«
le 11e jour » est pour moi une énigme.
Heureusement que la couverture donne d'emblée le sujet.
Sandrine Revel était à New York ce jour-là, mais elle n'était pas proche des Twin Towers.
Elle choisit de raconter son 11 septembre.
Pourquoi pas un autre regard, mais qui demande encore plus de subtilité vu l'éloignement du lieu de l'attentat.
Mais de son histoire, je n'ai rien compris. C'est une succession de cases avec peu de texte. Un personnage énigmatique genre Aladin serait le fil rouge du récit.
Les planches se veulent déstructurées avec des insertions en vignette. Celles-ci n'apportent que de la confusion.
Je n'ai pas vu le nom d'un scénariste pour la BD, et c'est sûrement là le problème.
S'il n'y a pas de doute sur la qualité du dessin de Sandrine Revel, mais celui-ci ne suffit pas à créer de l'intérêt et de la cohérence. Cette histoire manque de mise en relief, d'une narration claire et sensible.
Et pourquoi le format carré du livre ?
Ce format étant utilisé pour réduire optiquement la tension graphique : pas vraiment en adéquation avec le sujet !
Qu'est-ce que cette BD ajoute au 11 septembre ?
Rien.
Pire, de l'ennui.