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3,75

sur 234 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Rye, belle petite bourgade du Sussex...Ses prés salés, ses marais, ses rues pavées et pentues et la mer, là-bas, tout au loin (allez voir sur Pinterest, je ne vous mens absolument pas !)
Rye, l'été avant la guerre 14, ployant sous la chaleur, couvant ses habitants à force de thés, de biscuits sucrés et salés, de canapés au concombre et de tartines beurrées. Ses habitants, les riches, entendons-nous bien. Car les pauvres n'ont droit à rien. Rien. Et les romanichels encore moins. Car il y a des Roms, à Rye, représentants de plusieurs générations.
Rye, une petite ville pétrie de préjugés, où les sarcasmes à peine déguisés volent à travers les rues et les cottages ; où les femmes, de n'importe quelle condition, sont considérées comme de pauvres choses assujetties à la sagesse mâle, incapables de mener leur vie comme bon leur semble.

Mais voilà que Beatrice Nash arrive, la jeune institutrice qui vient de perdre son père bien-aimé.
Mais voilà que Hugh Grange, le neveu de la bonne Agatha Kent, passe l'été à la campagne, en compagnie de son cousin Daniel, le romantique.
Mais voilà que se pressent aux frontières du royaume les réfugiés belges qui ont connu les atrocités de l'avancée allemande.
Les bonnes dames de Rye s'activent. Les convenances anglaises qui régissent tous leurs comportements et leurs idées les forcent à se montrer charitables et à accueillir ces pauvres gens...mais pas à n'importe quel prix.

A vrai dire, si j'ai été charmée par les descriptions bucoliques de ce joli coin de campagne anglaise, je me suis nettement plus ennuyée en assistant aux nombreuses conversations de ces dames et ces messieurs, confites dans le conformisme ambiant, pleines d'onctuosité cachant mal les aversions et les accointances des uns et des autres.
Peinture de moeurs par excellence, ce roman s'en est tenu à cela, finalement. Où est passé le fameux humour british qui m'avait charmée dans le premier roman de cette dame anglaise ? Oui, j'ai aperçu de temps à autre le ton décalé qui m'avait fait rire, mais ici, je n'ai guère réagi. Enfin, si, je me suis indignée de nombreuses fois devant le peu de cas que l'on fait des femmes, et, reconnaissons-le, devant la mesquinerie de celles-ci également !
C'est uniquement durant les cent dernières pages (le roman en compte 650 environ) que le vent a tourné, que j'ai ressenti une émotion qui a tout emporté. Il faut dire qu'à ce moment, nous sommes en France, dans le théâtre ô combien plus réaliste de la guerre que le décor factice de la « charité » de ces dames anglaises. Et j'avoue, j'ai même pleuré, j'en ai été la première surprise.

Avis mitigé, donc, pour ce roman de bonne facture, très anglais quand même, surtout très début de siècle (le 20e, évidemment).
Plaisirs et vacheries de la « bonne » société anglaise mélangés à l'amour et à la guerre : de l'ennui, de l'indignation, des ricanements, et finalement, de l'émotion.
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J'avais beaucoup apprécié le premier roman d'Helen Simonson," La dernière conquête du major Pettigrew", j'étais curieuse de découvrir ce deuxième livre, plus conséquent en nombre de pages.

On y retrouve une gentry provinciale, dans le Sussex, où l'auteure a vécu. Mais à une saison particulière, l'été 1914, ce que laisse entendre le titre. de nombreux personnages vont s'animer pour nous, veules ou arrogants ( les deux parfois !), sympathiques ou délicieusement caricturaux.

C'est un personnage fėminin, féministe aussi, qui se détache de l'ensemble de cette galerie piquante de portraits. Béatrice, sous curatelle depuis le décès de son père, est contrainte de trouver un emploi pour gagner son indépendance et vivre décemment. Grâce à Agatha Kent, femme influente localement, elle obtient un poste de professeur de latin dans la petite ville de Rye.

le roman met en scène les guéguerres larvées entre femmes de cette société anglaise fort conservatrice, ce qui amuse et agace à la fois, tant cela parait frivole au lecteur, face à la vraie guerre qui commence et emmène tous ces jeunes gens sur le front en France. Dont les neveux d'Agatha, Daniel et Hugh. Ce dernier ne laissant pas Béatrice indifférente, alors qu'elle comptait rester célibataire...

Il y a certes des longueurs, des conversations plutôt dérisoires, cependant l'auteure rend ainsi très bien l'hypocrisie, l'ignorance et la cruauté parfois non voulue des protagonistes. Par exemple, le lecteur a envie d'hurler lorsque l'une de ces femmes dévouées aux bonnes oeuvres veut bien recevoir chez elle des réfugiés belges, mais triės sur le volet, dignes de sa maison...

