AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,62

sur 67 notes
5
4 avis
4
8 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
1 avis
Pour l'instant personne, à part moi, n'a attribué la note maximale à ce manga. Je dois avouer que j'ai moi aussi hésité un moment entre quatre et cinq étoiles, mais eu égard au plaisir que j'ai éprouvé devant cette délicatesse et à ma générosité habituelle, je crois, tout compte fait, que la note maximale est bien méritée. Il y a beaucoup de poésie et de non-dits dans ce livre très suggestif. Composé de neuf histoires différentes, je ne trouve pas, comme l'écrit humblement Yarô Abe dans la postface que le style soit « hétérogène ». Au contraire, j'y ai apprécié la « continuité ». Trois histoires ou plutôt chapitres (comme les intitule l'auteur) ont particulièrement retenu mon attention : « Salon de mimikaki Yamamoto », « L'Homme aux cheveux longs » et « La Langue du papillon ».

À présent le moment est venu d'annoncer la bonne nouvelle. J'ai reçu ce livre « voyageur » de la part de popie21 après avoir répondu assez rapidement à une question (comme le hasard fait bien les choses !). Je dois, et je m'en réjouis d'avance, le faire circuler à mon tour. Pour cela je vous propose de « l'attribuer » au premier d'entre vous qui indiquera le nom du traducteur ou de la traductrice, non renseigné ici sur ce site, mais disponible ailleurs.
Commenter  J’apprécie          7214
"Je frissonnais et une chair de poule jubilatoire parcourait tout mon corps."
(p.14)

Cette "étrange volupté auriculaire" nippone est... comment dire ? Ben, étrange !
Il m'arrive assez rarement de lire un manga, mais quand il s'agit en plus d'un manga sur un rite de curetage d'oreilles à l'aide d'un petit bâtonnet en bambou nommé "mimikaki", j'avoue que je ne sais plus vers quel bodhisattva me tourner afin de boucler cette chronique !
Si le coeur vous en dit, vous pouvez même agrémenter le "mimikaki" par un grelot miniature, pour accompagner votre forage auriculaire et sa large palette de sensations par un petit tintement céleste, et... aaah !

Mais soyons raisonnables ! Nous, les occidentaux, sommes tristement pragmatiques. Nous utilisons des coton-tiges jetables pour déloger les immondices cérumineuses de notre conduit auditif, et toute l'aventure s'arrête à ce niveau bassement hygiénique. Les Japonais utilisent les mêmes bâtonnets ouatés que nous, dans un dessein identique, mais sans passer à côté d'un autre niveau de bien-être, personnifié par cet intrigant instrument en bambou.

Si vous êtes désoeuvrés, cafardeux ou en manque d'âme soeur, pour la somme modique de 800 yens vous pouvez tout oublier pour un court instant, en poussant la porte du Salon Yamamoto. Il suffit d'abandonner votre tête dans le giron de la belle Shizue, et tendre votre oreille à son "mimikaki". Il paraît que c'est divin. L'instrument devient étrangement souple, vous aurez l'impression qu'il s'enroule dans votre conduit auditif.. et tout n'est plus que luxe, calme et volupté...

On dit bien : "autre pays, autres moeurs", alors pourquoi ne pas suivre les déboires de quelques personnages qui vont chercher les sensations fortes de toutes sortes au Salon Yamamoto ?
J'ai bien aimé l'histoire de ce petit collégien, terriblement accro à son "mimikaki" (le mot est agréable à taper sur le clavier !), mais les autres sont plus ou moins tout aussi troublantes.
Je ne sais quoi dire sur le dessin simpliste : la chair de poule fait penser à une éruption particulièrement virulente de varicelle, l'extase sensuelle se traduit par une coulée de morve assez peu ragoûtante... mais il y a quelque chose de fortement érotique dans tout ça; dans le visage angélique sans expression de Shizue, et dans ses doigts élancés qui tiennent le bâtonnet...

J'ai peut-être l'imagination inutilement débordante, mais ça ne m'a pas laissée complètement indifférente. Pourtant, l'autre côté de moi trouve cela absolument répugnant.
Alors, trois étoiles et une demi, qui s'envolent dans le "pfff !" à la fin de chaque séance/chapitre.
Ah, j'aurais oublié ! Il paraît que les coton-tiges seront interdits de vente pour des raisons écologiques. On aura alors tous notre "mimikaki" (j'aime vraiment taper ce mot !) pour les oreilles, mais je me demande avec quoi, diable, vais-je estomper le fusain ?!

