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EAN : 9782271090270
376 pages
CNRS Editions (04/10/2018)
4.6/5   5 notes
Résumé :
Comment et pourquoi 75 % des juifs ont ils échappé à la mort en France sous l'Occupation, en dépit du plan d'extermination nazi et de la collaboration du régime de Vichy ? Comment expliquer ce taux de survie inédit en Europe, dont les Français ont encore peu conscience ?

Jacques Semelin porte un regard neuf et à hauteur d'hommes sur les tactiques et les ruses du quotidien qui ont permis aux persécutés d'échapper aux rafles et déportations. Au-delà du ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Passionnante cette enquête de Jacques Semelin, - chercheur au CNRS, Historien – reconnu internationalement pour ses travaux sur les génocides et sur les violences de masse. Ses investigations représentent plusieurs années de recherche. L'auteur s'est immergé dans le sujet afin de mettre en évidence les différentes pistes qui ont permis la survie de 75 % de juifs en France malgré la politique antisémite de Vichy et celle génocidaire de l'Allemagne nazie. Ce chiffre important n'a jamais été traité par les historiens. Encouragé par Madame Veil, sans pour autant oublié Auschwitz, il était temps de se pencher sur les raisons de cette exception française.

A titre de comparaison, des écarts considérables existent entre la Pologne où la plupart des Juifs ont été éliminés et la Bulgarie où ils ont survécu du moins au sein du « vieux royaume », entre la Norvège (50 % des juifs tués) et le Danemark (5%), les Pays-Bas (75 %) et la Belgique (45 %).

Jacques Semelin nous dit « Cette résistance de sauvetage des persécutés eux-mêmes à laquelle se joignent des organisations surtout chrétiennes, a probablement permis de sauver en France une dizaine de milliers de personnes, principalement des enfants. Si admirable fut-elle, elle ne peut expliquer la survie de plus de 200 000 personnes. L'action des Justes, importante d'un point de vue mémoriel (ils sont environ 4000 en France en 2017) ne le peut davantage. Il faut explorer d'autres pistes. »

Ce qui rend vivante cette enquête, ce sont les témoignages d'individus ou de familles de français juifs ou étrangers qui au travers du récit de leur trajectoire de l'avant guerre aux années d'Occupation, démontre les stratagèmes qu'ils ont du inventer pour survivre que ce soit avec l'aide de la population non juive comme des petits gestes altruistes, comme de l'utilisation du silence afin de garantir la survie des persécutés. Jacques Semelin s'appuie aussi sur des lettres, des journaux intimes, des photographies pour étayer ses propos.

Il n'est nullement question de nier la délation, l'antisémitisme, mais il est intéressant de comprendre comment une population, au début plutôt indifférente à ce qui se passe autour d'elle, plonge dans la philanthropie parfois par intérêt mais majoritairement par humanité même si aider les juifs peut devenir une façon de s'opposer à l'ennemi..

Il est indispensable de tenir compte du choc qu'a représenté, au début, pour une grande partie des français, l'Occupation. le 3 octobre 1940, Vichy promulgue un antisémitisme d'état avec le statut de personnes juives. L'état d'esprit de la société bascule avec l'insoutenable Rafle du Vel d'Hiv ! La violence physique entre dans le quotidien et se fait de plus en plus prégnante à l'égard de femmes et d'enfants, les prises de conscience se multiplient, soulevant ainsi l'indignation de la population. Je soulignerai le sermon de Monseigneur Jules Saliège, archevêque de Toulouse, qui dénonce ouvertement, le 23 août 1942, la persécution des Juifs. Son appel sera largement diffusé et entendu par la population.

Cette enquête vient apporter une contradiction au livre de Michael Marrus et Robert Paxton qui reste le livre de référence mais qui ne tient pas compte de ces 75 % de juifs survivants bien que depuis, une nouvelle édition ait ajouté une quarantaine de lignes sur ce sujet.

Pour ceux qui sont intéressés par ce sujet comme je le suis, cette enquête reprend le parcours de la société française depuis 39, la France vaincue est divisée par deux! le gouvernement s'expatrie à Vichy tandis que le nord est sous l'Occupation allemande. Nous retrouvons ce que nous connaissons tous, en plus approfondi évidemment.

