Ce tome est plus tourné vers la finance. La brasserie Steenfort est dans des locaux "modernes" depuis que l'ancienne brasserie a pris feu et que le fil d'Adrien, Charles y est décédé.
C'est aussi la quête d'un père qui veut venger son fils, son seul héritier.
Le côté féminin de la famille est bien représenté par Julienne qui a un sacré caractère tout comme sa grand mère Margrit.
Les dessins ont aussi pris une certaine modernité (ce qui n'est pas pour me déplaire) tout en restant bien dans le ton et la colorisation des années 50.
C'est une aventure que celle de la famille Steenfort qui est bien intéressante à suivre et qui en plus du divertissement qu'apporte la BD a aussi un côté historique
Commenter  J’apprécie         270
Adrien a vieillit, son fils mort dans l'incendie de sa brasserie, il ne vit plus que pour les affaires. Ses filles en pâtissent, mais la dernière Julienne s'accroche. Papy Noel voit en elle la digne petite-fille de Margrit. Aussi forte qu'elle. Mais pour Julienne la bière Steenfort ça ne l'intéresse pas. Elle aimerait devenir archéologue. Seulement son père à d'autre projet pour elle et surtout pour les brasseries Steenfort!
A partir de 1950 on rentre dans l'aire de l'économie, on voit plus loin, on s'exporte. On cherche a rester sur le marché en devenant un géant. On s'éloigne donc du tome 1 et de la petite brasserie dans une petite grange. On n'arrête pas le progrès me direz-vous!
La famille Texel va revenir dans l'histoire. Souvenez-vous, dans le tome 1 Charles avec abandonné Adrienne enceinte. Elle s'était marié avec Franz Texel et leur fils, Pieter, s'était vu ravir le titre de la propriété familiale par les belles fesses de Margrit. On peut donc dire qu'une haine viscérale existe entre ses deux grandes familles brasseurs de bière de générations en générations.
Dans tout ça on parle mariage arrangé des grandes familles et des relations compliqués père-fille. Julienne est comme Margrit une héroïne forte de la série.
Commenter  J’apprécie         120
Adrien ne s'est jamais remis de la mort tragique de son fils Charles, en qui il plaçait tous ses espoirs pour l'avenir de la brasserie. Il est devenu un sinistre personnage, froid, aigri, et même à demi-fou, vu ce qu'il fait endurer pendant des années au pauvre Garcin...
Pendant ce temps là, les trois filles d'Adrien subissent la hargne permanente de leur père, et deux d'entre elles finissent par ce désengager totalement de la brasserie. Il ne reste plus que Julienne, la plus jeune, qui va tomber sous le charme d'un bel Ecossais et sans doute finir par reprendre la brasserie, même si ce n'était pas du tout son ambition première.
J'ai moins aimé cet épisode, à cause du personnage d'Adrien qui devient vraiment infect, autoritaire, méprisant.
On voit bien l'évolution de la société, et en particulier la nécessité de s'agrandir et de se développer à l'international pour ne pas se faire avaler par les grands groupes. Mais justement, cet aspect économique et financier de l'histoire m'a moins intéressée.
Commenter  J’apprécie         100
Nous sommes maintenant en 1950 et l'ambiance familiale est terriblement sombre chez les Steenfort. La petite dernière, Julienne, essaye de vivre sa vie et ses ambitions sont à mille lieues de la bière mais le destin en décide autrement et elle se retrouve bientôt au centre d'un intrigue financière qui laissera des séquelles...
Ce tome est, je trouve, meilleur que le précédent et est très prenant. Nous retrouvons une femme dans un rôle principal mais je la trouve à la fois moins intéressante et moins attachante que Margrit même si elle a hérité de sa force.
Le dessin est égal à lui même, toujours efficace mais présentant toujours les mêmes défauts.
Commenter  J’apprécie         120
Cinquième épisode des Maîtres de l'orge pendant la reconstruction après la guerre, un siècle après le début de la saga. La brasserie artisanale des débuts semble loin et le scénario lorgne sur les OPA de Largo Winch. Mais le plaisir est toujours là et la lecture plaisante !
Commenter  J’apprécie         80
-Waterloo, Waterloo, morne plaine...
-Bravo, très joli. C'est exactement ce que tous les touristes qui viennent ici, se croient obligés de déclamer. Vous connaissez la suite?
-Heu... non...
-C'est bien ça le problème : personne ne la connait.
Une procédure plutôt irrégulière, je vous l'accorde. Mais le monde des affaires n'est pas un jardin d'enfants, my dear.
1950 - Il est temps également de rationaliser sa production. En 45, outre le Coca-Cola, les G.I's ont fait découvrir à l'Europe les premiers fûts de bière en acier inoxydable. Et on découvre aussi, avec le be-bop, les bas nylon, le bourbon et les blue-jeans, des termes barbares tels que "marketing", "merchandising" et autres "franchising".
Le dernier rempart d'Hitler contre les alliés: des enfants et des vieillards sous-alimentés,armés de fusils datant de la premiére guerre mondiale.Une farce tragique et dérisoire...