Quel voyage ! Sophie nous emmène avec elle dans ses aventures. Accompagnée de Hurle le magicien, son château (à Hurle) "ambulant", Calcifer "le feu de cheminée", Michael l'apprenti, et tous les autres, on découvre toute la richesse de l'univers et du royaume d'Ingary. Avec pour question en toile de fond : pourquoi la sorcière des steppes est-elle si méchante ?
Un chouette moment.
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Que dire ? J'attendais beaucoup de cette lecture quand on m'a promis le roman qui a inspiré "Le château ambulant", certainement mon film préféré des studio Ghibli. Malheureusement, je pense que j'en attendais trop...
Le début de l'histoire est assez similaire mais elle diffère bien vite. Alors que j'espérais que le livre saurait m'éclairer sur les parties du film un peu opaques pour moi, il n'en est rien. Au contraire, j'ai trouvé le livre bien complexe, avec tous ces sorts, ces personnes mélangées, ces contrats...
De plus, je n'ai pas réussi à réellement m'attacher aux personnages. Ils sont volontairement "noircis", trop pour moi...
Par contre l'écriture est très belle et les chapitres s'enchaînent bien. J'aime toujours autant retrouver l'emploi du passé simple dans les romans, je trouve que cela leur confère un charme fou !
Je pense qu'il s'agit d'une belle lecture malheureusement ce n'est pas ce que je recherchais. J'ai manqué l'objectif...
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Voilà une bien jolie histoire aux allures de conte qui en enchantera plus d'un.
On arpente ici un univers magique qui mêle sorcellerie, créatures étranges et péripéties ensorcelantes. Le tout accompagné de personnages non seulement attachants mais aussi plutôt bien construits.
C'est une histoire qu'on savoure avec plaisir et qui nous fait voyager au rythme du château et de son propriétaire au caractère on ne peut plus particulier ! Le tempérament de Sophie, son héroïne, est un plus pour le récit car sa façon d'appréhender les choses et de dialoguer avec les autres ajoute une touche dynamique à l'histoire. De même que de nombreux autres personnages qui non seulement d'avoir tous un rôle à jouer, nous divertissent encore plus d'avantage !
L'intrigue est quand à elle bien mystérieuse et on ne peut s'empêcher de tourner les pages pour en savoir plus sur cevpacte avec Calcifer et comment Sophie pourra bien briser sa malédiction, surtout aveic un mage comme Hurle qui semble loin d'être facile à vivre.
Ce fût vraiment une très bonne lecture et je suis curieuse de ce que peut nous offrir le second tome, surtout que celui-ci semble se terminer sur une fin fermée.
Très curieuse !
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Une lecture très apaisante, qui permet de s’évader et de laisser son imagination s’occuper du reste.
Le roman est bien écrit, l’univers est construit et intéressant.
L’histoire en elle meme est plutôt bien et on remarque que Le château ambulant c’est bien inspiré de ce roman.
Un livre que l’on peut lire aux enfants :)
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« Dans le pays d'Ingary, où des choses étonnantes comme les bottes de sept lieues et les capes d'invisibilité existent bel et bien, c'est une véritable calamité que d'être l'aîné de trois enfants ; chacun sait que vous serez le premier à échouer, si d'aventure vous décidiez d'aller chercher fortune. »
Pour moi qui avais littéralement a-do-ré "Le château ambulant" de Hayao Miyazaki, qu'on ne présente plus, découvrir (il y a peu, j'avoue ^^) que c'était en réalité une adaptation librement inspirée d'un roman jeunesse, a été une véritable bonne surprise.
Je remercie Mladoria, pour sa jolie critique, qui m'en a donc appris l'existence - au hasard de mes pérégrinations babelioniennes -, ainsi que pour son partage, qui m'a permis de me (re)plonger rapidement dans cette aventure si distrayante.