Ce qui m'a particulièrement intéressée ce sont les chapitres consacrés à la survie des personnes persécutées, la façon dont elles mettaient en place leur pratique de survie grâce à leur seul instinct ou grâce à l'aide des non juifs. La zone libre, les campagnes, les coins les plus reculés représentaient un abri possible alors que la zone nord représentait l'antre du démon. Captivant les chapitres consacrés aux Justes, les mains tendues des agriculteurs, les enseignants, les concierges, les prêtres ou les pasteurs, sans oublier les filières, en un mot tous ces anonymes qui, du simple petit geste a un investissement plus conséquent, ont participé à la survie des juifs. Il est évident que les Juifs français, assimilés depuis très longtemps, ont pu plus facilement bénéficier de ce tissu social avec lequel, ils avaient fusionné, ce fut plus compliqué pour les juifs étrangers qui parlaient à peine le français voire pas du tout. D'après les témoignages, le port de l'étoile jaune, rendue obligatoire dans la zone nord en 1942, a suscité, majoritairement, de la compassion.

En un mot, c'est une enquête très documentée, méthodique, précise, très fluide, qui permet de mettre en évidence cette survie des juifs en France multifactorielle et aussi de revoir certaines idées toutes faites sur la France sous l'Occupation. Serge Klarsfeld en a écrit la préface.

Je remercie « Fleurdubien » pour son excellent billet qui m'a donné envie de lire ce livre particulièrement enrichissant, accessible à tous, remarquable par sa qualité quant à la recherche de la vérité.


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" L'ouvrage de Jacques Semmelin appartient à cette catégorie de livres qui deviennent immédiatement des usuels et qui semblent avoir toujours été présents tant ils sont utiles et utilisés. (...) Ce livre que j'aurais tant voulu écrire, c'est Jacques Semmelin qui l'a écrit et c'est une remarquable réussite." Serge Klarsfeld.

Oui. Un livre admirable, remarquable et d'utilité publique.
La question est posée d'emblée : comment se fait-il que 75 % des juifs soient encore en vie à la fin de la guerre, soit 80 000 déportés, soit 220 000 juifs sauvés des camps de la mort ? Cette question fait la matière de ce livre comme le dit si bien Monsieur Semmelin. Quid des enfants ? 11 385 furent déportés sans retour, sur 70 000 enfants juifs, soit 58 615 sauvés.
Alors qu'en est-il de cet antisémitisme forcené dont la France est souillée, cette thèse mensongère, colportée par Marrus et Paxton dans leur célèbre "La France de Vichy". Cette thèse d'un antisémitisme virulent en France n'est plus à jour.
Car comment expliquer alors ce nombre non négligeable de juifs sauvés ?
Déjà, par la situation géographique des deux France, celle occupée et celle libre. Beaucoup de juifs sont passés en zone libre au début de la guerre. C'est ce qu'appelle l'auteur "la dispersion". On atteint La Suisse ou l'Espagne, on se cache à la campagne en zone libre.
Et puis il faut se "débrouiller" pour survivre ; ruser avec les lois, continuer à exercer son métier.
Et se fondre dans la population, difficile à cause de l'étoile jaune, se cacher, s'évader, mettre ses enfants à l'abri, véritable crève-coeur, mais si salvateur. Ne pas oublier bien sûr les organisations diverses et variées qui ont aidé les juifs, soit par de l'argent, soit par un réseau de familles accueillantes.
Et puis, ma partie préférée, celle des "aidants", du facteur qui intercepte un courrier de dénonciation, un petit geste d'un "ange gardien", des faussaires pour les papiers, une concierge qui prévient les juifs d'une arrestation imminente. Tiens, parlons-en de la dénonciation. Oui, il y eu bien des lettres de dénonciation, mais infiniment moins qu'on a bien voulu le faire croire. Jalousie, vengeance, envie d'un poste occupé par un juif, toutes ses bassesses ont fait le lit de ces lettres abjectes.
Un chapitre magnifique sur les Justes, ces héros du quotidien, qui ont pris les enfants sans contrepartie, qui ont caché des familles entières, qui ont fait passer la frontière vers la liberté.
Tout cela s'explique par le fait que les français étaient en majorité contre la politique de collaboration de Vichy, surtout à partir des mesures génocidaires, mais aussi et surtout quand les enfants furent raflés en masse et déportés dans des wagons à bestiaux jusqu'aux chambres à gaz. Ces enfants déportés ont beaucoup choqué la population.
J'ai été quelque peu soulagée et même heureuse, d'apprendre que les français étaient en majorité des hommes et des femmes qui ont aidé les juifs, qui abhorraient le régime en place. Ce livre remarquable remet les pendules à l'heure, et c'est tant mieux.
Je comptais finir ma trilogie du moment (L'état contre les juifs, La grande rafle du Vel'd'Hiv et celui-ci), mais c'était sans compter cette envie quasi viscérale d'en savoir et d'en apprendre encore davantage sur cette époque si tourmentée. Je vais donc m'intéresser à présent au camp de Drancy avec À l'intérieur du camp de Drancy encore un ouvrage de référence.
J'ai adoré cette lecture, aisée, simple, accessible à tous.
J'ai adoré les remises en question de l'auteur quand à l'antisémitisme français pendant la seconde guerre mondiale.
J'ai adoré la préface de Monsieur Serge Klarsfeld, un très grand monsieur.
J'ai adoré tous les exemples concrets que Jacques Semmelin nous offre, exemples de vies sauvées, récupérées, aidées, miraculées.
J'ai adoré apprendre ce nouveau mot que je ne connaissais pas : le philosémitisme, contraire de l'antisémitisme.
Un livre fort, qui se lit comme un roman.
C'est bien cela le talent : rendre accessible à tous cette période si tourmentée, si terrible, si ambiguë.
Un grand travail de chercheur, une somme incroyable de faits.
Sans hésiter, pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur cette Shoah qui, en France, aurait pu prendre infiniment plus d'ampleur sans tous ceux qui, du plus petit au plus grand, ont sauvé les juifs de France.
Qu'ils en soient remerciés pour l'éternité.

