Voilà le 5ème opus de la série Adambsberg de
Fred Vargas.
Je m'impatientais de retrouver le truculent, Jean-Baptiste Adamsberg. Et je dois vous dire que j'ai apprécié particulièrement "Sous les ventes de Neptune".
Dans ce roman, Adamsberg est à la poursuite d'un revenant surnommé le tueur au trident. Dans cette quête, il va devoir également faire face à ses propres démons. En effet, le revenant en question fait partie du passé d'Adamsberg. L'occasion d'en apprendre un peu plus sur lui et sa famille. Car le tueur au trident est une vieille connaissance.
Ses failles et ses faiblesses le rendent bien plus humain, pour la première fois, il est en plein doute et loin d'être irréprochable. On se sent encore plus proche et en empathie totale avec cet irrémédiable mais ô combien attachant doux rêveur.
On en apprend beaucoup plus que dans les premiers épisodes sur son passé et sa famille, c'est intrigant et apporte un vrai plus à ce récit.
On retrouve avec plaisir le personnage de Danglard qui devient un personnage bien plus sympa que dans les autres épisodes. Il va jouer un rôle clé et important dans ce récit.
Et puis, il y a des personnages que seule
Fred Vargas peut nous inventer. Que dire de la remarquable Violette Retancourt, qui ne va pas hésiter à se mouiller au propre comme au figuré pour le sauver d'un bien mauvais pas. C'est à mourir de rire.
Que dire de Josette, la hackeuse sénior, ridée et tremblotante qui va lui faire emprunter les souterrains du web. Elle est accompagnée de Clémentine, qui va le choyer comme un fils, dans les moments particulièrement difficile.
Et puis, il y a la brigade Québécoise, avec un accent à couper au couteau. Il faut savoir déchiffrer le québécois, les expressions sont uniques ...
Tous ces personnages sont succulents, chacun avec leurs particularités, leurs façon d'être bien à eux.
Fred Vargas est toujours aussi désopilante, ces personnages sont très attachants, il y a des passages hilarants. Tout ce récit est plein d'humour, d'amour et de poésie. On s'y sent très bien et on n'a pas envie de le quitter. C'est tellement doudou !!!!
L'histoire est passionnante du début à la fin, elle nous tient en haleine et on a envie que le commissaire Adambsberg s'en sorte indemne. Et, par moment, on peut en douter.
Il n'y a que
Fred Vargas pour écrire ce genre de roman, il faut avoir une imagination débordante ... C'est tout à fait particulier, je n'ai jamais rien lu qui y ressemble ou même qui s'en rapproche.
Ne passez pas à côté de cette lecture, ce serait dommage ...