Pour finir, ce manga est censé de CIRCULER parmi les Babéliotes. Merci à Deidamie qui l'a mis en route, et à Sphilaptere qui me le fait parvenir. Et à mon tour, je le poste à celui qui trouve la solution de ce problème trivial. Ceux qui utilisent les coton-tiges pour estomper le fusain ont peut-être plus des chances que les matheux... regardez tous ces 6 et ces 9 ! Cela rappelle vaguement un lobe d'oreille, non ?
8809 = 6..... 5566 = 2
7111 = 0......8096 = 5
2172 = 0......1012 = 1
6666 = 4......6855 = 3
3213 = 0......5531 = 0
9313 = 1......3979 = 2
0000 = 4...... 2581 = ???
Commenter  J’apprécie          5213
Voilà donc qu'après un voyage de quelques kilomètres, c'est chez moi que le mimikaki et son étrange volupté auriculaire sont arrivés - merci deidamie, sphilaptere, bobby et en particulier laulatte -. Ainsi, c'est dans mon salon (de lecture) que Yamamoto a ouvert son salon (de curage d'oreilles).

Très honnêtement je ne savais pas si ce genre d'histoire me plairait, mais au final j'ai été séduite par ce manga - un seinen d'après mes filles - plein de charme. Chaque chapitre est une histoire différente qui a pour appui le salon de curage d'oreilles de Yamamoto.

Le personnage principal de chacun de ces chapitres rencontre, le plus souvent, quelque difficulté dans sa vie mais, à un moment ou à un autre, il va croiser le chemin de Yamamoto et de ses mains magiques.
Et comment résister à Yamamoto ? Elle est belle, elle est douce, elle vend du bonheur en toute discrétion, mais avec une efficacité redoutable. Non, elle ne tient pas en réalité un salon de "massages spéciaux", c'est bien un salon de curage d'oreilles, mais Yamamoto n'a pas son pareil, à l'aide d'un précieux mimikaki, pour atteindre le fin fond du conduit auriculaire. Ses mains expertes, tout en douceur, réveillent des sensations inconnues ou oubliées, procurent soulagement et plaisir : une sorte de Nehan* avant l'heure. Alors, pour un instant ou pour toujours, le/l' héros/ïne du chapitre oublie tous ses soucis et c'est ravi/e qu'il/elle quitte le salon de curages d'oreilles de Yamamoto.

J'ai trouvé ces histoires pleines d'une douceur, d'une tendresse et d'un humour que j'ai réellement beaucoup appréciés. Quelque chose me dit que ces qualificatifs s'appliquent aussi à Yarō Abe, c'est ce que j'ai ressenti en lisant ses planches en tout cas, il fait passer beaucoup d'émotions.
Qui plus est, j'ai vraiment apprécié sa postface où il parle de son salon de mimikaki avec beaucoup d'amour et de sincérité.

Je ne peux pas savoir si je suis adepte du mimikaki dont j'ignorais l'existence, mais ce qui est sûr c'est que j'aimerais bien le tester - en salon, pas toute seule, rhôôô ! Je n'ai plus qu'à attendre qu'un salon de curage d'oreilles se monte dans ma ville (ça ne devrait pas tarder) ou à prendre un vol pour Nakamachi, j'hésite...

Pour transmettre à mon tour cette précieuse volupté, je dois vous poser une question et j'espère bien que vous vous laisserez tenter parce que ça en vaut la peine. Comme je n'ai aucune imagination et que je suis nulle en charades ou autres tortures de l'esprit, j'ai ramé, galéré, raclé le fond de mon cerveau, pas l'ombre d'une question en tête. J'ai donc décidé de vous obliger à lire toute la critique pour me dire combien de fois j'ai réussi à placer les mots "curage d'oreilles" ? Avis aux amateurs ;-)

*Nehan : Nirvana, Paradis... (oui j'avais envie de mettre un mot en japonais)
Commenter  J’apprécie          3622
En tombant sur ce manga, j'ai été immédiatement attirée par sa jolie couverture, douce et poétique. Puis, quand j'ai vu le titre « Mimikaki, l'étrange volupté auriculaire » ma curiosité a été piquée. Qu'est-ce qui allait bien pouvoir se cacher derrière ce titre plein de mystère et d'étrangeté ? le terme mimikaki désigne 2 choses, tout d'abord une petite tige recourbée au bout qui sert à se curer les oreilles et d'autre part l'action en elle-même de se curer les oreilles à l'aide de ce petit instrument. Se faire nettoyer les oreilles de cette façon procure des sensations très agréables, surtout quand ce soin est dispensé par une tierce personne. Apparemment, au Japon, il existe même des salons où l'on peut s'offrir une séance de curage d'oreilles, la tête posée sur les genoux de la femme qui s'acquitte de cette tâche.

