AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de gisoumontlouis


Un roman policier qui se dévore.
Le style à la fois simple et efficace, entrecoupé de dialogues, la construction en chapitres courts et le suspens présent jusqu'au bout donnent à cette histoire un rythme effréné, aussi effréné que la course contre la maladie que livre le héros, Jean Pagen, retraité de la police et obsédé par un cold-case .
Mais le caractère policier du roman n'est pas le seul atout du livre...
Ce policier veut vivre ses derniers moments auprès de sa famille, sa fille Florence, qu'il a délaissée durant sa jeunesse à cause de son travail.
Et lorsque sa femme est décédée, il s'est encore plus investi, ne sachant pas comment partager sa douleur.
Antoine, son gendre, est cardiologue et un mari et un père et un gendre attentionné.
Et il y a ses deux petits-enfants, Malo et Célia, qu'il adore et c'est réciproque.
Et la relation de Jean avec sa famille donne lieu à des passages pleins d'émotion, de tendresse, qui tranchent avec la noirceur de l'affaire qui le préoccupe. de la même façon, les moments où la maladie devient de plus en plus présente, apportent au récit une intensité dramatique forte en émotion.
Il y a 7 ans, Alice, 17 ans, a disparu, et l'affaire n'a jamais été résolue.
C'est Célia, qui va faire le lien entre la famille et l'enquête policière, Célia qui souffre de terreurs nocturnes et qui est, en quelque sorte la messagère d'Alice...
Un roman dont je conseille la lecture sans aucune restriction.
Commenter  J’apprécie          160



Ont apprécié cette critique (16)voir plus




{* *}