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Face aux récits dramatiques des déportations ceux qui avaient eu « la chance » d'y échapper ont préféré se taire par respect ou par «honte » et surtout pour le désir d'oublier . de ce fait de nombreux témoignages ont disparu et c'est bien dommage. On peine à imaginer ces familles qui du jour au lendemain sont parties de Paris, avec de très jeunes enfants dans les bras, avec des aînés qui pour certains ne parlaient pas un mot de français traversant la France en tous sens afin de survivre et d'éviter au quotidien les arrestations . Je pense que chaque parcours, s'il n'est pas trop tard, mériterait l'écriture d'un livre . Celui de Jacques Semelin a le grand mérite de mettre en lumière tous les facteurs qui ont permis à de nombreuses familles d'éviter le pire .
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
- Obligation de se faire recenser en qualité de "juif"

L'une des lettres les plus célèbres est celle de l'avocat et homme politique Pierre Masse alors sénateur de l'Hérault. A la lecture du décret qui "déclare que les Israelites ne peuvent plus être officiers, même ceux d'ascendance strictement française", il écrit au Maréchal : "Je vous serais obligé de me faire dire si je dois aller retirer leurs galons à mon frère, sous lieutenant au 36ème régiment d'infanterie, tué à Douaumont en avril 1916, à mon gendre, sous-lieutenant au 14ème régiment de dragons, tué en Belgique en mai 1940, à mon neveu J.-P. Masse, lieutenant au 23ème colonial, tué à Rethel en mai 1940 ? Puis-je laisser à mon frère la médaille militaire, gagnée à Neuville Saint-Vast avec laquelle je l'ai enseveli? Mon fils Jacques, sous-lieutenant au 62ème bataillon de chasseurs alpins, blessé à Soupirs en juin 1940, peut-il conserver son galon ? Suis-je enfin assuré qu'on ne retirera pas rétroactivement la médaille de Sainte-Hélène à mon arrière-grand-père ? Je tiens à me conformer aux lois de mon pays même lorsqu'elles sont dictées par l'envahisseur. Veuillez agréer, Monsieur le Maréchal, les assurances de mon profond respect".
Ces mots laissent imaginer le déchirement intérieur et la tragédie personnelle de cet homme qui connaissait bien Pétain depuis qu'il avait siégé avec lui au Conseil de Guerre en 1917. Ce qui ne l'empêchera pas, le 21 août 1941, d'être arrêté avec d'autres collègues avocats et interné au camp de Drancy.

page 103
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- Chapitre consacré aux " Justes de France"

L'un des résultats les plus intéressants est de donner une représentation socio-économique des Justes Français.

Sans commenter dans le détail l'intégralité de ce diagramme (représenté dans le livre) , notons que les agriculteurs/fermiers constituent le groupe professionnel le plus important (40,8%). Si on y ajoute les Justes qui, sans être nécessairement agriculteurs, vivent dans une zone rurale à l'habitat dispersé, on obtient alors le chiffre de 69 %. Si on cumule la proportion des fermiers et agriculteurs avec celles des employés et ouvriers, on obtient 66,2 % des Justes français. Nul doute que ceux-ci ont donc un revenu très modeste. La faiblesse de leurs ressources est en partie compensée par le fait que leurs familles ou eux-mêmes possèdent à la campagne un jardin potager.

L'analyse de la pyramide des âges montre que les personnes nées avant 1900 et appartenant à la "génération de la Première Guerre Mondiale" représentent près de la moitié des Justes de l'échantillon (48,7 %). Cette proportion importante de la génération des tranchées laisse supposer une corrélation forte entre le sentiment patriotique antiallemand et l'aide spontanée aux réfugiés juifs.

