Je dois que j'ai commencé ce livre en étant dubitative et que cette impression ne m'a pas vraiment quittée en le refermant. Comme cet ouvrage était sélectionné pour le « Prix en Bulles » de la médiathèque, c'était l'occasion pour moi de faire une découverte qui, finalement, ne s'est pas avérée extraordinaire.
Il n'y a pas vraiment de résumé, puisqu'il s'agit de petites histoires qui n'ont aucun lien les unes avec les autres si ce n'est le mimikaki. le mimikaki, c'est un objet servant à se curer les oreilles au Japon. D'après ce qu'on nous dit dans le livre, il y aurait même des salons dédiés au curage d'oreilles, parce que cette sensation serait pour certaines personnes très agréable et sensuelle.
Sans le Prix en Bulles, je n'aurais probablement jamais ouvert ce livre (j'aurais préféré me pencher sur « La cantine de minuit », du même auteur, par exemple) mais je dois avouer que je suis contente d'avoir lu ce livre qui m'aura appris des choses.
Bien que cette pratique du curage d'oreilles me paraisse étrange (et surtout de payer pour cela), ce n'est peut-être pas plus absurde que d'aller se faire masser, étant donné la sensation de bien-être que les protagonistes du manga semblent connaître.
Je n'ai pas particulièrement aimé les illustrations de
Yarô Abe, à part ceux de la professionnelle Yamamoto, puisque j'ai ressenti rien qu'en voyant le dessin que ce personnage était doux, agréable, et que l'auteur l'avait bien représentée.
Quant aux histoires, il y en a certaines que j'ai plus aimées que d'autres, comme celle du collégien accro à son mimikaki. En somme, c'était une lecture intéressante, mais pas non plus extraordinaire.