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3,3

sur 420 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je ne suis pas fan des récits rocambolesques, mais quand cet auteur déroule son humour au kilomètre, il parvient généralement à me faire rire (ou sourire). Il raconte avec humour, comme s'il nous racontait oralement en improvisant devant nous, tout simplement. du coup même si son histoire est loufoque, j'ai envie de le suivre pour rire un peu !

On part pour New York, Colorado. C'est le village où Agatha Crispies a été mutée après avoir foiré une grosse enquête dans son commissariat de New York, New York. 150 habitants, 198 rond-points (vous verrez pourquoi en le lisant), des écureuils radioactifs (vous apprendrez aussi pourquoi par vous-mêmes…) et… des meurtres (150 coups d'aiguilles dans le premier cadavre, 150 coups de fléchettes dans le second…) ! Enfin de l'action dans ce village où il ne se passe jamais rien ! Tellement rien que le commissariat se divise habituellement entre club de lecture, de tricot et de fléchettes pour occuper les longues journées. Et ça tombe bien, de toutes façons, il n'y a même pas moyen d'accéder à Facebook pour raconter quoi que ce soit à qui que soit.

Du coup quand Agatha débarque sur la première scène de crime avec du donut plein la bouche, nous n'avons pas d'autres distraction que d'enquêter avec elle, comme nous le ferions dans un roman d'Agatha Christie… 150 suspects, un presque huis clos : On devrait pouvoir trouver avant Crispies ! En l'honneur de son modèle, Romain PUERTOLAS monte son roman comme les romans policiers qui l'ont inspiré. Et il le termine aussi dans les règles de l'art, nous gratifiant en sus d'un chapitre qui m'a beaucoup fait rire car j'y ai tout à fait reconnu mon mari !! Spéciale dédicace à ceux qui lisent les dernières pages du livres avant les premières…

*****

Aucun problème pour rentrer dans cette histoire car Romain PUERTOLAS nous plonge rapidement dans l'ambiance : du décor de la couverture, en passant par la mise en scène des premières pages, ou encore le ton direct et enlevé du récit, jusqu'à l'imagination de l'auteur pour les histoires, tout y est !

Le petit plus ? de très nombreuses références littéraires disséminées tout au long du texte, et qui sont prétexte à l'humour omniprésent, à des scénarios envisageables pour l'issue de ce livre, mais aussi à des réflexions plus larges sur la vie en général. Ou peut-être est-ce au contraire le scenario de ce roman qui n'est que prétexte pour parler de l'amour des livres et de la littérature au sens large ? Tout cela sans se prendre la tête de manière empruntée ou intellectuelle : Tout est naturel et coule de source avec Romain PUERTOLAS, qui nous donne envie d'en découvrir plus en nous amusant (et, à n'en pas douter, en s'amusant lui-même).

L'auteur nous offre en outre de très beaux passages sur ce que peut nous apporter la littérature, la manière dont elle peut nous enrichir, nous consoler, nous apprendre, nous tenir compagnie. Sur le plaisir de conseiller un livre à quelqu'un, de faire rencontrer un livre et son lecteur. Sur la manière dont un livre peut combler un vide, nous faire vivre mille vie ou bien celle que l'on voudrait, ou encore être celui dont on a besoin à un moment donné de nos vies. Dans ces passages, tous les amoureux de la littérature ne peuvent que se retrouver.

Le petit moins ? C'est un peu long, à force, tant les traits sont grossis, et l'humour un peu lourd et répétitif (oui je sais c'est fait exprès, mais...). C'est le roman à lire pour sourire un peu, se détendre avant la rentrée littéraire, ainsi vous serez ravi de passer à autre chose de consistant !
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Je me demande bien ce qui est passé par la tête de ma belle-soeur lorsque qu'elle a choisi de m'offrir "Tout un été sans facebook" de Romain Puertolas...Bien sûr que je peux passer tout un été sans FB !!! Par contre pour le lieutenant Agatha Crispies, c'est plus difficile : elle vient d'être mutée dans le fin fond du Colorado, là où rien ne passe, ni téléphone, ni internet, et pour une new-yorkaise fan de donuts au chocolat, c'est dur à avaler (l'absence de réseau, pas les donuts). Il n'y a même pas de criminalité dans son bled, alors elle est obligée de tuer le temps entre son club de lecture qui peine à recruter, les séances de bronzette au bord du lac, et les donuts au chocolat. Jusqu'au jour où enfin !, un crime atroce est commis...

