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Citations de Francis Scott Fitzgerald (1006)


Puis ce fut le grand pont, le soleil entre les poutrelles qui fait sur les voitures en mouvement des scintillements continus, la ville qui s'élève sur l'autre rive du fleuve , en masses blanches et en pains de sucre nés d'un rêve et grace a de l'argent sans odeur. La ville que l'on voit du pont de Queensboro est toujours celle que l'on découvre pour la première fois, celle qui vous promet, o folie, de vous reveler le mystère et toute la beauté du monde.
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C’est ainsi que nous avançons, barques luttant contre un courant qui nous rejette sans cesse vers le passé.
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On est soit chasseur, soit gibier, actif ou fatigué ; c’est l’un ou l’autre.
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; I wanted no more riotous excursions with privileged glimpses into the human heart. Only Gatsby, the man who gives his name to this
book, was exempt from my reaction—Gatsby, who represented everything for
which I have an unaffected scorn.
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J'avais été enchanté au cinéma lorsque j'avais vu le film, il me tardais donc de lire ce roman.

La plume de l'auteur est poétique mais un peu lourde à la lecture.

Il y a des choses qui ne sont pas mentionné dans le film comme le fleurt naissant entre le narrateur et l'amie de Daisy.

Le livre se lit rapidement, il y a peu de pages, mais je n'ai pas été émerveillé comme au cinéma.

De plus, j'ai lu la version traduite en Française, mais dans les incises il y a tout le temps le verbe dire, mis à toutes les sauces et dans tous les dialogues, c'est un peu redondant. La langue française est pourtant si riche !
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Longtemps après, Amory se rappela son printemps de deuxième année comme le moment le plus heureux de sa vie. Ses idées s’accordaient à l’existence qu’il avait, il ne voulait rien de plus que de se laisser vivre, rêver, apprécier la douzaine de nouvelles amitiés qu’il découvrait, au long des après-midi d’avril.
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Voilà où j'en étais, toutes mes ambitions balayées, plus amoureux d'un instant à l'autre, et brusquement plus rien ne m'a intéressé. À quoi bon accomplir de grands exploits, puisque j'étais bien plus heureux en lui racontant ce que je voulais accomplir ?
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He smiled understandingly–much more than understandingly. It was one of those rare smiles with a quality of eternal reassurance in it, that you may come across four or five times in life. It faced–or seemed to face–the whole eternal world for an instant, and then concentrated on you with an irresistible prejudice in your favor. It understood you just as far as you wanted to be understood, believed in you as you would like to believe in yourself, and assured you that it had precisely the impression of you that, at your best, you hoped to convey.
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Il y eut l'âge de la pierre brute, l'âge de la pierre polie, l'âge du bronze et, longtemps après, l'âge du cristal taillé.
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La compréhension nous est donnée avec la vieillesse, quand rien ne compte plus guère.
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Il s’était magnifiquement conduit pendant la guerre. Arrivé au front avec le grade de capitaine, il avait été nommé commandant d’un escadron d’artillerie après les batailles d’Argonne. L’armistice signé, il s’était démené comme un beau diable pour qu’on le rapatrie, mais par suite d’une erreur ou d’un malentendu il s’était retrouvé à Oxford. Et son inquiétude avait augmenté. Il y avait comme un désespoir impatient dans les lettres de Daisy. Elle ne comprenait pas ce qu’il attendait pour rentrer. Le monde autour d’elle lui semblait oppressant. Elle voulait le voir, sentir sa présence, être sûre que ce qu’elle faisait était la meilleure chose à faire.

Car Daisy était jeune, et l’univers factice dans lequel elle vivait dégageait un subtil parfum d’orchidées, un snobisme attirant, entêtant, et les airs à la mode, que jouaient les orchestres cette année-là, transposaient en rythmes nouveaux toute la tristesse de l’existence et des désirs insatisfaits. Les saxophones faisaient entendre chaque soir la complainte amère de Beale Street Blues, tandis qu’une centaine d’escarpins dorés ou argentés frôlaient la poussière miroitante. A l’heure blême du thé, les battements de cette fièvre sourde, sensuelle, gagnaient toutes les pistes de danse, et de tendres visages flottaient çà et là, comme des pétales de roses qu’aurait éparpillées sur le parquet le souffle navré des trombones.

Plongée dans ce monde crépusculaire, Daisy se laissait peu à peu envoûter. Elle eut bientôt une demi-douzaine de rendez-vous, chaque jour, avec une demi-douzaine de jeunes gens, et elle s’écroulait sur son lit, au petit matin, en improvisant autour d’elle un savant désordre d’écharpes, de perles, de robes du soir et d’orchidées mourantes. Et quelque chose se révoltait en elle, pendant ce temps, implorait une décision. Elle voulait commencer à vivre, et commencer immédiatement. Cette décision ne pouvait lui être arrachée que par une impulsion violente –où se mêleraient l’amour, l’argent, et d’indiscutables aspects pratiques- qui passerait à sa portée.
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Je ris ou jepleure alcooliquement et au fur et a mesure que moi,je ralentis, la vie, elle, s'accelere complaisamment,si bien que moins j'y figure,plus le spectacle devient divertissant.
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Il jeta un regard autour de lui. La piste d’atterrissage, ou plutôt de roulement, sur laquelle il était arrivé s’était repliée sans heurt. Il avait été projeté dans une autre pièce et se trouvait assis dans une baignoire encastrée, sa tête dépassant juste du sol. Tout autour de lui, les murs de la pièce, les côtés et le fond de la baignoire elle-même étaient doublés par un aquarium bleu et, regardant à travers la surface de cristal sur laquelle il était assis, il pouvait voir des poissons nager dans une lumière ambrée et même glisser sans la moindre curiosité près de ses orteils, qui n’étaient séparés d’eux que par l’épaisseur du cristal. Un plafond en verre de couleur glauque laissait entrer la lumière du soleil.
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Écoutez-moi, cher vieux. Trouvez moi quelqu’un. Donnez-vous du mal. Battez-vous. Je ne peux pas m’en aller seul ainsi.
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Une solitude brutale semblait sourdre des portes et des hautes fenêtres, nimbant d’un halo de vide absolu la silhouette du maître de maison, immobile sur son perron, la main levée en un geste d’adieu de pure forme.
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Puis le feu s’éteignît, chaque rayon de lumière se détacha d’elle à regret, comme des enfants, au crépuscule, quittent la rue où ils s’amusent.
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Alors, grâce au soleil, aux brusques flambées de feuillages qui dévoraient les arbres à la vitesse d’un film en accéléré, j’ai retrouvé cette assurance familière : la vie reprend toujours avec le début de l’été.
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lorsqu'un homme avance en âge, il veut avoir le sentiment d'avoir fait quelque chose pour laisser derrière lui un monde meilleur.
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Un jeune homme qui ne fait aucun effort pour obéir à mes ordres ne mérite pas qu'on lui donne une chance.
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Nonchalamment allongée dans un fauteuil, à moins de deux mètres d'eux, se tenait une petite beauté toute d'or et d'ivoire, avec des yeux sombres et un émouvant sourire enfantin qui semblait incarner toute la jeunesse à jamais disparue du monde.
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