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4,14

sur 143 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Apostasie est le premier roman de Vincent Tassy auparavant auteur de nouvelles. Il est également professeur de lettres. Il s'intéresse à la littérature fantastique classique, aux littératures de genre contemporaines et au mythe du vampire et à ses diverses manifestations dans la littérature.

Le thème du vampire est ainsi au coeur de ce roman. C'est un thème qui m'intéresse en général même si on trouve un peu trop souvent des grosses bouses dans ce genre (cf Twilight, des vampires gentils qui brillent à la lumière non mais on aura tout vu et pourquoi pas un loup-garou végétarien qui se transforme au soleil et prend des bains de soleil aussi tant qu'on y est!). La couverture du livre m'avait intriguée et j'avais lu de bons avis sur ce roman, je l'ai ainsi acheté au salon du livre de Colmar en novembre dernier. À vrai dire, j'ai plutôt été déçue par ma lecture, je n'y ai pas retrouvé tout ce que les bons avis signalés et je ne suis pas rentrée totalement dedans au point de m'ennuyer par moment. Pourtant, le roman n'est pas dénué de qualités bien au contraire, mais je pense qu'il n'est pas pour moi.

Le début du roman nous présente Anthelme, personnage principal et narrateur, le récit étant fait à la première personne. Désabusé par le monde, il décide de vivre en ermite. Il découvre ainsi une étrange forêt qu'il ne quittera plus pendant 3 ans. On ne sait pas comment il vit ni où, ni comment il subvient à ses besoins, ce n'est pas abordé dans le roman. Ses seuls compagnons pendant tout ce temps sont les livres qu'il adore et emprunte à une bibliothèque sans aucun problème grâce à la gentillesse de la bibliothécaire appelée Alice. Bien entendu, un élément perturbateur va venir entraver cette belle situation: un livre parlant de l'endroit où il vit puis la rencontre avec l'auteur de ce livre (comme quoi un livre ça peut changer une vie).

Anthelme va ainsi faire d'étranges rencontres en la personne du maître de la forêt pour commencer et de ses hôtes. Les vampires sont assez traditionnels dans ce roman: ils sont beaux et extrêmement attirants, se nourrissent de sang bien entendu, n'aiment pas le soleil et lui préfèrent le noir et la cruauté, bref rien de neuf sous le soleil. Bien entendu, Anthelme va tomber sous le charme et se laisser conter une belle histoire de princesse endormie digne de la belle au bois dormant: Apostasie parmi les apostèles. On a ainsi un récit imbriqué dans le récit principal et cette seconde histoire est bien plus intéressante que la première. le souci de cette structure du récit est que l'histoire du début étant nettement en retrait, je me suis beaucoup moins intéressé aux personnages du récit principal. L'histoire de la princesse Apostasie est plus touchante et intrigante que celle d'Anthelme qui ne m'a pas vraiment touché.

Le roman suit un rythme langoureux et lent qui correspond bien aux personnages vampiriques décrits mais qui malheureusement n'est pas exempt de longueurs. Il ne se passe pas grand chose, et on attend désespéramment un peu d'actions. Certes les descriptions sont très belles, le style est soutenu et le vocabulaire très beau mais c'est creux. Tout est sombre et beau, triste et noir et on a envie de les secouer un peu pour les faire sortir de leur tristesse langoureuse. Pourtant, j'apprécie les romans sur les vampires, l'univers gothique et la poésie, mais là c'était trop, je ne suis pas arrivée à rentrer dedans.

Les questionnements sur la mort, l'éternité, l'immortalité sont bien entendu au rendez-vous et assez bien traités. le point de vue des vampires est abordé et on peut éprouver leur désespoir. du point de vue tragique, le roman est bien fait, on ressent bien la tristesse, le désespoir, la nostalgie qui imprègne le récit. La plume de l'auteur est très riche et arrive bien à montrer toute l'horreur dont sont capables les êtres de la nuit. L'univers créé est également riche, beau et froid, et très détaillé correspondant très bien au thème. L'auteur connait bien son sujet et les références aux romans vampiriques sont nombreuses allant de Carmilla au plus récent ouvrage de Morgane Caussarieu Dans les veines.

