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4,08

sur 3999 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Sale temps pour le commissaire Adamsberg et son adjoint préféré avant de partir en séminaire au Canada. Le tueur au trident vient de réapparaître et avec lui tous les démons de l'adolescence du chef. Quant au capitaine, avec sa peur panique de l'avion, il est convaincu qu'il vit ses derniers jours sur cette terre.

Sur place, ce n'est pas le froid canadien qui va calmer l'angoisse des deux hommes, ni rapprocher le commissaire intuitif et nonchalant de son adjoint précis et rigoureux. Car, malgré l'accueil chaleureux de leurs hôtes, pour eux rien n'est simple.

Une fois de plus Fred Vargas nous fait vivre des moments forts et hors du temps, poétiques malgré les scènes de crimes, avec des personnages décalés mais réalistes. Probablement le secret de la réussite des romans de Vargas qui a inventé brillamment une autre version du roman noir. Un excellent moment.
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Ca vous tente une petite virée chez nos amis québécois ? OK , leur accent est insupportable mais leur gentillesse bien réelle et promis, juré il n'y aura pas Céline Dion. Vous auriez tort d'hésiter d'autant plus que le voyage se fait avec le commissaire Adamsberg.
Notre Jean-Baptiste préféré est sur les traces d'un tueur qui zigouille ces victimes à l'aide d'un trident, un mode opératoire utilisé dans une dizaine de meurtres sur une période de 1949 à 2003 !!!
Vargas n'a pas son pareil pour installer une ambiance décalée, mélant avec un malin plaisir humour, angoisse, personnages atypiques. Et une nouvelle fois, le charme opère. Adamsberg est vraiment un flic hors norme, dont les pensées et l'intuition sont destabilisants pour ces collègues mais jouissif pour le lecteur.
Vargas signe encore une fois, un polar original et réussi, sa marque de fabrique.
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Une intrigue un peu différente. Un Adamsberg qui doute, se transforme, évolue. Grandit un peu sans doute.

Des personnages tellement forts et vivants qu'on imagine qu'on pourrait les croiser au bord de la route. Non ... En fait non, on n'imagine pas. On aimerait qu'ils existent. A l'instant, là, tout de suite, j'ai même un petit pincement de coeur en pensant que Clémentine, Danglard, Adamsberg et Retancourt n'existent pas. Si ce n'est dans le coeur de tous ceux qui les ont fait vivre quelques instants.

Un Fred Vargas c'est paradoxal. On a envie de le finir vite pour aller au bout de l'énigme mais on le savoure et on déguste cet univers si riche, si imagé. Légèrement décalé ... Franchement barré même par moments.

On a envie que les dragons cotoient les cathédrales et les pylones. On aime les vieilles qui se promènent dans les tunnels en chaussons et les frères qu'on a laissés dans un champ il y a bien longtemps. On aime que la confiance tienne à un mégot écrasé avec le pouce ou les écureuils amoureux.

Un Fred Vargas c'est un moment volé, un espace à part et si elle n'existait pas il faudrait l'inventer.
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Voilà le 5ème opus de la série Adambsberg de Fred Vargas.
Je m'impatientais de retrouver le truculent, Jean-Baptiste Adamsberg. Et je dois vous dire que j'ai apprécié particulièrement "Sous les ventes de Neptune".

Dans ce roman, Adamsberg est à la poursuite d'un revenant surnommé le tueur au trident. Dans cette quête, il va devoir également faire face à ses propres démons. En effet, le revenant en question fait partie du passé d'Adamsberg. L'occasion d'en apprendre un peu plus sur lui et sa famille. Car le tueur au trident est une vieille connaissance.
Ses failles et ses faiblesses le rendent bien plus humain, pour la première fois, il est en plein doute et loin d'être irréprochable. On se sent encore plus proche et en empathie totale avec cet irrémédiable mais ô combien attachant doux rêveur.
On en apprend beaucoup plus que dans les premiers épisodes sur son passé et sa famille, c'est intrigant et apporte un vrai plus à ce récit.
On retrouve avec plaisir le personnage de Danglard qui devient un personnage bien plus sympa que dans les autres épisodes. Il va jouer un rôle clé et important dans ce récit.
Et puis, il y a des personnages que seule Fred Vargas peut nous inventer. Que dire de la remarquable Violette Retancourt, qui ne va pas hésiter à se mouiller au propre comme au figuré pour le sauver d'un bien mauvais pas. C'est à mourir de rire.
Que dire de Josette, la hackeuse sénior, ridée et tremblotante qui va lui faire emprunter les souterrains du web. Elle est accompagnée de Clémentine, qui va le choyer comme un fils, dans les moments particulièrement difficile.
Et puis, il y a la brigade Québécoise, avec un accent à couper au couteau. Il faut savoir déchiffrer le québécois, les expressions sont uniques ...
Tous ces personnages sont succulents, chacun avec leurs particularités, leurs façon d'être bien à eux.
Fred Vargas est toujours aussi désopilante, ces personnages sont très attachants, il y a des passages hilarants. Tout ce récit est plein d'humour, d'amour et de poésie. On s'y sent très bien et on n'a pas envie de le quitter. C'est tellement doudou !!!!
L'histoire est passionnante du début à la fin, elle nous tient en haleine et on a envie que le commissaire Adambsberg s'en sorte indemne. Et, par moment, on peut en douter.
Il n'y a que Fred Vargas pour écrire ce genre de roman, il faut avoir une imagination débordante ... C'est tout à fait particulier, je n'ai jamais rien lu qui y ressemble ou même qui s'en rapproche.
Ne passez pas à côté de cette lecture, ce serait dommage ...

