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4,16

sur 1324 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un livre sur la vie de New-York vue à travers le milieu de la finance et celui de la justice .Avec en toile de fond la lutte ancestrale entre les noirs et les blancs. L'intrigue mais énormément de temps à prendre forme et je trouve qu'il faut s'accrocher par moment pour garder une motivation intacte à terminer le livre. C'est seulement dans les 200 dernières pages que le rythme s'accélère et que l'on prend vraiment du plaisir à découvrir la suite.
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Ce livre est monstrueux, autant pour le sujet qu'il traite que pour l'ampleur de ce récit. Ce roman est impressionnant car, qu'il nous présente un monde flamboyant ou infâme, on y ressent la même pourriture.

Tom Wolfe est un auteur dont j'apprécie la plume acerbe. Il sait manier les mots pour nous décrire ces mondes de strasses et paillettes, ces univers où il ne faut pas chercher longtemps pour voir tomber les masques et enfin voir apparaître les vrais visages. Ce roman qui est un pilier de la littérature américaine, va nous montrer avec talent ces paysages aussi frigides que calculateurs. Ici tout le monde veut obtenir du pouvoir, de la richesse et tout le monde est prêt à faire tomber son voisin pour y parvenir. Aucun amour, aucun lien du sang ou autre idiotie parviendront à arrêter un homme prêt a tout !

C'est donc un livre impressionnant que je vous présente ici, autant pas son envergure que par son sujet traité. On va nous plonger dans ce monde pourri. L'intérêt est dans la capacité à l'auteur, à nous démontrer que tout le monde est aussi pourri que son voisin. Entre le gratin de Park Avenue et les bas fonds du Bronx, personne n'est blanc comme neige. La politique, le pouvoir, l'argent, ici tout va se mêler pour nous présenter un monde infâme où tout n'est que mensonge et faux semblants. Où l'argent protège mais ne sauve pas de tout. Un monde grand car il présente ce que tout le monde sait, mais que beaucoup tait. On ne passe pas par quatre chemins, le monde dans lequel vous vivez est infâme, soit mais attention, celui que vous imaginiez bien sous tout rapport, l'est également ! L'auteur va vous faire rire, car tout le monde en prend pour son grade. L'ironie présente dans ce texte, permet de montrer cette auto dérision sur ce monde trop grand, trop flamboyant, trop agressif, trop pourri de l'intérieur. Bref ce monde bien trop !

Malheureusement, je n'ai pas non plus accroché plus que cela. Lorsque j'ai eu ce roman entre les mains, j'y ai vu toutes les critiques positives sur le sujet « chef d'oeuvre », etc. Certes j'aime la plume de l'auteur et ces romans me font pensé à des monuments, tant ils sont épais et riches. Mais dans ce texte j'y ai retrouvé la critique que je fais souvent aux séries américaines : ce besoin de surenchère. Ici l'auteur tente de nous dégoûter, car la justice n'y a pas sa place. Lorsque j'ai terminé cette lecture j'étais belle et bien dégoûtée. Donc je ne sais pas si je dois saluer son talent ou me dire qu'il est allé trop loin ?!
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
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Peut-être est-ce mon esprit de contradiction qui parle.
On m'a conseillé et re-conseillé ce bouquin, vous savez, grande amatrice de Bret Easton Ellis. Et pourtant, c'est péniblement que j'ai tourné ces 900 pages.
Ok pour le fond. La peinture réaliste de la société New-yorkaise. le style de l'auteur. J'adhère.
En revanche, c'est la forme qui coince. Cette histoire d'accident, peu convaincante, la multiplicité des personnages sans intérêts....
Et voilà, je suis déçue d'être déçue.
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Un enchevêtrement de situations nous donnant un aperçu du monde Newyorkais, sous de nombreuses coutures. La fissure du rêve américain. Il y a des revirements intéressants. À regretter sont quelques longueurs un peu répétitives.
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J'ai commencé ce gros roman mi-septembre pour une Lecture Commune avec Miss Bouquinaix.
J'ai sauté sur l'occasion quand elle me l'a proposé, parce que ce livre était dans ma PAL depuis un sacré bout de temps et que je n'avais pas forcément l'envie de l'en sortir. Alors autant en profiter quand on a l'occasion de se soutenir!

