L'intérêt de
Michel Tournier pour la photographie n'est pas neuf , lui qui produisit une cinquantaine d'émissions télé sur ce thème dans les années soixante, dans le cadre d'un programme intitulé « Chambre noire ». Ce sera pour lui l'occasion de rencontres multiples avec de nombreux photographes, dont
Lucien Clergue avec qui il fondera en 1968 les
Rencontres Internationales de la Photographie en Arles.
Le crépuscules des masques, paru en 1992 par Tournier devenu écrivain est un remarquable exemple de la complémentarité de la photo et de sa légende. « Une photo sans "légende" ne se conçoit pas », déclare-t-il en quatrième de couverture. On peut en discuter…
Quoi qu'il en soit, la nécessité ou non d'accompagner une photo d'une légende, n'a pas d'importance si ce n'est celle de permettre une fois de plus à
Michel Tournier d'embrouiller les pistes avec bonheur en jouant sur les différentes acceptions du mot « légende », et de nous faire apprécier son art du texte court.