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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Roman très agréable à lire. Bon divertissement. Il y a des passages amusants grâce aux protagonistes un peu fantasques, et s'il y a des meurtres et de la violence cela se fait heureusement sans débordements d'hémoglobine. Un livre sympathique à découvrir pour se reposer de lectures plus ardues.
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J'adore les polars à la sauce Vargas. Dans une intrigue plutôt classique (par exemple des femmes victimes d'un tueur en série), elle ajoute un élément sorti de son imagination tortueuse (et si le meurtrier aimait la poésie) qui apporte toute l'originalité à ses romans et un petit côté farfelu qui ne me déplait pas. Et bien sûr, je suis complétement fan de ses personnages clés. On retrouve dans "Sans feu, ni lieu" les trois historiens de "Debout les morts" Lucien, Mathias et Marc, surnommés "les Évangélistes" par Louis Kehlweiler, lui-même accompagné de son fidèle crapaud "Bufo".

Tout accuse Clément Vauquer, un jeune accordéoniste un peu simplet, de l'assassinat de deux femmes à Paris. Seule, Marhe, une ancienne prostituée qui avait pris soin de lui lorsqu'il était petit, croit encore à son innocence. Elle fait donc appel à son ami Louis qui rameute toute la troupe décrite précédemment pour tenter de dissimuler le présumé coupable aux yeux de la police et mener l'enquête.

La galerie de portraits que l'auteure nous dépeint est un bel hommage à la différence et à l'amitié. Cette union de personnages tous aussi loufoques qu'attachants prêtent souvent à sourire. Les Anglais ont Agatha Christie, nous on a Fred Vargas qui a su se créer son univers "made in France" avec des dialogues savoureux presque dignes d'un Audiard. Un parfait exemple :
"Le gratin c'est un plat collectif. Et quand on est tout seul on ne peut pas espérer manger collectif." Soyons chauvins : 17/20 !
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Ouvrage duquel le héros récurrent de Fred Vargas, le commissaire Adamsbrerg, est absent. Il connaît pourtant Louis Khelweiler et son animal fétiche, Bufo le crapaud, puisqu'ils ont eu à résoudre ensemble une affaire de déjection canine (voir Un peu plus loin sur la droite, pour les inconditionnels de Vargas). Mais cette fois l'homme au batracien-in-the-pocket se dépatouille tout seul avec ce grand benêt que lui amène son amie Marthe, l'ancienne prostituée au grand coeur, reconvertie en bouquiniste sur les bords de seine. C'est original, mais le trottoir ne se quitte pas comme ça.

Elle est convaincue que le jeune Clément qu'elle a élevé en partie, puisque laissé à la dérive par des parents indignes, ne peut être celui que tout accuse dans l'affaire qui défraye la chronique du moment : les meurtres en série et au hasard de jeunes femmes seules. C'est tout un poème ce hasard d'ailleurs. Mais les flics peu versés à la poésie restent insensibles à la rime qui pourrait les conduire au meurtrier. Aussi, Louis Khelweiler, l'ancien retiré du ministère de l'intérieur, devra donc se débrouiller dans la clandestinité puisque retiré des affaires officielles. Il mobilisera non sans peine ses colocataires du gourbi qu'ils occupent en bonne indépendance les uns des autres, des défroqués de l'institution comme lui et autres universitaires en mal d'université. Une belle brochette d'originaux qui ne manquent pas d'esprit.