Les archives de mon blog m'indiquent que je l'avais acheté lors du Salon de Poche de Saint Maur en 2013! Donc il y a un petit moment! Je ne sais pas trop pourquoi je l'ai acheté, le sujet n'est vraiment pas un thème de prédilection pour moi, je pense que le côté « petit classique » avait du me donner envie d'avoir aussi mon avis sur cette oeuvre.

En tout cas, c'est ma découverte de cet auteur.
Et franchement, je suis très surprise de pouvoir dire que j'ai apprécié ma lecture. Voir beaucoup apprécié ma lecture, surtout à partir de la moitié!

Le thème de base est loin d'être mon thème de prédilection : le monde de Wall Street, les traders, les multi-millionnaires…bof bof. Cela ne m'intéresse pas tellement.
La situation judiciaire dans un quartier très défavorisé m'intéressait déjà bien plus.

Et finalement, je n'ai pas pu m'empêcher d'éprouver une certaine fascination à voir ce richissime pauvre type tomber de son pied d'estale. C'est tout à fait mérité, il n'a pas suivi la loi, il n'a pas signalé l'accident, mais tout de même, il ne mérite pas ce déferlement de haine et de mauvaises conjonctures qui s'abattent sur lui.

J'ai peut-être mis un peu de temps à rentrer dans l'intrigue, mais une fois arrivée au premier quart, j'étais plongée dans ma lecture dès que je pouvais. Tous les passages dans le Bronx, à la Cour étaient vraiment très intéressants, voir le fonctionnement d'un tribunal, les arrangements entre les avocats, les juges et les jury, c'était passionnant.

C'est un grand roman sur le racisme, sur la justice, sur les grandes inégalités sociales. On voit le haut de la société, ceux qui vivent dans un autre monde, irréel et le bas-fond, les plus que défavorisés, ceux qui ne s'en sortiront jamais. Que de grands thèmes donc! Thèmes que j'ai trouvé très bien traité durant ces 900 pages : rien n'est entièrement blanc ou noir.
Il n'y a pas de grand méchant blanc riche contre les gentils noirs pauvres ou de méchants noirs criminels contre ces pauvre petits blancs honnêtes et sans défense. Franchement, tout le monde a beaucoup de défauts.

Mon plus grand problème a été mon manque total d'empathie envers tous les personnages. Franchement, il n'y a que deux personnages à « sauver » dans ce roman et ils sont loin d'être des personnages principaux (il s'agit d'un des juges et la maîtresse de Sherman qui restent tous les deux honnêtes jusqu'au bout pour moi en tout cas).

On ne peut pas vraiment les aimer. Ils sont tous prétentieux, égoïstes, cupides, voir même stupides. Aussi bien Sherman, qui se surnomme lui-même le « maître de l'univers » – non mais franchement quoi…– que sa femme (qui toute anti-wall-street qu'elle est ne dit pas non aux millions que son mari rapporte et les dépense allègrement), que Kramer (qui aime sa femme et lui est lié à jamais…mais il a trente ans quoi et c'est New-York!! je dois dire qu'on a touché un certain fond avec cette citation…), que Weiss qui ne pense qu'aux élections au détriment de la justice ou encore Fallow un pauvre alcoolique à la recherche de potins, près à détruire la vie des gens si cela peut lui apporter le succès journalistique.

Non franchement, il n'y a pas grand monde à sauver dans ce roman. Il est donc assez compliqué de ressentir de l'empathie, de s'identifier.

Je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir tout de même un vaste dégoût envers ce monde de milliardaires, qui est près à dépenser autant d'argents pour des meubles, des appartements, des fêtes…c'est tellement irréel comme situation. de les voir jouer avec des millions et des millions – surtout quand on sait que la crise va finir par arriver grâce à eux – en se prenant pour les rois du monde, c'est juste tellement pathétique…et triste pour le fonctionnement de notre monde.

