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EAN : 9791034738939
120 pages
Dupuis (10/06/2022)
3.73/5   135 notes
Résumé :
Pour les enfants du quartier, le parc est un inoffensif jardin public. Mais pour son gardien, c'est un nid de sombres créatures qu'il est le seul à voir : asocial et atteint d'un solide trouble de la rêverie compulsive, Providence s'est donné pour mission de protéger les promeneurs malgré eux. Sa tâche se complique lorsqu'un livre étrange sorti des eaux troubles du lac libère un bestiaire terrifiant et attire l'attention des très louches services psycho-sanitaires..... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
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Un véritable OVNI. Je ne suis pas très au fait des oeuvres de HP Lovecraft, je ne peux donc pas vraiment faire le parallèle avec le bestiaire du crépuscule de Daria Schmitt, mais c'est clairement l'ambiance que l'auteur américain m'inspire.

J'avais d'abord cru que le bestiaire du crépuscule serait accès plus jeunesse, mais il n'en est rien. Nous plongeons dans un voyage fantastique où notre héros, Providence, gardien d'un parc, est bien décidé à protéger les visiteurs des monstres invisibles qui peuplent son lieu de travail. Mais une trouvaille va le dévier de sa mission et devenir une obsession.

On remarque tout de suite le style graphique de Daria Schmitt. Dense et fin à la fois, il prend plus de place que le texte et nous met tout de suite dans l'ambiance. Un mélange de folie, d'oppression et de fantaisie. Il y a une richesse incroyable dans les illustrations et j'adore encore plus les rares moments où la couleur entre en jeu. C'est un basculement entre la réalité et l'onirique saisissant. Les dessins à la fin de l'ouvrage sont une pure merveille.

Un peu à la Alice au pays des merveilles, Providence est un homme à part, un brin excentrique qui parle à son chat Maldoror. Un duo que l'on adore rapidement, entre le côté borné du gardien et le sarcasme du chat. Il y a aussi ce non-sens et cet humour noir qui ajoutent un peu plus de ressemblance avec l'oeuvre de Lewis Carroll. La directrice qui ne veut pas d'excentricité, mais qui est toujours sur son cheval même pendant les réunions, c'est de l'humour comme je l'aime.

Sans connaître l'oeuvre de HP Lovecraft, je pense que je suis passée à côté de pas mal de choses. Mais, j'ai tout de même apprécié cette lecture assez étrange où l'on n'arrive pas vraiment à savoir où la frontière entre la réalité et le rêve se trouve. Pour moi, le gardien est HP Lovecraft et l'on y voit un homme et son imagination débordante qui parfois le déconnecte de la réalité. Il y a un côté inquiétant, mais la dérision ambiante adoucit clairement l'ensemble.

La fin du Bestiaire du crépuscule contient une nouvelle « L'étrange maison haute dans la brume » de HP Lovecraft. Une nouvelle qui est en parallèle avec la bande dessinée, sans en être l'adaptation. le fait d'avoir combiné les deux oeuvres est clairement une bonne idée, et ouvre ainsi plus de compréhension.

Une lecture qui sort de l'ordinaire. Je ne m'attendais pas du tout à cela, et parfois c'est une bonne chose d'être surprise, surtout en littérature.
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En découvrant ce roman graphique, le premier mot qui m'est venu(e) à l'esprit a été "whaou"!
Je n'ai rarement vu des planches aussi travaillées avec autant de détails!
Daria Schmitt nous offre ici un magnifique travail dessiné de sa plume à l'encre de chine où elle utilise une lame pour rajouter du blanc dans les parties noires de ses vignettes...
On y découvre l'histoire de Providence, le gardien d'un parc extraordinaire qui est accompagné de son chat Maldoror.

En réalisant "Le bestiaire du crépuscule", Daria Schmitt rend un bel hommage à l'écrivain Howard Phillips Lovecraft décédé dans les années 1930 et connu pour ses oeuvres fantastiques et de sciences-fiction comme celle de "L'étrange maison haute dans la brume".
J'avoue avoir pris beaucoup de plaisir à parcourir les planches de Daria Schmitt mais je suis passée à côté de l'histoire, peut-être par manque de sensibilité à l'univers de H.P. Lovecraft, genre que j'ai généralement du mal à apprécier.

