai trouvé certaines parties très inintéressantes mais d'autres beaucoup moins.

Pour découvrir cet auteur, préférez "Ce qu'il advint du sauvage blanc"
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Ce qu'il advint du sauvage blanc

Roman historique à deux voix.

Au milieu du XIXe siècle, un jeune matelot se trouve isolé sur une île déserte en Australie, déserte, pas tout à fait car il va alors vivre avec des sauvages. Huit années plus tard, il est secouru et va revivre à la vie civilisée, il va devenir le sauvage blanc. Il va alors être recueilli par Octave de Wallombrun, baron qui s’intéresse à la science et va alors comprendre ce qui est arrivé à Narcisse pelletier. Mais celui-ci ne raconte pas son aventure chez les sauvages.

François Garde nous parle aussi de ce siècle où des lieux encore inconnus étaient encore à découvrir, où des lettrés essaient de comprendre le monde, une époque où de nouvelles sciences apparaissent et en particulier, celles que l’on nomme aujourd’hui comme sciences humaines.

Une sorte de Robinson Crusoé, ce livre est plaisant à lire et on est embarqué sur cette île avec cette tribu de sauvages mais aussi dans les salons des sociétés scientifiques.

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Ce qu'il advint du sauvage blanc

Prix Goncourt du premier roman en 2012, édité dans la prestigieuse collection blanche de Gallimard, François Garde n'a pas fait les choses à moitié. Enarque et haut fonctionnaire ayant vécu dans les terres australes, on devine aisément que cet environnement géographique l'a marqué suffisamment pour qu'il veuille romancer l'histoire - il est vrai extraordinaire - de Narcisse Pelletier. Un tout jeune marin français de Vendée qui s'est retrouvé exilé pendant dix-sept ans sur une petite île du Pacifique au milieu du XIXe siècle.



François Garde alterne les scènes du récit de son existence sur l'île et des lettres écrites par Octave de Vallombrun à son patron le président de la société géographique à qui il raconte comment dix-sept ans après l'abandon de Narcisse, il a pu récupérer le sauvage blanc et s'intéresser à son destin étonnant. Le roman ainsi découpé évite l'écueil de la répétition des scènes sur l'île, et le lecteur peut facilement suivre l'évolution de Narcisse à la fois par le récit chronologique de ce qu'il lui arrive et à la lumière des lettres écrites plusieurs années après.



Au-delà de la forme, le roman interroge sur l'oubli du passé et comment un homme plongé dans une autre civilisation en revient changé.

J'ignore si François Garde a prévu de revenir en librairie dans les prochains mois mais je guetterai cette éventualité.
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L'effroi

Héros malgré lui et pour le temps- ô combien compté- de l'actualité médiatique, Sébastien Armant se retrouve tel un pantin malmené par les communicants, les politiciens, le show biz, les gens... Son effroi de l'instant vécu ne fait que grossir au regard de la vie de reclus qu'il lui faudra mener après avoir été exposé outrageusement dans les médias de masse. On notera la présence des prénoms composés pour tous les personnages peu sympathiques de ce roman. Un beau récit de François Garde.
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Pour trois couronnes

Un formidable roman d'aventures contemporain.

Philippe Zafar, curateur aux documents privés, un métier qu'il a lui-même inventé, est chargé par la veuve d'un riche armateur, Thomas Colbert, d'enquêter sur la présence d'éventuels héritiers sur la base d'un petit texte manuscrit trouvé dans un tiroir de son bureau et qui conte les ébats d'un marin dans un port indéterminé. L'enquête prendra des dimensions inattendues, nous emmenant sur trois continents à la poursuite de Zafar et de Colbert, notamment sur une île imaginaire du Pacifique sud, Bourg-Tapage, avec ses "troubles" et ses personnages hauts en couleur.

Franchement, pour trois couronnes, j'y ai pris beaucoup de plaisir.
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L'effroi

Un mardi 20 Avril, la première de "Cosi fan tutte", jouée à l'Opéra de Paris sera retransmise simultanément à la télévision. La fébrilité est à son comble : la direction de l'orchestre sera assurée par Louis Craon, l'un des rares Maestros français renommé dans le monde entier pour ses magistrales interprétations de Mozart. Tandis que dans le public on s'autorise les derniers toussotements, dans la fosse les musiciens se préparent, s'accordent, puis le silence tombe avant l'arrivée du chef d'orchestre.