Zéro prise de tête avec ce livre idéal pour les vacances, qui vous arrachera de bon coeur un sourire à la minute sans jamais vous prendre la tête. On suit l'enquête d'Agatha avec plaisir, mais l'objectif est surtout de nous divertir avec un tas de références et de réflexions sur notre époque. Bref, vous l'aurez compris, pas le futur prix Goncourt, mais un chouette moment de détente.


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Eh ben t'as pas de réseau, faudra t'y faire...
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J'ai choisi de lire ce "poilar" car le titre me semblait prometteur.
Ainsi que le résumé du roman.
Un titre de "détoxication de réseaux sociaux" très à la mode en ce moment.
Mais ce n'est pas du tout ça dans ce livre. On parle bien de réseau inexistant dans une bourgade perdue aux Etats-Unis.
Une jeune policière (punie par ses pairs à new York) a été envoyée à New York (Colorado) pour travailler à la police locale. Il ne se passe vraiment pas grand chose, la jeune dame crée un club de lecture. On peut vraiment dire que c'est une passionnée et une grande lectrice.
Et bien sûr l'existence d'un crime (improbable! mais réel:) met la policière dans tous ses états.
C'est un polar au ton humoristique, des chapitres courts aux noms accrocheurs. Des situations loufoques voire absurdes, des dialogues percutants.
Et ce qui m'a le plus plu, c'est la référence bibliographique distillée par la policière tout le long du roman.
Un livre qui se lit vite , pour un été sans Facebook :)
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C'est drôle, décapant, délicieusement trash! C'est aussi une ode à la littérature et à la lecture; Et comme toujours chez Romain Puertolas, un fond très sérieux. Cette fois sur le racisme entre autres choses. Il sait à merveille faire passer des messages et pointer les petits travers de notre société! Un régal.
Ah! oui, j'allais oublier! C'est également un polar, quoi de plus naturel chez cet ex-lieutenant de police. de quoi rappeler quelques vérités que les séries américaines ont honteusement falsifiées! :)
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Je l'ai découvert via les réseaux sociaux de l'auteur et Cédrik m'a vraiiiment donné envie de le lire au plus vite à travers sa vidéo sur Tout un été sans Facebook. Et je n'ai pas mis longtemps après mon achat pour le lire car je l'ai lu à peine deux semaines après à l'occasion du weekend à 1000 de juillet dernier

C'est un thriller poilar à mourir de rire du début à la fin. Je ne me suis tellement pas ennuyé pendant ma lecture ! le personnage principal, Agatha Crispies, est vraiment une drôle de personne, très attachante, ayant la joie de vivre, qui adore lire et faire profiter de sa passion à tout le monde. Elle rêve de revenir à New York et est prête à tout pour y retourner mais même temps, elle rêve tellement de parler pendant des heures de livres au détriment de sa carrière de policière. le shérif McDonald et les autres personnages sont très attachants aussi à leur façon !

L'histoire est franchement belle, rigolote, intrigante et tellement bien écrite ! J'ai rarement vue des phrases bien écrites ! J'en ai noté quelques-unes que je vous mettrais en fin d'article.