Apostasie est donc un roman avec de nombreuses qualités, une très belle écriture et un univers détaillé qui va tout à fait avec le thème des vampires. Cependant, je n'ai pas été emportée par le récit, je ne suis pas arrivée à m'attacher aux personnages, ni au rythme lent et à l'aspect froid du tout. En quelque sorte une mayonnaise dont on avait tous les ingrédients mais qui n'a pas pris sur moi…
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Ça fait très longtemps que je désirais lire ce roman (la couverture que je trouve sublime y était pour beaucoup), mais je redoutais la déception – c'est souvent mon cas pour des livres dont on parle beaucoup… ce qui fut le cas pour Apostasie, donc je connaissais un peu la Sylve Rouge, cette forêt si particulière qui envoûte les voyageurs errants.

Anthelme est dans ce cas-là. Il passe trois années de solitude dans les bois, et n'en sort que pour emprunter des livres à la bibliothèque du village. Sa vie bascule lorsque qu'il trouve un livre “la sylve rouge” où le narrateur Alvaron décrit la forêt dans laquelle vit le héros avec une telle justesse, qu'il est certain que l'auteur a arpenté cette terre magique… ou maudite, comme on l'apprendra par la suite.
Anthelme et Alvaron se rencontrent (quelle coïncidence ! Non, pas du tout !) et ce dernier le conduit au maître de la Sylve Rouge : Aphelion, une créature splendide et pourtant terrifiante.

Ce fut une lecture en dents de scie. C'est divisé en trois parties, donc je vais plutôt chroniquer chaque partie.
– La première partie m'a profondément ennuyée.
La plume de Vincent Tassy est magnifique, les métaphores sont puissantes, ça avait tout pour me plaire, moi qui aime les descriptions et les mises en atmosphère, pourtant j'ai trouvé ça interminable.
– La deuxième partie est indéniablement ma préférée : l'histoire d'Apostasie et surtout de ses parents, racontée par Aphelion. J'ai adoré, ça m'a captivée et j'avais très envie de découvrir ce qui allait suivre. Je l'ai d'ailleurs lue en peu de temps comparé au reste du livre.
– Pour la troisième partie, c'est compliqué. J'étais ravie de retrouver les Vermines, certains passages se sont lus tout seuls, d'autres ont été plus laborieux – fallait en passer par là pour en comprendre tous les tenants et les aboutissants. Par moment, j'ai bien pensé à abandonner cette lecture, mais c'était impossible : il me fallait le fin mot de l'histoire.

Les personnages passent bien dans l'ensemble : j'ai apprécié Anthelme, pas du tout Alvaron et sa clique.
Ambrosius, Lavinia et Ellaine m'ont touchée, ce qui n'est pas le cas d'Irvine que je n'ai pas aimé.
Quant aux Vermines, je les ai trouvés intéressants et un brin attachant, à part Lazare et Leandro.

Franchement, je ne sais pas quoi penser de cette lecture : longue par moment, dérangeante dans la Maison des Effraies, passionnante aux côtés de Lavinia, sombre et entêtante au niveau de l'ambiance.
Je ne peux pas dire que j'ai aimé, je n'ai pas non plus détesté et ça n'a pas pu me laisser indifférente. J'en reste perplexe.
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--- Une plume inoubliable ---

Vincent Tassy fait partie de ces auteurs qui accordent autant d'importance au fond qu'à la forme de leur histoire. Il soigne sa plume à un point tel qu'il devient poète dans sa manière d'écrire. Rien n'est laissé au hasard, ni le choix des mots, ni la formulation des phrases.

De plus, dans Apostasie, il est parvenu à créer une ambiance unique oscillant entre glauque et enchanteresse. Autant vous dire que j'étais plus qu'enthousiaste en lisant les premières pages.