Sébastien Armant, archet levé attend le signal. C'est alors que le Maître se figeant dans un impeccable garde à vous, lève lentement le bras droit et s'exclame avec force et solennité : "Heil Hitler".

Tout le monde l'a distinctement entendu. Sébastien aussi. Passés les premiers instants d'effroi, il se lève dans un silence de plomb, se saisit de son instrument qu'il place sous son bras, et déterminé à manifester son opposition, tourne le dos au maestro, suivi après quelques secondes d'hésitation par les autres musiciens, et pour finir par les spectateurs eux-mêmes.

Tout cela sous l' oeil des caméras qui n'ont cessé de filmer.

Très vite, Sébastien devient un héros malgré lui. Mais dans ce lieu feutré qu'est l'opéra avec ses codes et ses conventions, sa rébellion spontanée met à jour et bouscule les rivalités et le carriérisme des uns et des autres (directeur, ministre de la culture, chargée de communication....), où chacun joue sa partition sans trop se préoccuper de celle des autres. Si tout ce petit monde se presse et se télescope autour de Sébastien tant que son aura bénéficie à "l'entreprise Opéra", ce sera pour mieux se détourner de lui dès que son éphémère célébrité sera passée ou devenue trop encombrante.

Sébastien Armant (avec un T qui aura toute son importance), instrumentiste sans histoire n'écoutant que sa conscience, subira douloureusement cette notoriété aussi soudaine qu'imprévue. Quand sa surexposition médiatique mettra en danger non seulement sa vie professionnelle mais également sa vie familiale on ne lui pardonnera pas d'avoir occupé un court laps de temps une place qui n'était pas la sienne : le devant de la scène, et non celle dévolue aux musiciens d'orchestre : la fosse, terme ici, ô combien chargé de sens.

L'originalité du roman, au style enlevé, tient surtout au fait qu'il se déroule dans le milieu mystérieux et prestigieux de l'Opéra. François Garde nous montre l'envers d'un décor dont le spectateur ne voit que la mise en scène : les choristes, solistes, et émergeant de la fosse d'orchestre, le Maestro, mais cette fois-ci, c'est des invisibles de la fosse que viendra "la sédition", mais à quel prix pour l'initiateur audacieux. Ce livre se lit d'une traite, jouant sur des registres drôles, dramatiques, caustiques, voire absurdes. Bref tout l'art de François Garde dont j'apprécie les récits.

J'ai également bien aimé celui-ci, bien qu'ayant trouvé certaines situations un peu convenues, mais je lui préfère les atmosphères plus singulières de ses autres romans notamment "Ce qu'il advint du sauvage blanc" et "Pour trois couronnes".

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Ce qu'il advint du sauvage blanc

Inspiré dune histoire vraie ce roman, habilement construit, vous invite à suivre le destin particulier d'un vrai "sauvage blanc". Un passionnant roman d'aventure, doublé d'un récit anthropologique qui saura assurément vous séduire et vous faire voyager.
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Ce qu'il advint du sauvage blanc

(Lecture partagée du 20 janvier 2015)



Ce roman écrit à partir d'un fait réel, permet de s'interroger sur un certain nombre de thèmes : Qu'est ce qu'un « sauvage » ? Quel est notre rapport à l'altérité ? Quel est le rôle du langage ? Est ce que notre part d'humanité découle de la vie en groupe ?....

Le livre aborde aussi les débuts de l'anthropologie, telle qu'elle se pratiquait au 19ème siècle.

C'est un livre très bien écrit auquel il manque une part sentimentale pour que l'on puisse parler de roman. On pourrait dire qu'il s'agit plutôt d'un récit.

Nous en recommandons la lecture.