« le plus effrayant, c'était que le château ne restait pas en place. Tantôt il faisait une grande tache noire sur les coteaux du nord-est, tantôt il se dressait à l'est au-dessus des rochers, ou encore venait se poser dans la bruyère au pied des collines, à quelques pas de la dernière ferme au nord. On le voyait parfois se déplacer, exhalant par ses tourelles des panaches de fumée gris sale. »
Si le récit du château de Hurle (Howl's Moving Castle, 1986) est sensiblement différent, par bien des points, de l'histoire condensée qu'en a tirée Miyazaki en 2004, qui lui s'est d'avantage concentré sur l'amour naissant entre Sophie et Hurle (Hauru dans le film), on y retrouve quand même les principaux héros et le synopsis de base reste fondamentalement assez fidèle dans l'ensemble, malgré maintes petites discordances (cela peut sembler paradoxal dit comme ça, j'en suis bien consciente, c'est néanmoins l'impression qui m'en ait restée).
Le conte que nous narre ici Diana Wynne Jones (Londres, 1934 - Bristol, 2011) est juste plus étoffé, foisonnant d'intéressantes divergences et de "scènes inédites" ; les personnages (connus de par l'adaptation cinématographique) y sont approfondis dans les moindres détails ; de nombreux autres protagonistes viennent s'ajouter à la ronde magique ; les dialogues et la dynamique paraissent de fait plus riches ; les évènements, multiples - qui passent pour plus abracadabrants encore car excellemment décrits, de façon plus longue et complexe -, et tout cela tend finalement à nous en apprendre tant et plus sur tout ce petit monde pétillant et passionnant, issu d'une exceptionnelle imagination.
« – C'est quoi, cette chose ? ricana-t-il. Si vous attendiez une violette ultra-violette ou un géranium infra-rouge, c'est raté, madame la savante folle !
– Pour moi c'est un bébé-fleur écrasé, dit Michael venu voir.
Hurle lui décocha un regard alarmé. Il s'empara du végétal, fit glisser la motte du pot dans sa main et débarrassa minutieusement les radicelles blanches de la suie et des restes du sortilège-engrais ; le bulbe brun et fourchu que Sophie avait planté se trouva mis à nu.
– J'aurais dû m'en douter, dit-il. C'est une racine de mandragore. Sophie a encore frappé. Décidément, vous ne ratez pas une occasion, pas vrai, Sophie ?
Il remit avec soin la plante dans son pot, la tendit à Sophie et s'éloigna, livide. »
Je me dois d'avouer également que j'ai préféré voir le film avant de lire le bouquin, je pense en effet que l'inverse m'aurait probablement un peu "déçue" - moins vis-à-vis du talent indéniable du réalisateur japonais (cela va de soi et je ne me permettrai pas) que par le vide, le manque de certains éléments, de coquecigrues inhérentes à cet univers originel si particulier, qui s'avèrent aujourd'hui, après lecture et toujours à mon humble avis, indispensables à l'histoire.
Nombres d'infimes actions, liées de manière intrinsèque à la fable de base, n'auraient de toute façon pas eues leur place dans le récit ainsi revisité (de plus, ça aurait considérablement augmenté la taille du film! Hayao Miyazaki a certainement eu le nez fin en restreignant le scénario sur l'exclusivité du duo principal ; la carence quant au reste du texte initial m'étant, encore une fois, toute personnelle).
Ce livre a donc été pour moi un vrai plus, une prime, un extra plus qu'ordinaire ; bref, le bonus époustouflant d'un récit déjà merveilleux à mes yeux.
« – Mon impression, dit le roi, est que ce magicien est un coquin insaisissable et sans scrupules qui a du bagou et beaucoup d'astuce. Vous êtes d'accord ?
– Ah ! Vous l'avez parfaitement défini ! s'écria Sophie de bon coeur. »
L'écriture et le style de l'auteure britannique m'ont très vite bottées. Et c'est comme chaussée, à mon tour, des fameuses bottes de sept lieues que j'ai parcouru de long en large le royaume d'Ingary grâce à elles, captivée et subjuguée par une plume vive, capable de dépeindre de magnifiques et superbes tableaux imaginaires aussi bien que des passages à l'action autrement plus frénétique, emprunt d'un insoutenable suspense, d'un infini comique ou d'une tendre complicité.
« – Je crois que c'est à cause de l'épouvantail, dit Sophie.
D'un bond, Hurle fut près d'elle.
– Qu'est-ce que vous avez encore fait ?