Mais même moi, j'ai fini par ressentir une certaine pitié pour Sherman. Il mérite d'être arrêté pour ne pas avoir signaler Pour être complètement idiot.
Mais il ne mérite certainement pas l'acharnement médiatique et politique qui s'abat sur lui. Car finalement, à part ne pas s'être arrêté et ne pas avoir signaler l'accident, il n'est coupable de rien.
Mais il est mal tombé.

Rarement un roman n'aura aussi bien mérité son titre. Il s'agit réellement d'un grand feu de joie de la vanité et de l'orgueil d'un pauvre type, d'une exécution même. La plus grande faute de Sherman n'est pas d'avoir fui lors de cet accident, mais d'être le « coupable idéal » et de tomber au beau milieu de la période des élections. Il est donc l'exemple qu'il faut à tout prix donner.

C'est un monde affreux, un monde cruel, aussi bien du côté des riches que des pauvres. On a pas envie -en tout cas moi – de faire partie de ce monde.


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Une belle surprise donc. Je ne m'attendais vraiment pas à apprécier autant ce roman, vu le thème, je vous l'ai dit!
Malgré le manque d'affect envers les personnages, j'ai été prise dans ce tourbillon de politique, de pouvoir et d'argent. S'il est vrai que le roman est très imposant, je ne peux que vous conseiller d'en tenter la lecture, tellement c'était intéressant et fascinant.

Je pense me laisser tenter un jour par un autre titre, si j'en ai l'occasion.
Lien : https://writeifyouplease.wor..
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Un livre très très intéressant et instructif à bien des égards : fonctionnement la justice américaine (on ne peut s'empêcher de penser à DSK), les clivages entre les quartiers, mais aussi les religions, la bourgeoisie américaine, la presse, et la ville de New-York elle même.
Cependant il y a des passages très longs, pas forcément utiles au déroulement de l'histoire, des répétions et trop de personnages secondaires qui m'ont ennuyée et ralentissent le rythme de l'histoire.
Les personnages principaux me paraissent un peu caricaturaux.
En revanche il faut reconnaitre que Wolfe dresse un portrait dur de la société américaine des années 80 et que ce livre 30 années plus tard n'a pas hélas pris une ride.
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Malgré quelques longueurs, l'histoire est intéressante. Elle se déroule à New York et met en scène la lente descente aux enfers d'un golden boy de Wall Street.
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le bûcher des vanités est livre à lire de part les thèmes traités et la réalité sociale dont il fait preuve. le style un peu trop journalistique pourra en dérouter plus d'un. Il est extrêmement difficile de s'attacher aux personnage car l'auteur multiplie les points de vue et les alternent de manière archaïque. le livre qui fait plus de 900 pages aurait largement pu en contenir deux cents de moins. En effet, ce roman souffre de nombreuses longueurs qui rendent cette lecture difficile. Il est vrai que ce livre était publié sous forme de chroniques dans un journal, mais son adaptation sous forme de roman aurait gagné en étant davantage allégée. Si les 900 pages ne vous effraient pas, lancez-vous dans cette aventure qui vous embarquera en plein coeur de la société américaine. Une analyse satirique et très juste de Wall Street et de ses dérives, plus de vingt ans avant la crise actuelle. A noter qu'il existe une adaptation cinématographique de ce film sorti au début des années 90 avec Tom Hanks.
Lien : http://salon-litteraire.fr/l..
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Roman-fleuve ambitieux , la première incursion de Tom Wolfe hors de l'univers du journalisme , mais surtout une mise en examen débridée des excès du capitalisme du Wall Street des années 80
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La chute d'un Golden Boy, les fastes de la jet set new-yorkaise tels qu'on les imagine. Un roman très bien écrit, avec suffisamment de cynisme.
Et surtout, encore bien d'actualité!
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