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Pour trois couronnes

Au décès de Thomas Colbert, un richissime homme d'affaires dans le commerce maritime, sa veuve fait appel à Philippe Zafar, le narrateur, qui exerce la profession de " currateur de documents privés " pour qu'il fasse le tri, le classement des archives de son mari. Celui-ci découvre un court texte qui s'avère être de la main du défunt. Lorsqu'il le montre à la veuve elle le missionne pour faire la lumière sur les événements qui sont relatés par ce manuscrit. Après avoir déterminer le lieu, il se rend sur place dans une ile des tropiques qui a été secouée par des troubles politiques, pour retrouver les personnages qui ont été concernés. Le lecteur est plongé à la fois, dans un roman policier, dans un roman d'aventure qui se déroule sur 3 continents de l'Amérique du Nord aux tropiques, en passant par le Liban, dont le narrateur est originaire. Certaines découvertes de l'enquête menée par le narrateur arrivent trop simplement. On a l'impression que certains détails ont été ajoutés pour faire sérieux. C'est un roman passionnant pour les " accros " à la généalogie, ceux que les vieux documents intéressent, voire les numismates qui étudient l'histoire des pièces anciennes. J'ai passé d'agréables moments à cette lecture, .
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Pour trois couronnes

Un magnifique roman, très bien écrit avec une intrigue originale et prenante.J'ai du mal à expliquer ce qui m'a plu exactement, mais en gros j'ai tout aimé et je suis sous le charme...
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Ce qu'il advint du sauvage blanc

Ce qu'il advint du sauvage blanc de François GARDE



Un livre récompensé par huits prix littéraires dont le Goncourt du premier roman 2012



Narcisse Pelletier est un jeune matelot à bord de la goélette Saint Paul quand il est abandonné sur une plage australienne. Dix sept ans plus tard Octave de Vallombrun, un géographe français de passage à Sydney apprend la présence d'un sauvage blanc chez le gouverneur. Quelques temps plus tard il se rend chez celui-ci. Il recueille ce sauvage blanc afin de découvrir ce qu'a vécu cet homme pendant dix-sept ans pour adopter la culture aborigène et oublier la sienne.



François GARDE a publié ce livre en 2012 et le succès a été immédiat avec trois prix l'année même :le prix Goncourt du premier roman, le grand Jean-Giono et le prix Amerigo Vespucci. Cinq autres prix suivront.



L’œuvre est écrite en deux parties : l'auteur alterne le récit avec l'histoire de Narcisse Pelletier et le style épistolaire avec les lettres que Octave de Vallombrun écrit à un dénommé "Président". L’alternance entre récit et lettres met beaucoup de suspense. Le récit de la vie de Narcisse Pelletier est plutôt facile à lire : le registre de langue est commun. Il y a de l'action et surtout le ressenti du matelot. Le point de vue interne nous rapproche de Narcisse, on connait ses pensées et ses sentiments : c'est un homme ouvert. Les sauvages sont fermés, on ne sait rien sur eux. Pour les lettre d'Octave de Vallombrun, on rencontre un registre de langue soutenu et des termes allant jusqu'au scientifique avec des descriptions de l'état psychologique de Narcisse. On a donc deuc styles très differents et il est parfois diffcile d'en changer sans se lasser. L'enjeu du livre est de répondre à la question "Comment peut-on changer de culture et oublier nos origines ?" La réponse est très explicite et tourne autour de Narcisse. Il faut donc être très attentif pendant la lecture.



"D'autres mots inutiles dorment dans sa tête. Narcisse. Pelletier. Goelette. Saint Paul."

Louis
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Ce qu'il advint du sauvage blanc

Système de narration qui tient en haleine... Impossible de s'arrêter avant l dernière page...
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Pour trois couronnes

Lorsque Philippe Zafar, le jeune homme chargé de mettre de l’ordre dans les papiers de feu Thomas Colbert, découvre un texte mystérieux écrit de la main du disparu, il pressent que ces quelques lignes dissimulent un lourd secret. Que racontent-elles ? L’histoire d’un jeune matelot qui, à l’occasion d’une courte escale dans un port, aurait eu une relation plutôt étrange avec une femme au visage dissimulé. Récit fantasque, ou élément de biographie du très sérieux Mr Colbert, immense fortune et grand patron d’une société maritime ?

Dans les pas du narrateur qui tente de démêler le vrai du faux, l’auteur de « Ce qu’il advint du sauvage blanc » (Gallimard, 2012), nous fait une fois de plus traverser le temps et les océans. Du destin d’un immigré italien du XIXe siècle, aux troubles sociaux et politiques d’un île perdue dans l’océan indien, « Pour trois couronnes » est tout autant un petit précis de généalogie et une réflexion sur l’enchevêtrement des destins et des vies.



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Ce qu'il advint du sauvage blanc

Superbe !
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