Sous le regard fixe, glacial du magicien, Sophie relata l'épisode.
– Un épouvantail ? Calcifer a accepté de forcer l'allure du château pour un épouvantail ? Ma chère Sophie, soyez gentille de m'expliquer de quelle manière vous avez forcé un démon du feu à se montrer aussi obligeant. J'aimerais vraiment le savoir !
– Je ne l'ai pas forcé, dit Sophie. Ça m'a fait un tel coup qu'il a eu pitié de moi.
– Ça lui a fait un tel coup qu'il a eu pitié d'elle ! railla Hurle. Ma bonne Sophie, Calcifer n'a jamais pitié de personne. Quoi qu'il en soit, j'espère que vous aimez les oignons crus et la tourte froide pour le souper, parce que vous avez quasiment achevé Calcifer. »
Cet ouvrage destiné initialement à un jeune public saura, j'en suis convaincue, faire rêver et voyager qui, a su gardé son âme d'enfant ; qui, raffole de contes magiques et féeriques ; qui, a envie de légèreté et de fraîcheur, ou tout simplement ; qui, aime la fantasy.
« Je n'ai jamais compris pourquoi les gens accordent tant d'importance au naturel. »
5 étoiles, filantes bien entendu =)
Si "Le château de Hurle" n'est pas un coup de coeur malgré tout le bien que j'en pense, c'est presque le cas - le vrai choc du palpitant restant loyal à ma toute première découverte, dont je préconise le visionnage au moins tout autant que je ne conseille la lecture du roman.
« Il arrivait des choses intéressantes dans la vie de tous les jours, mais toujours à d'autres qu'elle. »
... rien n'est moins sûr : à vous d'en juger maintenant !
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Je suis l'actualité : voici le château de Hurle ! Ce livre a été adapté en film : le château ambulant, l'un de mes trois films de Miyazaki préféré.
L'histoire est légèrement plus différente que celle du film : par exemple au début on a pas deux soeur, mais trois sœurs. Et le rôle de l'héroïne est beaucoup plus complexe que dans le film.
Quand un livre est adapté au cinéma, j'essaie de lire d'abord le livre. Petite exception, j'ai beaucoup aimé ce roman. Court roman, on retourne dans un univers fantastique plutôt classique mais toujours aussi prégnante.
Allez y sans risque découvrir cette magnifique histoire
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Le château ambulant étant un de mes Myasaki préféré et ce depuis sa sortie, j'avais acheté le château de Hurle pour ma culture personnelle.
Effectivement, j'aime les livres quand ils ont été adapté, généralement avant de voir le film ou, dans ce cas précis, l'animation.
J'ai donc laissé dormir le livre dans une de mes PAL pendant près d'une dizaine d'année je dirai... le temps de voir une bonne cinquantaine de fois l'animation pendant ce temps.
Je me suis donc plongée cet hiver, sans forcément avoir une appréhension quelconque d'ailleurs.
Et même si l'histoire diffère tout de même, j'avoue qu'elle a été un ravissement.
Le plus quant à l'animation ? Une histoire parallèle, un monde parallèle et une forte ambiance de littérature anglaise qu'évidemment j'adore.
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Petit livre qui a souffert de deux inconvénient qui m'ont empêcher de l’apprécier pleinement.
Le premier est que je l'ai lu en anglais pendant une période ou j'avais passé très longtemps (trop?) sans lire dans cette langue donc j'ai un peu buté par moment.
Le second est de l'avoir lu sur la base du dessin animé ou si l'histoire de fond reste globalement finale, l'atmosphère y est très différente.
Mais ceci mis à part , c'est un livre qui se lit plutôt bien, avec beaucoup d'humour et malgré un pays imaginaire, un côté très anglais.
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Je remercie Ynnis éditions pour avoir réalisé mon souhait de publié le château de Hurle 😍 non sans blague cela faisait des années que je cherchais à me le procurer sans succès.
La couverture est magnifique très beau travail avec des illustrations inédites en début de chapitre.
Je connaissais l'oeuvre d'Hayao Miyazaki dont je suis une grande fan et j'ai été étonnamment surprise par le respect de l'histoire à l'écran tout en y mettant son style.