Un bon moment de détente que cet ouvrage. Il nous fait mener notre enquête et cache bien son coupable jusqu'au dernier chapitre comme il se doit. le genre d'ouvrage dans lequel on se sent en famille dans l'univers de Fred Vargas tellement on les connaît ces êtres singuliers à la gouaille nébuleuse et la formule argotique. Ils se complaisent en marge de la société à laquelle les nécessités domestiques les rappellent à contre coeur. Il faut dire aussi qu'ils ont des fidélités. La vieille Marthe en fait partie. Alors même s'ils n'y croient pas à son coupable désigné mais innocent, parce que c'est elle ils fouilleront Paris. En avouant quand même du bout des lèvres que comme ils disent, les "situations merdiques" ça les stimulent.
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Petit a : Si vous aimez, avant de lire « Sans feu, ni lieu », signé VARGAS, offrez-vous un café au café !
Petit b : Dites-vous bien que, dans ce roman, si Clément Vauquer a été choisi pour son imbécilité, c'est parce qu'effectivement il n'y a pas plus idiot que lui-même et que, personnellement, il est par ailleurs le premier à le crier à tout le monde.
Petit c : Vous ai-je déjà expliquer qui était Clément Vauquer ? Oui ? Alors, passez présentement au petit d.
Petit d : si vous voulez vous faire plaisir, n'attendez plus, lisez par devers vous ce Fred VARGAS.

« Sans feu, ni lieu » est, une fois de plus un polar déjanté dans lequel ‘Les Évangélistes', Marc, Luc et Matthieu se joignent à ‘l'Allemand', Louis-Ludwig Kehweiler, cet ancien flic de l'Intérieur qui ne sait ni se défaire de son crapaud Bufo, ni de son habitude de suivre la piste qu'aucun vrai flic n'accepterait de suivre. Cette fois, c'est Marthe, la vieille pute à la retraite qui convoquent ces intelligences décalées pour mettre sous leur protection ‘sa poupée', un jeune idiot à qui elle a, il y a bien longtemps, appris à lire et qui depuis a cumulé toutes les fautes nécessaires pour être désigné par la police et les journaux comme le tueur en série de ces filles tuées à Paris, selon un curieux schéma fourni par un poème sorti de la Plume de Gérard de Nerval.
Une fois de plus, une situation assez classique pour un polar offrant des meurtres en série de femmes, un coupable tout désigné, des flics qui se trompent, un héros et son équipe qui, bien sûr, finiront par confondre le coupable et faire entendre raison à la police.
Alors, quel intérêt ? Tout simplement la plume de VARGAS ! Sa capacité à installer un phrasé unique qui, bien que non conventionnel, voire incorrect, reste plaisant et juste assez décalé pour ciseler des personnages attachants, des gens simples mais droits dont le lecteur prendra inconditionnellement le parti.
Un vrai moment de détente, un regard sucré-salé sur le monde des petits gens, d'un historien-femme de ménage et de ses confrères évangélistes, d'un enquêteur citoyen traducteur de Bismarck et rangeur de chaussures et d'une vieille reine du trottoir devenue bouquiniste sur les quais de la Seine… Que du bonheur !
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Troisième volume de la série des Evangélistes, « Sans feu ni lieu » est un des meilleurs romans policiers de Fred Vargas (surtout après les semi-déception "Quand sort la recluse"). C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé Saint Marc (Marc Vandoosler, le médiéviste), Saint Luc (Lucien Devernois, le spécialiste de la Seconde Guerre Mondiale) et Saint Matthieu (Mathias Delamarre, le maître de la préhistoire), ainsi que l'ainé Armand Vandoosler. Dans leur « baraque pourrie » ils vont épauler Louis Kehlweiler, l'inspecteur à la retraite, dans une enquête pour innocenter Clément Vauquer, le petit protégé de la Grande Marthe, lequel avait disparu depuis près de 20 ans et resurgit alors que tout l'accuse de 2 meurtres dans la capitale.

L'enquête est menée tambour battant par un ancien flic qui ne s'encombre pas trop du règlement. Entre Paris et Nevers, entre passé et présent, Louis dit l'Allemand ne va pas se ménager, trainant avec lui Bufo le crapaud, pour rendre service à celle qui fut une amie. Car comment croire que Clément, l'homme à l'esprit simple qui retourne le cerveau de tous, n'est pour rien dans ces meurtres de jeunes femmes qui commencent à essaimer dans Paris ?

