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Christilla Vasserot (Traducteur)
EAN : 9782366248616
184 pages
Cambourakis (06/03/2024)
3.9/5   5 notes
Résumé :
Là où vivent Lina et Relicario, plus rien ne pousse et l’eau peine à couler. Voilà près de quatorze ans qu’ils vivent seuls sur ces hauteurs reculées et rocailleuses, depuis le départ de leur fils. Encore adolescent, son oncle l’a emmené sur des terres plus fertiles et plus prometteuses, sans plus jamais donner de nouvelles. Tandis que Lina ne pense qu’à partir, lasse des journées qui se succèdent, toujours identiques, et de la sécheresse perpétuelle, Relicario ne p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Lina veut partir. Elle n'en peut plus de ce paysage de montagne rocailleux où elle vit. Où rien ne pousse, où il ne pleut pas, où le soleil brûle tout. Où il n'y a personne à moins de 4h de marche. Son mari ne veut pas partir, il dit qu'on n'abandonne pas ses morts. Mais Lina, elle, a l'impression de mourir à petit feu. Alors elle s'en va. Elle descend la montagne, comme Octavia le lui a dit, vers le ruisseau, qui se jette dans le fleuve, qui se jette dans la mer. C'est son but, la mer.

Elle rencontre quelques personnes, dont un muletier qui l'emmène vers la plaine. Chemin faisant, il la met en garde contre le "beaucoup" qu'on trouve là-bas. Beaucoup et même beaucoup trop. Beaucoup trop de bruit, de gens, d'eau même. Jusqu'à la folie.

Dans ce double récit qui fait parler trois personnages, nous sommes happés. Auprès de Lina qui espère. Auprès de son mari qui ressasse. Auprès de tous qui attendent.
Alors que ce qui nous est décrit est dur et difficile, l'écriture de l'autrice est douce, immersive, sensorielle. Et urgente.
On ressent tous le poids des éléments et de la Nature, qui les écrasent, les dominent.
Et l'inéluctabilité.

Et une fois refermé, on ne peut cesser d'y penser.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Si jamais l'angoisse vous prend, regardez toujours vers dehors et regardez bien. (...) Regardez toujours vers dehors, aussi loin que vous pouvez, et rappelez-vous que vous cherchez la mer.
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Par ici, les familles se font et se défont au gré du vent, aussi facilement que le ciel se décompose et se recompose au gré de nos orages.
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On n'abandonne pas son mari, on n'abandonne pas sa terre, on n'abandonne pas ses morts. On n'abandonne pas, Lina, on n'abandonne pas.
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Il n'y avait ni éclairs, ni tonnerre, ni rien. Juste une pluie pacifique qui continuait à tomber comme sans le faire exprès.
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