J'ai adoré ma lecture que j'ai pu imager à la perfection remplie d'aventure de magie et d'humour.
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Étant une grande fan du Château ambulant, d'Hayao Miyazaki, c'est avec un réel plaisir que je me suis lancée dans le roman dont le film est tiré. Il est vrai que j'ai pu remarquer d'énormes différences entre les deux, mais rien ne m'a enlevé le plaisir de lire ce livre. C'est fascinant de voir à quel point, dès que je lis une phrase, les images du film se forment dans ma tête, c'est tout simplement magique... et j'adore ça !
Une petite merveille !
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C'est après avoir vu l'oeuvre de Hayao Miyazaki, "Le Château Ambulant" que j'ai décidé de lire ce livre.
J'avais préalablement lu "La Conspiration Merlin" du même auteur et j'avais été extrêmement déçue par celui-ci. C'est donc avec une certaine appréhension que je me suis mise à la lecture de "Le Château de Hurle", mais j'étais également impatiente de découvrir le livre dont était tiré l'un de mes Studio Ghibli préférés. L'appréhension a été totalement balayée en l'espace de quelques pages. J'ai tout de suite accroché à la plume de l'auteur. J'ai retrouvé l'univers fascinant et les personnages attachant que j'avais pu découvrir dans le film et plus encore.
Un must read !
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Quel bonheur de découvrir ce livre qui a inspiré le Château ambulant de Miyazaki.
Je suis assez partagée car j'ai beaucoup aimé la première partie mais la deuxième partie qui n'a pas été reprise dans les film m'a un peu désarçonnée. Elle est très...étonnante mais intéressante.
J'ai hâte de découvrir les autres livres de cet univers !
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Sophie est la fille d'un chapelier qui s'est remarié, elle ne devient pas la fille brimée par sa belle-mère qui s'inquiète pour les trois filles du foyer.
Sophie s'attire les foudres d'une sorcière qui lui jette un sort qui la vieillit. Elle part de chez elle et s'installe chez le magicien Hurle.
J'ai découvert cette auteur par le film de Miyazaki qui en donne une interprétation assez différente sur nombre de points. Il y aura donc plus d'explications dans le livre que j'ai beaucoup aimé.
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Oh mon Dieu, la réédition d'Ynnis est un bonheur ! Moi qui ai tant de mal avec les gros pavés... Je crois que ce format m'a guéri ! 420 pages de texte aéré avec des grandes marges, c'est le must. Et en plus il y a des illustrations en tête de chapitre ! (La tête de l'épouvantail va nourrir nombre de mes cauchemars : il est parfait) Mais parlons du contenu, plutôt. J'ai commencé à lire cette trilogie parce que je suis fan du Château ambulant de Miyazaki. Cette drama-queen de Howl est mon point faible, on juge pas ! Du coup, je n'ai pas été déçu. Je voulais du sorcier dramatique, j'en ai eu deux pour le prix d'un. Sophie est vraiment pas mal dans son genre et, franchement, ça rend les situations tellement meilleures... Pas un pour rattraper l'autre : j'ai bien ri. Mais le meilleur, c'est surtout la complexité de cette bonne situation de merde. C'est les chaises musicales de la malédiction sorcière ! Vraiment, ce joyeux bordel est passionnant. Et c'est là qu'on voit le parti-pris de Miyazaki pour son film : il a dû ellipser un très grand nombre d'éléments qu'on trouve avec plaisir dans le roman. D'ailleurs, c'est une trilogie~ Je vais donc de ce pas me plonger dans le tome 2~
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Si Le Château de Hurle est souvent cité, c’est avant tout en tant que source d’inspiration de Miyazaki pour son chef-d’œuvre « Le Château ambulant » qu’on ne présente plus !
Mais attention, la comparaison s’arrête là car ces deux œuvres ont leur propre univers et, par conséquent, leur propre richesse !