Ce n'est pas un coup de coeur mais franchement, ça pourrait l'être. Je ne saurais pas dire pourquoi néanmoins, si j'ai le temps de le relire, je pense qu'il le sera !
Lien : https://mathildelitteraire.b..
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Ce livre m'a gentiment été prêté par ma tante alors que je n'avais absolument rien demandé. Elle est venue, elle m'a dit « Lis le ! Il est trop bien ! » et moi en amoureuse des livres que je suis, j'ai accepté avec plaisir. Je n'avais donc aucune idée du pitch du roman, je ne savais même pas que c'était un roman policier. Et ça c'est pas plus mal, parce que peut-être que si j'avais su, j'aurais sûrement repoussé ma lecture. Mais ce n'est pas un roman policier basique parce qu'il est totalement humoristique. Cela dit, l'intrigue est assez commune pour un polar puisqu'il s'agit d'une policière qui enquête sur un meurtre. Cela ne casse pas trois pattes à un canard mais étant donné que je ne lis pas du tout de roman policier, cette intrigue différait de mes habitudes de lectures et du coup elle m'a plu.

Bon d'accord quand on y pense, le pitch est complètement banal pour le genre. Mais ce n'est pas du tout le cas du personnage principal. Elle se nomme Agatha Crispies (oui un peu comme Agatha Christie), a un physique atypique et exubérant. Elle est noire, grosse et a une peu trop de formes là ou il faut. Bref, elle ne colle du tout pas à l'image d'un flic (si on oublie le fait qu'elle raffole de donuts au chocolat). J'ai bien apprécié ce personnage complètement déjanté aux raisonnements farfelus et bien évidement drôles. J'ai également apprécié les personnages secondaires, fort sympathiques surtout le médecin légiste qui m'a beaucoup fait rire.

Vous l'avez sans doute compris, ce roman a le mérite d'être drôle et je ne vous apprend rien : rire ça fait du bien. Mais l'émotion que je recherche dans toutes mes lectures, c'est la surprise. Et il n'y a pas mieux pour vous surprendre qu'un roman policier. La surprise était donc au rendez-vous avec tout d'abord un premier événement inattendu et un peu sorti de nulle part je dois l'avouer. Ensuite, il y a eu les révélations, les retournements de situation et moi qui ai pour habitude de les deviner, pour le coup, je n'avais rien vu venir et j'ai adoré ça.

En outre, la narratrice passionnée de littérature fait beaucoup de digressions littéraire. Et si j'ai bien aimé ses discours sur l'amour de la lecture, j'ai beaucoup moins aimé lorsqu'elle racontait l'histoire d'un grand classique. Non seulement, certains passages m'ont ennuyée à mourir mais en plus d'autres me spoilaient généreusement sur un livre que j'avais l'intention de lire (dans un futur lointain mais quand même!). Pour finir, je dois absolument dire un petit mot sur les titres des chapitres que j'ai adorés.

En bref, je ne m'attendais pas du tout à aimer ce livre mais ce fut totalement le cas. C'était drôle, léger, intriguant et plaisant tout simplement.
Lien : http://ceresu.canalblog.com/..
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. Il y a le roman policier d'Agatha Christie et les aventures d'Agatha Crispies , entre les deux on constate le même rapport qu'entre un tour de manège sur poney anesthésié et un rodéo sur mustang psychopathe . Des péripéties improbables , une grosse dose d'esprit potache et Monty Phyton , des références encyclopédiques à la littérature policière et à la littérature en général (sauf James Joyce) c'est la recette de Puèrtolas et cela donne un bon moment de lecture détente ( avec ou sans donut au chocolat).
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Les premières lectures qui m'ont laissées un souvenir impérissable sont celles d'Agatha Christie. S'en sont suivi Charles Exbrayat, Sir Arthur Conan Doyle ou encore Maurice Leblanc.  Les enquêtes policières ont été mon quotidien pendant mes années collèges, je vivais au rythme des vols de bijoux, des meurtres ignominieux et des résolutions toute en jeux de manches. Mais ma préférence est toujours allée au flegme british du plus français des Belges, j'ai nommé Hercule Poirot.

