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EAN : 9782277300885
158 pages
J'ai lu (01/11/1998)
3.46/5   13 notes
Résumé :
1914. L'âme épuisée de voyages, le coeur las, Guérin de Senonches est revenu en Europe. Au coeur des Balkans tourmentés, sur l'île de Lacroma, en Croatie, le voilà devant la mystérieuse princesse Eléonore Ravesta. Ce visage... Le souvenir.. Etait-ce possible ?
Taïa ! A la tête de l'insurrection, aux côtés des peuples serbes, croates, bosniaques rebelles au joug autrichien. Taïa ! Taïa la blanche. L'enfant d'autrefois.
L'île de Nouka-Hiva, en 1899, il... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Un roman peu connu découvert dans le recueil Balkans en feu car il s'agit de la révolte des Serbes de Bosnie contre l'Autriche, puissance occupante. Une belle découverte que ce livre au charme certain, au rythme entraînant et à l'histoire intéressante, rejoignant la grande histoire. On ne s'ennuie pas et l'action rebondit d'un chapitre à l'autre, jusqu'à l'attentat de Sarajevo et la révélation finale de l'identité de Taïa.
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Une bonne découverte pour ce roman d'un auteur belge peu connu, accessible à des élèves de troisième et qui permettra à chacun de mieux comprendre l'origine de la première guerre mondiale avec le conflit des Balkans et les luttes de pouvoir entre les peuples de la région.
L'histoire sert de toile de fond à une belle histoire d'amour entre un homme qui a aimé une jeune fille et recherche la femme qu'elle est devenue et qui est maintenant une aristocrate croate qui va avoir un rôle dans le conflit naissant.
C'est assez bien écrit, ça se lit vite car on est emporté dans l'histoire comme les deux personnages le sont dans le tourbillon de l'histoire.
Un bon roman plein de découvertes et de mystères.
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Un récit complexe et passionné comme les Balkans ! Un grand style, mais je ne comprends pas pourquoi dans l'édition jeunesse, scolaire (collection Classiques et Contemporains de Magnard) on ne relève rien de cet érotisme qui pose en archétype de la séduction, du plaisir et du désir masculin... "la petite fille"... L'expression revient trop souvent pour être laissée de côté. En outre, Taïa et Guérin commencent à s'aimer quand elle a 12 à 14 ans et lui part quand il en 25 (donc entre 23 et 25 ans). La mère de Taïa est d'une beauté que toute la Création doit aimer et vénérer par sa jeunesse de "petite fille" de 18 ans, avec un homme de 30 ans. Sans vouloir rabaisser la qualité littéraire du texte, ni jouer les rabat-joie, il me semble quand même proposer l'étude de ce roman à partir de la 3e et passer sous silence cet aspect du texte et ce qu'il révèle de l'érotisme classique et de sa tendance à la pédophilie, me laisse un peu perplexe... Non vraiment, on a beau être dans le domaine de la littérature, je ne connais pas de parents qui laisseraient leur "petite fille" de 12 ans flirter ou davantage avec un homme de 23 ans. On met tant en garde contre certains textes pour tant de raisons diverses, on évite tant de textes au motif qu'ils seraient trop crus ou érotiques mais on suggère l'étude de celui-ci sans remarquer cet aspect ?
Pour le reste, je ne rejette pas ce roman que je considère comme un des plus grands romans que j'ai lus.
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Et l'on pensait à tort qu'elle serait "la der des ders" ! Face à la guerre et à la souffrance, nos âmes humaines sont déchirées par l'ombre voulue de quelques hommes. Quel engrenage maléfique s'empare du monde, quelles spirales de violence pour quels idéaux ?

Ce livre romance cet avant chaos, coulisses révolutionnaires où chacun des protagonistes trouve en lui la foi de vengeance ou de justice. Tout geste armé qu'il soit résistant ou belliqueux serait-il fondamentalement et désespérément humain ? Un personnage féminin absolverait-il la folie des Hommes et son parcours justifierait-il le meurtre ?
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C'est l'histoire d'un homme, Guérin de Senonche qui entre dans la marine et vit et une vie d'ennui. Il décide donc de partir aux "quatre coins du monde" pour avoir une vie plus exaltante.
Taïa est une fille "des îles" et Éléonore une princesse pourtant elles sont liées.
Des premières pages longues à lire pour un livre très agréable.
J'ai beaucoup apprécié ce livre car nous apprenons dès le début que c'est une histoire vraie et grâce aux personnages mystérieux.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
En amour, les hommes de mon âge - celui que j'avais alors - ne sont les dupes que d'eux-mêmes. Leur mal ordinaire est la jalousie : il n'en est pas de plus poignant. Ils n'ont pas encore admis la résignation qui ferme les yeux devant le mensonge. Les femmes qu'ils ont connues leur ont appris le doute et le qui-vive. Ils ont trop d'expérience, ils n'ont plus assez de fatuité, pour se reposer dans la confiance. Mais il faut qu'ils payent un nouveau tribut à l'amour-propre : ils ne veulent pas être dupés. Ils le sont rarement car ils ont tout prévu. Même le pire n'est pas assez pour ce qu'ils imaginent. Ils détruisent ainsi le bonheur qu'ils ont, par le malheur qu'ils créent dans leur esprit.
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Je la regarde de tout près. Vingt-quatre ? vingt-cinq ans ? Moyennement grande. Une manière a elle d'appuyer la hanche sur la jambe. Une pudeur indifférente dans le vêtement, comme celle d'une belle fille nue. La lèvre toujours humide, attirante. Le nez un peu retroussé, comme celui de nos Parisiennes. De longs cils courbes : le cimeterre biblique. Un front lumineux. La phrase de La Bruyère m'offrait son rythme et son sentiment : "... Comme une nuance de raison et d'agrément qui occupe le coeur et l'esprit de ceux qui lui parlent..."
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Je regardais par-dessus sa tête, droit devant moi, les yeux secs. Je n'écoutais ni sa plainte ni ses sanglots, je n'entendais plus que la grande rumeur de la bataille. Il y avait entre nous, maintenant, une cohue de mains qui se menaçaient, l'éclair des armes, des bouches noires de cris, et tout autour de notre pauvre couple humain, les quatre horizons incendiés.
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On m'a chargé de veiller sur la fillette. Nous avons vécu près de deux ans dans les environs de Szolnok,en Hongrie, où se trouvait le noyau du parti. Mais les gens de Charles-Louis cherchaient notre retraite. Il importait de faire perdre notre trace à tout le monde, même à nos amis. Au mois de novembre 1890, l'archiduc Jean nous embarqua sur son yacht, et cinq mois après nous déposait dans l'île d'Eïao.
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-Vous devriez, dit-il, faire comme moi retourner à Moscou. -Je ne vous comprends peut-être pas bien, mon ami, mais je n'ai pas d'autre logis que la boudeuse, et ce n'est pas une épouse que je cherche. -Je ne veux pas non plus vous marier, cher Guérin vous n'êtes pas mariable, du moins pas encore. En vous conseillant de retourner à Moscou, je veux dire que vous trouverez sans doute du nouveau, vous savez, dans les pays que vous avez dédaignés jusqu'ici.
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