Je viens de lire le 2ème tome de la trilogie berlinoise : la pâle figure de Philip Kerr

On est ici plongé dans le Berlin de 1938 durant le 3ème Reich sous le régime nazi. Bernie Gunther, le personnage principal de cette série est devenu détective privé après avoir quitté la police. Mais, il va être réintégré dans la police criminelle par Heydrich, le commandant de la Kripo (police criminelle allemande), pour mener une enquête suite à des meurtres en série commis sur de jeunes adolescentes allemandes.

L'auteur réussi à nous emmener dans une fiction mais pleinement ancrée dans l'histoire particulièrement trouble de l'Allemagne. L'auteur nous relate les grands évènements survenus à cette époque : l'incendie du Reichstag, le crise des Sudettes, la nuit de cristal, .... J'ai trouvé cette immersion particulièrement réussie et très instructive. On ressent bien le climat de haine qui régnait à l'égard des juifs, ils étaient accusés de tout et surtout de n'importe quoi sans vergognes. L'auteur dénonce également les dérives et la corruption qui rongeaient le pouvoir nazi.

La plume de Philip Kerr est agréable, il nous dépeint très bien cette époque, nous avons droit à des métaphores particulièrement réussies. Il n'y a pas vraiment de temps mort, l'enquête est prenante, l'atmosphère est noire. J'ai trouvé ce récit plutôt réussi.

Cependant, j'ai toujours un peu de mal avec le personnage principal que je trouve froid et individualiste. Je n'ai pas aimé, non plus, son côté macho même si je suis bien conscient que c'est révélateur de l'état d'esprit qui avait cours à cette époque.

En conclusion, j'ai tout de même passé un bon moment en lisant cet ouvrage. Je vais continuer sans hésitation avec le tome 3. Ce livre est un bon policier ancré dans une réalité historique bien restituée à mon sens.

Avant dernière aventure pour Bernie Gunther qui dans cet épisode se déroulant dans les années 50 en Grèce a changé de nom pour ne pas faire ressurgir son passé, mais rien n'y fait, il se retrouve de nouveau à devoir affronter ses fantômes.



Un récit écrit à partir de certains faits et personnages ayant existés ce qui le rend profond et terrible et perdure jusqu'à nos jours car ceux du passé, en particulier des allemands poursuivis pour crimes de guerre sont aussi ceux qui ont été à l'origine de la CEE devenue UE, jusqu'à en prendre la tête.



D'autres conflits sont aussi au cœur de cette histoire, en premier chef celui entre Israël et le monde arabe.



On connaît la seconde guerre mondiale et ses différents conflits , je connaissais moins la répression et les déportations des juifs de Grèce , le peu d'empressement voir les pressions exercées encore appelé chantage, sur la Grèce pour qu'il n'y ai pas ou peu de procès s'ils souhaitaient faire partie de la CEE.

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Je viens d'acquérir un second ouvrage sur ce sujet, écrit par Minos Efstathiadis s'intitulant :

le plongeur.

Ce que j’aime particulièrement dans les livres de Philip Kerr, c’est que ce n’est pas simplement un bon moment divertissant et agréable, mais également un cours d’histoire.



Cette fois-ci, nous sommes après-guerre, et nous suivons Gunther qui trace sa route dans plusieurs pays, parfois dans des hôtels, parfois dans des camps de concentration ou des prisons. L’ex-policier se fraye un chemin sinueux entre les différents camps de cette guerre froide.

« L'offrande grecque » de Philip Kerr est le dernier opus dans l'ordre chronologique des « aventures » de Bernie Gunther. Ancien policier, il a été enrôlé, malgré lui, dans la SS pendant la Seconde Guerre Mondiale. « L'offrande grecque » situe l'intrigue en 1957. Bernie Gunther est poursuivi par son passé ; reconnu par un ancien policier, il subit un chantage. le voilà entrainé dans une enquête sur le naufrage d'un bateau en Grèce …Rapidement, Bernie Gunther comprend que l'affaire concerne d'anciens nazis qui tentent de récupérer l'or volé à la communauté juive de Thessalonique.