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Ah, voilà un Vargas bien consistant!
Ce n'est pas avec celui-ci que mon addiction va s'arranger.
ça commence de façon vaguement inquiétante, puis ça s'accélère et ça vous enserre sans plus pouvoir s'en détacher.
Et quelle humanité! Fraternité (au sens littéral), amour, amitié, culpabilité, monstruosité.
La galerie de portraits est encore une fois inoubliable. La panoplie de Québécois aux noms fleuris n'est pas mal. Mais au risque de divulgâcher j'ai un faible pour la hackeuse de 80 ans, en tailleur et baskets, rouges ou bleu et or. Et les talents de Retancourt, façon couteau suisse (très massif le couteau!).
Bon, ben, rien à faire, Adamsberg fait désormais partie de la famille.
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de Fred Vargas et c'est avec un certain plaisir que j'ai retrouvé le commissaire Adamsberg et son adjoint Danglard, un fameux duo, très efficace.
L'enquête du trident va nous entraîner de la France au Canada.
Une vieille histoire va ressortir pour notre commissaire. En effet, l'histoire de l'homme au trident, il la traîne depuis son enfance. Un entrefilet dans un journal d'Alsace va attirer son attention. La victime est morte de trois trous dans le ventre. Adamsberg va se déplacer en Alsace pour vérifier son intuition.
Parallèlement, il ira au Canada, pour participer à un stage de huit jours avec la police canadienne sur les prélèvements génétiques.
Une fois de plus, je n'ai pas été déçue. Difficile de lâcher ce livre, dont la part belle est faîtes aux femmes, avec des situations qui font bien rire, mais dès héroïnes attachantes. le parler québécois fait bien sourire avec certaines expressions et l'on en sort complètement dépaysé.

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Ingénieux, surprenant, inventif et subtil, ce 4ème opus de la série : Commissaire Jean-Baptiste Adamsberg est une réussite absolue, un vrai bijou d'inventivité où l'autrice nous entraîne jusqu'au Québec dans des enchaînements inattendus et mystérieux, spectaculaires et tout bonnement incroyables. le retour ne va pas se passer comme prévu c'est sûr… Au commencement bien sûr un meurtre étrange qui réveille chez le commissaire un souvenir ancien et douloureux, un souvenir familial et une souffrance non résolue, va nous entraîner dans le cycle infernal du crime en série perpétré par un… fantôme? 420 pages où Adamsberg-présent à chaque instant-avance dans les brumes ou les ténèbres voire dans des remords coupables. Mais à quoi donc joue son fameux second Danglard? L'un des meilleurs Vargas, paru il y a 19 ans maintenant, et une écriture incisive, humaine et émouvante, dramatique même, des phrases qui coulent comme une rivière avec ses rapides ses eaux calmes et ses eaux troubles, bien travaillées et bien accrochées ensemble, et puis cet humour toujours présent qui revient régulièrement avec finesse et parfois truculence. Éblouissant!
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J'ai aimé cette enquête en grand écart entre Paris et Ottawa. Il y a des inventions métaphoriques et littéraires dignes de Jérome Bosch et la référence aux intuitions m'a beaucoup plus. Avec des scènes que l'on aimerait voir reproduite au cinéma (par ex.: la cachette d'Adamsberg, Josette, le lac Pink...) .