Des thèmes intéressants sont abordés: outre les obstacles pour une femme désirant acquérir sa libertė, on fait allusion aussi à la communauté rom, toujours fort mal acceptée, alors qu'elle est de passage dans le Sussex depuis des siècles. La création littéraire est également mise en avant.

Psychologiquement subtil, ce roman aurait peut-être gagné à un peu plus de concision mais reste néanmoins fort agréable à lire.

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Béatrice Nash apprend à la mort de son père qu'elle est placée sous curatelle et qu'elle ne pourra bénéficier de ses bien qu'à son mariage ; donc qu'elle vivra toujours sous le joug d'un homme, ce qu'elle refuse obstinément. Désirant rester célibataire et devenir écrivain, elle obtient un poste d'enseignante de latin dans la petite ville de Rye, mais elle va rencontrer de nombreuses difficultés, les femmes n'étant pas libres de leurs choix ; surtout dans cette petite ville où tout se sait...

Heureusement, elle est chaperonnée par Agatha Kent, une femme moderne, en avance sur son temps, qui sera un appui important pour la jeune femme. Elle va faire la connaissance de Hugh et Daniel, les neveux d'Agatha.

Mais la guerre arrive et avec elle le départ de Hugh et Béatrice s'en trouve bouleversée…

Bref, un roman bien écrit, léger, qui aborde quelques problèmes de société, sans prise de tête : la guerre, la condition féminine à une époque où les femmes doivent dépendre de leur mari, la société un peu hypocrite de ce petit village, le tout agrémenté d'une romance amoureuse.

À lire installé(e) dans un fauteuil club, près d'une petite table avec des scones à la crème et un thé noir Earl Grey.

Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophes
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J'ai flashé sur la jolie couverture des éditions 10/18 et je dois dire que j'ai passé un excellent moment de lecture. C'est ma première rencontre avec Helen Simonson et pourtant La dernière conquête du Major Pettigrew est également dans ma PAL depuis un bon bout de temps.

On plonge dans l'été 1914, et l'on fait la connaissance de Beatrice qui arrive dans un petit village pour y enseigner le Latin. Elle fait la connaissance d'Agatha Kent et de ses deux neveux : Hugh et Daniel. Tout se passe bien au départ, tout le monde est heureux, se rencontre pour le thé ou pour déjeuner... Mais très vite des rumeurs de guerre puis la guerre arrive et tout va changer pour chacun de nos héros.

C'est un excellent roman, un petit peu long à démarrer et avec beaucoup de dialogues qui font que l'on a un peu de mal à suivre entre les multiples personnes que l'ont croisent aux fils des pages. Mais très vite, on s'attache aux personnages et le roman devient vite passionnant. L'écriture de l'auteure m'a beaucoup plu et m'a fait voyagé dans le temps. C'est une jolie découverte et un très bon roman pour les vacances.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Eté 1914. Béatrice Nash, orpheline et sous tutelle, souhaite avant tout gagner son indépendance tout en rêvant de devenir écrivain. Elle vient d'arriver dans la charmante petite ville de Rye où elle doit prendre sa nouvelle fonction de professeur de latin. En même temps qu'elle, nous découvrons la ville et faisons connaissance avec les personnalités locales, Agatha Kent sa protectrice, et ses deux neveux Daniel et Hugh, Lady Emily, l'écrivain Tillingham, le maire et sa femme ...
Et puis, la guerre se précise, la communauté accueille les premiers réfugiés belges et les hommes se préparent à partir au front.

Dans ce roman particulièrement bien documenté, la guerre sert surtout de toile de fond à une histoire d'amour. D'autres sujets sont abordés, surtout ceux qui alimentent les ragots et médisances de l'époque : les divorcés, mères célibataires, romanichels et même, à mots très couverts les homosexuels.
Dans L'été avant la guerre frivolité et humour ont aussi leur place. Il faut voir ces dames qui n'ont pas leur pareil pour échanger vacheries et vengeances tout en sirotant leur tasse de thé et grignotant des petits biscuits.