La répartition des Justes par sexe réserve une surprise : contrairement à ce que l'on croit habituellement, ce ne sont pas seulement les femmes qui agissent : 46,4 % des Justes sont des hommes. L'enquête postérieure de Cindy Biesse portant sur 649 Justes de la région Rhône-Alpes confirme que les femmes en constituent la moitié. Celles-ci sont majoritaires dans les départements ruraux (comme l'Ain, l'Isère ou la Drôme), mais aussi dans celui du Rhône plus urbain. Ces femmes ont souvent été des mères de substitution et quand l'homme est honoré du titre de Juste, c'est bien souvent grâce au rôle de son épouse.

page 250
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- En juin 1942, les juifs résidant en zone occupée sont contraints de porter l'étoile jaune

Peut-on s'approcher de l'intimité de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants qui ont dû tout à coup s'exhiber en public avec ce genre de "décorations"? Fort rares sont les documents historiques d'une telle nature. Le journal intime d'Hélène Berr est de ceux-là. Encore étudiante en anglais à la Sorbonne, âgée de 21 ans, elle appartient à une famille de la haute bourgeoisie française, résidant dans le XVIème arrondissement de Paris. Alors que son père, vice-président des entreprises Kuhlmann, vient dêtre victime de l'aryanisation économique, elle commence un journal qu'elle tiendra régulièrement du 9 avril 1942 jusqu'au 7 mars 1944, date de son arrestation avec ses parents. La lecture en est bouleversante.

"Lundi soir (8 juin 1942) : Mon Dieu, je ne croyais pas que ce serait si dur. J'ai eu beaucoup de courage toute la journée. J'ai porté la tête haute et j'ai si bien regardé les gens en face qu'ils détournaient les yeux. Mais c'était dur".

"S'ils savaient quelle crucifixion c'est pour moi. J'ai souffert, là, dans cette cour ensoleillée de la Sorbonne, au milieu de tous mes camarades. Il me semblait brusquement que je n'étais plus moi-même (...) que j'étais devenue étrangère, comme si j'étais en plein dans un cauchemar (...) C'était comme si j'avais eu une marque au fer rouge sur le front".

page 157
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L' année 1939 voit encore se produire une nouvelle vague d'immigration bien plus massive, cette fois-ci au sud de la France. Elle résulte de la guerre civile espagnole, déclenchée en 1936 par le général Franco contre les forces républicaines. Des milliers d'Espagnols avaient déjà fui dès 1937 de l'autre côté des Pyrénées, leur nombre atteignant 40 à 45 000 à la fin de 1938. La défaite des Républicains (janvier-février 1939) provoque un exode sans précédent de près d'un demi-million de personnes vers la France. Dans l'improvisation la plus totale, le gouvernement crée des camps de regroupement, à Saint-Cyprien (Pyrénées orientales) et Gurs (Pyrénées atlantiques) pour y accueillir les combattants . Les civils sont dirigés vers des centres d'accueil départementaux. Cette double immigration de l'Est et du Sud dont les causes sont fort différentes, fait que la France reste le premier pays d'asile au monde juste avant le déclenchement de la seconde guerre mondiale. Mais la peur ne peut que croître à l'intérieur du pays, enserré par trois régimes fascistes ou autoritaires désormais en Italie, Allemagne et Espagne.

page 40
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La famille Hanau, originaire de la Sarre, fuit le nazisme . En 1914, le père avait combattu dans l'armée allemande. Ils habitaient à Gerolstein (Rhénanie-Palatinat) où les parents possédaient une entreprise d'alimentation en gros. Deux enfants sont nés de leur union : Edith en 1920 et Edgar en 1925. Après l'accession d'Hitler au pouvoir, les Hanau cherchent à venir en France. En 1936, toute la famille arrive à Bouzonville (Moselle). Le père y ouvre une entreprise de confiserie tandis qu'Edith travaille dans un magasin de tissus. Les parents ne parlent pas du tout français. Cependant, une des grands-mères du père, originaire de Lorraine, étant française, une clause du Traité de Versailles relative aux Alsaciens-Mosellans permet à la famille d'être intégrée dans la nationalité française par décision de justice (Tribunal de Thionville). Les Hanau sont désormais considérés comme des Français de naissance et non pas comme des Allemands naturalisés. Ils s'intègrent vite à la communauté juive de la ville, au sein de laquelle, le père est officiant.

(page 38) - J'ignorais cette disposition du Traité de Versailles.
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Videos de Jacques Semelin (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jacques Semelin
Jacques Semelin vous présente son ouvrage "Une énigme française : pourquoi les trois quarts des Juifs en France n'ont pas été déportés " aux éditions Albin Michel. Rentrée Sciences-Humaines janvier 2022.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2587296/jacques-semelin-une-enigme-francaise-pourquoi-les-trois-quarts-des-juifs-en-france-n-ont-pas-ete-deportes
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