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Citations de Camilla Läckberg (1235)


À chaque visite des assistantes sociales, il faisait un effort et les charmait avec ses yeux bleus. Il leur montrait l’appartement, et Vivianne et Anders qui fixaient leurs pieds en silence, pendant que ces dames le complimentaient obséquieusement. D’une façon ou d’une autre, il avait toujours vent de leur venue, et l’appartement était propre et rangé quand elles faisaient leurs visites soi-disant spontanées. Pourquoi ne les avait-il pas simplement abandonnés, s’il les haïssait tant ?
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Tout ce que faisait Annie semblait évident. Elle était l'original et les autres, des copies.
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C'était effrayant de voir sa mère rétrécir, se réduire et devenir plus petite que soi. D'être obligé de devenir l'adulte face à celle qu'on a considérée tout au long de sa jeunesse comme infaillible, indestructible.
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Et il avait abandonné Carina et Per. Comme des déchets au bord de la route. Rejetés. Pas suffisants. Il avait humilié et démoli Carina. Et il avait Per. C'était le prix à payer pour sentir une peau jeune sous ses mains.
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Ce sourire-là était un sourire qu’il en était venu à haïr, un sourire lointain, absent, indulgent. Ensuite elle se détournait toujours et il pouvait voir ses secrets ramper comme des serpents sous la surface.
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Ici, personne n'essayait d'enlever aux personnes âgées leur droit de se rendre utiles. Au contraire, il se trouvait plus respecté et apprécié que jamais auparavant dans sa vie, et lentement et sûrement il avait commencé à se faire des amis dans le petit village.
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Ils s'étaient imaginé pouvoir surmonter le deuil en se lançant dans les travaux de rénovation. Ni l'un ni l'autre n'était sûr que ce soit une très bonne idée, mais ils n'avaient pas beaucoup d'autre options. A part abandonner et se laisser lentement dépérir.
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Extrait
La journée commença de façon prometteuse. Il se réveilla tôt, avant le reste de la famille, s'habilla aussi discrètement que possible et réussit à filer sans se faire remarquer. Il emporta son casque de chevalier et l'épée de bois qu'il brandit triomphalement pendant qu'il courait sur les cent mètres séparant sa maison de l'entrée de la brèche du Roi. Il s'arrêta un instant et observa respectueusement la trouée escarpée fendant le roc. Deux mètres environ séparaient les parois et elles s'élevaient sur une bonne dizaine de mètres vers le ciel où le soleil avait commencé son ascension. Trois gros blocs de pierre étaient restés coincés à mi-hauteur constituant un spectacle impressionnant. L'endroit avait une force d'attraction magique sur un enfant de six ans, et le fait que la brèche du Roi soit territoire interdit la rendait d'autant plus attirante.
La faille avait reçu son nom lors d'une visite d'Oscar II à Fjällbacka à la fin des années 1880, mais, de cela, il ne savait rien, ou s'en fichait, lorsqu'il s'introduisit lentement parmi les ombres, son épée de bois prête à l'attaque. En revanche, son papa avait raconté que les scènes du gouffre de l'Enfer dans Ronya, fille de brigands avaient été tournées dans la brèche du Roi, et au cinéma il s'était senti tout excité en voyant Mattis, le chef des bandits, la franchir au galop sur son cheval. Parfois il venait jouer au brigand ici, mais aujourd'hui il était chevalier. Chevalier de la Table ronde, comme dans le livre de coloriage que sa grand-mère lui avait offert pour son anniversaire.
Il avança pas à pas sur les rochers et se prépara à affronter courageusement avec son épée le gros dragon cracheur de feu. Le soleil n'arrivait pas à pénétrer dans ce couloir étroit et le lieu restait froid et sombre même en été. Parfait pour les dragons. Bientôt il ferait gicler le sang de sa gorge, et après une longue agonie le dragon s'écroulerait mort à ses pieds.
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Les kilos en trop n'étaient pas uniquement à son désavantage, elle dut l'admettre. Elle se serait volontiers passée de ceux qui s'étaient fixés sur son ventre, mais le kilo réparti sur les seins faisait maintenant apparaître une fente avantageuse dans le décolleté de la robe. Avec l'aide d'un soutien-gorge rembourré, certes, mais ce genre d'assistance n'avait rien d'inhabituel de nos jours. Le soutien-gorge qu'elle portait était en outre la dernière trouvaille de la technologie moderne, avec le gel dans les bonnets, qui provoquait un balancement naturel de la poitrine. Une excellente preuve du progrès de la science au service de l'humanité !
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Alex était délicate. Ce n'était pas une personne courageuse. Il faut être doté d'une force intérieure pour se résoudre à mettre fin à ses jours. Elle ne possédait pas cette force-là.
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Il se demanda pourquoi elle tenait tant à le joindre. Le fait qu'il couche avec une autre n'était sans doute pas une motivation suffisante pour la faire monter dans la voiture et affronter la neige. P.182
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Mais ce qui était étrange, c’est que la dame ne bougeait pas. Elle ne portait pas de vêtements, et un instant il fut gêné de regarder une femme toute nue. Le truc rouge qu’il avait vu n’était pas un bout de tissu, c’était un sac posé juste à côté d’elle, mais il ne voyait pas de vêtements, nulle part. Bizarre de rester toute nue, alors qu’il faisait si froid ici.
