La vie invisible d'Addie Larue :
Note:
Bien différent des avis presque unanimes pour ce livre présenté par tous les comptes bookstagram que je suis comme un livre proche de la perfection, le mien n'est pas très positif.
L'histoire avait l'air sympa, accrocheuse même, pourtant il m'a fallut presque un an pour en venir à bout.
D'abord, quelques pages en attendant la cérémonie de mariage d'un couple d'amis, puis un peu partout où il fallait attendre.
Chez le médecin quelques pages, en attendant mon mari dans la voiture, dans les files d'une attraction à Europapark.
Pourtant, malgré les possibilités multiples pour finir ce livre, il m'a fallut démarrer l'année 2023 pour définir ce bouquin comme le premier livre de l'année.
Honnêtement ? Je n'arrive pas à voir en ce bouquin le coup de coeur que beaucoup ont eu.
On y retrouve une jeune femme, Adeline, le jour de son mariage. Prête à tout pour éviter l'engagement, elle va faire un pacte avec un Dieu, la liberté contre son âme.
Addie est donc vouée à être oubliée par toutes les personnes qu'elle rencontre. Vivant de petits vols, elle finit par rencontrer Henry, un libraire de vingt-huit ans.
Et pour la première fois en trois cent ans, quelqu'un se souvient.
Accrocheur n'est-ce pas? Honnêtement, j'aurais souhaité aimer ce livre, le compter parmi les perles de ma bibliothèque, mais ce n'est pas le cas.
Le livre est lent, vraiment trop lent, il suffit de s'accrocher à un petit passage, pour qu'un retour en arrière de deux siècles s'effectue et paf, tout retombe.
Les changements d'époque n'apportent pas grand-chose d'après moi et cette impression de lire la même chose chapitre après chapitre n'arrive pas à me quitter.
A deux cent pages de la fin, je me dis qu'il faudrait peut-être abandonner, prendre un autre bouquin et arrêter la torture, mais mon amour pour V.E SCHWAB, me pousse à continuer.
Alors je lis, page après page, un roman plat où je ne m'attache pas. Ni à Henry, ni à Luc et encore moins à Addie.
Puis arrive les quatre-vingt dernières pages, c'est beau, c'est incroyable et bouleversant, pourtant, quatre-vingt pages ne font pas un chef-d'oeuvre. Les changements d'époque ont enfin un sens, même si cela coupe toujours autant la fluidité du roman et malgré tout, je ferme ce bouquin tout en gardant un mauvais souvenir.
Attention, V.E SCHWAB écrit vraiment bien, mais pour la première fois, j'ai passé plus de temps à prier pour voir la fin du tunnel, qu'à apprécier la traversée..