Je tiens à remercier les Éditions Dupuis et Netgalley pour la découverte de ce magnifique ouvrage qui est un véritable chef d'oeuvre. Je tiens à féliciter Daria Schmitt pour ton travail qui est à couper le souffle!
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Le graphisme est vraiment impressionnant, réalisé à la façon des anciennes gravures de Gustave Doré, tout en traits réguliers, pleins de déliés, principalement traité en noir, avec beaucoup de détail, et la couleur surgit au coin des pages, faisant surgir le merveilleux.

Il nous entraîne dans un univers fantastique et effrayant, inspiré par H.P. Lovecraft. Providence est gardien d'un parc, d'un jardin public aux étranges propriétés, un grimoire est sorti de la mare et va entraîner un bouleversement dans un monde parallèle d'un onirisme effrayant qui va se mêler au monde réel.

Je ne suis pas fan de Lovecraft, surtout parce que je n'aime pas son écriture que je trouve lourde et creuse, mais par contre, j'apprécie beaucoup des auteurs qui s'en inspirent, les élèves dépassent presque à chaque fois le maître : là où Lovecraft pose un mot lapidaire et passe-partout comme le mot “terrible” qu'il place à peu près toute les trois lignes, Daria Schmitt nous propose déjà tout un univers de volutes, d'ombres et de lumières, de formes, de dimensions, d'impressions et d'émotions.

Ce livre est un petit bijou d'horreur et de fantastique, porté par les illustrations lyriques et tourmentées.
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Quand l'univers imaginaire et merveilleux de Daria Schmitt se mêle à l'univers onirique et horrifique de H. P. Lovecraft, cela donne naissance à un somptueux album paru aux Éditions Aire libre, le bestiaire du crépuscule, fantastique voyage et voyage fantastique inspiré par la vie ô combien singulière du maître de Providence. « HP Lovecraft a chuchoté l'oreille de Daria, elle a su l'entendre », dixit Philippe Druillet dans la préface. Tout un programme ...

Providence était son nom
Décor : un parc, on ne sait où, on ne sait quand. Providence, le gardien, secondé par son chat Maldoror en arpente inlassablement les allées. Souffrant d'un « trouble de la rêverie compulsive » il s'est donné pour tâche d'éviter que des créatures surnaturelles visibles de lui seul ne viennent troubler la quiétude des visiteurs en pénétrant dans le monde réel. Il est inquiet. Les capteurs ressemblant à des nichoirs qu'il a installés ne cessent de faire résonner des bips d'alerte ce qui agace prodigieusement la nouvelle directrice qui oppose au côté old school de Providence, son jargon de manager dynamique. Trois mystérieuses vieilles dames tricotant dans un arbre et l'agent Zadok de la psycho-sanitaire vont également avoir leur rôle à jouer dans notre histoire. Et puis surtout, attirant irrésistiblement notre gardien, il y a le lac aux eaux troubles situé au centre du parc d'où va surgir un mystérieux livre aux pages blanches que se disputent les entités de ce bestiaire imaginaire (ou pas) et qui cache dans ses profondeurs une étrange maison perchée sur un éperon ...

De Lovecraft à Providence
Même si l'album contient le texte intégral d'une nouvelle de Lovecraft «  L'étrange maison haute dans la brume », le bestiaire du crépuscule, n'est pas une adaptation. Daria Schmitt s'est inspirée de la vie plutôt que de l'oeuvre de Lovecraft. Ce n'est pas non plus une biographie mais plutôt une évocation de son monde intérieur, de son univers onirique et poétique. Aussi dans l'illustration de la nouvelle, retrouve-t-on des éléments qui apportent un éclairage sur l'intrigue de la bande dessinée. Et c'est uniquement le dessin qui fait le lien entre ces deux mondes qui vont s'entrelacer.
Le personnage principal de cette histoire se nomme Providence, du nom de la ville de la côte est des États- Unis située dans l'état de Rhode Island en Nouvelle Angleterre dans laquelle Lovecraft a grandi et a passé la majeure partie de sa vie. Cependant dans l'album, si Providence n'est pas tout à fait Lovecraft, il lui ressemble beaucoup. Physiquement d'abord : visage émacié assez allongé, cheveux courts plaqués, lèvres pincées. Comme lui solitaire, voire asocial et enclin à la rêverie, il privilégie l'ordre et la tradition.
Le récit, quant à lui fourmille de multiples références dont un grand nombre prennent leur source dans la vie même de l'auteur. Providence évolue dans un lieu clos, le parc. Lovecraftlui, était un grand marcheur arpentant Providence, cette ville dont il n'est que très peu sorti. Il adorait les chats, leur a consacré des poèmes … Si Nigger-Man, son félin adoré, était noir, Maldoror (dont le nom est un clin d'oeil à Lautréamont cet autre auteur à l'univers imaginaire et horrifique), lui, est blanc. Quand à nos trois vieilles dames qui telles les Parques tissant le fil de la vie, tricotent perchées sur leur arbre, elles symbolisent les trois femmes qui ont veillé sur Lovecaft : sa mère et ses deux tantes dont une se prénommait Annie comme dans notre histoire …
Pour la constitution du bestiaire, l'auteure a fait se rencontrer les poulpes géants et autres créatures de l'univers de Lovecraft et les cygnes, carpes et autres créatures habituelles d'un jardin public.