Le thriller convoque l'histoire de la Grèce soumise à la terrible occupation nazie, puis à la guerre civile. L'intrigue apparaît quelque peu sophistiquée et son envol prend une centaine de pages. Le rappel du parcours de l'ex-policier, en final, présente quelque longueur. Cependant, l'humour, le sens de la répartie et le cynisme de Bernie Gunther demeurent savoureux, ils apportent une respiration bénéfique dans cet univers de corruption et de violence. « L'offrande grecque » navigue entre thriller, roman historique et d'espionnage. Ce n'est pas le meilleur, cependant, de la série.

Donc, la toute première aventure de Bernie Gunter. Ce dernier toujours aussi cynique, est marqué par les tranchées de la première guerre. Des prostitués et anciens combattants (qui pullulent dans les rues) sont retrouvés soit scalpés et la tête défoncées ou un trou entre les deux yeux. Deux tueurs? Au fil de l’enquête, Gunter sombre lentement mais sûrement vers la bouteille et c’est lors d’une opération clandestine, à la lumière de ce qu’il aurait pu devenir qu’il se redresse farouchement et découvrira le tueur. Un roman qui révèle le spectre et la montée du nazisme au sein d’un pays qui se cherche à travers la déchéance de sa population qui vit dans la misère et ne s’est pas remis de la guerre. Ce que j’ai moins aimé est le fait qu’on ne saura jamais pourquoi il scalpait les prostitués. De plus l’auteur, assez rigoureux de l’histoire, nous en révèle certains pans qui n’ont pas vraiment rapport et à mon avis ne font qu’alourdir le texte, qui déjà refoule de personnages

Quatorzième et dernier tome.

Un de mes préférés, nous sommes en 1928, nous découvrons un Bernie plus jeune, faisant ses débuts dans la Kripo.

Les remous politiques sont présents, mais en arrière plan. Donc moins de nazis, pas d’espions, nous sommes plus focalisés sur les enquêtes.

Enquêtes intéressantes, pour un tome très réussi, je termine cette saga enchanté, avec aussi un petit pincement au cœur, je vais regarder si d’autres livres pourraient me permettre de continuer sur cette thématique. Je suis preneur de vos suggestions !

Avant dernier tome de la saga...

L'action se déroule essentiellement en Grèce, notre héros va être une nouvelle fois embarqué dans une enquête le renvoyant dans un passé qu'il s'efforce pourtant d'oublier.

Enquête intéressante, sur fond de politique, de recyclage de criminels (on avait déjà lu sur la récupération de criminels par les occidentaux, pour lutter contre les communistes, et par les soviétiques, pour structurer la Stasi et lutter contre les occidentaux).

Encore un excellent tome

Ce roman se divise en 2 parties.



Dans la première partie, l’histoire se déroule à Berlin en 1934, un an après l’instauration du régime nazi. Berlin se prépare pour les Jeux olympiques de 1936 tandis que la persécution du peuple juif est amorcée. Comme le quatrième de couverture l’indique, le monde est aveugle à part quelques exceptions. Bernie Gunther, responsable de la sécurité à l’hôtel Adlon, est engagé par une journaliste américaine juive qui souhaite écrire un article qui incitera les États-Unis à boycotter les Jeux olympiques.



Cette partie représente environ les six dixièmes du roman : à mon avis, elle est beaucoup trop longue. J’ai souvent perdu le fil de l'histoire.



Dans la deuxième partie, on retrouve Bernie à La Havane, en 1954, la ville où il s’est réfugié après sa fuite de l’Argentine. Dans la capitale cubaine, il fait la rencontre de gangsters et retrouve la journaliste rencontrée à Berlin en 1934. Mère d’une jeune fille de 20 ans, elle demande l’aide de Bernie afin qu’il éloigne sa fille de ses mauvaises fréquentations, dont un homme au passé violent, que tous les deux ont connu en 1934.



Bien que l’écriture de Philip Kerr soit impeccable, que les réparties de Bernie se veulent humoristiques, je n’ai pas apprécié ma lecture. Je ne crois pas que je lirai d’autres tomes de la série : le cynisme et les propos sexistes du héros sont venus à bout de mon intérêt envers ses aventures.