Légende, tome 3 : La grande battue

Toujours très peu de révélations dans le troisième tome de cette série bourrée de stéréotypes et aux personnages trop caricaturaux. L'aventure au présent n'avance toujours pas d'un iota et Yves Swolfs ("Durango", "Le Prince de la Nuit") persiste à conter le passé mouvementé de Tristan, héritier légitime du duché de Halsbourg.

Malgré une bonne dose d'action, un graphisme léché et des cadrages efficaces, de nombreuses faiblesses ressortent encore de ce nouveau volet, dont certains passages et dialogues répétitifs et un scénario qui manque toujours cruellement d'originalité.

Si la lecture est loin d'être ennuyeuse ou déplaisante à regarder, elle ne restera malheureusement pas longtemps dans les mémoires.

Challenge Petits Plaisirs 2014/2015

Un tome un peu moins intéressant à mes yeux. On poursuit le récit sur la jeunesse de Tristan alors qu'il est toujours mal en point. Les personnages se relaient pour raconter l'histoire de cet homme légitime pour gouverner le duché mais qui depuis sa plus tendre enfance doit fuir et subir nombres d'évènements fâcheux.
On avance assez peu bien que ce soit un tome nécessaire au récit pour qu'il soit complet. Cela n'empêche pas un certain ennui et l'envie de passer au suivant.

Une série sans originalité aucune campée dans un décor médiéval des plus classiques. On est loin de certaines oeuvres de fantasy, pleines d'imagination et le dessin soigné n'apporte rien de plus à l'intrigue. Il me semble être ici au plus proche de ce que Jean-Christophe Menu nomme dans "Plates-Bandes" un "48CC", c'est-à-dire un album standard sans imagination.

Mitigée.
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai eu du mal avec ce troisième tome. Un mal fou à rentrer dedans. Les pages lourdes, les cases difficiles, le regard fuyant, (ouaaaah) *baillement*. Et puis à partir de la moitié de l'album, la traque de notre héros désormais adolescent a réveillé mon regard et la fin du tome est redevenue un plaisir de lecture.

Toujours autant de talent chez Swolfs qui nous entraîne encore plus loin dans la “légende”.
Voir ma critique de la série sur le tome 1.