--- de belles paroles, et ensuite ? ---

Malgré des débuts un peu trop lents à mon goût, j'ai rapidement été captivée par l'histoire. Enfin, pas par celle d'Anthelme dont le quotidien n'est pas très exaltant, ni même par celle d'Aphélion, un vampire aux désirs sanglants, mais par celle de Lavinia et d'Ambrosius, les héros d'un conte tragique. Mélange réussi de merveilleux et de macabre, ce dernier m'a totalement envoûtée. Il est d'ailleurs la raison pour laquelle ce one-shot a obtenu une note supérieure à la moyenne.

Mais, une fois ce conte terminé, replonger dans la réalité onirique d'Anthelme a été difficile…

--- Un récit aux trop nombreuses directions ---

Il faut le reconnaître, Vincent Tassy est un auteur audacieux. En effet, Apostasie se compose de plusieurs histoires imbriquées les unes dans les autres, et chacune offre un nouveau tournant à l'intrigue.

Comme dit plus haut, j'ai beaucoup apprécié le conte dédié à Lavinia et Ambrosius, et c'est sûrement ce qui a provoqué mon désintérêt le plus total pour la suite. Tourner les pages est devenu de plus en plus dur, au point de me pousser à faire une pause. Or, cela ne m'arrive que très rarement ! Et en règle générale, quand je dépose un livre, c'est pour ne jamais le reprendre…

--- Heureusement (ou pas), j'ai persévéré ---

Après avoir lu Ceux des limbes sur un coup de tête, je me suis replongée dans Apostasie avec une nouvelle envie de découvrir le dénouement.

Cependant, même si je tenais le rythme, ce ne fut pas le cas de l'histoire qui, une fois encore, s'est perdue dans des passages inutiles. Bien qu'écrits avec finesse, ceux-ci m'ont semblé creux. Concrètement, il ne se passe quasiment rien dans le dernier tiers du roman. Il en va de même pour la fin que j'ai presque trouvée absurde, tant elle est aux antipodes de ce que décrivait l'auteur au début de son récit.

En conséquence, même si je conçois que le voyage était plus important que la destination, cette fin n'a fait que confirmer ce que je pensais depuis un moment : en dépit de tous mes espoirs, ce one-shot n'était pas pour moi.
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Apostasie est un roman où deux histoires s'imbriquent. Nous suivons dans une première partie, qui est une longue exposition, Anthelme, un être dépressif à fleur de peau, désabusé du monde réel, qui se réfugie dans les livres pour y vivre les aventures que la réalité ne lui offre pas. Il vit en ermite dans une mystérieuse forêt, la Sylve rouge, où il retrouve le décor des contes de fées qu'il apprécie tant. Il n'en sort que pour emprunter des livres à la bibliothèque, tenue par une certaine Alice (non mais vraiment….en terme de prénoms signifiants, les personnages secondaires sont servis. On retrouvera, entre autres, une Médea, une Aurora, une Perséphone, une Élaine -entendre Hélène- et même une Ariane). C'est sa vie dans ces bois mystérieux qui y est décrite. Sa rencontre avec la faune et la flore censée diffuser, lentement et sûrement, ce fameux sentiment d' »inquiétante étrangeté ». Cette partie sert aussi à exposer la légende de la fleur d'Ovange, qui aura une importance dans la dernière partie du roman, qui est rapportée dans un livre qui parle de son habitat. Et justement, il rencontre un soir son auteur, Alvaron, qui lui propose de partir à la découverte du maître des lieux, du créateur de la Sylve rouge, le mystérieux Aphelion. Ce dernier lui contera l'histoire d'un royaume abandonné et de sa princesse disparue, Apostasie. C'est cette légende qui fera l'objet de la deuxième partie du roman. L'ennui, c'est qu'elle est bien plus intéressante que l'histoire principale. Envoûté par ce récit dont on ne sait s'il est réel ou fictif, Anthelme part à la recherche d'Apostasie pour réveiller la belle endormie. Une quête désespérée, objet de la dernière partie de l'ouvrage.

