Train d'enfer pour Ange rouge

Livre récupéré en boîte à livres depuis au moins 2 ans. Il aura fallu la pioche de Caro pour Décembre pour le sortir de ma pal et une LC pour le lire plus rapidement que d'habitude. Il s'agit d'un auteur connu mais ça sera malgré tout mon premier Thilliez.

Son style est spécial, on ne peut pas dire que je l'apprécie vraiment, à la fois très descriptif avec les autopsie et les gens, et en même temps, assez ampoulé. le changement de caractère d'imprimerie est bizarre, on va dans le passé du commissaire Sharko pour revenir dans le présent 2 secondes après. C'est perturbant car les bribes de passés ne sont pas toujours liés. Plus j'avance dans l'histoire et moins je retiens quelque chose. Sharko m'ait antipathique malgré sa femme disparue. le scénario du meurtre est trop bizarre et la description de l'autopsie est sinistre. Je préfère encore lire Bones sur ce sujet-là. J'apprécie pourtant les thrillers mais pour celui-ci, je n'accroche à rien d'autant plus après avoir lu la lettre du tueur... Macabre et sinistre à souhait pour ceux qui le souhaitent mais pas pour moi !!

Comme vous l'aurez compris, cette lecture a été une déception pour ma part et il a été abandonné à 70 pages. Cet auteur n'est pas fait pour moi, je l'ai testé car trouvé en boîte à livres mais jusqu'à présent, je n'avais jamais accroché aux résumés de ces livres. Il retournera donc en boîte à livres. Je ne pense pas que je testerai un autre Thilliez, à moins d'en trouver un dont le résumé m'intéresse. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Depuis le temps que j'entends parler de Thilliez, il fallait bien que je me décide à lire un de ses livres pour ne pas mourir idiot. Ma lecture a confirmé que ce genre n'était pas fait pour moi.

J'ai voulu commencer par le premier livre de l'inspecteur Sharko pour faire les choses dans l'ordre dans le cas où j'aurai apprécié ma lecture. Ce ne fut sans doute pas une bonne idée.

Ce livre traite d'un tueur en série qui se complait à torturer ses victimes sur un long laps de temps. Il y de longs passage gore, une intrigue somme toute classique à la Seven qu'on a l'impression d'avoir déjà vue ou lue des dizaines de fois. J'imagine et j'espère que les autres livres de Thilliez doivent être plus originaux. J'en essaierai peut-être un autre plus tard.

Ce qui me gêne quand même, c'est cet attrait pour la violence gratuite qui donne l'impression que l'auteur est lui-même fasciné par ce qu'il dénonce. Si j'ai l'habitude de voir des films d'horreur, c'est pour les sursauts d'émotion qu'ils me procurent, de peur ou de rire au second degré. Ici rien de tel mais juste une impression de dégoût.

Non mais non... ça ne le fait pas pour moi.

J ai lu d autres Thilliez et je sais déjà que lorsqu il est trop descriptif, il me perd mais là, pourquoi un titre si limpide que dès les premières pages, mon intérêt s évapore comme la fumée qui s échappé de la loco d un train vapeur !

OK soit on a l'identité du tueur dès le début et l auteur nous offre le face à face soit on permet au lecteur d identifier l auteur du crime au travers de l enquête.

Ba là je n ai rien si ce n est à comprendre le mobile. Et 300 pages c est long pour un seul mobile.

Bref, je l avoue sharko est un personnage auquel on s attache, comme Siebersky, Williams, Doudou Camélia...
Mais ce premier opus m a d autant plus déçue que tout le monde autour de moi m en a fait un retour formidable.

L avantage de ne pas lire dans l ordre les enquêtes d'un inspecteur (personnage de roman) c est que je sais que par la suite j ai déjà eu plaisir à lire des récits des aventures de Sharko.

Arfff ça arrive ... je passe à autre chose.

Trop c'est trop !

Trop de tortures, de souffrances, de sado-masochisme, de viscères, de sang, d'horreurs.

Je pense avoir atteint mon seuil de tolérance avec ce livre, dommage parce que l'enquête est plutôt prenante. J'ai eu ma dose d'horreur dès la fin du premier tiers de ma lecture, j'ai lu le livre jusqu'au bout mais en prenant soin de sauter tous les passages trop horribles.

Si vous avez le coeur bien accroché, vraiment bien accroché, alors ce livre pourra sans doute vous plaire.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..

Histoire indigeste avec plusieurs digressions sur des sujets annexes qui prennent trop de place. Ça part dans tous les sens : Thilliez serait-il un auteur hyperactif ?

Je suis franchement déçu, mais pour que j'arrête un roman en cours de route, il faut vraiment que je m'ennuie !