Le manga est composé de plusieurs histoires courtes dont le personnage récurrent est la femme qui tient le salon de mimikaki. Chaque histoire met en scène un personnage qui va voir sa vie changer de façon plus ou moins importante après avoir profité d'une séance de mimikaki. C'est vraiment un particularisme culturel qu'on découvre en lisant ce manga. Il y a donc un aspect très dépaysant dans « mimikaki ». Un côté intrigant aussi, on se demande bien ce qu'on doit ressentir lorsqu'on se fait curer les oreilles au mimikaki. Surtout quand on voit les réactions de certains personnages… Malgré ce sujet très bizarre, le manga n'est jamais scabreux, jamais vulgaire. Au contraire, j'ai trouvé que chacune des histoires dégageait beaucoup de poésie et d'humanité. L'auteur porte un regard empreint de tendresse sur chacun des personnages.
Le dessin est très simple, très épuré et cette simplicité participe à la réussite du manga. de plus, il y a parfois de jolies trouvailles visuelles, notamment pour retranscrire les sensations des personnages.

Jamais je n'aurais pensé un jour lire un livre ayant pour sujet le curage d'oreilles et j'aurais encore moins imaginé que j'apprécierais autant cette lecture. En effet, j'ai passé un moment délicieux avec « mimikaki, l'étrange volupté auriculaire ». Cette lecture m'a également permis de découvrir l'auteur Abe Yaro. Je vais d'ailleurs m'empresser de m'intéresser à sa série phare « la cantine de minuit ».
Commenter  J’apprécie          313
Quand j'ai reconnu les dessins du mangaka de la cantine de minuit, je me suis dit pourquoi pas ? Qu'est-ce que le mimikaki ? C'est le curetage professionnel des oreilles ou l'objet spécial qui sert à se curer les oreilles. Je ne suis pas à un étonnement près de la culture japonaise, après tout, ils ont bien des bars à chats et autres curiosités. Il s'agit d'une somme d'histoires de personnes se faisant curer les oreilles pour une raison particulière. Tel ce jeune garçon qui garde une forte impression de cet curetage, il en rêve... les sensations procurées par cet outil auriculaire sont proches de la jouissance pour la plupart et il y a des images qui évoquent la libération, la joie. C'est très poétique, un peu érotique... j'ai aimé ces histoires, il y a une petite gène sur les sentiments évoqués parfois. Je continuerai la cantine de minuit s'il continue ses petites chroniques, que j'ai préférées à ces histoires d'oreilles même si le contenu des histoires est sympathique.
Commenter  J’apprécie          302
Je dois que j'ai commencé ce livre en étant dubitative et que cette impression ne m'a pas vraiment quittée en le refermant. Comme cet ouvrage était sélectionné pour le « Prix en Bulles » de la médiathèque, c'était l'occasion pour moi de faire une découverte qui, finalement, ne s'est pas avérée extraordinaire.

Il n'y a pas vraiment de résumé, puisqu'il s'agit de petites histoires qui n'ont aucun lien les unes avec les autres si ce n'est le mimikaki. le mimikaki, c'est un objet servant à se curer les oreilles au Japon. D'après ce qu'on nous dit dans le livre, il y aurait même des salons dédiés au curage d'oreilles, parce que cette sensation serait pour certaines personnes très agréable et sensuelle.

Sans le Prix en Bulles, je n'aurais probablement jamais ouvert ce livre (j'aurais préféré me pencher sur « La cantine de minuit », du même auteur, par exemple) mais je dois avouer que je suis contente d'avoir lu ce livre qui m'aura appris des choses.

Bien que cette pratique du curage d'oreilles me paraisse étrange (et surtout de payer pour cela), ce n'est peut-être pas plus absurde que d'aller se faire masser, étant donné la sensation de bien-être que les protagonistes du manga semblent connaître.

Je n'ai pas particulièrement aimé les illustrations de Yarô Abe, à part ceux de la professionnelle Yamamoto, puisque j'ai ressenti rien qu'en voyant le dessin que ce personnage était doux, agréable, et que l'auteur l'avait bien représentée.

