Mortelle Adèle, tome 11 : Ça sent la croquette

Je découvre cette saga graphique jeunesse/ado avec le tome 11 lu en salle d'attente d'un rendez-vous.

S'il y a bien, ici et là, des choses drôles - selon mes goûts - je dois bien avouer ne pas avoir aimé (dans sa globalité ) cet opus de « Mortelle Adèle ». Cet humour noir... Ce n'est pas mon truc et clairement, en tant que maman, je n'ai pas particulièrement envie d'acheter cela à mes enfants. Mais cela n'engage que moi (ils n'ont pas encore l'âge de toute manière! ^^). Je me demande également si l'humour ''glauque'' est le même à chaque tome... Après tout, mon ressenti est sans doute biaisé par le fait de commencer en plein milieu de série (à noter, évidemment, que ce bref avis ne se base que sur ce tome 11 en particulier).

Effectivement, le tome 11 signe le retour d'Owen, un zombie créé par Mortelle Adèle, et qui justifie le titre... Owen sent la croquette...

Owen, c'est le seul rayon de soleil des aventures d'Adèle. L'humour décalé, macabre, noir, des gags où Owen apparaît m'a plu et m'a même permis de terminer l'album. le reste est à l'avenant... un peu de remplissage avec des trucs éculés qui ne faisaient pas rire ma grand-mère... Mais qui font rire mes deux gamins de 6 et 9 ans... c'est dire !

Penchons-nous sur le public-cible... un gag montre la mamie d'Adèle concluant sur le fait qu'elle va lui reprendre le DVD de l'Exorciste... et cette référence cinématographique plaide pour un âge assez ado... je ne m'imagine pas montrant l'exorciste à mon aîné de 9 ans. Un autre gag montre Adèle arrivant vers ses parents et leur disant "vous voulez que je vous raconte une blague à deux balles"... et ce faisant elle pointe ses doigts en forme de revolver et fait "bang, bang"... consternant. Bref. On alterne le (tout juste) bon et le (très) mauvais.