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3,99

sur 689 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Audiolib – Lu par Thierry Janssen

Je prends goût aux livres audios, à petite dose chaque jour ceci dit ! Pour ce roman aux multiples personnages et situations, Thierry Janssen a su donner de la voix pour jouer avec les personnes et susciter ou relancer l'intérêt !

Qui dit Tolkien, dit compliqué la plupart du temps et même si je n'ai pas mieux compris ou retenu qu'à la lecture c'est une façon beaucoup plus ludique et sympathique pour aborder ce conte fantasy aux innombrables ramifications.

Je crois me souvenir qu'il y a une carte dans le livre mais j'ai eu la flemme de le chercher étant donné sa position en retrait dans ma biblio mais ça aurait été un support bienvenu pour suivre les personnages dans les contrées.

Pour ce genre de livres assez complexes et souvent rébarbatifs pour un lecteur lambda la lecture Audio est très agréable et une solution qui permet d'étendre ses centres d'intérêt !

Très agréables moments.

#lesenfantsdehurin #netgalleyfrance

Challenge MAUVAIS GENRE 2021
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Si pour certains le grand-oeuvre de Tolkien est la création des "Seigneur des Anneaux", je ne partage pas cette opinion.
Pour ma part, je considère que le vrai grand-oeuvre n'est pas la trilogie du Seigneur des Anneaux, mais bien plutôt ces histoires se déroulant avant la célèbre trilogie, ces histoires du Premier et du Second Age, qui me semble être ce qu'il y a de meilleur chez Tolkien.
J'ai toujours un plaisir à découvrir ces contes, tellement puissants, qui évoque des choses profondes en moi.
Et que l'art de conter de Tolkien est merveilleux !
Je ne pense certes pas que "Les enfants de Hurin" valent "le Silmarillion", mais quelle merveille tout de même !
Conté avec un art qui ne peut que m'enchanter, il s'agit d'une histoire dont les personnages évoluent dans un monde riche et intéressant : bref, un plaisir !
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A sa mort, Tolkien a laissé une masse énorme de récits ébauchés, inachevés, abandonnés à divers états de leur progression, et j'en venais à me dire que le pieux travail de son fils Christopher n'aboutissait qu'à une décevante collection de brouillons peu cohérents. Avec "Les enfants de Hurin", il y a assez de matière pour faire un véritable roman, avec l'unité d'action et une trame claire, que des interruptions de l'éditeur ne viennent pas brouiller. Il s'agit du déroulement implacable d'un destin tragique, d'une malédiction pesant sur une famille. Comme les personnages sont des elfes et des hommes, le ton et le style sont souvent élevés et soutenus, et conviennent parfaitement à la grandeur tragique de ce roman. Tolkien retient enfin de la tradition épique l'opposition entre le héros protecteur, qui se bat pour sa cité et les siens (c'est le type d'Hector, qui combat pour Troie et pour son peuple), et le héros glorieux, qui ne se bat que pour sa célébrité personnelle, indifférent au bien des autres, poursuivant ses propres buts, souvent irrationnels, et parfois frappé de folie ou d'excès (c'est Achille). Les "Hector" du roman sont les rois elfes, ou les chefs humains des communautés qui accueillent Turin ; et Achille, c'est Turin, dont les victoires font le malheur de tous, vainqueurs comme vaincus. Sa malédiction le rend indifférent au bien des autres et Tolkien, par un trait de génie, fait surgir le mal, la négativité, d'un héros du Bien. Cette complexité ne se trouvait pas dans les autres récits du Premier âge, monotones et manichéens. C'est la grande réussite des "Enfants de Hurin"
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Passionnant. Tolkien conte de manière merveilleuse, j'aime beaucoup cet univers. J'ai pris plaisir à découvrir « Les enfants de Húrin » qui est beaucoup plus sombre du « Seigneur des Anneaux ».
Après le Seigneur des Anneaux, il est temps de découvrir le Premier Âge des Terres du Milieu.
C'est l'histoire grandiose et tragique d'un homme Tùrin, fils de Hùrin au destin noir.
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Un grande tragédie Grecque comme seul savait en écrire Eschyle ou peut-être Sappho dont les oeuvre furent brulé. Tolkien est certainement le plus méditerranéen des auteurs anglo-saxons.
Les enfants de Hùrin est un conte effrayant, effroyable, merveilleux. Finalement, il suscite la crainte comme quelque chose qui nous dépasse et en même temps nous émerveille. La crainte n'est ni la peur ni la frayeur !
Le roman participe de la profondeur de ce premier monde encore en création, plat, où l'Éden, le monde matériel et l'Enfer s'assemble dans le même plan et dans une même continuité indissoluble et indissociable.
C'est bien la fin du seigneur des anneaux, la destruction de Sauron et l'oubli de Morgoth qui les séparera. Alors l'univers deviendra sphérique et purement humain.
Nous sommes plongés dans l'histoire quand le bien et le mal se mêlent de manière complexe en un gris qui intègre toutes les couleurs de l'arc en ciel, du plus lumineux au plus ténébreux. Retour au coeur de ce que vivent les elfes, les nains, les humains, les orcs et Morgoth, à travers une histoire qui m'a évoqué par moment « Old Boy » le film de Park Chan-Wook en 2004.
Comme toutes les tragédies ce qui est présenté c'est la grandeur éternelle des êtres mortel !
le fils de Tolkien restitue avec maestria l'ambiance précipité dans les cornues et l'Athanor du père !
Pour les inconditionnels de Tolkien !