La dame de Montsouris
Daria Schmitt est une autrice de bande dessinée parisienne. Après des études d'histoire et d'architecture, et quelques années de professorat à l'atelier Hourdé, c'est vers la bande dessinée que l'autrice va se tourner. Son goût du dessin lui est venu de son activité de « roughwoman » dans le domaine du spectacle.
Notre histoire se déroule dans un parc imaginaire mais nos amis Parisiens ne manqueront pas de reconnaître, paré de fantastique, le Parc Montsouris, notamment l'escalier, la cascade ...

La lame et la plume
Après trois albums en couleur directe, à savoir en 2010, les deux tomes d'Acqua Alta, récit fantastique inspiré par Venise et son carnaval, puis en 2013 L'Arbre aux pies, un conte fantastique puisant ses sources dans la mythologie tous trois parus chez Casterman, cette grande admiratrice du Britannique Arthur Rackham et des Américains Franklin Booth, Bernie Wrightson et Virgin Finley décide pour son quatrième album Ornithomaniacs, fable gothique couronnée du prix Artémisia mention dessin en 2018, de revenir aux fondamentaux : le noir et blanc, l'encre et la plume. Et c'est cette même technique qu'elle va utiliser pour le bestiaire du crépuscule.
La splendide couverture est l'illustration même de ce qu'on va trouver dans l'album : un album en noir et blanc contenant des incrustations de couleur. On y voit le personnage principal évoluant dans le parc confronté à son imaginaire sous la forme de deux carpes roses d'une taille démesurée flottant non pas dans les eaux du lac mais dans l'air. L'utilisation de la couleur dans l'environnement noir et blanc montre que le fantastique fait irruption dans le quotidien du personnage et, rendant ainsi visible l'interpénétration du réel et de l'imaginaire, offre une grande lisibilité au lecteur.
Avec son noir et blanc aux contrastes puissants, Daria Schmitt installe la tension par l'utilisation de l'ombre et la lumière. Elle crée un univers riche et foisonnant dans lequel hachures et aplats se mêlent judicieusement offrant de très beaux effets de matière (mention spéciale pour l'eau et les arbres). Elle manie avec virtuosité la plume et la lame de rasoir, cet outil dont on parle peu mais qui, selon elle, est primordial pour faire entrer la lumière dans l'ombre posée. La grande beauté et profondeur des couleurs à dominante de violet, rose, turquoise créées à la palette graphique participent amplement à la narration en accentuant encore le côté fantastique du récit.

