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Citations sur La vie qu'on m'a choisie (52)

Elle fixa longuement son reflet et des larmes lui montèrent aux yeux. Pourquoi est-ce que Maman l’avait-elle retenue prisonnière, enfermée dans le grenier ? Et pourquoi est-ce que Papa l’avait laissée faire ? Est-ce qu’ils la détestaient parce que Dieu avait oublié de lui donner des couleurs ? Était-ce vraiment si terrible ? Et s’ils avaient uniquement voulu la protéger, pourquoi ne pas la laisser aller au rez-de-chaussée ? Pourquoi est-ce qu’ils ne passaient jamais du temps avec elle ? Pourquoi est-ce qu’ils ne l’embrassaient pas, ne la prenaient pas dans leurs bras ? (page 96)
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Peut-être que les hommes n’accordaient pas assez de crédit aux animaux. Ils étaient bien plus intelligents et sensibles que ce que les gens croyaient. (page 285)
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Lilly prit la Bible sur la table de nuit (elle ne se hasardait pas à la mettre ailleurs), mit le marque-page quelques pages plus loin et reposa l’ouvrage. Maman contrôlait le nombre de pages qu’elle lisait chaque semaine et si le marque-page n’avait pas bougé, Lilly aurait de gros ennuis. D’après Maman, la sainte Bible et le crucifix sur le mur au-dessus de son lit étaient tout ce dont elle avait besoin pour être heureuse dans la vie. (pages 16-17)
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Les plus terribles secrets sont comme un poison qui vous rongent de l'intérieur.
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Alors qu’elle croyait être trop épuisée pour pleurer, de nouvelles larmes perlèrent au coin de ses yeux, mais qui n’avaient rien à voir avec les précédentes. C’était donc ça qu’on ressentait quand quelqu’un nous serrait dans ses bras. Qui sait, peut-être que c’était ça, le sentiment d’être aimé. (page 197)
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S’il y a une chose que tu dois savoir concernant les gens du cirque, c’est qu’on est des étrangers partout où on va. On ne peut compter sur personne d’autre que nous. Bien sûr, on a nos propres règles de façon à ce que tout le monde s’entende bien et, parfois, certaines personnes ne les respectent pas. Mais dans les moments difficiles, on protège les nôtres. (page 113)
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Les gens qui s’aiment attiraient automatiquement son attention, particulièrement les parents et leurs enfants. Elle adorait voir leurs visages s’illuminer, radieux d’affection et de reconnaissance pour l’amour inconditionnel qu’ils se portaient. Elle adorait qu’ils sachent l’importance qu’ils avaient l’un pour l’autre sans avoir à se le dire. Elle se demandait ce que ça faisait. (page 42)
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À l’exception de Viktor qui l’avait écrasée contre son torse et des deux hommes qui l’avaient maintenue par les bras, on ne l’avait pas touchée depuis qu’elle était toute petite, à l’époque où elle n’arrivait pas encore à se laver ni à s’habiller toute seule. Papa ne lui tenait jamais la main, il ne la serrait jamais dans ses bras et il ne l’embrassait jamais, pas même pour son anniversaire. Quand il lui avait fait la surprise de lui offrir un chaton, elle était si heureuse qu’elle s’était précipitée vers lui pour lui faire un câlin, mais il s’était écarté. Quant à Maman, elle ne la touchait que pour la frapper. (pages 85-86)
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Aussi triste que cela puisse paraître, cela n’avait rien d’étonnant que Mère ait eu honte de sa première née. Car en dépit de ses manières pieuses en privé, les apparences avaient toujours eu la plus haute importance à ses yeux, d’où les robes chic et les manteaux de fourrure qu’elle portait lorsqu’elle sortait, et la charade de la famille parfaite qu’elle jouait pour le monde extérieur. (page 480)
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Lilly observa Pepper. Elle ne voulait pas lui demander de faire quoi que ce soit. Pepper n'aurait pas dû être ici. Elle aurait dû être en train de se promener en liberté dans la jungle où la forêt tropicale, pas attachée à un pieu et traînée à travers le pays dans un wagon de marchandise, ou forcée à faire des acrobaties devant une foule de péquenauds insensibles à la détresse des animaux. Chaque fois qu'elle était avec les éléphants, Lilly sentait leur tristesse. Pas seulement celle de Pepper, mais aussi celle de Flossie, de Petunia et de Jojo, même s'ils n'avaient pas la moindre idée de la vie qu'ils auraient dû mener.
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