D'autre part je ne regarderai plus jamais la cathédrale de Strasbourg du même oeil c'est dit, ni les crapauds et reinettes... je regrette d'avoir arrêté de fumer pour le coup. (Allez je rigole)

Il m'a donné envie de suivre dans d'autres épisodes ce pauvre commissaire empêtré dans ces nuages, les pelletant un part un et l'expression : "pogner par les gosses" vient d'intégrer mon vocabulaire courant. C'est vrai j'ai beaucoup rit.

Il n'y a que 4 étoiles parce qu' il ne m'a pas absorbé autant que "Pars vite et reviens tard" qui était excellent de la première majuscule au dernier point . J'ai hésité pourtant parce que les dialogues mixant le français et le québecois étaient savoureux rien de moins.
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Je me languissais de mon commissaire préféré, alors hop, j'ai pioché ce titre parce que dans la foulée, j'ai pu voir en dvd le film que Josée Dayan en avait tiré.

Encore une fois, c'est une enquête teintée de fantastique, de surnaturel, qui va entrainer Adamsberg de Paris au Québec sur les traces d'un vieux démon.

Pas facile de faire partie des pelleteux de nuages, ça joue de sacrés tours parfois...

Le revenant en question fait partie du passé d'Adamsberg. L'occasion d'en apprendre un peu plus sur lui et sa famille. Car le tueur au trident, comme il est surnommé, est une vieille connaissance. le commissaire va devoir également lutter contre ses propres démons. Ses failles et ses faiblesses (c'est la première fois que je vois Adamsberg perdre son sang-froid, ou prendre une cuite, et cela a de quoi déconcerter...) le rendent bien plus humain, dans le sens de terre à terre et certainement plus proche. Sa conduite est loin d'être irréprochable, que ce soit envers Camille ou Danglard, mais on ne peut que redoubler de sympathie pour ce rêveur malmené.

Pour autant, n'allez pas croire que ce roman soit complètement noir et mélancolique, ça non. Toute la partie se déroulant au Québec, malgré les moments d'angoisse, ne peut que faire rire et sourire. Rien que pour décrypter les expressions de nos cousins québecois, pfiou... sans compter les méthodes ! Et puis les réparties de Clémentine, elles valent le détour !

De nouveau, dialogues et personnages secondaires font tout le charme de ce drôle polar au suspense angoissant.

Fred Vargas a particulièrement mis en valeur les personnages féminins : mention spéciale à la formidable Violette Retancourt, qui écrase sans conteste la pâlichonne Camille (que je ne parviens pas à trouver intéressante au fil des romans), et au tandem composé par Clémentine (croisée dans Pars vite et reviens tard) et Josette, l'étonnante hacker.

Bref, c'est formidable, comme d'habitude. Vous allez bien le lire, des foyes ?

PS : le film de Josée Dayan est une bonne adaptation, et c'est un plaisir de retrouver la même équipe de comédiens, Anglade en tête...

Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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Sous les Vents de Neptune est le cinquième volet de la série consacrée par Fred Vargas au commissaire Adamsberg…
L'avantage de les lire dans l'ordre réside surtout dans la vision chronologique de l'évolution de cette brigade parisienne et de son chef ; c'est un plaisir de s'y retrouver sans trop de peine dans les allusions à des enquêtes précédentes ou à des évènements passés qui illustrent et expliquent les fêlures des personnages.

Un tueur en série…
Une traque qui remonte loin, trente ans en arrière… Adamsberg est rattrapé par son passé et se retrouve en bien mauvaise posture.
La poésie savoureuse du parler québécois… le regard que portent les policiers canadiens sur les policiers français apporte une nouvelle perspective particulièrement intéressante.
Des personnages secondaires improbables… Mes préférées : Josette et Clémentine, vieilles dames pleines de ressources…

Et puis, l'écriture de Fred Vargas dont je ne me lasse pas… de vrais dialogues percutants qui passent du cynisme à l'autodérision pour arriver parfois à de beaux moments très émouvants…
C'est parfois très complexe, à d'autres moments, tout semble cousu de fil blanc, mais oui, ces passages où, si je le pouvais ou si j'étais à la place de Camille, je donnerais des claques à Adamsberg…
La fin m'a un peu agacée… ben voyons ! Mais, avec Fred Vargas, je ne regrette jamais le voyage.
J'avais, encore une fois, choisi la version audio, magistralement lue par François Berland qui s'approprie avec brio cet accent québécois auquel je ne résiste pas… Il en fait sans doute un peu trop, mais c'est si bon !

J'ai parfois besoin d'une lecture captivante, capillotractée mais addictive, parce que j'en aurai accepté d'avance le pacte de lecture… J'assume pleinement.
Et j'allais oublier : je pense que je vais jouer au mah-jong en portant une meilleure attention aux dessins sur les dominos…
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