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EAN : 9782226454171
336 pages
Albin Michel (30/09/2020)
3.67/5   353 notes
Résumé :
Rose Rivière, une jeune et jolie femme, a été étranglée le 25 décembre sur la place de la grande ville de M., au milieu de cinq cents personnes qui assistaient au spectacle de Noël.
Pourtant, personne n'a rien vu. De l’événement il ne reste qu’une photo en noir et blanc, prise par le journaliste local, où l’on voit deux mains noires encerclant le cou de Rose. Or, à cette époque, il n’y a qu'un noir à M. Celui-ci est vite incarcéré, mais son avocate, commise d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (130) Voir plus Ajouter une critique
3,67

sur 353 notes
Excellent ! Mon premier rendez-vous avec Romain Puértolas fut un régal et une parfaite réussite ! J'ai adoré adoré adoré ce roman qui défie tous les codes du polar. J'en redemande !

Rose Rivières est assassinée un 25 décembre sous une pluie de parapluies. Une photo suffit à inculper un homme parmi d'autres. L'avocate réquisitionnée d'office va mettre tout en oeuvre pour disculper son client.

Quel plaisir d'avoir ce sentiment jubilatoire de retourner en enfance en assemblant des pièces d'un puzzle, d'exulter à voir qu'elles s'emboîtent à merveille pour par la suite, voir apparaître devant nous, une toute autre image.

Ce roman afflue de scènes d'une réalité hyper prenante et entraînante. L'avocate de fil en aiguille se plonge dans la vie de ces êtres qui ont côtoyé de loin ou de près cette pauvre Rose, assassinée.

Le portrait de Rose est certainement le plus touchant, épouse désenchantée, on découvre son intimité avec vive émotion.

Juste ce qu'il faut de personnages qui marquent, qui restent en tête. Juste la bonne mesure d'une enquête bien ficelée dans les mains de cette avocate qui aime les fleurs dont les roses. du suspens tout le long avec une pincée d'amour, de tendresse, d'émotions, d'empathie, d'humour bien dosé.

Sous le parapluie d'Adelaide coule une pléiade de tons, de sentiments, c'est un livre qui se lit comme un jeu où l'on passe de l'adoration à la frustration en souriant, s'émouvant, haletant d'impatience de poursuivre la quête sous le parapluie d'Adelaide. Un livre succulent qu'il vous reste à dévorer.
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A l'insu de tous, Rose Rivière est étranglée au milieu de la foule, rassemblée sur la place de la ville de M. pour assister, sous la pluie, au spectacle de Noël. Seul indice : les deux mains noires qui enserrent le cou de la jeune femme, sur l'un des clichés d'ensemble pris par le journaliste qui couvrait la manifestation. Il n'en faut pas plus pour faire inculper l'unique homme à la peau noire résidant à M. Persuadée de son innocence, son avocate commise d'office mène l'enquête.


Quel plaisir de retrouver le ton et la manière de la police des fleurs, des arbres et de la forêt, dans un tout aussi impeccable numéro d'écrivain-illusionniste. Nous voici donc à nouveau dans la tête d'un enquêteur, en l'occurrence une enquêtrice, pleine de l'assurance enthousiaste et optimiste de la jeunesse, et bien déterminée à conclure une investigation il faut le dire menée avec brio. Sauf qu'encore une fois, aussi brillant soit-il, aucun raisonnement ne tient sans les bonnes données d'entrée. de fausses pistes en multiples péripéties, le récit cueillera tout le monde par la surprise de son twist final, pour la plus grande joie du lecteur et aux pires dépens de la narratrice et de son client.