Quant aux histoires, il y en a certaines que j'ai plus aimées que d'autres, comme celle du collégien accro à son mimikaki. En somme, c'était une lecture intéressante, mais pas non plus extraordinaire.
Commenter  J’apprécie          220
« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, on va dans les oreilles des Japonais avec un manga intitulé Mimikaki : l'étrange volupté auriculaire et signé Abe Yaro.

-Comment ça, « dans les oreilles des Japonais » ?

-Tu vas voir !

Or donc, je ne vous fais pas de résumé, pour la simple raison qu'il n'y a pas d'histoire suivie. Ce manga se découpe en brefs chapitres, tout comme la Cantine de minuit, et chacun d'eux est consacré au mimikaki.

-Mais c'est quoi, un mimikaki ? Une plaquemine particulièrement jolie ?

-C'est un petit bâtonnet utilisé là-bas pour se nettoyer les oreilles. Il existe apparemment une tradition quelque peu étonnante pour nous : moyennant paiement, tu peux te faire curer les oreilles par un tiers, de préférence féminin, au mimikaki.

-…

-Tu ne dis rien ?

-Je reste sans voix d'étonnement. Et quel intérêt, ce manga ?

-Hé bien… à part celui de nous faire connaître cette intéressante tradition et le mot « mimikaki », il n'en a guère, je le crains.

Je n'ai pas été surprise de lire que le grattouillis d'oreille provoque une intense relaxation, sachant que certains mouvements de massage ciblent ces organes.

Malgré tout, je suis restée parfaitement insensible à toute la dimension érotique du geste. D'une part, parce que je ne parviens pas à oublier à quoi sert le curage : retirer les matières des oreilles, et je ne me sens pas émoustillée à cette perspective.

D'autre part, je crains bien de ne pas m'intéresser à l'érotisme en littérature. Même quand celui-ci vise principalement notre plus grosse zone érogène, à savoir le cerveau. Je n'éprouve tout bonnement rien du tout. Je demeurai donc de marbre face à ces personnages soupirant ou gémissant de plaisir et de soulagement.

J'avais apprécié La cantine de minuit pour son humanisme tendre et discret. Il n'était pas seulement question de nourriture : celle-ci amenait d'autres choses, elle ouvrait une porte sur la vie des gourmands vers un arrière-plan tendre et/ou dramatique, ou drôle, parfois.

Ici, ces arrières-plans existent toujours, mais bien plus discrets parce que la narration se ferme sur la sensation que provoque le nettoyage d'oreilles. Les chapitres tournent autour du plaisir du curage.

Le manga est donc entièrement centré sur la volupté, à la fois solitaire et prodiguée par quelqu'un d'autre. Entièrement clos sur le plaisir du corps, je l'ai trouvé plat, sans profondeur…

-Ce n'est pas faute pourtant d'explorer des recoins secrets !

-Non, en effet. Bref, comme je le disais plus haut, je ne m'intéresse pas aux sensations des gens, plutôt à leurs pensées et à leurs actes : je ne pouvais donc pas me sentir concernée par le contenu de ce livre. Ce n'est pas sa faute, il n'est pas mauvais en lui-même, je ne suis simplement pas la bonne lectrice pour lui.

Après, si vous êtes amateur de curiosités érotico-sensuelles, cela pourra vous intéresser.

-Moi, j'ai fermé ce livre avec une furieuse envie de me gratter les oreilles. On en achètera, de ces bâtons, quand on ira au Japon ?