Fred Vargas dresse une bande de personnages étonnants, hors normes, tous attachants. de Clément (qui m'a fait penser à la Brute de Guy des Cars), esprit simple qui ne se pose pas de question mais qui n'est pas si bête qu'on voudrait le faire paraître, à la Grande Marthe, ancienne prostituée au coeur tendre, en passant par les trois historiens et l'inspecteur au grand coeur, chacun a l'intelligence du coeur et des caractéristiques bien amusantes.

L'intrigue est bien menée. Même si j'ai rapidement deviné qui était l'assassin, je me suis laissé emporter par le mouvement, ne lâchant pas le livre jusqu'à la dernière page.

Un polar efficace, bien agréable et distrayant.
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J'ai beaucoup aimé le personnage de Clément Vauquer, le protégé de Marthe, ancienne prostituée et son parler pour le moins atypique.
Fred Vargas est très douée pour créer une psychologie crédible pour tous ses personnages déjantés.
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Pas d adamsberg pour cet opus mais du lourd quand même, peut être même plus déjanté que notre commissaire de choc.
L allemand o7 le fils du Rhin comme il,préfère est 7n personnage a part entière. Complètement différent d adamsberg, il n en demeure pas moins un obsessionnel des faits divers vivant avec un crapaud fainéant. Bref, un être étrange.
Fan de la série adamsberg, j étais heureuse ici, de retrouver certains personnages, vandlooser le vieu et les 3 evangelistes avec des places importantes dans l enquete. Ces hommes sont complètement perchés!!!!
Ça part dans tous les sens, c est plus actif, c es différent et en même temps tellement Vargas.
J ai adore cette lecture de folie, complètement à l'Ouest.
Je ne suis pas'sure d'avoir une mouche dans le casque, mais eux très certainement.
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Des meurtres en série, voici une intrigue classique ... mais tous les personnages sont ici fantasques et pour beaucoup d'entre eux un peu loufoques ! Un policier classique très agréable à lire.
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Encore un très bon Vargas, avec comme à chaque fois, la bonne dose d'humour, de suspens, et de réflexion. Ce roman est très bien écrit, les héros sont toujours "un rien barrés" et l'intrigue finement résolues.
Je regretterai cependant que le final soit quelque peu précipité et que le dénouement soit un rien trop simpliste.
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Encore un titre qui m'attendait sur mon étagère, mon dernier Vargas non lu. Et qu'est-ce que c'était bien !

Le tueur aux ciseaux sévit dans Paris. Il tue des jeunes femmes, de manière horrible. Et évidemment, le suspect est rondement identifié, un crétin qui se cache à peine et laisse ses empreintes. Les flics ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, normal. Mais tous les flics ne sont pas stupides, heureusement. Il y en a même qui ont du génie. Oui, je pense à Adamsberg. Sauf qu'ici, l'enquête est menée par Louis Kehlweiler; Vous vous souvenez de lui ? L'Allemand qui se balade avec son crapaud dans sa poche. Encore un intuitif celui-là. Heureusement pour le suspect, Clément Vauquer (seule Marthe croit en lui, mais ça ne compte pas, elle lui a appris à lire, elle n'est pas objective, forcément), qui se retrouve caché chez les Evangélistes le temps de l'enquête. Ceux-là non plus, on ne peut pas les oublier : Marc, Lucien et Mathias qui habitent la vieille baraque avec le parrain de Marc. Des amis d'Adamsberg, évidemment.

Tout ce petit monde se démène, chacun à sa façon, pour innocenter le simplet. Qui a sa propre logique.

Bon, que Louis se débrouille avec tout ça, ses doutes, son affection pour Marthe.

Que dire de plus ? Que cette lecture fut un régal, comme pour les autres romans de Fred Vargas, que si un jour je suis victime d'une terrible machinerie, je prierai pour qu'un Kehlweiler ou un Adamsberg vole à mon secours, et qu'enfin, j'attends le nouveau volet des aventures de mes flics préférés avec la plus grande des impatiences.
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