La Saignée

J'ai beaucoup aimé certains précédents opus de l'auteur comme Avec tes yeux ou du feu de l'enfer mais le virage pris pour Vindicta par l'auteur ne m'a pas du tout convaincu. J'attendais donc beaucoup de cette nouvelle parution deux ans après le précédent, le sujet aurait pu me plaire s'il était bien traité mais cela ne l'a pas fait à mes yeux.

Plusieurs choses m'ont rebutées dans ce récit, des personnages caricaturaux au possible pour commencer je n'ai pas cru une seconde au personnage d'Estel, jeune femme plus qu'écorchée vive qui devient garde du corps d'un célèbre écrivain.

De l'autre côté une enquête sur une red room du dark web ou des tortures sont exercées par certains commanditaires à distance, ceux qui semblent avoir le plus d'argent qui peuvent donner des ordre au bourreau.

Le premier chapitre était à mes yeux prometteur et même limite trop violent pour moi qui est pourtant une adepte du genre.

La plume de l'auteur se lit toujours aussi bien mais je n'ai pas trouvé ce récit addictif et je dois même avouer que j'ai du me forcer pour venir au bout de ma lecture.

J'ai vraiment déchanté à partir du moment ou Estel devient garde du corps du célèbre auteur à succès car Cédric Sire n'hésite pas à placer le nom d'ami auteurs qui sont entourés selon ses dires de groupies voir même plus.

Cela n'est pas évoqué discrètement mais répétés à plusieurs reprises tout au long du récit, faisant passé à mes yeux les lectrices pour des écervelées de premier choix....Pour avoir assister à divers rencontres ou salons ce type de comportement existent et il est facilement visible pour certains auteurs mais personnellement je vais voir les auteurs dont j'aime les écrits.

Une lecture qui ne m'a pas convaincu et qui m'a même plutôt complétement détourné de l'auteur au vue de certains points évoqués.

Le Dark Web : une fenêtre ouverte sur le pire...
Quand un flic, spécialisé en cybercriminalité, tombe sur un site proposant de véritables mises à mort, une Red Room, il cherche absolument à découvrir les responsables de ces horribles massacres...

J'adore Cédric Sire , vraiment... Vindicta m'a fait monter au plafond et je fondais un grand espoir sur La Saignée.
Mon dieu comme j'ai été déçue. J'ai encore du mal à me l'expliquer...
J'ai trouvé tout trop... Comme si, en voulant trop bien faire, Cédric Sire était allé trop loin et avait rendu, par moment, la lecture moins crédible...
Il a une maîtrise indéniable du suspense et de la montée en pression de son lecteur ; Il sait parfaitement installer un climat d'angoisse et le goût du sang dans la bouche... Seulement voilà... J'ai été dérangée par plein de petites choses...trop de preuves, tout d'un coup, de coïncidences ou de situations rocambolesques parfois.
Ça m'a semblé hyper scénarisé et presque prévu pour une adaptation cinématographique...
Alors oui, je pense pouvoir dire, avec un petit pincement au coeur, que je n'ai pas aimé La Saignée. Si Cédric Sire manie avec brio et efficacité l'art du thriller sanglant et décapant, il m'a perdue sur la route en voulant trop en faire...
Je ne renoncerai pas pour autant à cet auteur que je vénère et qui est capable de grandes grandes choses...
À bientôt ...

Une nouvelle déception à la lecture de ce livre pourtant prix des lecteurs 2023. Estel Rochand, flic reconvertie en garde du corps est confrontée à des troubles de la personnalité. Bien évidemment la rédemption fait partie du personnage et c'est bien dommage car il aurait peut-être permis à l'histoire d'être plus intéressante. Compte tenu de l'horreur du crime, dont le style mal maîtrisé oblige le lecteur à se motiver à trouver l'acte abominable, l'auteur laisse supposer que son personnage principal en serait la responsable. C'est là où réside l'erreur dans la création du personnage. Celle de laisser penser qu'Estel puisse être aussi machiavélique que le crime. En faisant flirter son personnage avec le mal, le fossé psychologique n'est plus assez troublant face au criminel et l'on passe du bien au mal sans peine.

Le prologue donne le ton et cumulé au résumé intriguant à souhait, on peut s'attendre à une histoire particulièrement glauque et gore.

La recette de l'auteur reste la même : des chapitres ultra courts qui apportent un rythme soutenu.

Malheureusement je suis complétement passée à côté de cette histoire.
Les personnages sont caricaturaux et antipathiques au possible et leur absence de densité ne les rends ni attachants ni même cohérents.
La palme revient à Estel et ses réflexions misogynes (adieu la sororité avec ce personnage 😒)

Je n'ai pas aimé la construction de l'intrigue où l'auteur tente de jouer avec son lecteur mais tout était tellement grossier que ça m'a juste agacé et j'ai eu le sentiment d'être prise pour une bécasse.
Au vu du résumé j'avais certaines attentes qui n'ont pas été comblées car l'enquête sur la Saignée est éclipsée par Estel, sa vie, son couple, ses dérives, ses combats, sa culpabilité, ses colères, sa hargne, son indestructibilité #terminator ….

Quant à la résolution de l'intrigue … je cherche encore un peu de vraisemblance. 🙈

Je ne peux pas plus développer mon ressenti sans spoiler donc je m'arrête là.