-Oui, on en achètera… »
Commenter  J’apprécie          225
« J'ai senti de légers frissons de l'oreille interne » et une furieuse envie de me gratter me gagner au fur et à mesure de cette étrange lecture. Inconsciemment j'ai dû jouer de l'auriculaire à plusieurs reprises, si ce n'est avec une grande sensualité, au moins avec délicatesse. Je ne disposais pas à portée de main de l'accessoire idoine pour me récurer avec raffinement la cire sèche et cotonneuse de mes oreilles (je dois avoir une anomalie du gêne ABCC11 responsable de la différence de texture de cérumen qui se doit d'être gras et humide pour tout individu de type caucasien…).
Le récurage des oreilles est tout un art au Japon. Un rite ancestral qui se pratiquait dans la sphère familiale avant sa démocratisation au début des années 2000 (période où la loi imposant la détention d'un diplôme médical a été supprimée). Une pratique qui n'était autre qu'un soin que prodiguait la mère à ses enfants avec une tige en bambou d'une dizaine de centimètres et à l'extrémité incurvée pour récupérer la cire d'oreille, appelée mimikaki (mimi = oreille, kaki = nettoyage). Désormais, vous pouvez vous voir offrir un plaisir auriculaire avec un joli mimikaki, customisé version Hello Kitty, dans un des nombreux bars à hôtesses qui ont envahi les grandes villes nippones, voire en plein rue, ou encore entre deux parties de jeux vidéos dans les salles d'arcade, et dans d'autres instituts de prestations de plaisirs tarifées… car le mimikaki ne consiste pas à risquer de se percer le tympan soi-même. La philosophie de cette pratique est dans le soin à prodiguer à l'autre.
Le raffinement de cet art réside dans une série de gestes rituels dont la représentation de Yaro Abe dans son manga (un seinen ?!?) est explicite avec des dessins en noir et blanc épurés qui se passent de dialogues, les simples onomatopées de plaisirs suffisent à comprendre que l'on peut prendre son pied à se faire cureter les oreilles. Les neufs chapitres qui composent ce manga sont autant d'histoires du quotidien de clients de tout âge du Salon de mimikaki Yamamoto qui sont sans grand intérêt. Ce manga aura eu le seul mérite de me permettre de découvrir cette pratique qui m'était tout à fait inconnue.
Ce manga ne m'a guère chatouillé les oreilles, l'énigme du rasta lama le plus célèbre de Babelio - certainement l'unique - elle si. Plus joueuse qu'amatrice de mangas, je me suis prêtée au jeu de faire circuler ce livre parmi nous… c'est à mon tour d'envoyer cette curiosité auriculaire à celui qui trouvera la réponse à cette question (pour ne pas gâcher le plaisir, envoyez vos réponses par message). Ouvrez grand vos oreilles si vous n'avez pas la faculté de lire dans les pensées :
Quel est ce roman de SF ? roman qui aura fait une quasi-unanimité lors d'un challenge SFFF en 2018 (et qui se poursuit en 2019), dans lequel son anti-héros, un juif quadra new-yorkais qui ne profite guère du don que la nature lui a donné tant il s'estime être un monstre, narre sa misérable existence : une constante perte d'équilibre ; roman considéré comme l'un des plus beaux de son auteur, un chef d'oeuvre du genre, qui donnerait de légers frissons ou une furieuse envie de se gratter…
Commenter  J’apprécie          1922
Avant d'écrire La Cantine de minuit, Yaro Abe avait connu le succès grâce aux premiers chapitres de Mimikaki.
Si ce titre nous parvient après, j'y ai retrouvé toute la fraîcheur, le réalisme et la tendresse de la Cantine de minuit ; et bien entendu, le même style graphique. le mimikaki, je l'ai donc découvert, est un petit objet bien particulier avec lequel on se cure l'oreille, ou, comble du plaisir, des experts nous curent les oreilles en salon spécialisé. Une tradition qui peut paraître étrange, voire incongrue, mais qui semble ancrée dans le patrimoine et les habitudes des japonais.
Certains chapitres ont presque dix ans d'écart, mais le salon Yamamoto est au coeur de chaque récit. Comme dans La Cantine, nous suivons des tranches de vie de personnages qui finissent tous par passer entre les mains expertes de Shizue.
Un manga enrichissant culturellement en plus d'être divertissant !
Commenter  J’apprécie          150
Le nettoyage d'oreille ne vous fait pas particulièrement fantasmer ? Ça ne vous émeut pas plus que ça ? 🤔

C'est surement parce que vous ne connaissez pas les mimikaki et la description fantastique des effets que cela peut avoir sur ces utilisateurs ! 💞

D'après Yaro Abe, qui savait déjà nous donner faim dans la Cantine de Minuit, la pratique du mimikaki est sans pareil ! Rien à voir avec nos coton-tiges ! L'utilisation de ces cure-oreilles japonais apporterait un soulagement intense et même une forme d'extase sensorielle proche de la jouissance ! Si en plus, ils sont maniés d'une main d'experte par une professionnelle hautement qualifiée qui aura la délicatesse de vous souffler dans l'oreille une fois l'opération terminée, alors là... vos soupires de volupté risque bien d'alerter le voisinage ! 🤭

Après une lecture pareille, on ne rêve que d'une chose : se procurer un authentique mimikaki et tester cette expérience... immédiatement ! ❤️

Pour moi, ce petit recueil de nouvelles est une véritable ode aux fétichismes du quotidien, aux plaisirs des sens et aux joies inattendues. 😌
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (114) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1495 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *}