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Les pieds dedans tome 0 sur 4
EAN : 9782869676770
144 pages
Vents d'Ouest (03/12/1997)
3.75/5   22 notes
Résumé :
Affreux, sales et méchants ! Y'a pas, dès qu'on goûte au luxe, on prend des habitudes. Tenez, les Visons par exemple. Y z'étaient pas mal installés dans leur caravane. Bon, c'était un peu petit, surtout depuis que la Fabienne elle a eu son petit Johnny. Mais enfin, y z'ont eu un bel héritage ! Pensez donc : un pavillon ! Même qu'on dit qu'il était qu'à moitié naturel, l'héritage ... Et ben ça leur suffit pas ! Ils tournent encore autour de la mère Chartier, leur via... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Trois nouvelles toutes aussi croustillantes les unes que les autres!

Eux, ce sont les Vizon. Porter un tel nom alors que les membres de cette famille sont tous plus ou moins sales, affreux, sournois, mesquins, profiteurs... les qualificatifs ne manquent pas pour décrire cette famille! Ils étaient heureux dans leur caravane, attendant impatiemment que la mère Chartier, leur viager, crève! Et voilà qu'un de leur oncle meurt. Oh, la belle affaire! Enfin propriétaires! Mais c'était sans compter sur le cousin avec qui ils doivent partager le pavillon. Il leur faudra trouver une solution... et vite, s'ils veulent récupérer la maison pour eux tous seuls!

François et Sylvie avaient tout pour être heureux. Un jeune couple comme on en rencontre peu, et heureusement d'ailleurs! Mais, voilà que coup sur coup, François se fait virer des pompes funèbres, il enterre son grand-père le jour de ses noces et se fait expulser de chez lui. Plus qu'à aller squatter chez la belle famille qui ne voit pas ça d'un très bon oeil... Et, justement, se pointe aux noces «le viager», une bonne femme un peu acariâtre venue réclamer son dû... Les idées fusent chez le père et le frère de Sylvie pour se débarrasser de la vioque... Rien de tel qu'un petit voyage improvisé tous les quatre pour tenter de se débarrasser d'elle...

C'était sans compter sur une mamie beaucoup plus coriace qu'elle n'en a l'air... ayant incidemment bientôt fort à faire avec deux personnages hauts en couleur qui ne font pas dans la dentelle: Raymonde et Poupoune...

Initialement publiées en couleur, ces trois nouvelles à l'humour grinçant, Villa mon rêve, A la noce comme à la noce et Dans la dentelle, de Rabaté sont une belle surprise. Ici, l'auteur ne fait pas dans la dentelle et ne mâche pas ses mots. Un brin atypique, cet album est une véritable fable moderne... sauf qu'il n'y a pas de prince charmant! Les histoires sont appuyées par un graphisme réaliste, tout en noir et blanc, aux traits lourds et nerveux, aux courbes sinueuses. Rabaté a su faire ressortir toute cette bêtise humaine avec justesse et un certain cynisme, pour notre plus grand plaisir.

Les pieds dedans.... dans quoi?
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Affreux, sales et méchants.
J'ai relu cette série assez ancienne et peu connue de Pascal Rabaté ( j'ai la version couleur en trois albums).
Le premier tome est d'une noirceur assez terrible et dérangeante : Un homme tue sa femme et veut enterrer son cadavre dans le jardin. Pas de chance : il creuse pile à l'endroit où se trouve un obus et rejoint illico sa moitié dans l'éternité. La famille VIZON doit hériter de la maison du couple défunt….mais encore faut-il se débarrasser d'un cousin, également prétendant à la succession.
Deuxième tome : la famille VIZON est installée dans sa nouvelle maison mais elle lorgne sur une seconde propriété achetée en viager. Comment se débarrasser de la vieille mère CHARTIER, propriétaire qui semble en parfaite santé ? Ils sont tous sans scrupules ou bêtes ou méchants, ou tout cela à la fois.
Troisième tome : suite des aventures de la famille VIZON qui à l'occasion de ses aventures pour éliminer la mère Chartier va rencontrer un drôle de couple : lui, délinquant professionnel, elle travestie romantique.
Voilà le cadre. Une série vraiment particulière et qui à mon sens, devient vraiment intéressante à compter du tome 2 tant au niveau du dessin que du scénario. De l'humour noir, très très noir. A éviter pour les âmes sensibles !


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Cette histoire commence tendrement vous allez voir. Après avoir tué sa femme (par inadvertance bien sûr), tonton Verra se fait exploser en tapant sur une bombe enterrée alors qu'il creusait une tombe pour sa chère et tendre. Ce petit fait divers peu commun (que la police aura d'ailleurs du mal à résoudre) fait pourtant des heureux. Un joli pavillon de banlieue à se partager en héritage pour 2 cousins aussi bêtes et méchants l'un que l'autre, mais chacun dans leur style. L'un est à la tête d'une famille gentillette (les Vizon) où taloches et engueulades volent dru. le second est corbeau à ses heures perdues et bientôt cocu. Mais le partage ne fait pas partie de leur vocabulaire et chacun cherche à se débarrasser de l'autre. Par ailleurs les Vizon ont aussi à gérer leur viager et s'occupent au mieux de « maman » Chartier. Plats bien épicés, séances de sport intensives, tant d'effort pour la faire crever… mais rien n'y fait… elle est solide la Chartier. Et puis la famille accueillant de nouveaux venus, la place commence à manquer dans leur nouveau pavillon (et oui parce que les Vizon ont été plus malin que leur cousin sur ce coup là). Une nouvelle maison serait la bienvenue. Il va falloir accélérer encore un peu plus la fin de leur viager. Mais la petite escapade en vacances qu'ils ont prévue ne va pas vraiment se passer comme ils l'avaient imaginée. Après ces quelques petits imprévus, les Vizon vont enfin réussir à atteindre leur but. Il est vrai que la chance sourit aux audacieux (je sais c'est odieux) !