Non...
Décidément c'est au-dessus de mes forces.
Non pas la description complaisante des épouvantables tortures infligées à la victime, ça, je m'y attendais, c'est sa marque de fabrique, mais la souffrance que, moi, j'ai éprouvée à la lecture des phrases toutes faites, éculées, genre, ouvrez les guillemets :
« Les tentacules bétonnées de la capitale » (passe encore, ce n'est que la première)
« Devant moi, le soleil jetait des flots de lumière dorée sur les ballots de paille sur un tableau sépia magnifique arraché à l'instantanéité » (ouf !)
"Au centre de la pièce, sous les lueurs diaprées du crépuscule, huit crochets en acier, suspendus à l'extrémité de cordes regroupées à la base en un faisceau unique, vibraient dans l'air telles les branches d'un mobile d'enfant."
« Des stalactites froides de la peur flétrissaient l'éclat de ses yeux » (j'essaie d'imaginer, je n'y arrive pas...)
« Sur ma droite, le sang séché accrochait au mur comme des larmes rouges »
"Les jets lumineux du soleil couchant s'étiraient sur les murs en blessures oblongues. Une inspiration gonfla mes poumons d'amertume. Dans les mousselines opaques de la nuit, un démon tapi dans l'ombre, une bête furieuse affamée de cruauté avait officié, n'abandonnant dans son sillage que la désolation d'une terre brûlée par sa furie. 🙄
« Les pans inclinés de sa moustache frémirent comme les extrémités d'une baguette de sourcier ».
Ca commence page 17 et ça finit page 25. Page à laquelle je me suis arrêtée.
Il fait super fort le Franck !
C'est son premier polar, mais je ne lui laisserai pas le bénéfice du doute...

Premier ouvrage de Thilliez, mal abouti, complaisant dans l'horreur, et avec un sale lourd multipliant les "images" telles que "et pénétrai la campagne comme une boule de feu le firmament", je crois que mon boucher en fait de plus légère.

C'est un des premiers romans écrit par Franck Thilliez, ingénieur informatique et écrivain. L'histoire se passe sur Paris et sa région. le commissaire Franck Sharko se retrouve confronté à un meurtre particulièrement horrible d'une femme torturée pendant plusieurs heures. S'en suit une plongée dans les eaux les plus troubles des milieux sado-maso sur les traces d'un tueur captivé par la torture... La 4ième de couverture ne m'aurait pas forcément donné envie de le lire mais comme on me l'a offert, je me suis lancée.

Ne connaissant pas cet auteur auparavant, je dois dire que j'ai été plutôt déçue. Comme j'ai lu pas de mal de romans policiers, je deviens certainement plus exigeante au fil du temps. Premier défaut majeur : ce roman est un thriller, on a donc normalement peur pour les personnages du roman. Ici ce n'est pas vraiment de la peur qu'on éprouve mais plus des frissons de dégout (limite envie de vomir d'ailleurs) par rapport aux meurtres et tortures décrites. de fait, on a un peu l'impression que l'auteur donne dans la surenchère de l'horreur, cherche à trouver les pires détails morbides possibles et se complait à les décrire par le menu. On en viendrait à douter de sa santé psychologique. Bref âmes sensibles s'abstenir.

Deuxième défaut majeur : l'intrigue. Quand on a l'habitude de lire des romans de tueur en série, le raisonnement est le suivant : le tueur est parmi les proches de l'enquêteur sinon en général, l'auteur nous détaille ses faits et gestes, le policier doit alors trouver qui est cet anonyme tordu. Et là pour ce roman, la première hypothèse fait que le meurtrier apparaît de façon évidente assez rapidement. Enfin, j'ai hésité entre 2, mais après le premier tiers du roman, j'étais à peu près sûre de moi... et effectivement c'était bien ça. du coup, pour le côté suspense c'est un peu moins réussi. Un autre défaut mineur à mon sens, c'est qu'il verse un peu trop dans le religio-mystique et autant pour des américains ça se conçoit, autant pour un auteur français c'est plus surprenant.

Bon après ce livre n'a pas que des défauts. D'une part, il est plutôt bien écrit dans un style fluide avec des expressions colorées qui font sourire le lecteur. D'autre part, il n'y a pas de temps mort. L'intrigue avance à chaque page et à chaque chapitre. le héros n'a pas le temps de se reposer. Cette histoire se lit d'une traite. Au final ça m'a donc laissé une impression plutôt mitigée. J'en ai un deuxième à tester, je reverrai peut être mon opinion.
Lien : http://nekobus.wasabout.net/..

une écriture sans style, des personnages à peine esquissés... et toujours la même recette: les tueurs si malins et ingénieux qui dispensent leurs indices codés... rien de grave si l'intrigue emmène le lecteur mais hélas on comprend vite la supercherie, l'écriture est uniquement un prétexte pour exposer avec complaisance et fausse autorité les 'pires vices et pensées inavouables' qu'on peut prendre quand même plaisir à 'ressentir'... la lecture en devient encore plus malsaine que le sujet décrit...

Je n'ai absolument pas accroché, ni au style, ni à l'intrigue. Trop violent, trop glauque, trop ampoulé, également, je l'ai laissé tomber en cours de route. Il fait partie de ces auteurs que je n'arrive pas à apprécier, un peu comme Connelly... C'est sans doute lié à son style, qui pourtant plaît à tant de monde. Etranges parfois, nos goûts et nos couleurs...