Quel rapport me direz vous entre les réseaux sociaux, tout du moins son absence, et l'oeuvre d'Agatha Christie ? Pas grand chose de prime abord, si ce n'est une héroïne à l'homonyme croustillant, Agatha Crispies, accro aux donuts et à la littérature sous toutes ses coutures, qui doit son patronyme à la célèbre romancière. Mais qui n'a malheureusement pas hérité de l'esprit de déduction aiguisée de ses personnages fétiches : "Mutée disciplinairement à New York, Colorado, un petit village du fin fond de l'Amérique, raciste, sans couverture mobile et où il ne se passe jamais rien, la lieutenant de police de couleur noire, à forte corpulence, Agatha Crispies a trouvé un échappatoire à son désoeuvrement dans l'animation d'un club de lecture au sein du commissariat. Mais alors qu'elle désespérait de pouvoir un jour enquêter à nouveau sur un meurtre autre que celui d'un écureuil, une série d'effroyables assassinats et disparitions viennent (enfin) troubler la tranquillité des lieux, mettant à l'épreuve ses connaissances littéraires."

Les réseaux sociaux et l'hyper-connectivité rendent fous. Leur absence aussi semble-t-il. Une série de trois meurtres tous plus farfelus que les autres se succèdent près du patelin de New York, qui n'a de sa grande pomme d'homonyme que le nom. Coupé du monde et hors du temps, cette ville est le théâtre de faits divers tout aussi étranges que loufoques. On rencontre ainsi des personnages timbrés, dont les noms font penser à des placements de produits bon marché, ouvertement racistes, dans une Amérique des plus rurales et peu cultivée.  le tout décrit par une plume française aux références littéraires diverses et variées, qui nous donne un détonant mélange des genres . Les donuts au chocolat avalés tout au long du livre peuvent être considérés à eux mêmes comme un personnage récurrent. A vous en donner la nausée pour ma part.

Ce joyeux bordel donne une comédie décalée, sur fond d'intrigue policière loufoque. Avec comme fil d'Ariane une haine fournie à l'encontre de James Joyce et des éléments d'intrigues empruntés à des grands classiques de la littérature, tel que le Mystère de la Chambre Jaune de Gaston Leroux. Hélas, toutes ces références m'ont quelque peu perdue et noyaient à mon sens une absence d'intrigue. Quant aux personnages, leur absence de profondeur m'a laissée de marbre. Pas que j'ai passé un mauvais moment, mais il demeurera éphémère.

Ce qui est certain, c'est qu'au terme de cette lecture je n'ai aucune envie de me plonger dans le Ulysse de James Joyce, et encore moins manger des donuts ! Je n'ai pas été emballée outre mesure par Tout un été sans Facebook,  mais je vous laisse vous faire votre propre avis sur l'ouvrage déjantée de Romain Puertolas.

Belle lecture à vous !
Lien : http://lesjolismotsdeclem.co..
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Lu en Décembre 2018
Lecture rapide, roman qui se dévore, très agréable, sourire du lecteur omniprésent.
Histoire découpée en cinq parties qui sont découpées en plusieurs chapitres à titre comique (ou ironique). Certains chapitres sont rédigés à la première personne du singulier et en italique. Ce sont des pages documentaires en lien avec la fiction.
Une policière mène une enquête criminelle à New York du Colorado. Enfin de l'action dans sa vie paisible, elle n'attendait que ça.
Il y a des passages rigolos très fréquents. à la fin du roman, j'ai trouvé qu'il y en avait trop, ça devenait lassant. Plein de citations à partager sur Babelio !
La fin est surprenante, on ne s'y attend pas.

Il y a plein de titres, d'auteurs et de citations de romans. C'est dommage qu'il n'y ait pas une bibliographie à la fin du livre pour compléter nos lectures (et relire certains).
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Une policière fantasque, grande amoureuse des livres, un improbable autre New-York, état du Colorado, une série de meurtres étranges… sont au centre de ce roman.
Mais surtout des livres, des romans, de nombreuses références littéraires au fil de l'histoire…
Dommage que la fin de plusieurs histoires soient révélées…
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