Dans Le Château de Hurle, l’héroïne se prénomme effectivement Sophie ; à la suite d’un sort maléfique lancé par la Sorcière des Steppes (et non des Landes !), la jeune femme se retrouve physiquement dans la peau d’une vieille femme…de plus de 60 ans de plus qu’elle ! Nous y croisons également un sorcier-mage, le ténébreux Hurle ; Calcifer, un démon du feu et maître du fameux Château ambulant ; Michael, l’apprenti de Hurle (aussi connu sous le nom de Marco dans le film d’animation), ainsi qu’un épouvantail ! Cependant, bien d’autres personnages occupent une place de choix dans le récit : Fanny, la belle-mère de Sophie ; Lettie et Martha, ses deux jeunes sœurs…mais aussi la « famille » de Hurle ainsi qu’une institutrice des Galles qui ne laisse pas ce dernier indifférent ! Ici, il y est peu question de guerre ; la sorcellerie, en revanche, y est omniprésente et ce, pour notre plus grand plaisir.
J’ai dévoré ce roman, me délectant de chaque chapitre contant le périple de Sophie afin de retrouver sa jeunesse, le pacte qu’elle noue avec Calcifer, sa rencontre avec le mystérieux mage Hurle (ou Pendragon ? Ou Jenkin ? Ou Earl ?), ses débuts difficiles en tant que femme de ménage, les liens qu’elle tisse petit à petit avec les membres si différents du Château, ses aventures, ses secrets aussi. L’atmosphère magique m’a envoûtée, de la confection d’un sort à la description d’un champ de fleurs de toutes les couleurs, en passant par la traque d’un prince disparu… Et, bien évidemment, j’ai succombé au charme si magnétique du sorcier Hurle, malgré son caractère bougon, son égoïsme, ses sautes d’humeur, son infidélité ; bref, tous ses défauts ! Lorsque vous l’aurez rencontré, vous comprendrez…
Le Château de Hurle est donc une délicieuse gourmandise que j’ai dégustée page après page, encore stupéfaite de l’imagination de Miyazaki pour avoir transformé un roman déjà excellent en un film d’animation tout simplement époustouflant !
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Je pense que la principale raison pour laquelle je n'ai pas particulièrement aimé ce livre est que je suis trop attachée au film du château ambulant. En effet j'ai beaucoup de mal à imaginer la sorcière des Landes jeune et belle où même à l'appeler la sorcières des steppes ; idem pour navet et le chien qui n'ont pas du tout le même rôle dans le livre et le film...
J'ai aussi beaucoup de mal avec l'idée que la fin donne à voir une romance entre Sophie et Hauru (aka Hurle dans le livre) alors que la malédiction de celle-ci ne se lève jamais et qu'il est dépeint sous un très très mauvais angle.
De plus, je ne trouve pas le rythme très palpitant, il se passe pas grand chose jusqu'au dernier tiers du livre qui offre les réponses à nos questions... sans oublier que la moitié des chapitres sont résumés dans les titres.
Enfin je n'aime pas le personnage d'Hauru/Hurle dans le livre : il est arrogant, prétentieux, coureur de jupons, menteur et il prend plaisir à briser des cœurs en plus d'être lâche !
En revanche je dois dire que la plume en soit est assez bonne et que pour une personne qui ne serait pas aussi attaché au film que je le suis, c'est une lecture simple qui emporté son lecteur dans un autre monde.
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J'avais hâte de lire ce roman qui peut passer pour un classique de la littérature de l'imaginaire. Malheureusement ma lecture n'a pas été à la hauteur de mes attentes. J'ai trouvé l'univers intéressant, tout comme le château ambulant et certains personnages comme celui de Calcifer. Les points positifs s'arrêtent là.
Malgré un langage très simple, j'ai trouvé la lecture laborieuse (est-ce dû à la traduction), j'avais de la peine à comprendre certains passages narratifs et je revenais en arrière sans réussir à comprendre davantage. Un autre élément gênant c'est le personnage principal: Sophie. Je l'ai trouvé antipathique et trop peu développée. Une sorcière la transforme en vieillarde et cela semble l'indifférer. Je n'ai pas compris les motivations du personnage et je n'ai vraiment pas réussi à m'attacher à elle.
Le personnage de la sorcière des Steppes, qui est la méchante de l'histoire, n'est pas assez développée.
Je me suis forcée à lire jusqu'au bout car j'espère un coup de théâtre, mais la fin est aussi plate que le reste de l'histoire. Donc lecture décevante pour moi.
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