Puis une pensée impossible surgit en lui. La dame était peut-être morte ! C’était la seule explication qu’il pouvait trouver à son immobilité absolue. Cette idée le fit sauter en bas du rocher et lentement reculer vers l’ouverture de la faille. Après avoir mis quelques mètres entre lui et la femme morte, il pivota sur ses talons et prit ses jambes à son cou pour rentrer chez lui. Il ne se souciait plus de savoir s’il allait se faire disputer ou pas.
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Hanna sourit. Un sourire amical mais aussi extrêmement ferme.
— Une position de chef, évidemment. Dans un district plutôt important. Et pour ça, je suis toutes sortes de stages, j’élargis le plus possible mon champ d’action et je bosse comme une forcenée.
— Ça ressemble à la formule de la réussite, dit gentiment Patrik, légèrement mal à l’aise devant le torrent d’ambition qui se déversait sur lui ; l’ambition, il n’y était pas vraiment habitué.
— Je l’espère, dit Hanna avant de se remettre à observer le paysage. Et toi, ça fait combien de temps que tu travailles ici ?
Patrik perçut avec contrariété un soupçon d’embarras dans sa voix lorsqu’il répondit.
— Euh… depuis l’école de police, en fait.
— Oh là là, je ne sais pas comment j’aurais fait, moi. Autrement dit, tu te plais bien à Tanumshede ?
Elle sourit et tourna les yeux vers lui.
— Je suppose qu’on peut dire ça comme ça. Mais c’est surtout une question d’habitude et de commodité. J’ai grandi ici et je connais la région comme ma poche. En fait je n’habite plus à Tanumshede, je vis à Fjällbacka, aujourd’hui.
— Oui, j’ai entendu dire que tu étais marié avec Erica Falck ! J’adore ses livres ! En tout cas ceux qui parlent de meurtres. Les biographies, je dois avouer que je ne les ai pas lues.
— Il n’y a pas de quoi avoir honte. A en juger par les chiffres de vente, la moitié du pays a lu son dernier roman, mais la plupart ne savent pas qu’elle a publié les biographies de cinq grandes écrivaines suédoises. C’est celle de Karin Boye qui s’est le plus vendue, je crois qu’elle a atteint le chiffre record de deux mille exemplaires, tu te rends compte… D’ailleurs, nous ne sommes pas encore mariés. Mais c’est pour bientôt. Le mariage est prévu à la Pentecôte.
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Frans Bengtsson se précipita pour vomir par-dessus bord.
Jamais Patrik n’avait pu imaginer qu’on puisse être aussi fatigué. Toutes ses illusions sur le sommeil des nourrissons avaient été systématiquement brisées ces deux derniers mois. Il passa les mains dans ses cheveux châtains coupés court pour les démêler, sans grand résultat. Si lui était crevé, il n’arrivait même pas à imaginer l’état d’Erica. Lui au moins était dispensé des fréquentes tétées nocturnes. Patrik se faisait du souci pour elle. Il n’arrivait pas à se rappeler l’avoir vue sourire depuis son retour de la maternité, et elle avait de grands cernes noirs. Le dé s espoir se lisait dans ses yeux le matin et il avait du mal à les laisser, Maja et elle. Pourtant il devait avouer qu’il était franchement soulagé de pouvoir s’échapper vers son monde professionnel rempli d’adultes. Il adorait Maja par-dessus tout, mais se retrouver avec un bébé était comme entrer dans un univers inconnu, avec sans cesse de nouvelles raisons d’être aux aguets et stressé. Pourquoi ne dort-elle pas ? Pourquoi crie-t-elle ? A-t-elle trop chaud ? trop froid ? Est-ce qu’elle n’a pas des boutons bizarres ? Alors que les voyous adultes, il les pratiquait depuis longtemps et il savait comment les gérer.
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Il fit un pas en avant et se serra contre elle. Se blottit dans ses bras bien qu'il ait largement une tête de plus qu'elle. Et pour la première fois depuis dix ans il se permit de se sentir petit.
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Il dirigea son regard vers la chambre de Matte et réalisa que le cri venait de cette pièce? Il rejoignit la porte en une enjambée, l'ouvrit en grand puis chancela. Sa femme était assise par terre, la tête de Matte posée sur ses genoux. Elle se balançait d'avant en arrière sans arrêter de crier. Ses genoux étaitn recouverts de sang, tout comme ses mains qui tenaient la tête de son fils.
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Mais dès qu'elles posaient sur elle leurs yeux affamés, son coeur se refermait, terrorisé.
Car celui qui n'aimait pas ne risquait pas non plus de perdre.
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Leur vie était tellement fantastique et confortable. Ils mangeaient et buvaient bien et beaucoup, ils dansaient, chantaient et riaient jusqu’à l’aube. Elle aurait voulu avoir une vie comme la leur, mais pour l’instant elle était juste autorisée à passer un petit moment auprès de ces gens riches et heureux et à les servir.
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People who looked as if they were alive, who were breathing and moving about, and yet there were completely empty inside.
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- Je n'ai jamais dit que les chats n'avaient rien vu. J'ai seulement dit que moi, je n'avais rien vu. Mais Marilyn, elle, elle a vu une voiture tôt, très tôt le samedi matin, elle était assise à la fenêtre de la cuisine. Elle n'arrêtait pas de cracher, elle était déchaînée.
- Marilyn a vu une voiture? Quelle marque? Dit Martin en décidant de ne pas tenir compte de l'absurdité de sa question.
Grip le regarda avec pitié.
- tu crois que les chats connaissent les marques de voiture, toi? Ça tourne pas bien rond là-dedans, dit-il en tapotant un doigt contre sa tempe et en secouant la tête.
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