Lien : https://tsuvadra.blog/2021/0..
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Hurin participe aux Nirnaeth Arnoediad, la Bataille des Larmes Innombrables, au côté d'autres armées des Hommes et de nombreuses armées Elfes. le but de cette immense coalition est de vaincre Morgoth, le Seigneur Ténébreux des Jours Anciens.
Mais, comme son nom l'indique, la bataille tourne mal et de nombreux participants sont tués. Hurin est fait prisonnier et amené devant Morgoth, qu'il défie. Pour se venger, Morgoth lance une malédiction sur la famille de Hurin et force ce dernier à rester prisonnier de sa volonté, afin que le valeureux guerrier assiste sans répit aux malheurs de son épouse, Morwenn, et de ses deux enfants, Turin et Niënor.


Cette magnifique tragédie a été écrite par le professeur Tolkien pendant la Première guerre mondiale. L'influence de cette sombre période de notre histoire sur le récit est indéniable: l'ambiance en est pessimiste et oppressante. On ressent, page après page, le danger auquel les habitants de la Terre du Milieu de cette époque sont soumis.
Les fans du "Seigneur des Anneaux", s'ils peuvent être légèrement déroutés par ce récit se situant à une époque si lointaine de celle de la Compagnie de l'Anneau, ne seront néanmoins pas déçus par cette histoire, mise en état par Christopher Tolkien. Car les parallèles entre les deux histoires sont nombreux. Ainsi, le couple Thingol-Melian, du Doriath, rappelle beaucoup le duo Celeborn-Galadriel, de Lothlorien. Comme le sera la Lothlorien dans "Le Seigneur des Anneaux", le Doriath est protégé par l'Anneau de Melian, qui empêche les intrus de pénétrer au sein du Royaume de Thingol. C'est peut-être normal, puisque Galadriel a séjourné en Doriath après son exil de Valinor et y a profité des enseignements de Melian, une puissante Maia.
De plus, Thingol et Melian sont les parents de Luthien, cette Elfe qui a sacrifié sa vie immortelle pour un mortel, Beren. Dans "Le Seigneur des Anneaux", Galadriel est la grand-mère d'Arwen en qui, dit-on, revit la beauté de Luthien. Et Arwen aussi aimera un mortel...