Romain Puértolas nous offre un nouveau et très réussi moment de légèreté facétieuse, où il semble prendre autant de plaisir que ses lecteurs à les promener dans un jeu de dupes aux imparables coups de théâtre. En même temps, sous l'irrésistible mascarade, perce une terrible pointe d'amertume : celle de la désillusion d'une narratrice cruellement dessillée quant à la féroce roublardise du destin, qui aura emporté ses victimes avec la plus grande injustice. Il ne faisait pas toujours bon être femme ou avoir la peau noire dans ces années vingt... Coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Je retrouve Romain Puértolas et son style si particulier avec plaisir après l'excellent "La Police des fleurs, des arbres et des forêts" que j'avais aimé sans réserves.
Il sera ici encore question d'un crime suivi d'une enquête qui va nous maintenir en haleine tout du long.
L'auteur s'y entend pour balader son lecteur, on peut même dire qu'il est doué pour nous faire tourner en "bourrique", il nous bluffe et nous surprend en permanence, il travaille ses effets et fait mouche à tous les coups. Sa biographie nous apprend que ce "touche à tout" a été magicien, ce qui peut expliquer ce don pour surprendre.
Rose Rivière, une jeune et jolie femme, a été étranglée le 25 décembre sur la place de la grande ville de M., au milieu de cinq cents personnes, pourtant, personne n'a rien vu...
Voilà pour l'introduction, ce qui va faire l'originalité de cette enquête est qu'elle sera menée par Martine, une jeune avocate commise d'office, elle a une vingtaine d'années et un caractère bien trempé.
J'ai apprécié le contexte particulièrement travaillé, la psychologie soignée des principaux personnages.
Apprécié aussi le scénario subtil et très vivant qui nous embarque très vite dans un tourbillon d'événements et de questionnements, l'auteur nous incite avec brio à mener l'enquête et il le fait bien, il ne nous cache rien et vraiment on vit l'attente du dénouement avec impatience.
Pour conclure c'est un très bon scénario, dans la lignée de "La Police des fleurs" que j'ai préféré cependant, car si le "mode opératoire" et les ficelles ont un air de famille, je l'ai trouvé ici un peu moins "honnête" quant au procédé, ceux qui auront lu les deux livres me comprendront.
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Qui a bien pu tuer Rose Rivières le 25 décembre au milieu du public lors de la représentation de la Nativité sur la place de M. ?
Au départ, temporellement, je me demande où je me situe car Adelaïde, qui pousse Basile Boniteau et Bruno,dans une poussette, très...handicapés, situe les deux amis nés en 1920. Bizarre !!!
L'avocate, chargée de défendre Michel Pandanjila, Africain venu du Cameroun, se déclare rare femme à cette époque à exercer un métier d'avocate.
Elle dit avoir vu peu de Nègres alors dans les rues de M. Un mot quasi interdit à notre époque.
Je dois donc m'avouer qu'on se situe au début du siècle, les habitudes de vie faisant foi.
J'imagine à ce moment que Romain Puertolas nous joue un tour comme il nous en a déjà joué dans "La police des arbres, des fleurs et des forêts".
Sauf que, cette fois, le sujet est plus grave.
Rose Rivières , la victime étranglée sous le parapluie rouge était une jeune femme maltraitée. le mystère doit absolument être éclairci. Qui est le ou la coupable ?
L'histoire se dénoue peu à peu, toujours sur un ton plein de fantaisie, théâtral.
La surprise est pour la fin et là, mes repères temporels peuvent être éclaircis. Les personnages mystérieux se révèlent au grand jour.
Je m'attendais bien à une surprise.
Le style de la narration est différent du livre précédent.
Dans la première partie, assez courte, la 3ème personne est utilisée pour raconter les faits du crime.
Tout au long de la 2ème partie, la jeune avocate prend la parole à la 1ère personne pour nous relater l'histoire.
Un roman bien amusant, différent de ce qu'on lit habituellement avec une touche sérieuse quand même et des faits qui existaient et existent toujours au sujet des violences subies par les femmes.
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Complètement bluffée par " la police des fleurs des arbres et des forêts" je me suis dit 🎶 qu' un petit coin de paradis contre un coin de parapluie je n'allais pas perdre au changer, pardi !🎶
Et effectivement c'est toujours avec une plume agréable et légère que Romain Puertolas nous entraîne dans une enquête qui va, comme la précédente, nous laisser pantois. La surprise est moins époustouflante que pour "la police des fleurs des arbres et des forêts" mais elle est tout de même là et nous donne le ton pour le prochain qui devrait boucler la trilogie.
"Sous le parapluie d'Adélaïde" c'est encore une histoire fraîche et pleine de poésie mais pas que ! le racisme des gens de M nous heurte. Michel Camerounais, seul homme noir de la ville va en faire les frais, il va devenir le coupable idéal du meurtre de Rose. La violence faite aux femmes est aussi au coeur de ce roman, alors on rit, on se révolte, on pleurs avec Romain Puertolas et on se délecte des procédures qui aujourd'hui nous semble bien désuètes.








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critiques presse (2)
LeJournaldeQuebec
30 novembre 2020
Si on a envie d'une histoire à la fois sympathique et amusante, le tout nouveau roman de Romain Puértolas est incontestablement un bon choix.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LeSoir
23 novembre 2020
Romain Puértolas nous embarque, une fois de plus, dans une histoire incroyable. Avec «Sous le parapluie d'Adélaïde», il joue encore avec le lecteur.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
Quand il ne nous reste plus rien, il nous reste toujours le souvenir de notre mère. Et des jours heureux de notre jeunesse en sa compagnie, lorsqu’on se sentait aimé, protégé, lorsqu’on était un enfant et que l’on n’avait aucune responsabilité, lorsque les problèmes de la vie glissaient sur nous car il y avait toujours maman pour s’en occuper, pour nous prendre la main, nous caresser, nous dire : « Tout ira bien, mon chéri, maman est là.»
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L’humain est un être qui, s’il n’aime pas souffrir, ne peut s’empêcher, lorsqu’il est triste, de se complaire dans sa tristesse, d’y barboter, de la vivre et la revivre, de remuer toujours plus profondément le couteau dans la plaie pour que cela fasse bien mal et prouver à quel point il est misérable.
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Le passant dut croire à une inoffensive dispute de couple car il fut tout d'abord surpris puis afficha un petit sourire amusé. Voyant que l'homme ne ripostait pas, dans lequel cas il serait peut-être , j'aime à le croire, intervenu, il continua son chemin vers le wagon-restaurant.
J'avais retrouvé ma force, j'avais retrouvé ma hargne, mon désir de vivre et de vaincre, je tournai les talons et m'en allai sous le regard dur de l'assassin que je m'apprêtais à faire tomber.
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Rose comprit assez rapidement que Christian n’attendait rien de leur relation. Il ne faisait aucun plan qui n’ait trait à ses pêches, ses figues, ses prunes, ne gagnait de l’argent que pour le dépenser dans l’achat de nouvelles terres, qu’il transformerait en cultures, ou de flambants tracteurs. Il ne l’avait prise comme compagne que pour satisfaire ses besoins matériels. Les repas, le ménage et le sexe, la compagnie aussi, pour ne pas être seul, c’était bien cela, il ne cherchait rien de plus que la compagnie d’un animal domestique, tout ce qu’aurait pu lui donner un chien. Car en dehors de cela, il n’y avait rien.
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Avant d'être nègre, Michel me raconta qu'il était camerounais, de Yaoundé, plus précisément. " Car au Cameroun, voyez-vous, les Nègres n'existent pas, c'est comme une invention des Blancs." Dans son pays, Michel était noir comme tout le monde, alors il passait inaperçu, même s'il était grand comme un haricot.
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