L'auteur est véritablement charmant et c'est une déception encore plus vive de n'avoir pas appréciée cette lecture.

Mais pas d'inquiétude si vous avez La Saignée dans votre pile à lire car les avis sont quasiment tous excellents 😉
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Nope ...

Le résumé m'avait vendu beaucoup de rêve... Red room, dark net, flic à la dérive... J'étais emballée ! Et je le suis resté durant les premiers chapitres qui entrent dans le vif du sujet. Un syndrome de stress post traumatique, une red room en direct c'était franchement bon. Et puis...

Et puis l'auteur met beaucoup trop d'énergie à créer des mystères sur un des personnages pour nous faire croire qu'il s'agit du bourreau, et forcement à trop pointer du doigt le mystère, on finit par annulé l'effet voulu. Il y a beaucoup trop de personnages à suivre, ça part un peu dans tous les sens et au milieu du livre c'est franchement le bazar. L'écriture est parfois alourdie de détails, de conversations qui ne servent à rien et donnent juste envie de lire le tout en diagonale. Mais l'un des points qui m'a le plus fait enragé, c'est le manque de justesse et de travail psychologique des personnages. Ici on ne fait pas dans la dentelle, mais dans la caricature, c'est cliché, parfois tiré par les cheveux et il est carrément impossible de s'attacher à n'importe lequel des personnages ! du coup à la fin... ben on se fiche du sort des personnages !

En parlant de fin... Pff. C'est un peu n'importe quoi. Je suis désolé mais on ne peut pas être assez intelligent et malin pour tuer autant de personnes dans des red room et se faire chopper comme ça. C'est un peu ta gu... c'est magique et avec moi ça ne prends pas trop.

En bref, je n'ai pas accroché, rien ne m'a surpris, rien ne m'a donné envie de lire un autre livre de l'auteur. Dommgage.

Belles lectures à tous.

les premiers lignes... sanglantes et gores à souhait..
mais c'était les seules lignes qui furent ainsi.
de longue recherche, de long déroulement ou l'on se demande à quel moment on va retrouver ses détails gores et sordides.
Mais mahleureusement ils ne reviennent jamais.
je suis quelque peu déçue .

attention la note et cette critique ne reflète sans doute pas la qualité du travail de l'auteur et l'intérêt que certains lecteurs y ont trouvé.
en ce qui me concerne c'est juste un mauvais choix.
ce titre n'était pas pour moi.

Le début est lent très lent. Je n'arrive absolument pas à m'attacher à un des personnage au moins (même pas Léo).
Je n'ai pas trouvé le page turner annoncé pourtant la base me semblait solide.

Le dark Web et son mythe de la chambre rouge.
une ex flic, ex championne de boxe qui ne semble que vivre par et pour la violence.
un flic expert de cybercriminilaté qui remonte la piste de la red room.

Voilà le synopsis était tentant mais je ne suis pas rentrée dedans. Je suis donc passée en lecture rapide, ce qui n'aide pas à savourer une ambiance ou une plume.

je ne sais pas si je retenterai cet auteur pour être honnête.

Ce que je peux dire c'est que c'est violent presque trop violent pour moi.

Mon premier Cédric Sire (à moins que ce ne soit Sire Cédric) sera aussi mon dernier même si je l'ai abandonné en cours de route après avoir avoir lu un peu moins de 50% du Livre. J'avais plusieurs fois vu passer le nom de cet auteur sans jamais me lancer. Dernièrement je me suis décidé à finalement acheter son dernier livre en poche. Et au final je ne suis pas convaincu.

Ça commence par une scène forte, une mise à mort dans le dark web. À part un amoureux et une psy, un peu nunuches, nous avons une galerie de protagonistes tordus et violents. Des gardes du corps musclés qui se font battre à trois par une petite superwoman, allons donc... Un cyber-enquêteur obstiné mal vu dans son service. Aux 2/3 du roman, le récit s'enlise. L'auteur s'ingénie à nous persuader d'une coupable idéale pour, bien entendu, renverser la vapeur. Au final, c'est tout à fait politiquement correct et pas du tout subversif. Décevant. Erreur de choix, ce sera mon dernier de cet auteur.

Avec un résumé aussi accrocheur, j'étais sûr de passer un excellent moment !
Malheureusement, j'ai abandonné à un peu plus de la moitié.
Ici, dès le début du roman, nous avons une mise à mort dans la dark net, plutôt gore, je dois dire !
Ensuite, on rencontre un amoureux, Léo, un psy, un écrivain à succès détesté par quelques personnes de la gente féminine, d'autres protagonistes moins intéressants, mais nous faisons surtout la connaissance d'Estel ancienne boxeuse qui ne trouve son apaisement que dans le combat et la violence. Une super-woman borderline qui arrive à plier trois gardes du corps gaulé comme des malabars ! Soit ! Et, aussi, un cyber-enquêteur qui cherche à faire ses preuves, car mal vu par son service et qui a décidé de démanteler le ou les tueur (s) de la red room.
Mais, voilà, je me suis vite ennuyé, trop de longueurs, de dialogues, de personnages et puis l'auteur veut nous faire croire des choses que l'on sait déjà fausse.
Je me suis attaché à aucun personnage et j'ai préféré l'abandonner !
Mais encore une fois, cet avis n'engage que moi et je vous invite à vous faire votre propre avis.
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