L'ambiance de ce roman est assez bien travaillée, on y retrouve l'esthétique des contes de fées et des romans gothiques, entre les châteaux abandonnés et en ruines, les princesses, les fées et les vampires. Mais le tout, dans cet univers onirique et mélancolique, manque d'originalité. Ici, toutes les beautés sont éthérées et portent le charme de la mort. Les personnages sont soit de givre, soit de feu. Leur chevelure est d'or ou d'argent. Tous sont frappés du sceau de la mélancolie et de la folie, surtout les vampires, qui ne peuvent mourir et dont l'éternité est la cause de leur folie. L'image du vampire est traditionnelle, elle symbolise le désir sexuel, véhicule d'un érotisme esthétisé (Anthelme aura d'ailleurs une magnifique crise priapique en leur présence).

Le texte se veut poétique, nous avons donc droit à de longues descriptions, de mots désuets, et a une accumulation d'adjectifs. Attention, je ne déplore pas ici la richesse du vocabulaire, c'est plutôt une très bonne chose d'enrichir son lexique. Mais les images invoquées et les comparaisons n'ont parfois que peu de sens, voire pas de sens du tout. Ainsi, quand Anthelme nous décrit la beauté d'Aphelion, aussi attractive que répulsive : « Il avait la beauté d'une oréade morte ; quelque chose en lui me glaçait. Était-ce la luisance vénéneuse dans ses yeux effilés, ou le rouge sang de ses lèvres minuscules, ou les fuseaux de ses pommettes aiguilleuses ? Tout cela à la fois. Son visage comme une harmonie d'épines ». Un peu lourd, non ? Sans oublier qu' »harmonie d'épines » n'a en vrai que peu de sens. Tout comme lorsqu'il invoque une « âme vélivole », si je comprends bien l'idée de légèreté, de flottant qu'il cherche à transmettre, il n'en demeure pas moins que l'adjectif est impropre : vélivole est un terme nautique qui signifie littéralement « qui va, vole avec une voile ».

Et que dire d'Apostasie, la grande présente-absente de ce conte macabre ? Cette princesse qui aime l'hiver, en a la beauté mais apparemment pas la froideur, qui devient la seule et unique à pouvoir délivrer les vampires de leur éternité et à leur offrir la mort. Apostasie, l'abandon de sa doctrine, de sa foi mais qui se teinte ici de l'image de la rédemption. Apostasie, qui me fait penser à un mélange de Blanche-neige et de la très shakespearienne Ophélie, dans son cercueil de verre et sa robe hyaline aux doigts de givre. [...]
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Apostasie est un roman qui m'a attiré de par sa couverture, à la fois magnifique et sombre, mais également son résumé fort intrigant. Je remercie Babelio et les éditions Mnémos pour cet envoi.

Nous suivons Anthelme, un jeune homme qui adore se perdre dans des livres racontant des histoires de héros et de princesses endormies. Lorsqu'il découvre une forêt aux feuilles couleurs sang, ce dernier décide de ne plus la quitter tant il aime s'y trouver. Ce lieu se nomme la Sylve Rouge et le maître de cette forêt est aussi ensorcelant et beau que le paysage qu'il possède. Anthelme va écouter le maître de la Sylve Rouge lui conter l'histoire de la princesse Apostasie. Est-ce une légende ou la réalité ?

J'ai eu beaucoup de mal à m'adapter à l'écriture de l'auteur. Elle est à la fois mélodique et poétique. J'ai beaucoup aimé sa plume et sa façon de décrire les paysages et les émotions de ses personnages. Cependant, les premiers chapitres manquaient de précisions quant à l'époque dans laquelle évolue le personnage et qui il est vraiment. Par la suite, lorsque Anthelme découvre le maître de la Sylve Rouge, j'ai eu plus de facilité à me plonger dans l'histoire.

Il s'agit d'un roman fantastique très particulier. En effet, on fait face à une histoire à la fois belle, envoûtante, poétique et macabre. Nous passons par différents stades d'émotions allant de la contemplation, à l'émerveillement puis au dégoût. Il y a de nombreux personnages présents et qui comportent pour la plupart des noms compliqués à prononcer ou à retenir. Cependant, l'auteur a très bien développé leur personnalité et leurs émotions. Il arrive à nous faire ressentir de l'affection même pour la pire des créatures. Attention aux âmes sensibles, car certaines scènes sont très bien décrites et on est clairement dans du macabre.