Un vrai bon moment de lecture. Je ne me suis même pas rendu compte qu'il y avait autant de pages.
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Un bon roman, très "romanesque", agréable à lire, alternant ou entremêlant les ingrédients du genre.
Donc, certes, les défauts du genre ne sont pas absents : un peu de longueur, quelques invraisemblances, une ou deux onces d'exagération... mais des pintes de bons sentiments, de belles intentions, et de véritables descriptions d'une société anglaise, d'un petit bourg rural, champêtre pour les uns, bucolique pour d'autres, et paysan rustre pour les derniers. Tout cela débute au début de l'été 1914, un microcosme, les rivalités, jalousies et envies des notables et des épouses accaparées bar leur bonnes oeuvres et surtout leur images.Y débarque une jeune femme orpheline soucieuse de son indépendance qui doit enseigner le latin. Cette première partie est parfois assez convenue : la logeuse acariâtre et avare, les jeunes et beaux neveux, par exemple. Mais ces chapitres ne sont pas dénués d'humour et l'observation sociologique est plaisante. Puis, quelques semaines plus tard, donc quelques chapitres après, surgissent les bouleversements avec la guerre en Europe (mais c'est encore loin) et puis des hordes de réfugiés (les Belges), et là le roman devient un peu documentaire et donc de mon point de vue beaucoup plus intéressant.
Ah ces braves bourgeois anglais qui veulent bien accueillir des réfugiés, mais à condition qu'ils soient propres sur eux.
Tous ces chapitres ont résonné bizarrement, en juin 2022.
Et puis, l'histoire de l'héroïne, qui cherche son émancipation, qui croit l'avoir trouvé avec son père. Hélas, une société patriarcale qui même évoluée ne permet pas à une jeune femme de gérer ses comptes bancaires, qui doit être toujours placée sous tutelle, soit celle de son père, soit celle de son mari, mais si elle demeure célibataire et orpheline, elle tombe sous les fourches tutélaires des tantes et oncles.
Cela fait du bien de rappeler les conditions de nos grands-mères, de nos arrières grands-mères, qui se sont battues pour de vraies causes, celles de l'indépendance et de l'insoumission.
Ce roman, aborde ainsi plusieurs problématiques, toutes aussi intéressantes.
J'aborderai enfin celle de l'entrée en guerre : dans la joie, la fleur au fusil disait-on en France, en Angleterre, des fêtes avec chars fleuris étaient organisées pour lever des fonds et tricoter des chaussettes, et puis la réalité leur est revenue, leur a pété à la figure, un fils amputé, un autre porté disparu, oh elle est belle la guerre, elle a un beau visage. Au cours de ces chapitres, il m'a semblé que l'auteur était passablement à la fois ironique, désopilante mais affligée. Cela peut apparaître contradictoire, mais c'est ce que j'ai ressenti à la lecture de toute cette partie du livre.
La fin est un peu hollywoodienne : certains sont sacrifiés, des mauvais, mais aussi des "bons", mais la vie continue et ils se marièrent et eurent des enfants.
Et puis il il y a un épilogue qui revient sur des choses très émouvantes : les cimetières dans le Nord de la France, là où les batailles faisant rage ont anéanti des milliers, des centaines de milliers de vies, britanniques (anglaises, écossaises, irlandaises, mais aussi indiennes, australiennes, etc...). Une convention entre la France et le Royaume-Uni avait établi que les corps restaient en France, d'où les nombreux cimetières qui émaillent paysages et villages du Nord (en Somme, Aisne, notamment) où les mères, surtout les mères, anglaises venaient au moins une fois dans les années 1920.
Du coup ce roman prend une autre dimension. Moins cinématographique, plus personnelle, plus émotionnelle.
L'auteur a ainsi mélangé les genres ; elle avait un superbe sujet et, je pense, a tout voulu mettre dans ce roman. On ne peut pas lui reprocher, quant à l'intention, mais quant à la lecture, l'impression est dans l'ensemble agréable et sur certaines pages agacée.


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D'un pastel léger, Helen Simonson dépeint un tableau bucolique de la campagne anglaise, avivé des petites intrigues mesquines de la gentry, avant l'entrée en guerre de la Grande-Bretagne. Mais l'arrivée de réfugiés belges ayant subi les horreurs de la guerre vient assombrir ce tableau. Pourtant, occultant les violences subies par les réfugiés en les couvrant d'un voile pudibond, les habitants du petit village de Rye s'efforcent de faire bonne figure et de préserver leur mode de vie, jusqu'au jour où les hommes doivent s'engager pour combattre en France : l'heure n'est plus aux processions costumées, aux défilés de chars enguirlandés de roses et de lianes de houblon ni aux déclamations de sonnets poétiques en l'honneur du pays. Rattrapés par la réalité, les caractères se révèlent, les hommes se découvrent une âme de héros ou de lâches, les femmes s'affirment se libérant du joug des conventions.