Et bien on peut dire que Pascal Rabaté n'y est pas allé de main morte ! Réunissant en un seul ouvrage les 3 épisodes initialement publiés en couleur (Villa mon rêve, A la noce comme à la noce, Dans la dentelle) et formant la série Les pieds dedans, Rabaté nous livre une fable caustique qu'il résume d'ailleurs parfaitement : « Chronique comico-sociale de la course immorale vers un mieux-vivre d'une famille aux frontières du quart-mondisme… Je n'ai pas voulu porter sur mes personnages un regard cynique, c'est juste méchant, cruel... politiquement incorrect. » Et dans le politiquement incorrect on est servi. La famille Vizon réussit l'exploit de réunir à peu près tous les vices possibles et imaginables. du grand art ! Il y a un peu du Gros dégueulasse de Reiser, de Gargamel de Peyo ou encore d'Iznogoud de Gosciny et Tabary dans cette famille. Vaut mieux pas les avoir à diner ceux là !
En prenant le parti de garder le noir et blanc plutôt que la couleur, Rabaté renforce le côté parfois glauque et souvent malsain de l'ambiance générale. La force du trait en est aussi renforcée.

Cette BD c'est un peu le gag de la peau de banane mais la chute y est mortelle. Attention à ne pas se prendre… les pieds dedans !
Lien : https://www.bdfeel.fr
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Rien ne manque, dans cette chronique lumpen-prolétarienne!
Ni les lettres anonymes, ni la voiture sans permis, ni des chansons de Claude François....
C'est fort drôle et palpitant.
Rabaté en fait juste assez, pour que son histoire ne sois jamais indigeste.
De l'art!
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Sacrée famille que celle des Vizon. Des beaufs pur souche, des français moyens très moyens, qui, pauvres d'eux, vivent dans une caravane. La roue tourne dans la vie, et surtout quand on sait forcer la"chance". Un héritage inattendu d'un lointain oncle - mort pour avoir tué - leur donne l'opportunité de pouvoir partager avec un cousin, une belle demeure. Partager ? Non, il la leur faudra à eux seuls. Surtout que depuis de nombreuses années, ils trépignent de savoir Madame Chartier toujours en vie, celle-là même à qui ils ont acheté la maison en viager... Malgré leurs tentatives d'accélération de décès naturel, elle garde bon pied bon oeil....

A l'origine, c'est une trilogie : Villa mon rêve, A la noce comme à la noce et Dans la dentelle. Au final, cela donne un album avec une histoire complexe, riche de rebondissements. Avec des planches en noir et blanc, des ombres sévères qui rappellent Chabouté - avec cependant un trait plus fin-, on est plongé dans la noirceur d'un milieu social sans concessions. Et on en a pour notre argent : férocité, hargne, bassesse d'esprit. Rabaté dresse le portrait d'une famille exécrable, de personnages à plaindre - ou pas. C'est cruel, grinçant. Des comportements détestables, de l'adultère facile, du lorgnage sur (.......)
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Alors, qu'est ce qu'on a préparé à son homme?
- Cassoul!
- Merci "William Saurin"! Tu t'es mal épilée, il te reste un poil, et de taille... dans la main! Ca te tuerait pas de préparer à bouffer merde!
- Fallait épouser Bocuse!
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-Bon, t'es prêt?... Vas-y, y'a personne!
-Maman, regarde! y'a du homard en promotion!
-Va plutôt t'occuper du vin au lieu de dire des conneries!...
Piquer des promotions,... il a vraiment pas d'ambition, ce gamin!
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"- Demain, Starky et Sue Helen, vous irez faire des courses. Je vous ferai la liste de ce que vous aurez à piquer. Encore deux jours comme ça, et on fait de la soupe avec l'eau de cuisson des nouilles et on se mange des tartines de courant d'air !"
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"- On va arroser ça. J'descends chez l'Arabe acheter des bières !... Oh, et puis au diable les varices, j'vais remonter une bouteille de roteux !"
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Videos de Pascal Rabaté (46) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pascal Rabaté
Dans le 159e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Le souffle des choses, premier tome de la série La marche brume que l'on doit à Stéphane Fert et qui est édité chez Dargaud. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l'album Shiki, 4 saisons au Japon que l'on doit à Rosalie Stroesser et aux éditions Virages graphiques - La sortie de l'album La loi des probabilités, titre que l'on doit au scénario de Pascal Rabaté, au dessin de François Ravard et c'est édité chez Futuropolis - La sortie de l'album Tous ensemble !, album que l'on doit au scénario de Kris, au dessin conjoint d'Arnaud Michalak et Juliette Laude ainsi qu'aux éditions Delcourt - La sortie de l'album Au nom du fils, sous-titré Dans l'enfer de la prison de San Pedro que l'on doit au scénario conjoint de Jean-Blaise et sa fille Pauline Djian, au dessin de Sébastien Corbet et c'est édité chez Rue de Sèvres - La sortie de l'album Le seul endroit que l'on doit au scénario de Séverine Vidal, au dessin Marion Cluzel et c'est édité chez Glénat - La sortie d l'album collector pour les 77 ans du journal Tintin, album collector que signent de nombreuses plumes et des dessinateurs de renom et qu'éditent Le Lombard
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