C'est une lecture en demi-teinte pour moi. J'ai beaucoup aimé l'ambiance du récit qui a su me transporter dans un univers très envoûtant. Les personnages sont très charismatiques et arrivent facilement à nous faire éprouver de l'attachement à leur égard.

Mais d'un autre côté, j'ai eu parfois un sentiment de lassitude face aux longues descriptions faites par le biais de la poésie ou des rimes. C'est le seul point noir de ma lecture, car si on enlève les longues descriptions poétiques, j'ai vraiment beaucoup aimé l'univers et l'histoire des personnages.

En conclusion, il s'agit d'une histoire particulière, originale et envoûtante qui a su me transporter dans les profondeurs de la beauté et de la noirceur des personnages qu'elle contient. Un peu moins de poésie aurait pu me permettre de moins éprouver certaines longueurs dans ma lecture.
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Je viens de terminer Apostasie et je suis très mitigé. Très difficile pour moi de dire si j'ai vraiment aimé, en tous cas pas autant que je l'espérais mais je suis contente de l'avoir lu.

Cette histoire retrace une partie de la vie d'Anthelme qui vit en ermite dans la douceur et les plaisirs de ses romans dans un lieu magique et enchanté, mais entre le rêve et la réalité il est parfois difficile de faire la différence

Ce que j'ai aimé:
-La couverture est absolument magnifique et c'est comme souvent avec moi , ce qui m'a donné envie d'acheter ce livre.
-La façon très particulière et poétique qu'a l'auteur à raconter son histoire
-Je me suis senti a certain moment vraiment emporter dans ce monde parfois merveilleux, parfois horrible dans lequel évolue Anthelme.
-Tous les personnages sont intéressant

Ce que j'ai moins aimé:
-Le titre du livre est Apostasie mais au final on ne rencontre pas vraiment cette personne, elle apparaît a certain moment de l'histoire et assez tardivement ce qui a été pour moi vraiment frustrant.
-J'ai eu du mal a accrocher complètement j'avais besoin de faire souvent des pauses pour assimiler les différentes partis de l'histoire, j'ai mis beaucoup de temps à lire ce livre. Est-ce dû au langage assez soutenu?

L'univers crée est vraiment riche et décrit avec tellement de détail qu'il est facile de s'imaginer le lieu et même les odeurs et les couleurs, ce qui a rendu cette lecture agréable mais pas suffisamment pour m'emporter totalement. je suis presque déçu de moi pour ne pas avoir ressenti plus d'émotion car la plume de l'auteur est pourtant magique

je recommande ce livre aux amateurs de fantastique et de poésie pour qui le sang et les larmes ne sont pas un problème
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Mon retour est pour la version intégrale reliée, revue et corrigée avec en prime les 2 nouvelles : Loin de lui le soleil & Une clairière de glace.
L'histoire est un étrange conte macabre (avec quelques scènes gores pas tout public) et une réinvention du vampire plutôt fascinante. J'ai apprécié cette ambiance gothique et la plume de l'auteur qui est riche et poétique tout du long.

Malheureusement, malgré toutes ses qualités, je n'ai pas du tout accroché, survolant beaucoup de passages assez vite dans le livre et en abandonnant presque carrément les 2 nouvelles à la fin (J'en ai eu ras le bol de toute cette mélancolie et personnification des personnages, dont la plupart, j'ai dû lire un avis de lecteur pour en comprendre le sens). J'ai compris, en partie ce qu'a voulu instaurer l'auteur, mais je n'ai pas été sensible. J'avais besoin d'un développement différent des personnages pour m'attacher. Je ne l'ai pas eu et c'est souvent rédhibitoire pour me faire aimer une histoire.

C'est un ressenti très difficile à donner car le livre n'est pas mauvais, au contraire, il a des qualités dans le fond et la forme avec un potentiel pour m'émouvoir dans sa thématique, mais cela n'a pas fonctionné.
Je pense vraiment qu'il pourra plaire à d'autres, attirés par cette ambiance mélancolique poussée à l'extrême. C'est pour cela que je ne peux pas vraiment reprocher grand-chose, ce n'était juste pas un livre pour moi.
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