Cet énorme pavé est bien écrit et très documenté mais contrairement à ce qu'indique la 4ème de couverture, ce deuxième roman d'Helen Simonson n'est pas pétillant comme l'était son premier « La dernière conquête du Major Pettigrew ». Je l'ai même trouvé assez fade sur une bonne moitié, me forçant à avancer un peu laborieusement. Et puis, doucement, les intrigues ont évolué de manière plus dramatique, et ont commencé à m'intéresser et même à m'accrocher. Donc, au final, une note de 3,5/5 pour ce roman historique à l'eau de rose.

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Très agréable récit : de l'histoire avec l'entrée en guerre de l'Angleterre en 1914 et l'accueil de réfugiés belges sur ses terres.

Dès le début du récit et la présentation des principaux personnages, on comprend très vite que l'histoire va tourner autour d'eux et surtout de Béatrice mais les différents protagonistes : famille bourgeoise, romancier, petite bourgeoisie de province et petites gens, tziganes etc.... donnent à cette épopée (près de 700 pages en version poche 10/18) des allures d'étude sociale de l'époque. La place de la femme, son rôle mais aussi ses contraintes, sa place. Il est question également de viol, d'abandon, du manque d'indépendance financière, des comptes à rendre et à justifier.

Aucun personnage n'est anodin, les caractères et physionomies sont très bien rendus et on ne peine pas à suivre les différents destins même si pour certains on devine très vite leur devenir mais pour d'autres il y a rebondissements, mystères, non-dits et je ne vous en dirai d'ailleurs pas plus.

Certes il y a quelques longueurs mais on est pris malgré tout par le récit, le devenir des personnages et également tous ces petits détails sur leur vie, les convenances, ce que l'on peut ou pas faire. Cela convient parfaitement quand on aime l'histoire, la vie dans la campagne anglaise, l'étude des personnages et un peu de romantisme.

Le personnage de la tante Agatha m'a beaucoup plu : elle est digne, elle n'écoute que son coeur et fait preuve de bon sens, de franchise mais ne sera pas épargnée par la guerre.
Si je ne mets pas 4 * c'est uniquement pour les longueurs et aussi parce que dès le début je me suis doutée (et parfois j'aimerai être surprise) de ce qu'il allait se passer pour certains personnages.

Lien : http://mumudanslebocage.cana..
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Une très belle lecture pour moi. C'est un roman assez conséquent et très lent donc ça ne plaira pas à beaucoup mais j'ai adoré suivre la vie de la bourgade de Rye. Beatrice, Daniel, Hugh, la tante sont des personnages attachants avec leurs défauts et leurs qualités. L'ambiance si particulière pré guerre et pendant est très bien retranscrite. L'autrice aborde aussi des thèmes importants à côté comme le statut des tziganes, l'accueil des réfugiés, la place de la femme (celibataire de surcroît) dans la société.
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec L'Été avant la Guerre ?
"La dernière conquête du Major Pettigrew est dans wishlist depuis des lustres mais c'est finalement avec cette nouvelle sortie que je me suis enfin lancée à la découverte d'Helen Simonson."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Beatrice Nash s'installe dans le petit village de Rye pour devenir professeur de latin. Soutenue par les uns, épiée et critiquée par les autres, elle n'aura que peu de temps pour s'approprier cette nouvelle vie avant que la guerre ne vienne bouleverser les certitudes de tous."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"C'est le parfait roman à lire sur la plage bien qu'il soit certainement un peu lourd à emmener dans son panier. Il nous déroule son intrigue lentement, sur le rythme des vacances. D'ailleurs, il y a parfois quelques longueurs mais on prend tellement de plaisir au temps passé en compagnie de ses personnages, que ça en devient secondaire. Parce qu'Agatha, Daniel, M. Poot et tous les habitants de Rye, voilà bien ce qui importe. Leurs portraits sont dressés avec humour, vivacité et raillerie, certains frisent même joyeusement la caricature et n'ont pas été sans me rappeler certaines entités ridicules nées sous la plume de Jane Austen. Malgré le titre qui la met à distance, ne vous y laissez pas prendre, la guerre est bien présente. Et en dépit de l'absurdité apparente qui règne dans ce village qui tente de l'ignorer aussi longtemps que possible, il ne sera pas plus épargner qu'un autre."

Et comment cela s'est-il fini?
"J'ai lutté, j'ai résisté mais je n'ai pas réussi à retenir mes larmes. Je regrette un peu que le destin de Beatrice, qui était certes sans grand suspense, soit finalement passé au second plan mais j'ai malgré tout été extrêmement touchée par ma lecture."
Lien : http://booksaremywonderland...
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