Hommage captivant au « reclus de Providence » dont la figure est devenue au fil du temps presque aussi mythique que ses oeuvres, servi par un graphisme somptueux, le bestiaire du crépuscule nous ouvre grand les portes d'un monde fantastique né de la fusion de deux imaginaires : celui d'un maître du fantastique du siècle dernier et celui d'une bédéiste d'aujourd'hui. C'est absolument fabuleux !
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Dans ce roman graphique, Daria Schmitt met en exergue et en valeur l'esprit très fantasque et horrifique de HP Lovecraft avec des planches surprenantes; parfois colorisées mais le plus souvent monochrome.
Une histoire surnaturelle qui mêle le réel à l'onirique pour le plus grand plaisir des admirateurs du genre.
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critiques presse (7)
BoDoi
03 janvier 2023
Folie ou ultime porte de la perception, le récit de Daria Schmitt ne nous permet pas de savoir dans quelle voie s’engagera Providence mais il pousse à croire qu’un autre chemin, loin de celui bien entretenu des jardins publics, est possible.
Lire la critique sur le site : BoDoi
9emeArt
30 décembre 2022
Un livre double à plusieurs niveaux, qui réclame plus qu’une lecture pour en saisir toutes les subtilités. Un très bel hommage à Lovecraft qui questionne son héritage sans l’adapter ou le pasticher, mais qui rend grâce à cet imaginaire très vivant qui a contaminé pas mal d’œuvres contemporaines. Et ne faites pas l’impasse sur la nouvelle au cœur du livre, même écrite en 1926 elle renferme la clef du destin de Providence...
Lire la critique sur le site : 9emeArt
Bedeo
22 août 2022
Impressionnant de vague et d’oubli, Le bestiaire du crépuscule est un album flottant, qui montre que Lovecraft est uniquement un point de départ, quelques lignes d’où tout peut arriver, la poésie autant que l’horreur.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Elbakin.net
10 août 2022
Si la lecture demeure plaisante de bout en bout, et comment ne pas mentionner le trait si spécial adopté pour cet album, le soin apporté à chaque case, on peut aussi s’interroger sur la nature même de ce que l’on vient de lire.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Daria Schmitt s'invite de manière singulière et précise dans l'univers foisonnant de H. P. Lovecraft. Une exploration graphique et littéraire passionnante dans l'imaginaire surréaliste de l'un des papes de la science-fiction.
Lire la critique sur le site : RadioFranceInternationale
ActuaBD
22 juin 2022
Cet album est bien plus qu’un hommage. C’est la perception d’une artiste qui s’est emparée complètement d’un matériel littéraire, l’a l’assimilé pour en faire autre chose, une nouvelle forme, une variation complètement originale. En mélangeant une juste dose d’humour absurde, un univers fantastique foisonnant et austère mais également cette espèce de vertige insondable typiquement lovecraftien, Daria Schmitt signe ici l’un des albums les plus aboutis et réussis de sa bibliographie.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDGest
07 juin 2022
Les songes lacustres de Daria Schmitt constituent un enchantement graphique et rempliront d'aise ceux qui accepteront de se perdre dans les grandes brumes impatientes d'un éther de féerie...
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
- Sachez pour commencer, que je suis contre l'éviction sociale des personnes âgées. Mes plannings sont faits sur mesure ! De plus, tout le monde est satisfait ! Pour les enfants, mes seniors sont des grands-mères de substitution !
- Soit, mais le risque cardio-vasculaire, vous y avez pensé ? Sans compter l'anxiété que cela pourrait susciter chez vos usagers...
- Et le Père Noël, alors ?! Vous voyez de qui je veux parler? ... Est-il souffreteux, cacochyme, craint-on pour sa santé ?! Et pourtant, il a le visage bien congestionné ! Pour autant, personne n'appelle le samu quand il passe par la cheminée !
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- Je suis l'agent Zadok de la psycho-sanitaire. Nous avons reçu un appel concernant un élément en phase disjonctive...
- Et vous pensez que cela vous autorise à porter un costume anxiogène dans un espace dédié à la promenade en famille ? Je vous trouve bien cavalier pour la médecine du travail !
- La psycho-sanitaire chère madame, et nous aurions aussi à redire sur votre tenue ainsi que sur la présence de cet animal sur le parc !
- Je vous arrête tout de suite : l'équitation est une valeur d'avenir ! Eg les activités de plein air sont dans leur ensemble saines et salutaires, si on ne vous apprend pas ça dans la médecine, nous n'avons plus rien à nous dire. Je ne vous retiens donc pas. La sortie est par là !
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Je me sens un peu comme tous ces vieux objets!
Comme eux, j'attends et à force d'attendre, moi aussi je suis devenu quelque peu poussiéreux...
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- Tu attaches trop d'importance à tous ces vieux machins que tu ramasses.

- Je ne vais quand même pas tout laisser traîner ! Le parc n'est pas un dépotoir !
Regarde ce que j'ai encore récupéré ! Et bientôt, ce sera la saison des moufles et des bonnets !!

- Les gens n'ont pas de tête. On se demande s'ils ne le font pas exprès !
C'est tout de même fantastique d'oublier tant de choses ! Même un landau, c'est dire !!
...Et pas un pour venir réclamer ! Tu n'auras bientôt plus de place si tu t'obstines. Fais comme les chats, ne t'encombre pas de choses inutiles !

- Ça va te sembler bizarre, mais...
... Je me sens un peu comme tous ces vieux objets !
Comme eux j'attends. Et à force d'attendre, moi aussi je suis devenu quelque peu poussiéreux...
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«Le temps, l'espace, la vue et la réalité ont leurs tours et détours que seul le rêveur peut percer à jour. » H.P. LOVECRAFT
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Videos de Daria Schmitt (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Daria Schmitt
Interview en live avec Daria Schmitt enregistré le 16 décembre 2022 pour parler de son album Le bestiaire du crépuscule chez Dupuis / Aire libre
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