Mais le Conte des Enfants de Hurin ne se concentre pas seulement sur les peuples elfiques. Si le Doriath y est autant présent, c'est parce que le destin de Turin, adopté par Thingol après la capture de Hurin, y est irrémédiablement lié.
A tel point que la Malédiction de Morgoth le suivra jusque là... Turin devra alors quitter le Doriath et vivra une vie de hors-la-loi, pendant un certain temps.
Malgré quelques succès remportés par Turin, qui donnent au lecteur l'impression que la Malédiction pourra être vaincue, l'histoire se termine de façon tragique.

Une lecture conseillée à tous les fans de Tolkien, Turin étant l'un de ses plus grands héros, celui dont il est dit qu'il vaincra Morgoth lors de la Dernière Bataille.
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On retrouve dans ce roman les belles pages épiques du Seigneur des anneaux mêlées à la tragédie grecque. Comme dans cette dernière, le destin des héros est scellé dès le début du roman.

Cette oeuvre se déroule sur la Terre du milieu, Túrin suit sa destinée en combattant les forces de Morgoth, mais la malédiction le rattrape à chaque étape.

Un grand souffle épique entoure ce roman.
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Conséquence des Nirnaeth Arnoediad, la Bataille des Larmes Innombrables, Morgoth emprisonne Húrin, héritier de la Maison de Hador, et lance une malédiction sur sa descendance pour qu'il soit le témoin impuissant de la tragédie de leur vie.
Le conte des enfants de Húrin, ou Narn i Chîn Húrin dans la langue des elfes, est bien connu des amateurs de J.R.R. TOLKIEN et de son oeuvre relative à la Terre du Milieu. Il est en effet inclus sous une forme résumée dans le Silmarillion. Il l'est également, de façon plus étendue, mais fragmentaire, dans Les contes et légendes inachevés, ainsi que dans les volumes relatifs à l'Histoire de la Terre du Milieu.
La présente édition est une compilation de toutes ces versions à laquelle ont été adjoints des textes restés inédits jusqu'ici. Tout est de la main de J.R.R. TOLKIEN, Christopher TOLKIEN s'étant contenté d'assurer ici et là des transitions entre les divers textes réunis. Et si ce dernier explique largement sa méthode de travail en introduction et dans les appendices de l'ouvrage, il laisse le récit vierge de toute interruption éditoriale, à une exception près, ce qui permet au lecteur de lire un conte complet de la façon la plus fluide qui soit.
Les enfants de Húrin est donc l'occasion de (re)découvrir l'une des histoires fondatrices de la mythologie de la Terre du Milieu. On y retrouve le style très travaillé de J.R.R. TOLKIEN au service d'une histoire particulièrement tragique. Elle devrait ravir autant les spécialistes de l'oeuvre, pour ses apports à la cosmogonie, que les novices en la matière, pour sa force émotionnelle. Accessoirement, les seuls lecteurs du Seigneur des Anneaux trouveront ici l'occasion de concrétiser certaines allusions disséminées ici et là dans l'oeuvre principale de l'auteur.
Notons enfin que cette édition est agrémentée de huit aquarelles et de vingt-cinq dessins d'Alan Lee, ce qui devrait satisfaire les amateurs de la récente adaptation cinématographique du Seigneur des Anneaux.
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Tolkien est le maitre absolu, à jamais
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J'ai été transportée par cette lecture ! Grande amatrice de mythes et légendes, j'ai apprécié le style qui fait saga ancienne. Je sais que ça a été très travaillé par Tolkien, et je suppose que la traductrice a tout fait pour le rendre en langue française. Félicitations à Delphine Martin pour ce travail.
Au-delà de cela, j'ai été emportée par l'histoire tragique (au sens de tragédie antique) de Turin fils de Hurin. Au début, j'étais un peu perdue et je me suis dit que j'apprécierai sans plus l'histoire, mais finalement je ne pouvais plus m'empêcher de tourner les pages.
Une très belle lecture, à condition d'être familier du style emphatique des mythes anciens.
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